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(Album photos : https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157686374198521 )

Parcours: Saint-Gilles -> Aigues-Mortes (environ 80 km, soit 43 milles nautiques).

Participants: François, Jacques, Laurence, Max, Philippe, Pierre, Rémy, Sébastien, Stéphane

Organisation:

Désignée organisatrice à l’insu de son plein gré, Laurence a préparé cette randonnée : choix du parcours, organisation, réservation du véhicule, inscriptions, réservation du camping, …

Logistique:

Départ de Lyon en début de matinée, arrivée à Saint-Gilles environ 3 heures plus tard.

Nous déchargeons la remorque sous le pont de la D572N au dessus du Petit Rhône, et chargeons les kayaks pour deux bivouacs, puis déposons la remorque au camping « Crin Blanc » à proximité. La navette retour se fera en taxi.

Navigation :

C’est parti pour une première après-midi sur l’eau. Descente du Petit Rhône quasiment sans courant, entourés d’une végétation variée, dense et haute sur les berges. On croise quelques hérons et aigrettes garzettes. La mer encore à une dizaine de kilomètres, nous atterrissons sur une petite plage pour un premier bivouac, entre le fleuve et un champ de riz. Apéro puis repas partagé (préparé par Laurence). Avant de se coucher, observation du ciel étoilé.

Le lendemain matin, départ toujours sans vraiment de courant. On assiste à une scène de pêche (aux insectes ?) d’hirondelles picorant leur petit déjeuner à la surface de l’eau. Certains sont partis en mode sportif, tandis qu’à l’arrière c’est plutôt en mode contemplatif. On observe encore des hérons, aigrettes et bergeronnettes, ainsi que des poissons voltigeurs effectuant des vols paraboliques à 50 cm de la surface avant de replonger. Petit à petit la végétation change sur les rives, de plus en plus basse. Le hérons et bergeronettes laissent la place à quelques goélands, sternes et cormorans. Après un dernier méandre bien sinueux, on arrive à l’embouchure du fleuve, tout simplement, sans courant, ni houle, et sans la barre parfois observée comme indiquée dans le guide de Laurent Demai et Stéphane Paoli (50 itinéraires de kayak en Méditerranée, itinéraire no XX). Arrivés sur la mer, on tourne à droite, et cap à l’ouest. On longe alors une immense plage munie d’épis rocheux tout les 250 mètres. Certaines digues rocheuses abîmées permettent un peu de rase cailloux, ce qui atténue la monotonie de la navigation. Sur les plages, il y a d’étranges constructions en bois flotté. Après des dizaines d’épis on s’arrête pour le pique-nique au soleil. Nous lézardons un petit moment, puis nous reprenons la mer pour quelques milles avant une nouvelle pause à proximité d’étangs où nous observons des flamants roses au cours d’une petite balade à pied. Nous repartons à nouveau pour quelques milles avant de choisir un lieu de bivouac où nous nous éparpillons de la plage aux creux des dunes. Apéro, puis repas collectif préparé par Jacques et dégusté au crépuscule. Max ayant décidé de rester sur la plage à quelques mètres de la mer, on lui construit un enclos protecteur avec les kayaks !

Départ à 9h le lendemain matin dans la brume. Toujours pas de vent ni de mer. Heureusement les vaguelettes déferlant doucement le long de la plage permettent aux surfeurs de s’amuser le long du parcours jusqu’au Grau-du-Roi. Nous entrons alors dans le Grau-du-Roi via le canal en direction d’Aigues-Mortes, notre point d’arrivée. Dès que nous quittons la mer pour le canal, la brume se dissipe et nous terminons le parcours sous le soleil. Max et Sébastien se chargent de la navette en taxi pour aller récupérer le camion et la remorque au camping, laissant le temps aux autres de faire un peu de tourisme. De retour à Aigues-Mortes, chargement des kayaks rapide pour reprendre le chemin du retour. Arrivée dans la soirée sur Lyon.

En résumé :

Un parcours sans difficulté dans ces conditions, parfois un peu monotone pour la navigation, mais qui nous a permis de découvrir des paysages nouveaux. C’était aussi la première  fois que nous organisions une sortie en mer en septembre, et il faut avouer que profiter du soleil de l’arrière saison estivale sans croiser un touriste lors de la navigation est particulièrement agréable.