Nous étions 8 participants : Fred, Jacques, Mélanie, Thomas, Arthur, Nadine David, Claude plus un neuvième dans le Trafic, pour la navette.
Nous n’avons pas pu faire la section Champagneux / Groslée (initialement prévue), car un arbre en travers d’une lône rendait la navigation difficile voire dangereuse.
Nous avons donc opté pour le tronçon Pougny / Bellegarde soit 17 km, parcours un peu plus court mais qui s’est avéré très intéressant également..
Embarquement au pont de Pougny, entre la France et la Suisse, (vu que nous étions rive gauche, c’est bien en Suisse que s’est fait l’embarquement.)
Beaucoup de courant, le débit est plutôt fort (560 m3 / seconde au Pont de Pougny)
Nous longeons une zone marécageuse rive droite, exploration d’une lône qui s’est vire avérée compliquée par un fort courant nous contraignant à faire demi tour.
Plus loin le Rhône se calme et nous avançons plus paisiblement
Passage dans le défilé de Fort l’Ecluse : nous admirons cet ouvrage militaire fortifié datant des 16e et 17e siècles. érigé à flanc de montagne pour contrôler le défilé de l’Écluse passage stratégique entre le Royaume de France et les Savoies. L’architecture et la situation de ce fort sont très impressionnants !
Plus loin, nous nous engoufrrons dans la Tîne de Parnant, minuscule gorge creusée par un petit affluent du Rhône.
Ambiance étrange dans cette petite gorge très froide, très encaissée avec une température de l’eau sûrement très basse (il ne ferait pas bon s’y retourner en kayak.) L’exubérante forêt du sommet forme un couvercle vert lumineux qui rend l’ambiance magique.
Puis arrivée à Bellegarde où certains d’entre nous remontent la Valserine pour y découvrir les ruines de ce qui s’avère être une ancienne usine électrique Louis Dumont (1884).
Nous retrouvons Robert, notre « navettiste », qui nous a bien simplifié cette rando et permis un retour sur Décines vers 18h.
Une très belle randonnée en canoë ou kayak pour découvrir ce Rhône sauvage.
Et cela bien sûr nous donne des idées : descente du Rhône en quatre jours de Pougny au grand Large. Qui relève le défi ?