Sortie la Romanche du 01 Juillet 2012

C’est lors de la première journée de pluie depuis des lustres que 6 irréductibles lyonnais décidèrent de braver la route pour se rendre à la Grave dans les hautes Alpes.

Participants : Benoit, Aurélien, Alessandra (la seule fille du groupe), Alexeï, Paul et Nicolas Re.

La route se fit sous la pluie de Lyon à la Grave avec il faut le dire une très légère éclaircie au niveau du barrage du Chambon !!

Le niveau de l’eau est assez haut logique au vu de la chaleur des derniers jours.
L’eau est grise d’où une certaine difficulté à voir les cailloux ce qui valut un certain nombre de frayeurs.

Après un repas frugal dans les voitures au son de la pluie continue sur le toit, tous décidèrent de ne pas se lancer à froid dans la partie classée V dès l’embarquement.

Le début du P1 fut assez mouvementé avec des trous, des vagues et des cailloux.
Arrivé au rapide des Fréaux, un repérage s’impose : parmi les 6 participants, 4 courageux et 2 lâches (dont je tairais les noms mais il y a toujours le même avec son detox rouge et une étrangère dont le pays perdit une certaine finale le soir même !!).

Le rapide fut passé sans encombre pour Paul, un petit esquimau à la toute fin pour Aurélien (forcément, il arrive dans le portefeuille sans vitesse, quelle idée !!). Alexeï quant à lui passe tout et baigne dans le contre- courant où il voulait s’arrêter … Puis après une longue, très longue hésitation, Benoit décide de le passer. Ce qui l’a décidé : Alexeï qui lui dit ‘ : «Moi, j’y vais !!».

Tout le monde réembarque et la fin de la rivière, en tout cas vu de la route, paraissait plus calme, quelques trous par-ci par-là, débarquement au niveau du barrage.

Fin de la navette, pause boisson dans un bar de Bourg d’Oisans . Retour sur Lyon vers 17h30

Ouf assez tôt pour qu’Alessandra puisse voir le match de foot qui comme chacun sait aura vu la domination de l’Espagne.

Nicolas Renvoisé

CR Biaysse & Guil – we du 23.24 Juin 2012

La Biaysse

Elle se jette dans la Durance en rive droite , qques km en aval du bassin de l’Argentière. Pour la rejoindre, il faut monter en direction de Fressinnière et poursuivre jusqu’au fond de la vallée

départ : Le parking de Dormiouse / pont de l’Oule, fin-fond de la vallée.

arrivée : 7/8 km en aval,  au niveau du gros passage V visible de la route

distance : 8 km / durée ~ 4h

niveau d’eau : normal +

difficulté : IV(5)

Les risques de « soleil » dans les premiers mètres après l’embarquement ont été jugés trop important par la majorité de l’équipe. Nous avons donc portés les 3 petits seuils du départ. Le 1er étant le plus problématique. Tu y arrives avec une vitesse = 0 et tout l’habilité du kayakiste consiste dans le même mouvement à envoyer la pointe de son bateau à gauche et à mettre sa jupe.

Le 1er IV arrive au bout de 5′, après qques centaines de mètres de classe II.  Il surprit notre esquimauteuse en chef, la seule de l’équipe à ne pas connaître le parcours. On allait qd même pas tout lui dire non plus. Toujours aussi inoxydable, elle sortit 2 esquimau en 20 m … et le rapide n’avait pas vraiment commencé.

L’autre incertitude qui titille le kayakiste dans le premier tier du parcours, est de pouvoir s’arrêter avant la « casse tibia » ou vélodrome. Un V qui se présente sous la forme d’un 1er virage d’ ~ 240 ° avec un rayon de courbe de 1m15, suivi d’un petit dégeuloire qui se conclut par un virage, normal celui là 90° , un stop à gauche pour ceux qui peuvent, puis on repart pour le second S, à prendre extérieur toute, sous peine de se casser les tibia (un peu excessif comme conséquence)

Ce rapide est bien sur précédé de 400 de petits seuils entre des blocs sans visibilité, de S, de chicanes … qui se ressemblent tous.  La stratégie pour être sur de s’arrêter à temps, est donc d’enfiler le rapide en file indienne, à 10 m les uns des autres, en disant « c’est pas là, c’est pas là ». Puis si détour d’un S, on découvre ces potes arrêtés à l’arrache dans un micro contre, à moitié en cravate ou en marche arrière, alors là, pas de sentiment, il faut foncer dans le tas et venir grossir la pile de kayaks enchevétrés. Ça marche à chaque fois.  On porte l’entrée du rapide pour rembarquer pour le dernier S.

Le reste du parcours reste globalement du bon IV (4+) entrecoupé de qques tronçons en III.  Les rapides sont assez longs et la présence d’arbre en pimente quelques uns.  2 ou 3 autres rapides méritent d’y jeter un petit coup d’oeil mais pas forcément d’y poser une sécu.

Le cadre est magnifique, la navigation se fait au milieu des sapins et des cascades dégoulinent régulièrement des sommets enneigés. Autre avantage, la route suit tout le long, ce qui permet de débarquer au moindre doute ou de terminer à 3 une rivière commencée à 4

Le Guil ( partie basse)

départ : sous le triple chute

arrivée : Maison du Roy

distance : 8 km / durée ~ 2h

échelle : 60 cm, bon

difficulté : III / IV

Martin était très énervé ce matin. Il faisait un soleil radieux, une eau bleu turquoise et le groupe ne voulait pas faire les Combes de Chateau Queyras ni celle de l’Ange Gardien. Qu’à cela ne tienne, il trouva avec 2 gars au départ, fit la trace et 1h30 plus tard, on le retrouva à la Triple après une démonstration au Millénium.

2 écoles s’affrontent sur ce passage. Serrer à mort l’intérieur du virage pour éviter de se faire retourner comme une crêpe par le gros bourrelet ou foncer sur le-dit bourrelet en lançant une circulaire à l’opposée du virage, à l’encontre de la plus élémentaire logique,  et compter sur le mouvement d’eau pour prendre le virage. Ca marche mais certainement kayakiste-dépendant comme manoeuvre.

Pour nous autres, embarquement en aval de la Triple. Pas de grosses surprises sur la suite, des rapides assez puissants avec ce niveau et les sinus rincés en permanence. Le mini gyr a demandé un petit repérage. Bien venu d’ailleurs car le seuil d’entrée ramonait à mort si on prenait la passe naturelle.

Au final, un pur we de kayak – météo et niveau extra –  malgré un bilan carbone peu favorable (700 bornes de bagnole / 15 bornes de kayak 
 
 
Participants : Pascal ( extérieur), Martin ( extérieur), Alessandra (forcément), Jérôme 

Rassemblement des 1000 pagaies de Seix – Ascension 2012

Par Marc
Ainsi donc pendant que 17 courageux d’entre vous se pelaient littéralement dans les Alpes en camping, d’autres moins courageux mais ayant accepter le principe de tailler la route, ralliaient le rassemblement des 1000 pagaies à Seix ( Ariège pour ceux qui l’ignorent).
Aurélie et moi partîmes ( j’ai réussi à caser un passer simple) donc le mercredi midi, direction Toulouse où nous squattames chez Damien ( adepte du C1 même dans du lourd). Petite soirée à 3, toute tranquille, je trouve néanmoins le moyen de prendre une petite mine ( sans doute le stress).
jeudi :
l’Alet

Petite mise en route sous grand soleil, et retrouvaille sur la grand place de Seix, des béarnais Laurent X et Bob Joimo plus ce déserteur de Sylvain Chabrut ( ça va se payer un peu plus tard) direction l’Alet et mauvaise surprise, le niveau d’eau est bas. Ca se navigue quand même, on embarque. ça y est, nous sommes dans les rapides, le groupe enchaine à vue et sans difficulté, jusqu’à ce mauvais pavé au milieu du passage qui envoie Sylvain dans le drossage, tentative d’esquimo, brasse coulée, vidage de bateau ( je l’avais dit que ça se paierait). Aurélie ne dit rien, mais jubile intérieurement et oui elle connaissait la riviére…assez d’émotion pour la journée, direction le camping et ses sanitaires insalubres et glaciaux !!!
mais non, que nenni, mon gentil tonton, je te fais une bise, nous a laissé l’usage de sa petite bergerie entierement refait en mini gite pour la famille et proches, donc nous. Pour le plaisir, on allume le poele bois et l’apéro peut commencer…et quand les basques partent se coucher, ils geulent qu’il fait trop chaud.
vendredi :
Haut Salat
Nous sommes rejoins par un toulousain Xavier, qui connait le haut Salat comme sa braguette, j’essaye de convaincre Aurélie d’embarquer,vu que le niveau d’eau sur l’Alet hier était bas, elle refuse !!! et bien lui en a pris. sans être en crue, il y a gras d’eau, ça enchaine, ça court et merci à Xavier pour l’ouverture, à quelques esquimo prés et de l’apné pour Sylvain, ça va globalemnt bien jusqu’à….tiens notre ouvreur s’est arrété, a débarqué et revient nous voir : là, il y a un passage un peu pourri, dommage pour les coudes, mais bon je le passe tous les ans, la majorité decide de porter ( BOB se rappelle qu’il a déjà mal à un bras….) et Xavier m’interpelle : hé! Marc, tu y vas ? réponse : ben, si tu me dis que ça passe….j’aurais du aller voir quand même avant d’y aller, résultat mon bateau et ma pagaie ont continué sans moi, même si finalement Xavier et Bob ont tout récupéré. Suite de nav, sans soucis mais tjs soutenu avec escorte de hot dog à partir du pont de la taule. le soleil n’est plus de la partie, mais il ne fait pas froid.petite dinnette puis on redescend assister au concert ( cool, il y a des tireuses à biére)
Samedi
l’Alet
Damien et Xavier sont repartis, arrivée de Dominique et sa petite family, et du coup presque rien…on refait l’Alet, le niveau d’eau est monté, les rapides sont moins encombrés, Sylvain manque de se reprendre une bache au même endroit, bref c’est trop bon.. il nous fallait un squech, Aurélie se dévoue, vise en endroit sans courant, sans rocher, bref une flaque et se retourne !!! le reste de la nav se termine tranquillou mais maintenant, il caille !
Pause casse croute sur la grand place de Seix, ( kebab, frite et biére) et on repart pour le Garbet ( gorges) Sylvain faisant l’impasse.
bon, comment décrire le Garbet, 2 façons :
-une chasse d’eau de 500 m
-la triple chute sur la longueur des combes de chateau Queyras.
c’est court, mais en apné, c’est long….tout le monde arrive indemne au bout du parcours, et Dominique de dire : quand à e^tre mouiller, on le refait !!! je passe mon tour.
deuxiéme passage, Dominique se boite, s’esquinte une épaule, et remonte miraculeusement sur un bateau qui passait par là, sa pagaie étant partie se promener, Laurentx, se boite, se démonte la main, remonte sur les cailloux avant de ramper en bateau pour récupérer sa pagaie. Il pleut, il fait froid, on se rentre.
Apéro, diner, bien au chaud à 9 chez le tonton, ça devient serré…dimanche, il fait moche, Aurélie et moi decidons de ne pas naviguer et donc de se rapatrier doucement. Les adieux sont déchirants, mais promis, juré on reste en contact et on remet ça.
Marc

CR rivières du Briançonnais – Ascension 2012

Jeudi 17/05

La Haute Bonne

Départ : Le pont type « route de Madison » en aval d’Entraigue

Arrivée : Pont du Prêtre

Distance : ~ 5 km

Difficulté :, niveau sympa, classe II(3)

Echelle :  ~70

 

Première sortie rivière pour Lucie, Julien et Vincent. Quelques petites conseils au niveau de l’équipement puis rendez vous sur la plage pour des info générales et une analyse fine de la situation

–          Vous voyez l’arbre ?

–          Oui (en chœur)

–          Et ben, après le caillou, vous orientez la pointe du bateau et vous vous foncez à gauche

–          Euh, non. On va se payer l’arbre

–          Vincent, qu’est ce que t’y connais en rivière, je te dis que tu as largement le temps de tourner avant

–          (silence) ……euh, non

Lucie dans l’arbre, Vincent dans l’arbre, Julien, oui, c’est bon, ca va le faire …..dans l’arbre. Le parcours est très ouvert, la rivière courant dans un lit de gravier.

Le dernier km est plus engorgé, la rivière s’accélère en aval du barrage (portage). Sébastien et Nicolas s’emmêlèrent les pinceaux dans un contre. On repêcha Sébastien au milieu des branches, la pointe de son kayak dépassant de 40 cm.

Au débarquement, Ben lança «  Allez, on se passe l’étroit et on débarque après ». Alessandra, lancée comme un char Patton dans le désert d’El Alamein, fut à 2 doigts d’écraser Christelle en train d’esquimauter contre la falaise en sortie du seuil. En vain, puisqu’elle repiqua une petite tête 10 m plus loin dans le S marmiteux de sortie. Rejoins par d’autres d’ailleurs

Pendant ce temps, notre ami Aurélien délaissa la partie haute pour la basse avec des kayakistes rencontrés au départ. Tout fut sous contrôle jusqu’à l’Ex.. Qu’il tenta. Soleil, puis tentative, puis tentative ………puis brasse tout seul pendant 3 bornes à la poursuite du kayak, pendant que le reste de sa bande glandouillait au portage

Trop tard pour la Malsanne,  on fonce vers le camping de Prelle et ses douches chauffées.

Vendredi 18/05
Le Gyr

Départ : Le pont 4 km en amont de Valouise

Arrivée : Valouise

Distance : 4 km

Difficulté : niveau bas, classe III (3+) sans discontinu

Toujours un peu de tension au départ masquée par les watts du camion poussés à fond dans une ambiance « année 80 ».

Cela n’a pas suffit à réveiller notre Nicolas. Il ne vit pas le Séquoia qui barrait les ¾ de la rivière et que tout le monde avait repéré depuis 200 m, voir pendant la navette. Un aboiement depuis le contre le sortit de sa torpeur. Forcément, il n’y avait aucune raison qu’il remarque l’Epicéa un peu plus bas. Plus discret mais plus vicieux.

Une sombre histoire d’adrénaline qui réduirait son champ de vision parait-il ou un trop plein d’information à traiter m’expliquait-il, pendant que je contemplais dépité son épave, qui qques minutes auparavant faisait encore office d’insubmersible. Le bateau fut récupéré, amputé de 30 cm. Pas d’amputation pour Sébastien mais un retournement de pouce.

La Durance

Départ : l’Argentière

Arrivée : St Crépin

Distance : ~ 10 km

Difficulté : niveau normal, classe II

Idéal pour se remettre en confiance. Sauf pour Alessandra qui a bien failli prendre son 1er bain avec le club. Dans un contre.  1er tentative ratée, 2ième toujours ratée, 3ième encore raté. Là avec Ben, on y a vraiment cru, on se voyait déjà en train de commander les bières. D’autant que le bateau renversé commençait à s’agiter de manière désordonné. Dans un ultime sursaut, elle remet ça…… réussit à l’arrache.  Elle sort en rage, « Putain, fait chier ces pagaies ergo, on n’arrive pas à esquimauter avec ». Elle se précipite sur moi,  m’arrache ma pagaie normale, me refourgue la sienne avec laquelle je manque de faire une fausse pale, se jette à l’eau, esquimaute. Nickel. Grrrrrr !!! On l’aura un jour.

On passera sous silence le débat politico-éducatif initié par un Ben autour minuit avec 2 grammes dans chaque œil. Autour du déterminisme social, du bonheur qui se situe à  4000€ / mois (source FHM février 2012), haranguant le trésorier pour qu’il fasse des chèques à tous ceux englués sous le seuil du bonheur…

Samedi 19/05

Camping 8°, Briançon 7°, on remonte la Clarée, 6° … et Denis qui n’arrête pas de nous bassiner  depuis le matin « on sera mieux sur l’eau, on sera mieux sur l’eau »

Arrivée au départ, on sort des bagnoles surchauffées, capuche sur la tête, dos au vent. La neige 300 m au dessus,  le brouillard se distribuant de façon isotrope autour de nous (voir Nicolas pour l’origine latine). Eddy «  Bon, on embarque ou ? ». Les 16 autres, l’œil torve, le regard hostile « T’es sur ? ». « Bon OK (soupir)». On se rabat sur le Fontenil

Durance : Parcours du Fontenil (les gorges dans Briançon)

Départ : Barrage du Fontenil en amont de la Citadelle

Arrivée : En aval de Briançon, confluence avec la Guisanne

Distance : ~ 5 km

Difficulté : classe III (3+)

Il a fallu se faire un peu violence pour se changer mais au final, un régal. Pas de difficulté particulière, ca tournicote juste ce qu’il faut dans les gorges.

1/2 heure après, on récupère Vincent et Julien à la sortie des gorges, Lucie ayant un peu de mal à quitter sa doudoune pour une combinaison néoprène trempée. On enquille jusqu’au camping dans le train de vagues. Un membre éminent du club, jamais battu au suffrage universel, se fit surprendre par un arbre dans un gros passage I. Obnubilé à pousser un bateau sur le bord. Et deux bateaux à la dérive au lieu d’un.

16h au camping, qu’est ce qu’on fait ?

Un groupe culturel s’orienta vers les boutiques de Briançon, un autre vers SND pour les promo kayak et un dernier vers les Gorges de Prelles

Durance : Gorges de Prelle

Départ : Sous le barrage de Prelles

Arrivée : Argentière

Distance : ~ 8 km

Difficulté : classe III/IV + 1 infran à porter

Echelle : 50, parfait

16h45, un silence de cathédrale régnait à l’embarquement.  Denis et Aurélien ouvraient 200 m devant, guettant le moindre frémissement susceptible de ressembler à un infran. Le reste de la troupe suivant à bonne distance. Tout se fait à vu et sans trop de stress mais un certain soulagement accueillit la troupe une fois l’infran repéré (le stop est très facile avec ce niveau d’eau, du II dans les 300 qui précéde).

En aval du portage, 4 ou 5 passages requièrent un peu plus d’attention. Il s’agit de bonne grilles en III/ IV, de seuils francs, de rouleaux où il est recommandé Christelle de giter vers l’aval quand on se retrouve en travers, de S où il est recommandé Christelle de pagayer pour éviter les bordures. Mais toujours avec des bons gros stops permettant de tronçonner la difficulté ou de repérer la trajectoire.

Nous avons porté un dernier seuil à l’entrée de la gorge finale où se trouve la via ferrata. Il ramone pas mal et il était 19h. En définitive, 2h15 de navigation très agréable, un parcours qui gagne à être connu et accessible à pas mal de monde avec ce niveau

On retrouva Ben et son pote de l’arbre du matin, avachit dans le camion,  enroulé dans une pauv couette récupérée chez les Emmaüs du coin, en train de finir leur nuit précédente

 

Dimanche 20

Haute Guisanne

Départ : le Cassé

Arrivée : le parking de l’UCPA

Distance : ~ 10 Km

Difficulté : II / III

On n’a pas trainé, il est à 2 doigts de gréler ….. et toujour le « on sera mieux sur l’eau » dans les oreilles. Le repérage des Guibert est expédié en 30 secondes. Bien sur dans ces conditions,  il se trouve toujours 2 ou 3 farceurs ou  farceuses pour se prélasser dans l’eau mais il se trouve aussi toujours un Eddy pour licher son 25ieme bateau du we et le ramener au bord.

Basse Guisanne

Départ : le parking de l’UCPA

Arrivée : Briançon

Distance : ~ 10 Km

Difficulté : bon niveau d’eau, IV / IV+

 

– Alessandra « Jérôme, je peux venir ?»

– Moi particulièrement bien luné depuis le matin « Tu fais comme tu veux »

– On peut porter les gros rapides ?

– Non. Marion, la descente c’est 1h ou  5h. Allez feu

Bien sur Alessandra enchaina. Arrivée au panneau, « 400 m dangers »,

–          Alessandra : « c’est quoi ce panneau ? »

–          « C’est rien , c’est pour les pécheurs ». Puis plus pédagogique, « Ici, c’est soit on regarde et alors on porte, soit on regarde pas. C’est à 2 m de la berge droite »

Bien sur, Alessandra  enchaina…… en plein milieu. Puis 7 m plus bas

–          « C’est quoi ça !! Salaud, je vous maudis jusqu’à la 7ieme génération » gueula t’elle à l’arrivée, le sourire jusqu’aux oreilles

 

Le 1er rapide est interminable. Alessandra, de la buée plein les lunettes se guidait au seul point rouge qui dansait devant ses yeux. Le casque de Denis. « On a fait le plus dur » lui dit-il au 1er stop au bout de 1.5 km « ……… mais ca ne veut pas dire que la suite soit moins dure ». « Salaud !!! »

Tout le monde n’a pas de des réactions aussi épidermiques. Aurélien placide « il suffit de rester au milieu », Mathieu détaché « Ah cette fois, j’ai pas fait d’appui ». Tandis que nous avec le Ben, à chaque reprise, on partait à l’assaut, on montait sur le ring, c’était Kinshasa 1974, le combat du siècle, Ali vs Foreman, pressait d’en découdre …… ou d’en finir.

Le second gros passage, se présente sous la forme d’un bon seuil dans un virage, à sauter à droite incidente droite. Puis ensuite se barrer à fond à gauche pour sauter une barre de moins en moins violente à mesure qu’on se rapproche de la rive opposée, puis revenir direct au milieu se faire brasser pendant encore qques dizaines de mètres et enfin souffler en voyant la passerelle qui marque la fin des hostilités.

On a du faire une petite dizaine de stops dans la descente, surpris par un bon niveau d’eau. Rincé, content, soulagé, seul Eddy semblait un peu déçu de sa descente, il n’avait pas eu à licher le moindre bateau.

Un we toujours sympathique même si un peu frisquet avec pas mal de nouvelles têtes et où tout le monde semble y avoir trouvé son compte

Participants : Marion, Mathieu, Annabelle, Eddy, Christelle, Vincent, Alessandra, Benoit, Denis, Nicolas G, Lucie, Julien, Jean Yves, Aurélien, Sébastien, Anja, Jérôme

Sortie Eyrieux ( haut et très haut) – 5 & 6 mai 2012

Sortie Eyrieux ( haut et très haut) – 5 & 6 mai 2012
(par Nicolas)
Le 5et 6/05 l’équipe CKTSV rivière, nature § découverte a effectué un week-end « vallée de l’Eyrieux ».
Samedi 5/05:
La classique,parcours de critérium, 10 km de cl III IV. Départ sous le barrage de Nassier. Arrivée à St Sauveur de Montagut. Débit entre 16.5 et 20m3.
Participants: Mathieu, Allessandra, Brigitte et Nicolas, Bertrand, Jamie, Marc et Aurélie    Des bains :oui,  Aurélie, Brigitte et … Nicolas
Samedi soir :gros orage .Nuit en gîte communal avec cheminée à St Sauveur de Montagut (trouvé in extrémis le matin même en contactant  la mairie par chance ouverte le samedi matin. Course contre la montre pour récupérer le contrat,les clés du gîte avant la fermeture à 11h. En partant du club à 9h passé).
Dimanche 6/05:
Réveil  à 7h. Petit déj. Rapide nettoyage du gîte. Nous prenons la route aux alentours de 9h direction St Martin de Valamas au dessus de Le Cheylard pour tenter de faire l’Eysse un affluent de l’Eyrieux.
Arrivé sur place le petit groupe n’est pas vraiment emballé, c’est une jolie petite rivière à truite de classe II III avec de petits ouvrages à sauter. Rien de transcendant. Heureusement nous avions un 2ème plan. Pour Bertrand, Jamie et moi: le « très Ht Eyrieux ». Pour Allessandra et Mathieu: « le Doux ». Pour Brigitte « peu importe, faites comme vous voulez » . C’est en reconnaissant quelques passages de la route que tous le monde fut conquis hormis Allessandra qui ne tarda pas à l’être.
Embarquement au pont d’Intres sur la D296 échelle de niveau 5.2. Echaufement sur 1.5km en cl III jusqu’à st Julien en Boutières où nous arrivons sur le beau passage IV à fort dénivelé visible du haut pont de St Julien en B. A partir de là il reste 3km de passages IV avec 1 infran(6) seuil dans une étroiture en forme de L à 200 m de l’arrivée. Débarquement au pont du hameau de Taussac en amont de St Martin de Valamas échelle de niveau 6.  Petite rivière technique sur le début mais sans que ça pousse très fort avec 2, 3 arbres dans le lit. Beaux passages sur les deux derniers tiers du parcours, alternance de seuils et de planiols  avec un plus d’eau à partir de la confluence avec la Rimande . Joli cadre tout en étant proche de la route. 4.5km au total. 2h de navigation. Ce fut une première pour nous tous et une chance de trouver ce tronçon du haut Eyrieux avec le bon niveau d’eau . Pagayeurs: Mathieu,Jamie, Allessandra,Bertrand,et moi . Brigitte assurera la navette et réalisera les photos.
Retour à Lyon aux alentours de 17h30 .Juste le temps pour aller voter.
Transport: 2 VL perso

Sortie Dunière et Lignon du Velay – 05 Mai 2012

CR sortie Dunière et Lignon du Velay

Frustrés de n’avoir pu faire plus de 200 m sur la Dunière la semaine dernière,  nous avons décidé de remettre le couvert cette semaine

Dunière

Du Pont de la Vache à la confluence avec le Lignon

Niveau d’eau : parfait  ~ 10 m3

difficulté III (3+) puis II puis III

Durée : 2h30 / ~ 12 km

Les difficultés se concentrent essentiellement sur les 2 premiers kilomètres marqués notamment par un petit seuil assez bas de plafond à passer extrême droite sous la falaise puis d’un drossage assez fermé du fait d’un gros pavé en plein milieu. Après une glissière de 2-3 m de long, les difficultés baissent notablement pour finir dans II (3) qui court régulièrement en forêt.

L’isolement est total entre les ponts et il faut se méfier des branches ou autres troncs qui encombrent le lit

Lignon du Velay

Confluence avec la Dunière –> Pont de Lignon

Niveau d’eau : ~ 0.24 avec les apports , assez gros

difficulté IV(4+, 5-)

durée : 2h ( 7 km)

De la confluence jusqu’au 1er barrage, il n’y a pas de grosses difficultés. Les rapides sont toutefois assez puissants avec ce niveau d’eau, on est dans du gros III mais les passes restent larges ce qui permet d’éviter les trous . Après le 1er barrage, les choses se corsent. On gagne une bonne classe. La pente s’accroit, les passes sont plus canalisées et précises, les seuils et les rouleaux plus puissants. On comptabilise 5 ou 6 rapides bien marqués dont 2 que nous avons porté – un 5- justifié et celui d’en dessous , un peu moins -. Le dernier passage nous a bien secoué.

Chacun y est allé de son petit esquimautage au cours de cette descente

 

CR Lignon du Forez & Dunière – 28/29 avril 2012

CR Lignon du Forez & Dunière – 28/29 avril

Lignon du Forez

De Chalmazel ( scierie) au pont avec la D110

5 km

Classe III(3+)

niveau d’eau : bas

Les tords sont certainement partagés. On ne saura jamais si c’est Aurélie qui fonça sur Michel ou si ce dernier glandouillait au milieu du rapide. En tout cas, la justice trancha et les deux belligérants terminèrent le rapide à la nage. Ceux qui avaient réussi à accrocher le stop stationnaient en haut du rapide, hésitant à se lancer dans le passage. Un seuil foireux marquait l’entrée du rapide qui se prolongeait par une grille puis …. on n’y voyait plus grand chose.

Les rapides du Lignon du Forez sont du même acabit. Des petits seuils, des S, qques grilles … rien de bien méchant avec ce niveau d’eau, en tout cas , un niveau idéal pour découvrir cette rivière.

La troupe convergea le soir chez Christelle qui offrit gîte et couvert. Autour d’un Chili con carne préparé par Anja qui tenait absolument à nous faire découvrir sa sauce à base de chocolat. Le soir bien sur, on parlait kayak , se demandant notamment ce que l’on pourrait faire le lendemain. Avec ses 6 M3 , la basse Semène qui passe au pied du gîte embarquait les suffrages.

C’était sans compter un violente orage dans la nuit. Le lendemain, la Semène ressemblait d’avantage au nettoyage des écuries d’augias qu’à une bucolique rivière de Haute Loire. 36 m3 on apprendra plus tard.  Direction ,  le Lignon du Velay. 1.70 à l’échelle, la passerelle submergée. Trop d’eau. On se plonge dans les topo à la recherche d’une rivière à faire dans le coin. Trouvé, la Dunière, un affluent du Lignon, faisable si le Lignon est gros. 6 à 10 M3 préconise le topo. Du pont, cela semble impeccable

La Dunière ( haute Loire)

5 km de classe III / IV

On embarque en amont du pont. Les gentilles vaguelettes se révèlent un bon train de vague et mieux vaut tenir le manche pour sortir des rouleaux. Avant même le 1er stop, Mathieu révisa son esquimautage. C’est là que les doutes commencèrent à nous assaillir. Ca poussait fort, les contres assez rares. 3 d’entre nous partirent repérer en aval, 2 barres de rouleaux plus loin, ils débarquèrent devant un bon rapide , avec gros pleureur, tronc d’arbre qui barrait les 3/4 du passage. яндекс

Qu’est ce qu’on fait ? Après 1/2 h de palabre, 1h de repérage à pied ,on décide d’arrêter et de remonter au voiture.

On aura fait 200 m de Dunière, on aura mis 2 h. Avantage, la navette est assez courte. On était certainement plus proche des 25 m3 que de 6 à 10 préconisés dans le topo. A refaire avec un niveau d’eau plus adaptée  car le cadre est vraiment superbe, tout en sous bois

participants : Marc, Aurélie, Nicolas Ri, Brigitte, Christelle, Michel, Alessandre, Anja, Marion, Mathieu, Jerome

 

 

 

 

Compte-rendu sortie Lignon du Forez – 18 décembre 2011

Compte-rendu sortie Lignon du Forez – 18 décembre 2011

En guise d’avertissement, le compte-rendu qui suit ne peut être pleinement compris que par les lecteurs ayant un véritable sens du tragique.

 

Tout commence un samedi midi quand, à la lumière plus que tamisée de la piscine de Villeurbanne, un groupe de preux, qui ne se résigne pas à la tyrannie de l’hiver, décide d’en défier la rigueur et conspire pour qu’une sortie sur le Lignon du Forez soit organisée dans le secret le plus strict.

 

Aux trois vaillants kayakistes à l’origine de cette initiative titanesque se joignent un jeune talentueux et un vieux loup, sage et expérimenté, dont les réticences, oh combien justifiées, sont enfin vaincues par la grandeur même du projet.

 

Les cinq héros se retrouvent donc le lendemain à 8h30 tapantes sur le parking du CKTSV. La ponctualité tout à fait inhabituelle du groupe n’est qu’un premier signe du destin exceptionnel de cette sortie.

 

La route est vite prise, sans encombrement le plein est fait, les pneus gonflés, le café bu. Tout le monde fait mine de ne pas remarquer que le thermomètre de la voiture affiche des chiffres singeant la courbe de la croissance française actuelle. On bavarde des sorties glorieuses des saisons passées, on se raconte ses exploits (enfin,  pour ceux qui peuvent s’en vanter), on évoque des connaissances communes.

 

Mais lorsque, autour de Saint Etienne, une tempête de neige s’abat sur le convoi, la voix du sage retentit comme un oracle : ‘Ah p…, je le savais, je le savais, non, mais il faut être givrés pour sortir par un temps pareil, moi j’embarque pas si c’est comme ça’.

Mais le destin les pousse désormais jusqu’au but, leur sort est scellé. ‘Non, mais tu verras, dans la gorge il fait beaucoup plus chaud, il y a l’influence du Gulf Stream, tu sais, le microclimat forézien, c’est connu’.

 

Une petite halte pour se réapprovisionner en potion magique qui leur sera nécessaire pour le combat (baguette, viennoiseries et assortiment salé, que la neige saupoudre délicatement dès la sortie de la boulangerie), avant que la route ne monte vers des sommets inexorablement blancs. Les panneaux routiers associent le nom du village où est prévu l’embarquement au pictogramme d’une station de ski. Au fur et à mesure qu’on avance, la chose apparaît de moins en moins curieuse. On commence à se poser des sérieuses questions sur l’opportunité d’avoir des kayaks sur les toits (‘tu penses qu’on pourra faire du kayak-ski ?’) et on sent que, dans le regard des locaux, incompréhension et ébahissement se mêlent.

 

A la bifurcation pour descendre à l’embarquement, un chasse-neige remonte péniblement la route, enneigée. Il est décidé de se grouper dans une voiture (‘comme ça, si ça glisse, on sera cinq à pousser’ : tu parles, 4 kilomètres !).

 

Un paysage de conte de fée attendrit les cœurs, le débat s’anime autour du gibier que les chasseurs croisés sur la route peuvent bien venir chercher ici (sanglier ? cerf ? ours polaire !).

 

Le moment de vérité attend sournois au fond de la gorge : un joli pont enjambe le Lignon du Forez, que l’on peut enfin admirer dans toute sa splendeur. De la température, qu’on suppose sibérienne, de ses eaux limpides et sonores, on s’en fout : ça nous réveillera; de ces 20 centimètres de neige qui recouvrent poétiquement les berges, on s’en fout : ça nous fera un embarquement à l’américaine spectaculaire. Mais, et voilà le dénouement tragique de notre histoire, d’une seule chose il ne leur est pas donné de s’en foutre: il n’y a pas d’eau !

 

Lecteur, si tu penses savoir ce que c’est qu’une déception, une amère déception, pense au cœur qu’eurent ces cinq braves qui, poussés par une pulsion irrépressible, après avoir défié les forces de la nature, et surtout l’irrésistible envie de rester sous leurs couettes ce dimanche matin, se retrouvèrent comme des cons, au milieu de nulle part, les pieds dans la neige, une pagaie à la main, devant une rivière sans eau. Comme des amants éconduits, ils essayèrent de noyer leur frustration dans l’indémodable bouteille de bière, que l’un d’entre eux avait fort sagement pensé à prendre avec lui, pour toute éventualité. Maigre consolation, il ne fut pas très compliqué de la rafraîchir.

 

Tristes et découragés, ils tombèrent de surcroît (quand le sort s’acharne) sur le café qui, à Boën, fait office de fun club de l’ASSE. Le silence de la défaite était lourd sur la route du retour, mais il était déjà brisé par les projets de nouveaux défis, sous des cieux possiblement plus cléments. La prochaine fois, ce sera le Jura!

Ben

Sortie sur le Chéran du 18/03/2012

Départ : Alby
Arrivée : Rumilly
Niveau d’eau : moyen bas ~ 11m3 (Min à 8 m3)
difficulté : II (3-)

L’éternel dilemme, qu’est ce qu’on fait? Le haut ou le bas. La météo un peu frisquette nous incita à pencher pour le bas. Plus tranquille, sans bain ni de portage. Il ne reste plus qu’à se changer, siroter un godet de Rouge pour se réchauffer, faire la navette et dans une 1/2 h , on est à l’eau.

C’était sans compter la navette !! 3 cerveaux, 4 tentatives et 1h30 de bagnole avant de trouver le bon débarquement de Rumilly pour poser les voitures. D’abord le parking Intermarché, très bien mais la rivière se trouve 200 m en contrebas et pas d’autre solution que de remonter sur corde fixe. La voie sans issue, mieux, plus proche de l’eau mais 2-3 bornes en aval du barrage. Le lac, parfait à deux pas de l’eau. Détail le Chéran ne se jette pas dans le lac en question. Enfin, la piste de karting. Pas de doute, c’est bien ici . Le Chéran coule à 100 m et l’on se trouve bien en amont du barrage. Il ne reste plus alors qu’à remonter retrouver le reste du groupe qui se la coule douce au lavoir d’Alby en nous attendant, balayé par un vent à 6°.

Ses petites péripéties n’entamèrent pas l’enthousiasme des troupes pour qui c’était la 1er rivière de l’année. Dans une ambiance tropicale ……. mais sans la chaleur. Humide, isolée, cerné par des parois lissent qui font place au dessus à de la forêt. Un cadre vraiment sympa

Participants : Alessandra, Benoit, Christelle, Anja, Sebastian, Marion, Mathieu, Jérôme

CR sortie « Semène » du 21 Avril 2012

CR sortie « Semène » du 21 Avril 2012

P1 : Seauve à Pont Salomon

Classe III(4)

distance  5 Km

Niveau : 11 M3

Une vingtaine de kayakiste ce jour là sur la semène. Qques portages, repérage, bris de pagaie (heureusement que nous avions pris la pagaie pliable ………… mais astucieusement laissée dans le camion au départ), bain ….. la routine en somme 

La vidéo de la descente de nos camarades de St Priest.

P2 :  Pont Salomon à Semène

Classe III/IV(4+)

distance 6 Km

Niveau : 11 M3

Un petit grand au dessus de la partie haute. Les rapides sont un peu plus longs, la visibilité un peu plus courte, les barrages à glissière un peu plus hauts….et les branches un peu plus nombreuses. Les difficultès se concentrent essentiellement sur les 2 derniers kilomètres. Un seul rapide nécessite vraiement un repérage.  D’abord négocier le petit seuil en entrée du goulé de gauche , éviter de se faire gauler par le rouleau dans l’axe du goulé, aller s’empaler sur le pavé en sortie, giter du bon coté, planter une circulaire pour redresser le bateau, envoyer du poids sur l’avant …et espérer que cela suffise pour ne pas faire de chandelle. Tout cela fut bien sur réaliser avec élégance par les membres du club. Tout au plus, peut-on déplorer une vague approximation d’un de ces membres.  Le goulée fut fatal au Héro vert, le tout débouchant en ordre dispersé après le pavé.

Scroll to Top