Randonnée Décines – Confluence – le 12 mars 2016

Participants : Stéphane, Cyril, Pierre, Spooky, Anne-Lise

Quatre novices du club ont décidé de se lancer dans la traditionnelle descente du Rhône de Décines jusqu’à Confluence cette année, encadrés par un valeureux randonneur expérimenté auquel ils ne laisseront pas de répit en lui donnant bien du fil à retordre par de nombreux tests de ses compétences d’encadrant tout au long de la navigation.
L’embarquement se fait au club; navigation sans encombres sous les ponts de Décines et Vaulx-en-Velin pour arriver jusqu’au premier obstacle que constitue le barrage de Cusset. Les débutants goutent donc aux joies du portage, en partie facilité par les chariots. Jusques là tout va bien…

Une fois les kayaks transportés, les débutants observent avec appréhension les remous qui se forment en aval du barrage et prennent peur à l’idée de faire un bac ! Tentative de reprise de courant sans le bac, donc, sans écouter les suggestions du chef de troupe. Mal nous en a pris… Deux débutants s’en sortent et partent attendre quelques mètres en contrebas. Les deux autres, quant à eux, se sont entre temps coincés dans des arbres sur la berge. Première tentative de s’en sortir… une pagaie part dans le courant, ce qui nous permettra de vérifier la capacité de notre encadrant à la récupérer et la ramener à son propriétaire (1ère compétence validée). Succès à la deuxième tentative de se dégager pour ce premier pagayeur qui va rejoindre ses camarades en contrebas.

Pendant ce temps, la dernière novice (pas de chance, la seule pagayeuse du jour donc qui sera forcément identifiée !) se cramponne aux branches. Tentative suivante de se désemmêler des branches ; malheureusement pour moi, celle-ci sera infructueuse, et c’est donc bien à contrecœur que je testerai la température du Rhône en mars (pour ceux qui se posent la question ; elle est froide!!!). Le seul avantage de baigner à l’embarquement est que la berge est proche ; je me réfugie donc sur le bord et constate que notre encadrant sait aussi dégager deux kayaks coincés dans les arbres. (2ème compétence validée)

Cette fois-ci, embarquement pointe vers l’amont (j’ai compris la leçon), nous récupérons enfin au passage les autres pagayeurs qui devaient commencer à se demander si nous étions partis rejoindre les camarades qui arrivaient à la séance de piscine du samedi. Nous poursuivons jusqu’à la Feyssine, en ayant au passage la surprise de voir courir quelques sangliers sur la berge opposée. Arrivée l’heure du pique-nique, nous hésitons entre l’île et le parc pour nous arrêter ; ce dernier l’emportera, pour un débarquement non sans quelques déboires dus à la boue qui recouvre tout le bord et nous complique bien les choses !

Nouveau portage puis pause bien méritée pour nous restaurer. Pas de chance, le soleil s’est caché, il fait froid pour moi qui suis trempée ! Au moment de repartir, surprise : une pagaie manque à l’appel… décidément, ces débutants auront vraiment tout fait pour pousser à bout le capitaine ! Un aller-retour à l’endroit de départ du portage permettra heureusement de récupérer l’objet en question.
Nous réembarquons en profitant du calme de l’écluse, pendant ce temps le seul pagayeur expérimenté va tâter les vagues d’« Hawaii sur Rhône ». Toujours vigilants pour ne pas se faire piéger par les tourbillons et contre-courants, nous repartons en direction de Confluence et côtoyons diverses péniches pendant la dernière étape de notre sortie. RAS pour celle-ci, au grand soulagement de tous ; le nouveau pont et musée se profilent au loin, ouf ! Débarquement, chargement de la remorque, et retour au club.

Ce fut une sortie plus mouvementée que prévue, mais il faut croire que les débutants n’ont pas été traumatisés par cette aventure puisqu’ils ont signé pour de nouvelles sorties printanières ! Félicitations au passage au seul débutant qui n’a pas fait de bêtises, et bien sûr à Stéphane qui a su gérer tout ça avec calme et sang-froid pour 0% de pertes humaines et matérielles au final !

Texte original : Anne-Lise