Week-end Lac de Salagou du vendredi 25 au dimanche 27 octobre 2024


Randonneurs : Anne, Claude, Nadine, Hugo et Sylvain

Le vendredi, RDV à 7 h 45 pour charger les bateaux. On part vers 8 h 45 avec un magnifique soleil. Je précise la météo du départ car il sera souvent mentionné la météo tout au long de ce compte-rendu. Nadine a pris le volant jusqu’à une aire d’autoroute indéterminée, Nadine se rappelle qu’il y avait beaucoup de pins. Anne nous régale de viennoiseries et reprend la route jusqu’au lac de Salagou. Attention, sur les panneaux indicateurs, il y a deux Clermont, un Clermont l’Hérault et un Clermont Ferrand et je ne me rappelle plus lequel il faut suivre (on me souffle qu’il faut suivre Clermont Ferrand). On a perdu quelques minutes de trajet avec cette subtilité.

On est arrivés au camping « le Mas de Riri » aux environs de 13 h 15. On décharge les bateaux sur la plage du camping puis pique-nique dans des balancelles sous les oliviers au bord du lac.

On part ensuite pour une belle navigation sur le lac, d’une durée de 4 heures, 17 km, eau à
18°C, avec un ciel chargé et quelques gouttes de pluie à un moment. On voit beaucoup de
pêcheurs et de nombreux oiseaux (cormorans, petites aigrettes, grandes aigrettes, Martin
pêcheur, héron cendré, goélands, mouettes, bergeronnette, aigles…).
Au retour, on s’installe dans le bungalow, apéro, repas (un délicieux chili con carne et un cake pomme noix miel de Hugo).

Le lendemain (le samedi), réveil à 7 h 30 pour une belle alerte orange pluie crue inondation,
épisode cévenol dans le jargon météorologique.
Sagement, on décide de faire du tourisme. Anne prend le volant pour emmener le groupe se promener. Le passage à Saint Jean de Fos lui laissera un souvenir mémorable, car à défaut de faire des manœuvres avec son kayak, elle en fera de nombreuses avec le camion dans les (petites) ruelles du centre-ville. Le parcours touristique commence par la visite de Saint Guilhem le Désert (qui n’a de désert que le nom, vue toute l’eau qu’il tombe). C’est une cité médiévale, avec une belle église, une crypte et un cloître (sœur Anne ne voyait personne revenir). Ensuite, passage au Pont du diable pour observer l’Hérault en crue. On mange un picnic dans la salle du syndicat d’initiative, au chaud, au sec, avec des toilettes, avant de descendre au pont. Le débit, qui était à environ 130 m3/s au matin, est désormais à un peu plus de 500 m3/s.
Après, on passe à Aniane, l’abbaye ne se visite pas, dommage, on se serait mis à l’abri de cette
pluie qui ne cesse de tomber et de mouiller nos vêtements (et même plus). Le débit de l’Hérault montra jusqu’à 630 m3/s dans l’après-midi, où nous allons l’observer à Gignac au lieu-dit le barrage de la Meuse. Le fleuve déborde de partout, des troncs d’arbres sont charriés par les flots.

Pas de regret, pas de navigation mais une envie de revenir une prochaine fois pour passer sous le pont du diable avec des conditions navigables.
On rentre au mobil-home pour sortir les jeux de société. L’Histoire retiendra que ce soir-là, le 26 octobre 2024 à 18 h 52, un jeune homme, intrépide et fougueux, réalisa l’exploit d’un double Quirckle, nul doute faudra t’il attendre plusieurs siècles avant que pareil miracle ne se reproduise.
Le repas du soir est préparé par Claude qui nous régale avec ses spaghettis bolognaise. Le lendemain, c’est le départ du chalet après une nuit de pluie et d’orage. On range sous un
magnifique soleil.
On part pour une navigation sur le lac. Le soleil fait ressortir les couleurs grandioses (le rouge de la roche, le ruffe, et le vert… de la verdure, les arbres quoi).

Après quelques coups de pagaie, nous débarquons pour visiter le village abandonné de Celles (celui-ci aurait dû être englouti sous l’eau mais il n’en est rien). Il est en train d’être restauré.
Picnic avec les écrevisses sur une magnifique crique. Retour au camping vers 16 heures pour manger de délicieuses glaces (chocolat noisette pour Claude, ah non, on me signale que c’est une erreur, c’est chocolat caramel). Départ avec un magnifique arc-en-ciel et encore de la pluie…

Sortie Méditerranée du 26 au 28 Mars 2021, Bandol – Archipel des Embiez

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours du Vendredi 26 au Dimanche 28 Mars 2021.
Participants : David, Claude, Max, François, Nadine, Jacques et Pascale.
Conditions météo : Nous sortons de l’hiver et entrons dans le printemps avec des températures en hausse et un soleil de plus en plus présent. Seule crainte le vent va vouloir être de la partie !

Etapes clés :
Cette sortie, dans le contexte sanitaire de la pandémie du Covid-19, est bien le reflet de l’indéfectible désir et de la volonté de ce groupe de 7 personnes à aller naviguer au grand air sur l’eau salée ! Suite aux tests PCR négatifs et à la préparation du matériel la veille du départ, nous décollons du club à 7h30 direction Bandol à 5 dans le camion et 2 dans une voiture.

La mise à l’eau se déroule au parking Deferrari à Bandol, malgré une hauteur limitée à 1m90 à l’entrée du parking gratuit. Nous trouvons de la place dans la rue pour garer le camion et la remorque sur 2 emplacements face à l’île de Bendor.

Nous commençons notre périple en direction de la baie de la Ciotat sous un ciel couvert avec un vent d’Est dans le dos. Nous admirons les falaises de cette partie de la côte en passant l’ile Rousse et en trainant dans la baie de la Moutte avec son rocher géant en forme de Galère ou de sous-marin.

Nous passons la Calanque du port d’Alon, direction la pointe Fauconnière juste avant St Cyr sur mer. Nous rebroussons chemin jusqu’à Calanque du port d’Alon avec le vent de face qui a forci (force 3) et une houle un peu plus marquée qui nous permet de nous préparer à la suite du week-end. Le bivouac au port d’Alon est protégé et nous offre un havre de paix.

La nuit est fraiche et humide car le ciel s’éclaircit pendant la nuit.
Nous partons au petit matin sous un grand soleil propice à des exercices de récupérations.

Nous revenons jusqu’à la plage de Bandol où se trouve notre camion.

Max et Pascale décident de s’arrêter car un vent de force 5 est annoncé pour la traversée de la baie de Sanary. Ils nous permettent ainsi de faire une navette entre Bandol et le Brusc à Six-Fours-Les-Plages. Nous voilà donc parti à 5, direction la pointe de la Cride, entre Bandol et Sanary, puis pour une longue traversée de 6 miles en 1h30 jusqu’à l’Archipel des Embiez avec une belle houle et un vent d’Ouest de travers qui nous a permis de nous entrainer à naviguer de front sur une même ligne afin de garder un œil les uns sur les autres.

L’île du Grand Rouveau devient notre objectif pour faire une halte et reprendre des forces, en visitant son phare, avant d’aller rejoindre le Brusc. L’étape est délicate, car le vent et les vagues nous poussent dans le dos. Mais avec les conseils avisés de François nous passons sans encombre entre les Embiez et l’île du Petit Rouveau.

Arrivée au Brusc, nous retrouvons Max pour aller chercher le camion avec Jacques, pendant que François, Nadine et Claude poursuivent à l’abri du vent sur la lagune, zone autorisée uniquement aux kayaks et paddles. Nous croisons des kayakistes du club de Six-Fours-Les-Plages qui nous conseillent de planter la tente aux « Jardin de la Ferme » situé à moins de 2 kilomètres et qui a le mérite d’être ouvert toute l’année. Nous suivons ce conseil avisé et posons nos affaires sereinement dans ce bel endroit arboré et dans lequel nous sommes chaleureusement accueillis. Nous avons alors le temps de nous promener dans les alentours avant le couvre-feu de 19h. Le lendemain, nous nous levons aux aurores (il fait encore nuit du fait du changement de l’heure d’été) et sommes les premiers à mettre nos bateaux à l’eau. Nous entamons alors le tour de l’Archipel des Embiez par une journée ensoleillée, très calme sans vent et sans houle. C’est une belle occasion de pratiquer des exercices d’esquimautage.

Nous contournons les Embiez, L’île du Grand Rouveau, les Magnons et finissons notre tour de
l’Archipel.

CR : David

8 décembre 2019 – Une rivière de lumière en kayak

Ce fut un 8 décembre mémorable pour les quelques 50 kayakistes du CKLOM et du CKDM qui ont eu la chance de participer à la rivière de lumière sur la Saône selon une mise en scène de l’architecte lyonnaise Charlotte Vergély. Descente féérique entre les passerelles Saint-Vincent et Saint-Georges, dans l’esprit des processions qui avaient lieu au Moyen-Âge sur la Saône.

Ce sont quelques 70 embarcations (kayaks, canoés et avirons) toutes équipées de lumignons, astucieusement fixés sur les bateaux et 20 000 petites embarcations chacune porteuse d’un lumignon et pour certaines d’un message qui se sont laissées flotter au fil de l’eau ! Poésie et féérie !

Puis la fête terminée, il a fallu remonter la Saône et récupérer (avec nos bergers et bergères chargés de nous guider depuis le départ) , le plus possible de lumignons afin de limiter une éventuelle pollution.

Puis direction la Confluence et arrivée au club du CKLOM, où un vin chaud, le camembert et le saucisson  nous attendaient !

Ce n’est qu’après minuit (le temps de faire la navette retour et de décharger les bateaux à Décines) que le marchand de sable est passé ! Merci à tous les organisateurs et bravo pour la bonne collaboration entre les différents acteurs de cet évènement.

Super soirée, super ambiance, et des lumières plein les yeux !

Sortie rando lac de Grangent – 17 novembre 2019

Le barrage de Grangent est une retenue d’eau créée artificiellement sur la Loire ; le lac baigne le port de plaisance de Saint-Victor-sur-Loire, et s’étend sur 21 km depuis Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) en amont, jusqu’au barrage en aval. Deux châteaux se situent dans ses environs, tous deux proches du barrage : le château de Grangent sur une île du lac, et le château d’Essalois qui surplombe le lac depuis une colline. La rive droite du lac est protégé par la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne – Gorges de la Loire.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSCF5248-50-1-1030x687.jpg.

Nous étions 6 kayakistes motivés pour cette sortie hivernale, malgré une météo plutôt maussade, et une température aux alentours de 3 degrés. Heureusement tout le monde est bien équipé : combis intégrales, bonnets, manchons et chaussettes néoprènes ! Sans compter les thermos de café et de thé bien chauds !


Départ du club à 9h15, 1h 15 de route et embarquement à 11h15 à la base nautique de St Victor (commune de Saint Etienne) pour une navigation facile, d’une vingtaine de kilomètres. Direction le nord, à la découverte de l’ile de Grangent et de son château, que nous contournons, jusqu’au barrage. Puis, nous remontons la Loire au nord, jusqu’au pont du Pertuiset. Pique nique rive gauche, avec un timide soleil qui nous réchauffe les os. Jolis paysages, légèrement enneigés, couleurs automnales et grand calme… Les yachts et autres scooter attendent les beaux jours pour sortir et cela nous convient bien ! Le niveau d’eau est toutefois très bas (-5m environ) laissant apparaître d’anciens ponts et autres constructions, habituellement immergés.

Dommage que nos amis du CKLOM aient renoncé à cette ballade, nous espérons que d’autres occasions se présenteront pour naviguer ensemble. Retour au club vers 17h30 fourbus, un peu frigorifiés mais contents ! A quand la prochaine nav hivernale, on aime ça !

Gorges de l’Ardèche – 9 novembre 2019


Après des semaines d’attente fébrile, les aventuriers du CKTSV et du CKDM se sont retrouvés le 9 novembre pour LA descente des gorges, en marge du 35e Marathon International des Gorges de l’Ardèche. Une journée placée sous le signe de la parité sans mixité (dans le camion) et de la relativité spatio-temporelle (des personnes et objets).

Avec, dans les rôles principaux : Christelle, Jérôme, Jacques, Mélanie, David, Sara, Damien, Agathe, le
maillot à fleurs de Sara
Conducteurs : Jacques, David, co-pilotes : David, Christelle, Damien
Figurants : les 900 kayakistes du marathon, 2 goëlands, les serveurs de la buvette, le vendeur de Kayakomania, Special guest : le soleil. Bains : 0
Pertes : 0. L’agitation était à son comble chez les kayakistes intrépides pendant les jours précédant la sortie après une première annonce, puis un 2e appel à participants la veille. A 22h30, les derniers participants ont
confirmé leur présence (mieux vaut tard…) et il a été convenu de se retrouver au CKDM à 7h15 pour un départ à 7h30 (ou presque), avec un passage à la mystérieuse sortie 12 pour retrouver Christelle.
Après discussion, il a été décidé de prendre des kayaks de mer pour aller plus vite dans les passages plats avec moins de courant. Les 8 kayaks ont été chargés sur la remorque efficacement (si, si) avec tout le reste du matériel (certains n’étant venus qu’avec 1 maillot à fleur, il a fallu compléter le kit) et le convoi est parti vers 7h45 pour la fameuse rivière, avec énergie et bonne humeur, redoublées par la distribution de chouquettes de l’amitié/ des coups durs. Notre premier conducteur s’est montré d’une amabilité hors pair avec la responsable du péage en l’attente de classification du véhicule et nous sommes arrivés dans les temps impartis à la sortie 12 (qui est apparemment une succursale officieuse du CKTSV).

Mais là est apparue la première faille spatio-temporelle : Christelle était introuvable et injoignable, malgré le relai téléphonique mis en place. Comble de malchance, il n’y avait plus de chouquettes et Jérôme a fumé au moins une cartouche de cigarettes en partant à la recherche de notre organisatrice perdue dans la brume et la fraîcheur du matin. Après une série d’appels, plusieurs d’entre nous sont sortis du camion par solidarité avec Jérôme quand soudain Christelle est apparue dans le rétroviseur, courant avec ses sacs à chaque bras, poursuivie par Jérôme. Lisant un livre pour patienter, elle n’avait tout simplement pas vu le camion et ses 8 bateaux…
L’équipe au complet est donc repartie joyeusement pour les Gorges. Nous n’avons pas manqué en chemin d’admirer les champs de lavande typiques de la région et ses paysages verdoyants d’automne. Après une discussion sur les ponts de la région, il a été décidé de se mettre à l’eau après Vallon Pont d’Arc, en dessous d’une glissière. Nous avons pu garer le camion facilement alors que les compétiteurs s’échauffaient sans rigoler. Pour ne pas leur faire de l’ombre, nous avons commencé l’installation doucement avec une pause casse-croûte et potins, en ayant décidé de nous arrêter pendant la descente pour pique-niquer. Après une brève explication sur les drossages, nous nous sommes lancés à l’eau sur le coup de 11h30, avec une température fort clémente et un soleil vivifiant. Ici s’arrête la partie commune du compte-rendu, donc je vous invite à interroger l’autre moitié du groupe pour connaître leur expérience de la journée.

Après au moins 15 min de randonnée, le groupe s’est scindé en 2, avec dans le peloton de tête la majorité du groupe, et en voiture-balai Jacques et Jérôme, gentils accompagnateurs d’Agathe, perdue dans une autre faille-temporelle (sans doute le décalage horaire depuis les vacances, ces enseignants…). Les 900 compétiteurs du marathon étant partis avant nous, nous avons pu bénéficier du magnifique paysage, presque en solitaires (si l’on excepte les quelques autres kayakistes en vadrouille, les jeunes en
sortie escalade/ grottes, qui n’ont pas manqué de nous encourager à grands renforts de « il y a un rapide, vous allez tous vous renverser ! » et quelques goëlands).

Le niveau d’eau étant relativement élevé, les passages de rapides n’ont pas vraiment posé de problème, les contres si, en revanche (surtout qu’ils s’attaquent systématiquement aux mêmes personnes, les fourbes !). Tout le monde a donc pu s’entraîner à travailler ses bordures et ses passages de rapides « à moins d’1m de la falaise, on ne la joue pas mi-molle ! ». La descente n’étant pas trop éprouvante (même si Agathe était déjà en PLS depuis longtemps), le groupe a continué sans pause pique-nique mais avec des micro-pauses, pour pouvoir rentrer avant la tombée de la nuit. Chacun a pu admirer la beauté des paysages et les grottes inexplorées en bord de rivière, avec leurs graffitis si typiques du 20e siècle.

Les deux demi-groupes ont enfin débarqué près d’un parking humblement et loin des projecteurs, avec en arrière-plan l’annonce podium du marathon. Il faut souligner qu’il y a eu moins de 30 min d’écart entre
les deux parties du groupe et aucune perte ni bain. Jacques s’est empressé d’enfiler sa tenue de combat pour faire la navette, ce qui s’est révélé être très efficace puisqu’il a été pris en covoiturage par un confrère suisse moins d’un quart d’heure après le début de sa quête. Jérôme a pendant ce temps entamé la sienne puisque ses chaussures étaient parties faire un tour dans le triangle des Bermudes ardéchois. Après un bref ravitaillement, un relai informel s’est mis en place pour garder les kayaks et permettre à tous d’aller visiter les stands et la buvette du marathon. Les filles ont donc pu mettre en œuvre leur stratégie bière/ soldes, qui s’est révélée imparable puisque Mélanie a pu réaliser son rêve : acheter le même casque bleu que celui de Jérôme. Nous en avons profité pour bloquer la voie en nous faisant offrir l’apéro par le vendeur. Jacques est alors revenu avec le camion pour rétablir l’ordre sur la voie publique (et il était temps puisque tous les stands fermaient et nos bateaux commençaient à se sentir seuls). Malgré le terrain difficile, les kayaks ont été chargés tout aussi efficacement et nous avons pu fêter les retrouvailles avec les chaussures de Jérôme autour d’un merveilleux gâteau de Jacques (bien qu’il ne soit pas au yaourt). La dextérité du conducteur nous a permis de déposer Christelle à la fameuse sortie 12, et une proposition a été lancée pour y laisser un camion et des kayaks pour la prochaine sortie.

De retour au club, après un ballet de sacs disparus et retrouvés (quelle idée d’avoir les mêmes sacs, rien de mieux pour embarquer discrètement le portefeuille de quelqu’un d’autre), un dernier sac s’est trouvé en détresse (peut-être avait-il oublié de descendre à la sortie 12?). Bilan : une sortie au top, heureusement que le trajet m’a permis d’apprendre le nom de mes coéquipiers, que je n’ai pas vus sur l’eau. Promis, je m’entraîne dès demain pour le 36e marathon off ! CR rédigé par Agathe

Week-end Randonnée Kayak au lac de Monteynard (en Trièves) le 30 septembre 2019

En ce tout début d’automne, navigation sur le Lac de Monteynard (Barrage de retenue sur le Drac au Sud de Grenoble).

Départ du club à Décines vers 9h le samedi matin : six membres du club : David, Claude, Nadia, Anne Lise, Pierre, Fred. En route donc pour le Sud direction Grenoble et cette belle région du Trièves. Autoroute tout d’abord jusqu’au péage de Voreppe, puis voie rapide de contournement direction Sisteron, Luce la Croix Haute, Monestier de Clermont.  La départementale D75 nous conduit après le tunnel   de Varces juste avant Vif que nous traversons. Montée ensuite direction Monestier ; on quitte la départementale 75 par la gauche après 10 kilometres environ. Direction Treffort ou nous avons réservé au Camping de la Plage pour une nuit.

Samedi
On s’installe, on se restaure, on s’équipe et vers 14h nous voilà en train de descendre avec courage… nos embarcations jusqu’au bord d’un superbe plan d’eau pas complétement rempli (déficit de précipitations, changement climatique ? )Niveau à moins huit mètres du maxi habituel constaté par les traces sur les rochers du bord.)

Cap donc sur le barrage lui-même que nous approcherons dans les limites autorisées par les panneaux.

L’automne n’est pas encore très coloré … ce sera pour un peu plus tard.Tout au long de notre trajet nous croisons sous le vent divers navigateurs : véliplanchiste au long cours, surfeurs en tout genre (foil, wake boarders, paddle), kayaks, voiliers. Pas de problème pour personne le vent est modéré.  Le retour se fait vers 18h avec pour chacun l’espoir d’une encore plus belle journée le lendemain.

Avant la nuit certains partent à la recherche et trouvent un meilleur spot d’embarquement pour le dimanche matin. (On a constaté hier que la marée était très basse !!)

Dimanche matin.
Après une nuit tranquille quoique à peine fraîche on se dirige vers l’embarcadère de Treffort comme les grands…on n ‘est pas les seuls ….   Ni les plus rapides….   On se faufile entre les kites et autres bolides en direction du Sud. Plus avant nous nous glisserons sous la passerelle himalayenne de l’Ebron après avoir longé des falaises abruptes, variations de schistes noirs ou de calcaires dorés d’où surgissent ruisseaux et cascades, merveilles accessibles seulement aux happy few. (Nous entre autres !). Ensuite la recherche d ‘une plage ombragée accessible et de sable fin si possible. Pas la peine !! on va se contenter d’une pente caillouteuse et abrupte pour déguster beaufort, tomates, chips et autres délicatesses. 

Deux petits bains …., un moment de repos, et nous voilà repartis à la découverte de l’autre bras, celui du Drac, surplombé lui aussi d’une passerelle himalayenne.

Le site est magnifique, encaissé par endroit, très apprécié. On aperçoit des randonneurs à pieds et le Mira bateau promenade qui propose une découverte facile des lieux.

Nous rentrons au port de Treffort vers 18h, emportant avec nous des images de bateaux, de voiliers, de falaises, de soleil, de ciel bleu et d’amitié. L’Obiou du haut de ses presque 3000 mètres se colore en rose et nous dit discrètement au revoir.

Sortie du dimanche 11 novembre au lac d’Aiguebelette

9 participants à cette sortie : Jacques, Fred, Max, Brice, Pierre, David, Anne Lise, Claude + un invité qui nous a rejoint sur place, Henri.

 

Le matin à 9 h, rendez-vous au club de Décines pour un départ en direction du lac d’Aiguebelette, situé à 80 km. Une heure d’autoroute (A 43) et vers 11 h la randonnée peut commencer. Le parking et la mise à l’eau des kayaks sont très pratiques car situés tout proche du péage de l’autoroute Lyon Chambéry (Sortie n° 12 nommée  Aiguebelette). Une belle journée de navigation pour ce dimanche où la température est très douce . La température de l’eau ne dépasse pas 13°, en cette saison, rien de plus normal ! Le calme des lieux est vraiment appréciable car aucune navigation bruyante à moteur thermique, n’est autorisée. Seuls les petits bateaux ou barques à petit moteur électrique, les voiliers (très rares car le vent n’est pas le point fort de ce lac) ont droit de cité. Une randonnée donc très paisible, accessible à tous, au milieu d’une nature préservée. Les couleurs de l’automne sont rehaussées par un soleil intermittent. Le repas de midi, tiré du sac (ou plus exactement du kayak) est pris sur la plage du Sougey, où une troupe de kayakiste de « Forum Kayak » nous saluent. Nous reprenons la navigation en remontant sur un peu plus d’1 km le ruisseau du Thiez, avec ses nénuphars, ses roselières, et ses branches en travers !
Retour vers 16h, sans encombres vers notre point de départ : le plan de mise à l’eau de Nances près de la maison du lac.

 

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Kayak de mer en Sardaigne du 28 septembre au 8 octobre 2018

Le CKDM est parti 8 jours en Sardaigne faire du kayak de mer.
Navigation au grès de la météo. Au final, nous avons pu naviguer en autonomie:
– 4 jours sur la côte Nord-Est de la Sardaigne, du côté des îles de Tavolara et Molara;
– 3 jours sur la côte Nord de la Sardaigne, autour de l’île de la Maddalena.

« Sardaigne, terre de contrastes » ! Nous avons pu voir des cieux unis, chargés, noirs, pluvieux, bleus, éclatants, sombres, moutonneux… Nous avons campé au pied de pinèdes, sur des plages de sable fin, entre des buissons bas, en plein vent et à l’abris !

Première rando de 4 jours:
Jour 1: Golfo Aranci, île de Figarolo, île de Tavolara, île de Molara.
Jour 2: tour de l’île de Molara, traversée ves Isolotto Rosso, bivouac au nord de Cala Finanza.
Jour 3: Isola Piana, déjeuner à Coda Cavallo, goûter à la Cala Brandinchi, dîner à la Cinta.
Jour 4: la Cinta, Ottiolu, Spiaggia di Budoni.

Deux jours de navigation à la journée -entre les averses et les coups de vent- à la Maddalena.

Seconde rando de 3 jours:
au départ du camping Acapulco donnant sur la Rada di Mezzo Schifo.
Jour 1: traversée vers la Maddalena, remontée de la côté ouest, déjeuner à la Cala L’Inferno, traversée ves la Cala Granara de l’île de Spargi, exploration de la côté sud jusqu’à la Cala Serraina, bivouac à la Cala d’Alga.
Jour 2: côté ouest de Spargi, traversée vers Budelli, côté est de Budelli, côté ouest de Santa Maria, pointe nord de la Maddalena, côté nord-est de la Maddalena, traversée vers Caprera, bivouac à la Cala Garibaldi.
Jour 3: descente de la côte ouest de Caprera, déjeuner à la pointe sud-ouest, traversée de la baie, portage à pied vers la Cala Portese, contournement de l’Isola Rossa vers le sud, retour à Palau par le Capo d’Orso.

Lien vers l’album pour voir les photos du séjour