Randonneurs : Anne, Claude, Nadine, Hugo et Sylvain
Le vendredi, RDV à 7 h 45 pour charger les bateaux. On part vers 8 h 45 avec un magnifique soleil. Je précise la météo du départ car il sera souvent mentionné la météo tout au long de ce compte-rendu. Nadine a pris le volant jusqu’à une aire d’autoroute indéterminée, Nadine se rappelle qu’il y avait beaucoup de pins. Anne nous régale de viennoiseries et reprend la route jusqu’au lac de Salagou. Attention, sur les panneaux indicateurs, il y a deux Clermont, un Clermont l’Hérault et un Clermont Ferrand et je ne me rappelle plus lequel il faut suivre (on me souffle qu’il faut suivre Clermont Ferrand). On a perdu quelques minutes de trajet avec cette subtilité.
On est arrivés au camping « le Mas de Riri » aux environs de 13 h 15. On décharge les bateaux sur la plage du camping puis pique-nique dans des balancelles sous les oliviers au bord du lac.
On part ensuite pour une belle navigation sur le lac, d’une durée de 4 heures, 17 km, eau à
18°C, avec un ciel chargé et quelques gouttes de pluie à un moment. On voit beaucoup de
pêcheurs et de nombreux oiseaux (cormorans, petites aigrettes, grandes aigrettes, Martin
pêcheur, héron cendré, goélands, mouettes, bergeronnette, aigles…).
Au retour, on s’installe dans le bungalow, apéro, repas (un délicieux chili con carne et un cake pomme noix miel de Hugo).
Le lendemain (le samedi), réveil à 7 h 30 pour une belle alerte orange pluie crue inondation,
épisode cévenol dans le jargon météorologique.
Sagement, on décide de faire du tourisme. Anne prend le volant pour emmener le groupe se promener. Le passage à Saint Jean de Fos lui laissera un souvenir mémorable, car à défaut de faire des manœuvres avec son kayak, elle en fera de nombreuses avec le camion dans les (petites) ruelles du centre-ville. Le parcours touristique commence par la visite de Saint Guilhem le Désert (qui n’a de désert que le nom, vue toute l’eau qu’il tombe). C’est une cité médiévale, avec une belle église, une crypte et un cloître (sœur Anne ne voyait personne revenir). Ensuite, passage au Pont du diable pour observer l’Hérault en crue. On mange un picnic dans la salle du syndicat d’initiative, au chaud, au sec, avec des toilettes, avant de descendre au pont. Le débit, qui était à environ 130 m3/s au matin, est désormais à un peu plus de 500 m3/s.
Après, on passe à Aniane, l’abbaye ne se visite pas, dommage, on se serait mis à l’abri de cette
pluie qui ne cesse de tomber et de mouiller nos vêtements (et même plus). Le débit de l’Hérault montra jusqu’à 630 m3/s dans l’après-midi, où nous allons l’observer à Gignac au lieu-dit le barrage de la Meuse. Le fleuve déborde de partout, des troncs d’arbres sont charriés par les flots.
Pas de regret, pas de navigation mais une envie de revenir une prochaine fois pour passer sous le pont du diable avec des conditions navigables.
On rentre au mobil-home pour sortir les jeux de société. L’Histoire retiendra que ce soir-là, le 26 octobre 2024 à 18 h 52, un jeune homme, intrépide et fougueux, réalisa l’exploit d’un double Quirckle, nul doute faudra t’il attendre plusieurs siècles avant que pareil miracle ne se reproduise.
Le repas du soir est préparé par Claude qui nous régale avec ses spaghettis bolognaise. Le lendemain, c’est le départ du chalet après une nuit de pluie et d’orage. On range sous un
magnifique soleil.
On part pour une navigation sur le lac. Le soleil fait ressortir les couleurs grandioses (le rouge de la roche, le ruffe, et le vert… de la verdure, les arbres quoi).
Après quelques coups de pagaie, nous débarquons pour visiter le village abandonné de Celles (celui-ci aurait dû être englouti sous l’eau mais il n’en est rien). Il est en train d’être restauré.
Picnic avec les écrevisses sur une magnifique crique. Retour au camping vers 16 heures pour manger de délicieuses glaces (chocolat noisette pour Claude, ah non, on me signale que c’est une erreur, c’est chocolat caramel). Départ avec un magnifique arc-en-ciel et encore de la pluie…