Participants : Claude, Anne-Lise, Pascale, François, Max, Patrick, Pierre S., Pierre M., Brice
Samedi 6 mai: Cigales et Carbonade
Départ du club à 8:00 pétantes par un temps maussade. Plus nous descendons vers le sud, plus le ciel s’assombrit. Arrivée au camping La Tour Fondue à 13:00 sous une bonne pluie. Nous réquisitionnons l’abri d’un bungalow pour déjeuner au sec. Et très vite le temps se calme. Le temps de repérer les lieux et de mettre les kayaks à l’eau, c’est le grand beau temps.
Balade autour du petit, puis du grand Ribaud. Première sortie en mer pour Pierre M. qui s’habitue rapidement à la houle. Traversée ensuite vers le petit Port du Niel, un des plus beaux endroits de la Presqu’île à mon goût. Puis retour vers le camping pour monter le camp au sec, juste avant l’apéro : Ricard, tapenade et pain aux noix. Pour le repas de ce soir, Patrick nous a mijoté une Carbonade flamande et son accompagnement de petites pommes de terre mousseline. Pour accompagner ce plat délicieux, un Montagne Saint Emilion et un rosé local, le Domaine de Terrebonne…. extra !
Dimanche 7 mai: Navigation aléatoire . . .
Ce matin, nous nous levons avec le soleil mais le vent d’ouest souffle fort. Nous décidons d’aller longer les côtes à l’est de la Presqu’île, en direction du Cap de l’Esterel. L’embarquement sur la plage orientale de la Tour Fondue est très calme, mais dès que nous nous retrouvons en mer, le vent forcit et la houle est déjà bien formée. Le contournement du Cap de l’Esterel est un peu impressionnant. Nous longeons les rochers, mais Anne-Lise et Claude qui sont à quelques dizaines de mètres un peu plus au large ne parviennent pas à rejoindre la côte. François quitte le groupe pour un remorquage, pendant que nous nous mettons à l’abri dans une petite anse abritée. Le temps de débarquer, nous perdons de vue nos trois comparses. Avec Pierre S., nous remontons vite sur le sentier du littoral pour essayer de les apercevoir. Au bout de longues minutes, nous pensons apercevoir des kayakistes très au large entre la Presqu’île et Porquerolles. Nous avons une grande confiance dans l’expérience de François, il a sa radio, mais l’attente est longue et nous n’avons pas pris de portable. Nous appelons finalement le CROSS (n°196) après avoir emprunté le téléphone d’un touriste mais quelques minutes après Pierre S. réussit à joindre Claude. Ouf, tout va bien, plutôt que de batailler contre le vent François a décider de mettre le cap sur l’île de Porquerolles. Sans un sou, ils réussissent à embarquer sur la navette avec les kayaks. Retour au camping et débriefing. Le vent était fort pour le niveau du groupe, mais la rade d’Hyères est un site bien adapté et sûr pour se tester sur des conditions engagées grâce aux plages de Porquerolles qui offrent des « réchap » confortables.
Dans la soirée nous nous remettons de nos émotions intenses avec quelques goulées de breuvage alcoolisé et le répertoire étonnant de chants marins de François.
Lundi 8 mai: Porquerolles
Après une bonne nuit, lever avec le soleil, le vent s’est calmé pendant la nuit et nous allons pouvoir traverser vers Porquerolles. Après un bon petit déjeuner, embarquement sur la plage ouest de la Tour Fondue, cap sur le Grand Ribaud pour s’éloigner de la route des navettes. Puis tout droit vers la plage des Langoustiers, la houle commence à grossir et ça déferle toujours fortement sur l’ouest de Porquerolles. Nous infléchissons vers l’est, je ne suis pas vraiment serein dans cette houle, je regarde les bateaux devant moi qui s’élèvent puis disparaissent derrière les vagues … nouvelle expérience. Finalement, nous arrivons tranquillement sur la plage d’Argent dont la couleur de l’eau rappelle les plages du Pacifique. Après une bonne pause, nous reprenons la mer en direction de la plage de La Courtade où nous prenons le déjeuner. Après un petit somme au soleil, cap sur la Pointe du Lequin, puis le Cap des Mèdes et les Deux Frères, avant un retour direct vers la Tour Fondue. Super randonnée ! Soirée en chansons.
Mardi 9 mai: Les Grottes de la Presqu’île de Giens
Ce matin, c’est le grand beau temps, pas de vent et une mer calme. Conditions idéales pour aller visiter les grottes à l’ouest de la Presqu’ile, dans la Calanque de Blé. Nous longeons les côtes sud jusqu’à la plage de l’Arboussière où nous laissons Pascale un peu fatiguée de la traversée de la veille vers Porquerolles. Puis nous reprenons le cap, direction Pointe du Rabat, Pointe Escampobariou et la Calanque de Blé. Une faille sur la falaise marque l’entrée de la Grotte dont la largeur fait tout juste celle d’un kayak ! A l’intérieur on ne voit rien, mais c’est superbe ! Retour vers la Tour Fondue, nous récupérons Pascale à l’Arboussière et profitons pleinement des derniers coups de pagaies le long de ces paysages exceptionnels. Nous plions le camp sous le soleil et reprenons la route vers 15h. Arrivée au club à 20h.