Saint Pierre de Boeuf 8 septembre 2012

Une séance inter-clubs CKDM / CKTSV était au programme de ce samedi 8 septembre à St Pierre de Boeuf. Le soleil était radieux, l’eau à bonne température, journée idéale ! Quinze personnes ont répondu présentes et parmi eux, bon nombre de débutants.

Les kayakistes les plus confirmés ont travaillé en semie-autonomie, encadrés par Clément, tandis que les débutants, encadrés par Colas, se sont initiés aux reprises (action qui consiste à faire pénétrer le bateau dans le courant depuis un contre-courant et à le laisser pivoter de 180° pour reprendre la descente au fil du courant) et aux bacs (traversée d’un courant sans se laisser entraîner vers l’aval).

Après le repas pris ensemble, exercices de nage en eaux vives : équipés de nos gilets et de nos casques, nous nous sommes jetés dans les rapides afin de mieux ressentir le courant et surtout de ne plus paniquer en cas d’un éventuel déssalage.  Puis descente de la totalité de la rivière, pour clôturer la journée.

Belle journée, très pédagogique, très utile, car,  que l’on soit pratiquant en eaux vives, ou adepte de kayak de mer, il est très important de pouvoir appréhender toutes situations, même celles qui peuvent paraître un peu délicates.

A renouveler donc, merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette séance et merci à Colas !

Compte rendu Stage Handisport – Palavas les flots 27-31 Août

La Fédération Française Handisport a organisé du 27 au 31 août 2012 un stage de kayak de mer avec comme objectif principal une participation aux Championnats de France d’Ocean Racing qui se sont déroulés à Palavas les Flots. La course Open à laquelle les athlètes handicapés pouvaient participer avait lieu le jeudi  30 août à 8H00 du matin afin de prétendre à des conditions météorologiques favorables.  Ce stage m’a permis d’appréhender un nouveau milieu : la mer, un nouveau matériel : le surf ski que j’ai pu tester en K2 avec 2 partenaires expérimentés : Pierre Descotes et Olivier Tanton.

Pour la course en elle-même, mon partenaire Olivier Tanton (CTS Kayak en Guadeloupe) et moi-même avons du courir en bateau de mer plastique suite à l’avarie du surf ski mais nous avons tout de même terminé la course en environ 1H16:01.50 pour une distance optimale de 7875 mètres, nous terminons 1er car seule embarcation concourant en K2 Mixte
Véronique

 

 

 

 

 

 

la Dordogne du 30 juin au 7 juillet 2012

La sortie phare de cette saison était un séjour en autonomie sur la Dordogne du 30 juin au 7 juillet. La préparation de cette sortie a motivé les participants à pratiquer régulièrement tout au long de l’année et à s’initier à la petite eau vive en kayak de mer, notamment lors de deux sorties sur l’Ain (23 octobre et 23 juin).

Neufs personnes, valides ou handicapées, ont participé à cette sortie qui s’est parfaitement bien déroulée. Pour la plupart il s’agissait de leur première randonnée en autonomie, et la moitié des participants étaient des débutants inscrits depuis moins d’un an au club. Tous ont énormément apprécié ce séjour, et ont beaucoup gagné en aisance et en autonomie.

Inoubliable Allier

Quatre randonneurs ont répondu présent pour cette sortie de 3 jours en autonomie sur l’Allier, le weekend de la Pentecôte. Renseignements pris, une météo correcte et un niveau d’eau assez élevé  mais en baisse (la cote passe de 1 m vendredi en fin de journée à 88 cm à l’échelle de Vieille-Brioude samedi soir), rendent l’Allier navigable. L’objectif est de descendre de Langeac à Brioude par une quarantaine de kilomètres de méandres serpentant dans des gorges sur une des plus belles rivières du Massif central.
Samedi – Arrivée à Langeac en fin de matinée et mise à l’eau vers 15h. Nous comprenons très vite que cette rivière exigera de nous un bon niveau de navigation car le courant est vif. Drossages, contre-courants, portefeuilles, marmites sont des termes qui n’ont plus de secret pour nous ! Nous naviguons avec prudence, multiplions les stops afin de prendre le temps de lire la rivière, et de prendre le courant comme il faut. Un premier portage s’avère nécessaire quelques km après Langeac pour contourner un barrage-seuil. Nous n’oserons pas franchir la glissière en raison de mouvements d’eau vraiment vicieux à l’arrivée. A 17 h, arrêt bivouac au bord de l’eau en rive droite, quelques centaines de mètres en aval d’une impressionnante falaise de basalte, dans un petit bois de rêve. Petite balade avant le coucher, précipitée par la pluie qui a eu la bonne idée d’attendre la nuit pour tomber.
Dimanche – Les oiseaux nous réveillent vers 8h.  Sur l’eau à 10h30. Surprise : l’eau a changé de couleur, l’Allier est d’un beau marron profond. Le niveau a monté d’une vingtaine de cm dans la nuit. On reprend la navigation. Deuxième portage dans un pré pour passer un seuil juste après Chilhac. Ensuite,  rapides puissants et planiols trop brefs se succèdent  jusqu’à 16 h. Nous ne prolongerons pas davantage la descente dans l’après-midi car les conditions sont assez éprouvantes ; il faut savoir recharger les batteries et être prudents. Belle soirée, là encore, nous plantons le camp 2 km environ en amont de Saint-Ilpize, dans une prairie surplombée d’anciennes cultures en terrasses envahies par la lande. Nous partons à pied refaire nos réserves d’eau au village de Chazieux, nous discutons avec les gens du coin, et nous reprenons des forces pour le troisième et dernier jour de navigation. Nuit paisible.
Lundi Lever  peu avant 8h. On plie le tarp (ah ah ! vous ne savez pas ce qu’est un tarp !), on remplit les caissons des kayaks et on embarque avant 10h.  Les paysages sont superbes, cette rivière est magnifique. Mais elle nous met à l’épreuve plus que nous le pensions. D’un commun accord, nous décidons d’abréger notre randonnée 12 km avant l’arrivée prévue, à l’aire de camping de La Vialette où nous débarquons à 11 h.  Pas si facile, le niveau d’eau était élevé, et on s’est tous bien bagarrés, mais basta !
Conclusion : Sortie très pédagogique, la « novice » en rivière a beaucoup appris, certains plus aguerris se sont révélés d’excellent pédagogues, le groupe a été très solidaire. Le plus important : il faut avoir conscience de la nécessité de pratiquer l’eau vive (à Saint-Pierre-de-Bœuf par exemple) afin de pouvoir faire face à des conditions de navigation un peu plus difficiles que celles que nous rencontrons couramment. C’est indispensable.