WE gorges de l’Ardèche 2-3 avril 2016

Participants : Moran, Blaise + 2 amis, Cyril, Gery, Monica, Jean Sylvain, Lucile, Max, Roland, Spooky, et Anne-Lise (rédactrice du CR après désistement général)

C’est une troupe hétéroclite mais enjouée qui se retrouve au CKDM de bon matin pour cette excursion : rivièreux et randonneurs, novices et experts sont au rendez-vous. Une fois le Old Town (superbe canoë canadien), le kayak double et les kayaks de mer chargés sur la remorque, l’équipage prend la route pour Saint-Martin-d’Ardèche, afin d’y laisser une voiture pour faire la navette et d’y retrouver deux amis de Blaise qui aideront à encadrer les débutants. Le camion plein à ras bord, nous prenons la jolie route touristique qui surplombe les gorges de l’Ardèche que nous allons explorer depuis les flots.
Nous pique-niquons tout en regardant les céistes descendre la glissière sous le pont qui surplombe la rivière. Le chargement des k-mers terminé (mais comment tout faire tenir ? il en faut des affaires pour un week-end, et des sacs étanches pour tout faire tenir en prévision d’éventuels bains !), tout le monde embarque sans encombres. C’est parti pour la 1ère moitié de la descente jusqu’au bivouac !

Il y a plus d’eau qu’en été (heureusement !), ce qui lisse certaines difficultés mais en cache d’autres. Les débutants sont un peu impressionnés au début par les remous de la rivière, les experts semblant eux trouver tout ceci bien facile. La première difficulté potentielle approche avec le rapide du Charlemagne ; malheureusement pour Max, un choc frontal avec un rocher fera un beau trou (découvert quelques heures plus tard) à l’avant de son kayak… C’est décidé, le rapide du Charlemagne a donc un nouveau nom : le Charlemax 😉 ! Anne-Lise qui le suivait finira échouée sur ledit rocher avant d’être remise à l’eau par Blaise.
Sans plus tarder, nous arrivons à l’arche, tant attendue par Moran – qui pouvait rentrer chez lui maintenant qu’il l’avait enfin vue, mais qui finira la descente avec nous tout de même. La navigation se poursuit, le temps est un peu gris mais nous échappons à la pluie. Tous sont surpris par le nombre de débarcadères pour les touristes – on imagine l’autoroute que c’est en été ! Nous profitons d’être seuls sur l’eau pour admirer la beauté des paysages, qui défilent bien vite – nous voilà déjà arrivés au bivouac du Gournier !
Il semblerait que Moran avait réservé le bivouac complet pour nous – pas un chat à la ronde ! Tant mieux, nous pouvons dormir dans les marabouts qui viennent d’être montés en prévision de la saison, et donc échapper au montage de tente sous la pluie. En attendant l’heure du repas, Blaise organise une partie de Mölkky. Roland bat tout le monde à plates coutures ! Les filles quant à elles sont en compétition pour le score le plus médiocre (l’essentiel c’est de participer, n’est-ce pas ?).
Les gars construisent un feu de camp, mais sur le barbecue – allez comprendre ! Nous nous régalons d’un délicieux plat de saucisses lentilles préparées par le chef cuistot à l’avance. Certains se réchauffent près du feu, tandis que d’autres jouent à un jeu bizarre (Bazar bizarre, plus précisément), puis tentent de prendre leur revanche face à Roland au tarot : peine perdue, il écrase encore plus la concurrence ! Les campeurs se répartissent dans les différents marabouts pour une nuit plus ou moins longue et confortable selon le confort du couchage amené.
Le temps est toujours bien gris le lendemain au réveil. Le temps de tout remettre dans le kayak, et nous voilà repartis pour la 2ème portion de la descente. Malheureusement pour elles, deux pagayeuses se feront avoir par un drossage dans un des premiers rapides après le bivouac… bains dans l’eau qui reste fraîche, et surtout sans le soleil pour se réchauffer après. Blaise et J-S sont apparemment jaloux et se mettent volontairement à l’eau en sautant d’un surplomb… ils sont fous ces rivièreux !
La descente se poursuit dans une ambiance beaucoup plus humide, la pluie ayant commencé à tomber… Accompagnée d’un vent de face, elle rend la progression dans la dernière ligne droite plus pénible, et aura raison des dernières forces d’une des pagayeuses trempée et frigorifiée, remorquée sur la fin par l’aimable organisateur du week-end.
Blaise qui aime vraiment l’eau froide y retourne en testant trop fortement les limites de la gîte d’un K2… Pas découragé, il tente avec J-S un esquimautage en K2 en fin de parcours, vainement même si la motivation y était. L’arrivée est déjà là (ou plutôt « enfin » pour certains !). Le petit groupe parti en éclaireur est déjà en train de faire la navette, tandis que le reste de la troupe se change à l’abri. Les habits secs sont bien appréciés ! Les kayaks sont rechargés sur la remorque, pour le retour au CKDM où nous retrouvons le groupe de kayakistes qui étaient pour leur part sur le Chéran et n’ont pas eu droit à la pluie battante de face, eux ! Descendre l’Ardèche hors saison a un prix, mais la bonne ambiance aura permis à tous de bien profiter de cette sortie.

l’album photo :

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