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CR sortie Tarn du 1 au 4 Nov 2012

Par Raphaël

Participants:

Bertrand S., Anja, Sebastian, Guilhem, Nico G, Nico Ri, Brigitte, Denis, Émilie, Raphaël, Jérôme, Christelle, Marc, Alessandra ; ce qui nous fait un total de 14 personnes.

7h00 :

Ça c’est l’heure de convocation au local du club le jeudi matin, ça pique un peu les yeux, mais il y a pire. Les affaires et bateaux sont chargés sans problèmes notables. Les caisses de bières sont là, c’est bon on a le principal. L’objectif du départ avant 8h00 est tenu, je descends avec Guilhem jusqu’à Grigny pour partir avec Marc. Jonction du camion avec Christelle en Haute-Loire et pause café, tandis que Marc essaie de rattraper Jérôme jusqu’à Florac alors qu’on l’a doublé depuis la pause café.

Après avoir joué à cache-cache entre le véhicule dans cette mégalopole qu’est Florac tout le monde se retrouve au VVF pour grignoter et décider de la navigation de l’après-midi. Seule solution raisonnable le Moyen-Tarn, pas loin, pas trop dur, pas trop long, PAS D’EAU.

Roger coupe les turbines :

L’embarquement du Moyen-Tarn se fait au niveau d’une petite usine qui restitue l’eau. Enfin l’eau sort des turbines jusqu’au moment où aux premiers coups de pagaie un grand bruit et puis plus rien, à se demander si il n’y a pas un mec qui occupe sa journée à couper les arrivées d’eau quand il voit des kayakistes arriver.

Il faut vraiment pousser pour passer les premières gravières et la trace d’eau sur les bords 10 centimètres plus haut est frustrante, avantage : les vêtements de kayak ne seront pas tout de suite trempés. Les difficultés vont en progressant (ce n’est pas si courant que ça), et le manque d’eau n’est plus trop problématique. La descente est agrémentée d’un nombre respectable de bains (aux environs de 6) répartis entre Bertrand, Nico G et Brigitte et même d’un portage de Bertrand.

L’arrivée se fait à la limite de la nuit, et l’attente de la navette sous une pluie légère. Légère, et donc insuffisante pour faire grimper le niveau d’eau… Le soir bonne fatigue générale et après que le cassoulet de Marc nous ait remis en forme, décision est prise demain c’est Dourbie.

J’ai retrouvé les topos !!

Après un réveil tranquille (8h-8h30), mise en route pour la Dourbie, c’est quand même 1h30 à 2h de route.

Arrivée à Dourbie le village, « Ah mais où sont passés les topos? » Quelques kilomètres nouvel arrêt. « Où est la rivière? Ah là tout en bas au fond. Euuuhhh. Ban de toute façon faute de mieux on va embarquer là. Euuuuhhh. »

Pendant ce temps Anja et Sebastian font la razzia de châtaignes dans les parages. Il faut dire qu’avec l’heure les estomacs commencent à crier famine. Allez hop décision est prise on décharge les bateaux. Et là, à la grande surprise de tout le monde Alessandra retrouve de derrière les fagots les topos. OUFF ça nous évite 5km de IV-V (5+). Vu la précision des cartes dont nous disposons, ça nous dit toujours pas où se trouve le hameau de Tayrac, mais au moins on sait que c’est là-haut l’embarquement. On fini par tomber dessus, le soleil apparaît et les sandwichs au fromage et au saucisson sont un vrai plaisir. Entre le parking et l’embarquement Brigitte s’aventure à entrer en contact avec une autochtone qui vient de voir passer une trentaine de kayakistes devant chez elle. « Vous habitez ici ? Réponse plutôt sèche de la dame « Bah oui pourquoi? » « Toute l’année? » surenchérit Brigitte.

Après un embarquement artistique de Denis depuis la passerelle submersible du départ, le ton de la descente est donné, trois coups de pagaie sans toucher un caillou, ça change de la veille. Le soleil est présent et même éblouissant sur les premières accélérations. L’idée qui ressort des premiers kilomètres est « on ressent bien l’isolement ».

Le premier passage sérieux est le S où il faut un peu manœuvrer et venir mordre un pleureur à gauche pour éviter un drossage à droite. Ça passe pour la plupart, mais arrive un joli enchainement en patrouille constitué de Marc, Alessandra et Christelle. Marc passe trop à gauche et baigne, coût du bain : une paire de lentilles. Alessandra suit et nous offre une des plus belles roustes du week-end, elle fait connaissance avec le rouleau et après un ou deux esquimautages c’est le rouleau qui gagne. Christelle très inspirée par les deux passages précédents et après avoir tapoté dans l’entrée du S, décide de passer la difficulté finale en marche arrière. A la grande surprise de tout le monde et surtout à celle de Nico, ça passe sans soucis. Ce dernier, voulant faire remarquer le côté aléatoire des passes en marche arrière, s’aventure donc dans une remarque peu flatteuse : « Mais tu as un cul, mais tu as un cul ! Comme ça! » s’aidant de l’envergure de ses bras pour accompagner la parole. La descente continue avec des petits seuils et des jolis passages par-ci par-là, un infran et un barrage à porter.

Deuxième passage mémorable. A un virage de la rivière celle-ci reste large mais la cassure est importante. Repérage : deux choix, soit à gauche où la plupart du courant passe avec deux trois pavés mal placés, soit à droite un petit dévaloir assez pentu avec un arbuste en entrée, et un stop au dessus, dont certains ont voulu faire l’impasse, nous le verrons plus bas qu’ils regrettent un peu.

Alessandra qui avait déjà repéré le chemin à travers les roseaux et les ronces suggéra l’idée qu’elle allait porter le passage. Il se trouve que même les navetteurs qui nous observaient à la jumelle depuis la route pourtant lointaine, entendirent la réponse catégorique de Jérôme.

Guilhem choisit comme la plupart la passe de droite mais fait partie de ceux qui négligèrent le stop au dessus. Le passage passe quand même après avoir chatouillé l’arbre, mais la réception surprend un peu et la synchronisation entre esquimautage et respiration est ratée à cause d’un bloc « J’ai bu un litre ! J’ai bu un litre ». Alessandra qui trouve que l’arbre n’a pas eu son compte vient lui donner de ses nouvelles et termine le dévaloir face aux cailloux. Il parait également que Denis aurait compliqué la tache à Marc pour l’esquimautage en lui donnant un bon coup dans l’épaule.

Arrive ensuite un double seuil avec un beau rappel en bas, quelques uns débarquent pour voir si c’est jouable, mais pressé, le bateau de Marc décide de réembarquer sans Marc, et en effet, ça rappelle sur plusieurs mètres. Au final c’est une petite passe sur la gauche qui est choisie avec un angle droit très sympa. La descente se finit quelques centaines de mètres plus bas.

Retour par la même route avec un petit et très rapide détour par l’observatoire météo du Mont Aigoual (le point de vue du site est cependant quelque peu limité à l’arrière d’un trafic embué). Mes voisins Bertrand et Brigitte exténués par la navette arrivent à faire une sieste dans la succession de virages du retour. Le soir c’est pâtes et soupe avec plein de bonnes choses dedans, notamment du soja ou de la sauge, je ne me souviens plus, mais ce que je ne suis pas près d’oublier, c’est qu’il n’y a aucun rapport entre la sauge et le soja malgré la proximité phonétique des deux mots.

En parlant de soupe… Guilhem curieux des coutumes locales décida d’aller à la fête de la soupe à Florac avec un ami. Il semblerait qu’il y avait plus de tireuses à bière que de soupières.

Pendant ce temps, une navigation matinale sur le Haut-Tarn pour les plus motivés fut décidée.

Qu’est-ce qui se passe ?

C’est ce que demanda Guilhem quand je vins réveiller les bungalows à 7h pour ceux qui étaient de la partie du Haut- Tarn. Mais la fête de la soupe c’est dur et ça pique! Petit déjeuner : on se dit, tout de même il va le regretter de ne pas venir ; une demi-heure plus tard sur la route entre Cocurès et Pont-de-Montvert on entrouvre la porte et on est quelques-uns à se dire : «Tout compte fait, il ne va peut-être pas le regretter ».

Ayant décidé de switcher les gros passages V, voir VI, nous nous changeons au départ d’un sentier, le vent est FRAIS , mais heureusement le portage des bateaux va nous réchauffer, le chemin disparaît vite mais il reste encore du dénivelé et la pente s’accentue avant de rejoindre la rivière. Bertrand nous aide dans ce plan sanglier. Pour ceux qui ne connaissent pas la rivière, le passage en amont d’où l’on embarque donne une idée de ce que l’on évite. Mais quelques beaux passages restent à faire…

Première grille et mini-cravate pour ma part, ça commence fort. Les passages deviennent plus impressionnants, enfin pas le temps de cogiter puisque tout est passé à vue, les passages marquants sont : un premier seuil qui nous a un peu tassé le dos à Sebastian et à moi.

Et puis le passage de l’Eléphant (vous savez celui qui trompe énormément). Où j’ai le choix de tirer ou pointer : je pointe. Mauvais choix! J’effectue une figure de style, et surtout un vieux réflexe d’esquimautage latéral, Ouf sorti, et mince voilà le rouleau d’en-dessous qui me fait partir en chandelle. Aless qui, comme on l’a vu sur la Dourbie, est solidaire dès que la personne devant se loupe, fait un passage similaire au mien en évitant le bonus chandelle. Mais on ne sait toujours pas s’il s’agit d’un éléphant d’Afrique ou d’Asie.

Puis vient le passage de l’Empereur, ayant visiblement décidé de profiter des gros passages,  je reste un peu dans le rouleau à la réception. Sebastian (je crois) reste un peu aussi et se fait retirer de justesse par quelqu’un sur le bord et évite les auto-tamponneuses avec Marc.

Puis vient le seuil du Cougnet, il s’agit d’un petit décrochement mal pavé avec des courants bizarres suivi d’un bon petit seuil. Anja esquimaute entre les deux de justesse avant le seuil ; Alessandra qui fait preuve décidément d’empathie effectue la même figure de style.

Après, ça se calme mais ça reste des grilles assez raides où l’on ne voit pas toujours la sortie. On en profite pour une photo de groupe en l’honneur du président qui se devait d’être présent à son mariage. Par la suite, il se trouve que le casque de Jérôme l’a gêné, qu’à cela ne tienne, il suffit de l’enlever…. Interrogation de la plupart d’entre-nous : il est cassé que tu viens de passer un petit III sans ton casque? Vient ensuite un passage où Denis ouvrant avec son bateau long se fait prendre dans un rappel, tentative de chandelle pour en sortir, mais c’est peine perdue, jolie sécu de Jérôme (qui avait tout de même fini par remettre son casque) encordé et tenu par Nicolas Ri.

Le reste de la troupe passe bien, Anja qui tente une diagonale nous gratifie d’un esquimautage et évite le rappel. Le débarquement heureusement est moins sauvage que l’embarquement mais le chemin est bien pentu quand même.

A l’arrivée on croit voir le camion, manque de pot, ce n’est pas le nôtre. Discussion sympa avec les chasseurs du coin qui après avoir tué un sanglier de 80kg l’ont trainé jusque dans le coffre du 4×4. Finalement une barcasse de 20kg, ce n’est pas si lourd. Un peu d’attente pour la navette, et direction l’embarquement du Moyen-Tarn où c’est chou-fleur fromage comme repas de midi. Une fois changé, Marc décide d’en rester là et de reprendre la navette.

Deuxième tentative.

Cette fois pas de blague au niveau de la restitution, l’eau ne se coupe pas à notre arrivée, ça gratte encore mais c’est raisonnable, la grande attraction de la descente c’est le Topoduo.

Avec Émilie et Denis aux manœuvres. Trois moments notables : 100m de navigation et Denis déjà en train de pousser le topoduo dans les gravières ; fort de cette expérience, Émilie a cru comprendre que les seuls moments où il fallait pagayer, c’était pour passer les cailloux.  C’était sans compter les passages où ça bouge. D’où sa surprise lorsque Denis lui a dit de pagayer alors qu’il n’y avait pas de cailloux à l’horizon mais qu’elle a vu arriver un seuil bien bouillonnant. Et enfin elle a pu constater que celui de devant se faisait plus rincer, notamment à Cocurès où une réception se prêtait bien à l’expérience.

Le reste de la rivière s’est révélé plus intéressant que la première fois. Cette fois la plupart des gens choisissent la passe de droite au rapide des Dalles, mais par contre le vent est toujours présent à cet endroit et malgré les couches supplémentaires, ça reste un mois de novembre. Le débarquement cette fois se fait de jour.

La bourrée

Le dernier souper est constitué de soupe et de cassoulet, qui a « évolué » depuis le premier jour mais reste bon (et aucun effet néfaste n’a été relevé). Alessandra cherche désespérément un plan navigation pour le dimanche, mais il n’y a vraiment pas d’eau – nulle part.

Malgré un bon état d’épuisement général, Christelle arrive à motiver quelques personnes pour bouger à la mondialement connue Fête de la Soupe, où dans ses souvenirs brumeux Guilhem se souvient avoir appris à danser la bourrée la veille. Mais malgré notre volonté d’aller apprendre cette magnifique danse, on nous explique que ça se passait le vendredi seulement. Étant donné que la majorité des festivaliers est dans la tendance roots-punkàchien et sous ordonnance de marijuana, nous ne nous aventurons pas à goûter les quelques rares soupes proposées, de peur que celles-ci soient à base de champignons hallucinogènes.

Le lendemain  Christelle est la première à partir, quelques-uns suspectent d’avoir à couler une dalle de béton pour éviter le ménage. La grande salle du VVF où l’on a pu étendre nos affaires est rendue (reste une légère odeur de néoprène et de lycra, comme on les aime). Un coup de ménage dans les gites et même pas d’état des lieux. Enfin, le week-end arrive à sa fin (reste la route pour les conducteurs) ; le camion avec la remorque en profite pour un repérage du gouffre des Meules sur le Haut-Tarn, tandis que le camion de Marc préfère une halte dans une charcuterie du 43.

Pour chaque navigation :

1er Moyen Tarn : Bertrand S., Anja, Sebastian, Guilhem, Nicolas Gauthier, Nicolas Richard, Brigitte, Denis, Raphaël, Jérôme, Christelle, Marc, Alessandra.

temps de navigation : 2h à 2h30

Dourbie : Anja, Sebastian, Guilhem, Nico Richard, Denis, Raphaël, Jérôme, Christelle, Marc, Alessandra.

temps de navigation : 2h

Haut-Tarn (en zappant les vrais passages) : Anja, Sebastian , Nico Richard, Denis, Raphaël, Jérôme, Marc, Alessandra.

temps de navigation environ 2h

2eme Moyen-Tarn : Anja, Sebastian, Nico G, Nico Ri, Brigitte, Denis et Émilie, Christelle, Raphaël, Jérôme, Alessandra.

temps de navigation environ 2h

Raph

Un beau départ pour l’école de pagaie !

En ce début de saison 2012, l’école de pagaie du CKDM a accueilli 6 nouveaux jeunes kayakistes !

Le fonctionnement est maintenant bien rodé et le calendrier des sorties et compétitions sera bientôt en place !

Les entraînements ont lieu toutes les semaines, sauf pendant les vacances scolaires.
Ils se déroulent :
– le mercredi après-midi, de 13h30 à 15h45 lorsque le temps ne permet pas d’aller en rivière. Les jeunes restent sur le Grand Large, encadrés par un moniteur et un initiateur du club. Si il pleut ou qu’il fait trop froid, ils restent à terre pour un sport collectif ou des initiations à la réparation des bateaux.
Si le temps le permet (septembre-octobre et de fin mars à juin), de 13h30 à 18h30. Les jeunes vont s’initier aux joies de l’eau-vive sur une des rivières à proximité (à St Pierre de Boeuf, Sault Brénaz, Caluire ou sur l’Ain)
– le samedi, de 12h15 à 14h au Centre Nautique de Décines, pour de l’initiation à l’esquimautage, au chaud dans une piscine !

L’équipe est composée d’Adel (7 ans), Ismaël (7 ans), Julien (9 ans), Lise (14 ans), Thomas (10 ans) et Yanis (6 ans) ! On leur souhaite une belle progression, et surtout de bons moments et beaucoup de plaisir sur l’eau ! 😉

CR Semine & Valserine – Samedi 13 Oct 2012

CR Semine – Valserine  du samedi 13 Octobre 2012

La Semine

Départ : Trebillet

Arrivée : Pont de Coz

Longueur : 3 km

Difficulté : III(3+) + 2 portages

Niveau d’eau bas : ~ 13 m3

Topo : http://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/semine

Pour éviter de se mouiller les pieds, Bernard embarqua rive droite. Le reste du groupe préféra traverser le courant à pied pour embarquer rive gauche, dans un petit contre idéalement placé pour négocier le 1er seuil. Puis d’un coup, il y eut une sorte d’agitation. Ceux qui étaient encore sur le pont du départ se penchèrent par-dessus le parapet, à la recherche d’on ne sait trop quoi. On l’apprit par la suite, ……. c’était Bernard. Il foira son bac au départ, se retrouva embarqué dans le seuil en marche arrière, une sorte de fer à cheval très étroit à cet endroit, coinça la pagaie à l’entrée et barbota à la sortie.

Les autres qui avaient pris l’option de gauche, sautèrent tranquillement le petit seuil et mouillèrent au mieux la jupe.

50 m après le départ, l’affluent se jette dans la Semine. Assez rapidement, on tombe sur le 1er portage, les « marmites de géant ». Mécaniquement ça passe mais le rapide n’est pas très engageant, notamment le second seuil qui ramone un peu et débouche dans une zone de marmites assez malsaines.

Un petit drossage marque la proximité du second portage. La rivière passe ensuite dans un petit goulet d’~ 2 m de large, sans difficulté par bas niveau mais qui doit être assez vicieux avec de l’eau. On débarque tranquillement rive gauche après le goulet, l’infran est juste là. Un enchainement de gros seuils assez biscornus qui débouche sur une étroiture du genre étroit.

Pour le reste, il s’agit d’une succession de passages III assez courts – petit seuil notamment –  et de bassines de récupération.

La Valserine

Départ : Pont de Rouffy

Arrivée : Chezery

Longueur : 3 km

Difficulté : III(4) + 1 portage

Niveau d’eau bas : ~ 8 m3

Topo : http://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/valserine

Le profil est un peu différent. Plus alpestre, la rivière court régulièrement, tout en sous bois.  Le cadre est assez sympa avec les couleurs d’automne.

Un seuil de 2 m demande d’aller jeter un petit coup d’œil. Les experts ont parlé, la stratégie est arrêtée. A gauche, incidence gauche avec une giclée. Ça passe moyennant  un bon appui en réception. Guilhem se laisse tomber comme une bouse trop à droite. Nickel, pas le moindre déséquilibre « qu’est ce que vous appelez une giclée exactement… ». Vu de l’aval, on pensait qu’Alessandra allait se manger la falaise à droite. Incidence à droite à fond. Commentaire de l’intéressée à l’arrivée : « Pas du tout, j’attendais simplement le moment opportun pour planter ma giclée ».

3ieme portage de la journée pour l’infran de la Valserine.

Les rapides les plus intéressants sont concentrés sur le dernier tiers du parcours. Il s’agit essentiellement de grosses grilles qui manquaient un peu d’eau avec ce niveau. A noter le rapide dit « du Président », qui est quasi obligatoire à passer du fait de sa configuration entre deux falaises. Un IV certainement avec de l’eau.

Il s’agissait de deux nouvelles rivières pour la majorité d’entre nous. Il manquait un peu d’eau mais ce n’était pas plus mal de les découvrir dans ces conditions, notamment avec la présence de trois portages.

Participants : Alessandra, Bertrand V, Benoit, Guilhem, Jérôme, Rémi (St-Etienne), Bernard (St-Etienne), Jean-Claude (St-Etienne).

Décines à Vélo, le grand rendez-vous de l’automne !

La commune de Décines a organisé le dimanche 7 octobre 2012,une balade à vélo  : ici, pas de compétition, pas d’inscription, ni de frais de participation. Au fil des 13km du parcours, soit deux heures de balade environ, il s’agit de redécouvrir la ville au rythme du vélo.

La gestion des carrefours et l’encadrement du peloton sont assurés par des volontaires d’associations sportives décinoises, le CKDM a participé comme chaque année a cette activité , avec François Emin, Antony Tabacco, Guillaume Chatelet, Nicolas Gauthier et Didier Algay

 

Pour pimenter la sortie,  une initiation au « bike looping » avec Mimil’Animation !

 

Sortie La Bonne – 30 sept 2012

par Nicolas R

Participants : Brigite, Bertrand, Alessandra, Eric, Guilhem, Nicolas Re, Ralph

Organisation : RV est pris à 8h30 au club pour une départ vers 9h00 avec 2 voitures et des barres de toit

Rivière connue classée en III/IV avec un ex-infran au milieu.

Niveau : très bas (50 sur l’échelle au pont du prêtre).

Un départ un peu chaotique, quelques problèmes de sanglage (comme quoi cela arrive même aux meilleurs) sous un sale temps lyonnais.

Récupération de Nicolas sur le parking d’Intermarché vers Grenoble sous un rayon de Soleil (l’un des seuls de la journée).

Pause pipi avant La Mure et re-pause à La Mure pour acheter de quoi manger.

Arrivée au départ vers 11h30 – 12h.

On repère rapidement le premier passage très étroit. Petit avertissement d’Eric : «Attention, la pierre est glissante !»

Trop tard, Nicolas vient de glisser et se dirige droit vers l’eau. Mais c’était sans compter sur une racine qui trainait et qu’il attrapa pour se sauver.

Heureusement parce que les cordes sont toujours dans les voitures !!

Tout ça pour dire, qu’un bouchon d’arbre s’est formé donc on embarque en dessous !!!

Première partie se passe sans problème, le groupe fonctionne bien : Bertrand ouvre, les autres suivent et le niveau des participants est suffisant pour ne pas s’arrêter toutes les 5 minutes.

A noter un esquimo de Nicolas à la fin d’une étroiture.

Arrivée juste avant l’ex-infran, tout le monde s’arrête à temps.

Quelqu’un pour le passer ? Personne ? Vous êtes sûr ? Bon ben on continue alors.

Passage un peu délicat (en forme de S avec 1 gros caillou et 2 épis) qui nécessite un repérage.

Heureusement puisqu’il y a un bel arbre en plein milieu. Impossible de le dégager : on porte ! Heu et la falaise qu’il faut descendre ? On fait comment ?

Ben Nicolas descend et récupère les bateaux puis vous aide à descendre et on repart.

Ah non, j’ai oublié l’«accident» de Brigitte : en voulant se mouiller, disons qu’elle a basculé la tête la première dans l’eau. Assez drôle à voir et sans dommages …

Dernière partie de la rivière, pas de difficulté pour la majorité du groupe.

Brigitte nous fait une cravate sur un caillou qui trainait par-là (satané caillou). Tentative d’esquimo ratée à cause d’une branche qui elle aussi trainait par-là (satanée branche ^^).

Fin de la descente : temps estimé 2h30 (très satisfaisant)

Bon groupe de 7

Merci à tous !!

Nicolas

Beau parcours des équipes de Décines Meyzieu lors de la phase finale du championnat régional

L’équipe Décines Meyzieu II est championne régionale !

L’équipe locale a déjoué tous les pronostiques en s’imposant en finale du championnat régional face à l’équipe d’Annecy à l’issue d’un match exceptionnel !

L’équipe de Décines a réussi à s’imposer par 7 buts à 6 avec un ultime but, lors de la prolongation, de son capitaine Damien Ferraud.

Pour compléter les résultats du Week-End, l’équipe Decines III, qui a été invitée à participer à la finale, finit 7ème du classement en s’imposant notamment face à des équipes expérimentées.

De son côté l’équipe Décines I qui évolue en N2 a remporté ses deux matches amicaux contre les meilleurs équipes de la région.

Ce week-end est donc un grand succès à la fois pour ce qui est des résultats, mais aussi pour ce qui est de l’organisation.

Bravo à tous ceux qui se sont investis pour que le tournoi soit une réussite.

photos du tournoi

 

Sélectif régional de St Pierre de Boeuf : un week end très agréable et de bonnes performances !

Le week-end dernier (29 et 30 septembre) avait lieu le sélectif régional de St Pierre de Boeuf (42).

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La journée a été agrémentée d’un soleil radieux et marquée par de nombreux évènements.

Niveau progression, nos jeunes de l’école de pagaie, qui passeront la saison prochaine dans la catégorie supérieure (Théo, Victorien et Yannick passent juniors) ont encore connu une belle réussite !

Keryann et Victorien progressent au classement national de même que Théo en C1. Florent progresse également grâce à sa course du matin. Il gagne 33 places.

Théo accède à la Nationale 3, et il s’en rapproche fortement avec son coéquipier Yannick en C2 ! Bravo à tous les deux.[singlepic id=496 w=320 h=240 float=center]

Andy réalise également de bonnes manches en C1 et il rentre dans les quotas N2 ! En kayak, les performances sont même au delà des espérances avec des places de 5ème, 9ème et 10ème sur 145 compétiteurs.

On notera la tentative (malheureusement abordée 2 fois) de Damien et Marie de rejoindre la ligne d’arrivée en C2. On peut dire qu’ils ont apporté de la bonne humeur et de la convivialité à cette journée ! Malheureusement Yannick et Théo ont crû bon de suivre l’exemple… 😉

 

 

Compte-rendu de la sortie sur la Fontaulière – 22-23 septembre 2012

par Alessandra
 
 
Participants : Marc (samedi), Christelle, Jérôme, Mathieu (dimanche), AlessandraEtant la seule adhérente du CKTSV à pouvoir témoigner des deux jours de ce presque rassemblement de la Fontaulière, j’ai été chargée d’en rédiger le CR, bien que je n’aie pas assisté à tous les sketchs qui se sont produits au cours de ces belles descentes.Une fois n’est pas coutume, c’est EDF qui convie les kayakistes de toute la France à venir profiter de deux lâchers sur la Fontaulière, sur les lieux du célèbre rassemblement d’il y a quelques années.

Le topo : 3 km sur la Fontaulière, du barrage de Veyrières, avec 3 ou 4 barrages à sauter (et quand je dis sauter…) et un dernier gros passage sous le regard sévère du château du Ventadour, qui donne son nom au passage. Ensuite, 3 autres km plus tranquilles sur l’Ardèche, avec un énième barrage à glissière et quelque rapide sympa.

Un soleil radieux accueille une quarantaine de kayakistes à l’embarquement le samedi. On se jette joyeusement dans l’eau agréablement froide et on se lance à la découverte de la rivière. Partie avec les grenoblois (ce qui a quelque peu vexé les villeurbannais, qui n’ont pas manqué de me faire la gueule : enfin, sauf Mathieu, Christelle et Marc), je pensais que tout le monde connaissait la route. Et bien non ! C’était une première pour tous. Pas grave, on naviguait en groupe, tout le monde s’occupait de tout le monde, sécu au top tout le long: une petite expérience de société presque parfaite.

Au premier barrage, on voit un pont en contrebas, ehm, très en contrebas, et de la brume qui se lève sur la rivière… on devine ce qu’il y a par là. Ce qu’on ne devine pas, et qu’on se garde bien de dire aux nouveaux venus, c’est que la glissière (en équerre, très pratique, surtout pour les topoduos !) vous lâche au bout de deux mètres : les trois autres qui restent avant de toucher l’eau sont à votre charge ! Les plus réactifs mirent une petite giclée à l’arrache, pour sauter avec grâce dans le bassin de réception et rejoindre le groupe réuni en masse dans le contre à regarder les sketchs.

D’autres barrages suivent, plus ou moins raides (normalement plus), avec plus ou moins de possibilité d’escamotage. Tout se passe bien, le samedi comme le dimanche, sous un ciel moins clément, mais qui ne nous aura pas gâché la journée.

Les paysages sont magnifiques, on est dans une gorge pas trop encaissée, longée par des colonnes basaltiques et un beau bois qui commence à peine à jaunir.

La bonne humeur nous porte jusqu’au Ventadour, ou une sécu importante se met en place. Pas moins de deux plongeurs (Denis, tu nous a manqué) et un kayak encordé (Martin, who else ?) pour aller chercher d’éventuels originaux qui auraient voulu prendre la passe à droite. Ça passe normalement bien, tout à gauche, presque contre la berge, et une bonne giclée pour atterrir au-delà du rappel. Je ne profiterai pas de ma position de rédactrice de ce CR pour cacher la vérité : le samedi je me suis plantée. A la verticale, un cas d’école : mais le bon Pascal m’a sauté dessus (enfin, sur mon kayak), m’a retournée et sortie du rappel, qui entre-temps m’avait fait déjuper. Mais comme je ne suis pas sortie du bateau, j’ai ‘tranquillement’ rejoint le contre dans ma baignoire sous-marine. Le dimanche par contre, suivant les conseils de Jérôme, j’arrive à mach 3, je me casse le dos pour gicler, j’atterris juste après le rappel, appui, un mec se jette pour me mettre en sécu, mais comme il ne s’agissait pas de mon sauveur attitré, il paraît que je lui aie dit : ‘casse toi, touche pas à mon bateau’, mais j’exclue d’avoir été si catégorique.

La suite est une partie de plaisir, on tchatche aimablement avec les uns et les autres, on se raconte des vacances passées et à venir. Les groupe se resserre ou s’effiloche jusqu’au débarquement où l’on se disperse, après moultes bières, le samedi vers le camping ou direction Lyon (pour Marc), le dimanche sur le chemin du retour pour tous.

Un week-end génial, pour profiter d’une rivière pas souvent navigable. A quand le prochain lâcher

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