Week-end 2-3 juillet: Traversée du lac du Bourget A/R avec la participation du club du Bourget -> Rando-Bivouac (camping): Une belle randonnée sur 2 jours sur un des plus beaux lacs de la région. Comme toujours, les rencontres avec le club du Bourget sont toujours conviviales et sympathiques.
LE CR du we Briançon du 2-3 Juillet 2011 par Jérôme
Participants (CKDM, CKTSV, CKLOM, et … ?): Mikael, Marc, Aurélie, Benoit, Pierre, Capucine, Colas, Pascal (ext.), Jean Claude (ext.) , Loulou (ext.), Jérôme.
Basse Guisanne
Départ : Chantemerle au niveau de la base de Raft Arrivée : Au pont dans Briançon avant la confluence avec la Durance Classe : III / III+ Niveau d’eau : moyen Durée : ~ 1h30
Le premier bain survint dans le premier rapide de la première rivière. Le petit seuil sous le pont de la piste de ski, à prendre bien à droite. On s’est tous dit que la descente allait être longue. Pas tant que ça.
Le second bain intervint simplement sur le dernier gros passage. En cherchant le stop à gauche à l’entrée du rapide pour reprendre son souffle, Aurélie se compliqua singulièrement la tache. La reprise te conduisait directement vers 3 blocs qui barraient la trajectoire. La seule solution consistait à bien choisir le bloc sur lequel on allait cravater pour pouvoir passer. Manifestement, mauvais choix. Capucine eut l’idée généreuse de leasher le bateau d’Aurélie pour le ramener au bord. Qques dizaines de mètre plus loin, on la retrouva pendue à son leach. Le bateau d’Aurélie plein d’eau d’un coté, elle de l’autre – en bateau, puis à pied – , le leash entouré autour d’un rocher. Une main secourable intervint pour couper le leash et libérer Capucine. Commentaire de Pascal en catimini « moi, je veux bien leasher un bateau …… mais sur un lac » .
Ben voulu ensuite absolument prendre une bière devant le Malafosse, un gros passage d’ ~1 km sur la Durance en amont de Briançon. Niveau d’eau idéal. 2 ou 3 bières plus loin et moultes tergiversations autour d’un seuil mal pavé, nous conduisirent à opter plutôt pour un Gyr. Vers 17h. Tout est dans le 17h.
Le Gyr
Départ : Pelvoux Arrivée : Vallouise Classe : IV (4+) Niveau d’eau : fin d’après midi, plutôt gros. Durée : ~ 2h
Le Gyr, c’est comme le sexe. Il y a ceux qui l’on fait et se pavanent et ceux qui veulent le faire. Un doux mélange d’appréhension et d’excitation et forcément la 1er fois, ça ne se passe pas toujours bien. Certains renoncent à s’y jeter, d’autres se retirent avant la fin et s’enfuient en courant vers la sortie ou finissent complètement dépouillé sans bateau ni pagaie….. .Mais au final tout le monde a envie de recommencer…. mais pas tout de suite.
Bribes de discussion surprises à l’embarquement:
– Alors le Gyr c’est comment ?
– Y a de l’eau
– Alors, c’est comment?
– Ben, y a un gros rapide
– Et …. on peut le voir?
– Ben, y fait 4 bornes
– Alors comment on fait ?
– C’est chacun pour soi
Les 500 premiers mètres se sont bien passés mais après la 1er passerelle, les trajectoires sont devenues plus floues, les appuis plus profonds. Puis un rouleau ou un rocher ou les deux, retourna un bateau vert, puis un bateau rouge. Esquimautages pour les 2. Puis un rouleau ou rocher ou les deux retourna un bateau vert puis un bateau rouge. Et c’est ici que les premières divergences sont apparues dans le groupe.
Les 2 bateaux doublèrent toute la flottille. On arrêta le bateau rouge au bout de 500 m avant le gros passage du milieu, celui à prendre à droite. Un valeureux kayakiste de 80 Kg dans son Sonic bleu tenta bien d’arrêter le bateau vert, mais avant qu’il ait pu constater son erreur, il se retrouva embarqué dans le passage, + ou – en marche arrière, + ou – sans vitesse, + ou – au mauvais endroit et avec un bateau plein d’eau à ses cotés. On retrouva le bateau bleu échoué sur le ventre 300 m plus bas. Le kayakiste ayant choisi lui de faire 200 m de plus.
Le bateau vert poursuivit son petit bonhomme de chemin et franchit la ligne d’arrivée, une bonne 1/2 h avant son propriétaire à pied et une bonne heure avant le pelleton.
Entre ceux qui franchissaient le rapide à la poursuite cette fois du bateau bleu – vous suivez toujours ? -, ceux qui courraient sur la berge, ceux qui regardaient, ceux qui cherchaient une pagaie ou un bateau, ceux qui vidaient, ceux qui ont fait tout cela … bref, le temps de se regrouper en aval nous pris une petite heure.
Le reste de la descente se passa ensuite sans trop d’encombre hormis pour le sous marin bleu qui resta scotché en travers dans un rouleau à 500 m de l’arrivée. Là encore, le bateau franchit la ligne d’arrivée nettement en tête. Rendons hommage à son courageux propriétaire qui a fait le Gyr en sous-marin à 18h, sans trop savoir où il mettait les pieds d’ailleurs
Le soir, camping sauvage sur les bords de la Byaisse, du coté de Fréssinières. Et bien sur, discussions philosophiques autour d’un feu de camp arrosées par du Houblon et du Rosé. Les plus philosophes et les plus arrosés du soir – ce sont souvent les mêmes – l’ont également été le lendemain sur le Guil
Le Guil
Départ : Chateau Queyras Arrivée : Maison du Roy Classe : IV (5) + 1 X Niveau d’eau : 55 à l’échelle, le top Durée : ~ 4h / 5h
Une partie embarqua à Chateau Queyras, l’autre en dessous de la Combe. La différence : 500 m de long / 2 m de large. Avec au milieu un bon bourrelet en travers de la Combe à prendre avec une incidence gauche sous peine d’aller embrasser la falaise et se faire retourner. Pascal en profita pour se rafraîchir et la mémoire et l’esquimau.
Tout le monde enchaîna ensuite dans la 2ieme Combe, celle de l’Ange Gardien. Une succession de rapides à faire globalement à vue ou après un petit coup d’oeil de l’un d’entre nous.
Bien sur certains rapides sont plus farceurs que d’autres et revendiquent un ratio esquimau / non esquimau avoisinant les 40 % mais au final, ils sont tous très sains.
Hormis le Zébulon, tenté ……… et réussit par le jeune Colas. Ce qui tombait plutôt bien. On l’avait prévenu que s’il foirait, personne n’irait le chercher. Un 1er seuil amène à un dévaloir qui conduit droit sous un énorme bloc siphonnant. Le drossage étant assez fermé et quasi impossible à sécuriser.
Le dernier rapide de la Combe nécessite également un portage. Le Guil passe dans une chatière grosse comme une roue de camion et obstruée par un tronc.
Il eu encore un petit sketch après l’embarquement. Marc s’y reprit à 3 fois pour esquimauter dans un seuil en 2+ et Pierro y laissa ses dernières forces et un peu d’honneur.
Sortie de la Combe de l’Ange Gardien
La gros drossage et autres branches peu engageantes nous convainquirent de porter le Millénium.
Puis vint le Triple Chute. Remercions, caméraman/woman, le monteur Colas et bien sur l’ensemble des acteurs pour ce sympathique spectacle. Et encore, spectacle un peu palot par rapport à l’équipe précédente.
Bercés par 3 – 4 Km de classe II/III, la Grille ou mini Gyr nous surprit dans une phase de somnolence. Ce fut le sauve-qui-peut général.
Un bateau orange, puis un bateau vert, puis un bateau rouge prirent leur autonomie dès le 1er seuil. Les cordes volèrent. Un autre bateau rouge ne dépassa pas le second seuil. Lancée à la poursuite des pagaies, Capucine se retrouva en sortie de seuil, le bateau plaqué à la verticale contre le gros bloc du milieu, entourée par 2 troncs d’arbres. Soleil, esquimau, elle enchaîna comme si de rien n’était et poursuivit sa pêche aux pagaies. On aurait dit Tao Berman.
Puis le Tunnel. Rien de particulier hormis Loulou bien sûr.
Et retour sur Lyon à 22h.
Assurément, l’endroit où il fallait être ce we du 2-3 Juillet. 30 ° degrés à l’ombre, des niveaux d’eaux idéals, une eau turquoise.
Niveau : Accessible à tous. La plupart des rivières présentent des parcours faciles et des parcours plus difficiles, donc de quoi satisfaire tout le monde.
Hébergement : Camping aux Vigneaux, près de Briançon (La préinscription avant le 24/06 est nécessaire pour réserver le camping !)
Preuves de tolérance :
On accepte aussi les cordes d’escalades, les voiles de parapente, les bâtons de rando…
Pour ceux qui ne sont pas disponibles tout le stage mais qui veulent nous rejoindre quelques jours, le week-end, c’est aussi possible !
Pour marquer la fin de la saison, les adhérents sont conviés à la Fête du club qui aura lieu le :
Vendredi 24 juin 2011 à partir de 19h30
Lieu: Dans les locaux du CKDM, au Grand Large
Programme : apéro, barbecue, videoprojecteur (vos photos et vidéos seront les bienvenues… !)
Participation aux frais : 10€ par personne
Inscription : Merci de confirmer votre présence en renvoyant avant le 20 juin le bulletin d’inscription en indiquant le nombre de personnes à venir, accompagné d’un chèque à l’ordre du CKDM. -> Télécharger la fiche d’inscription
le samedi 18 juin, de 10 heures à 16h30 – Journée environnement – Sections Rando & Eau-vive
Attention, il y a pas mal de choses à faire et nous risquons de ne pas être assez nombreux. Donc toutes les bonnes volontés sont les bienvenues sur tout ou partie de la journée en fonction des disponibilités de chacun.
Pour le nettoyage des abords du club toute participation est bienvenue
Les utilisateurs des bateaux de rivière sont bienvenus pour participer à l’inspection et à la réparation des bateaux
Au programme, les tâches suivantes :
nettoyer les pontons,
désherber les abords du club,
nettoyer le hangar des bateaux de rivière,
trier et nettoyer le matériel de camping,
et pour finir, s’il nous reste du souffle, remettre les nouvelles gonfles dans les kayaks de rivière.
A PRÉVOIR : outils de jardin, (sécateur, gants, râteau, fourche, etc…), outils de bricolage, chiffon, balais, …
pique-nique de midi pour ceux qui resteront toute la journée
CR de la sortie Bonne / Malsanne du 28 Mai 2011 par Jérôme
La Malsanne se jette dans la Bonne au niveau de Entraigue. Mais il vaut mieux être un peu sourcier pour repérer ses 2 m3 planqués en contrebas. Elle se navigue sur les 2 bornes en amont de Entraigue.
Le mieux est de laisser la bagnole à l’arrivée et de faire la navette à pied par le sentier qui remonte. D’une part, c’est très bon pour la peau de se taper 1/4h de marche en combinaison néoprène par 30° à l’ombre avec 20 Kg sur l’épaule. Et d’autre part, cela permet de repérer la petite gorge finale avec son seuil exotique en entrée et l’enchaînement du départ. Difficile à classer avec sa succession de petits seuils, d’étroitures, d’angles droits, de branche …etc etc.
Forcément en ouvrant la sortie aux slalomeurs ou autres moniteurs de l’école de pagaie, il faut s’attendre à devoir gérer des pb d’ados pré-pubères. Genre, Colas qui trouva plus utile pour aller naviguer de prendre son ordinateur portable, son disque externe, son mp3, son appareil étanche …etc etc que ses affaires de kayak. Le voilà au départ parti à mendier un bout de néoprène par ci, un vieux lycra par là,….. . Pathétique, le type. Sur l’eau rien à dire, propre les Colas, les Alexandre, quoique un peu maniéré, limite danseuse, mais bon a priori ça le fait. Dans un autre genre, Didier, le père de Benoit, 2 combinaisons néoprène et encore il en avait oublié une, un style de 1/2 de mélé, plus dans la tradition eau vive.
Le seuil de départ a été l’objet d’une profonde interrogation. Un tirage de courte-paille permit de trancher qui passerait en premier. Anja perdit. On ne sait pas trop quelle tractation a bien pu avoir lieu en catimini mais au final c’est Benoit qui nous ouvrit le passage. Bientôt suivit par Anja puis Didier…….. qui nous confirma qu’il y avait du fond.
Le seuil de la gorge finale permit à Ben de réviser sa droite de sa gauche. 1er tentative à gauche…. puis les bras bien devant pour rejoindre la berge. 2ieme tentative, l’autre gauche, nikel.
On casse une petite graine puis on file sur la Bonne ( classe III/IV). Le départ de la partie classique (depuis le Pont du Prêtre) se situe à 15 bornes en aval.
Arrivée devant l’Ex-infran – S constitué par 2 petits couloirs assez pentus de 5-6 m de long et 1 de large avec une zone de récup entre les deux -, tout le monde débarque.
Colas tente le passage……bien penché sur l’oreille droite ( Qd je vous disais qu’il était un peu maniéré). Ben glisse plus qu’il ne saute sur le bateau du pauvre Colas qui n’avait rien demandé et dans l’intention de ramener tout le monde au bord avant la seconde étroiture. Mais bon, vous savez ce que sait, l’eau ça glisse, les bateaux ronds, les mains dans les poches…etc etc, bref, c’est raté. Faut dire que ce n’était pas facile, on n’était à bien 50 cm du bord. Colas enchaine donc la seconde étroiture, penché cette fois sur ces 2 oreilles suivi de peu par Ben. A cet instant une lueur est passée dans l’oeil de Pierre – un peu aidé par la gueulante de Ben – et qu’il s’est dit » C’est peut être à moi d’intervenir ». Il tira finalement sur la corde et ramena le Ben au bord avant la seconde étroiture.
Je saute dans mon bateau placé à la fin du rapide et me lance à la poursuite. Je commence par rattraper le père à Ben, tranquillement dans son petit-contre et qui me fait signe « c’est par là!! » (Comme si il y avait le choix sur une rivière et surtout la Bonne). Puis je rattrape le Colas arrêté sur le bord avec sa pagaie dans la main, genre je fais du Stop (Qd je vous dis qu’il est pathétique). Et puis là, tout s’embrouille, ce n’est pas 1 mais 2 bateaux que je vois à l’envers avec un Marc au milieu.
En arrêtant le bateau de Colas et embarqué par son leach, il se retrouva entraîne dans le courant à la nage, un pied dans son play boat, un bateau dans chaque main. Cet amas flottant finit par s’arrêter dans un contre, bientôt rejoint par le Colas, les pieds bien devant, la rame dans la main.
Voilà, un pure journée de navigation à réitérer plus souvent
Participants : Anja, Benoit, Didier, Colas, Alexandre, Marc, Pierre, moi
Le CKDM est le club leader dans la région lyonnaise pour la pratique du kayak polo.
Entrainements :
Les entrainements hivernaux ont lieu au centre nautique de Decines, le lundi soir de 20h à 21h30, ainsi que le samedi entre 7h et 8h30 (si,si !)
Les entrainements de fin aout à mi-novembre et de début mars à mi-juillet ont leiu au Grand-Large à Décines sur le terrain situé devant le club.
Compétition : le club dispose de 3 équipes :
– une au niveau N2 (2ème niveau du championnat de France)
– 2 équipes en championnat régional
Ces équipes régionales permettent aux jeunes du club, aux joueurs confirmés mais qui n’ont pas le niveau suffisant pour évoluer en N2, ainsi qu’aux débutants de participer à des compétitions de leur niveau.