Le rendez-vous est donné à 8 h au club pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les équipements. Notre chauffeur du jour Nicolas peut démarrer le camion à 8 h 30. Il transportera la troupe afin de parcourir les presque 130 km de route.

Arrivés en douceur au port de la Mercantine, nous nous préparons et embarquons vers 11 h pour donner nos premiers coups de pagaie en direction de l’amont. Le lac, qui est une gigantesque retenue d’eau sur la rivière d’Ain, est magnifique, il n’y a personne, la météo est nuageuse à tendance ensoleillée, la température extérieure d’une vingtaine de degrés est agréable.
Nous longeons la rive tribord et croisons la petite sirène du lac, une statue érigée sur la bordure.
Après une grosse demi-heure de navigation, nous traversons le lac pour faire demi-tour.
Nous croisons alors quelques téméraires navigateurs tombés à l’eau volontairement de leur bateau dragon (dragon-boat pour les intimes), pour un exercice de sécurité, près de leur club de navigation.

Alors que des rafales de vent commencent à gonfler les vagues, et n’ayant pas envie de goûter la température de l’eau comme les canotiers que nous venons de saluer, nous rejoignons la rive tribord, abritée du vent et donc des vagues. Nous repassons devant le port qui nous a vu nous mettre à l’eau et poursuivons vers l’aval. Le vent s’est bien levé et notre progression a quelques peu ralenti, l’excuse du vent dans ce compte-rendu pour justifier notre allure diminuée masquera sans doute à peine que l’équipage a le ventre vide et l’organisme malmené par des heures de pagayage contre les éléments.

Aussi, nous ne cacherons pas plus longtemps au lecteur que nos embarcations transportent moult pâtisseries et douceurs, que nous souhaitons maintenant goûter au plus vite.

C’est ainsi que nous avons trouvé une superbe plage. Peu abritée du vent, elle l’était tout de même par une petite chapelle, au lieu-même où fut engloutie la Chartreuse de Vaucluse, lors de la mise en eau du barrage en 1968. Pour notre part, nous n’avons pas englouti de chartreuse mais les très (trop?) nombreuses préparations sucrées de certains membres de l’équipage. Au concours de la meilleure pâtisserie, c’est Peter qui décroche la première place avec une découverte , le « honey ».
On repart pour une après-midi de navigation, à la recherche de cascades qui plongent dans le lac. Sous l’une d’entre elles, quelques courageux s’amusent à se faufiler, non sans goûter à sa fraîcheur.
Sans atteindre le barrage (on y était presque), l’heure du retour a sonné et nous longeons l’autre rive pour arriver vers 16 h au port.

Une fois tout l’équipement rangé et attelé, il est temps de rentrer, ah non, pas tout à fait, il reste quelques douceurs à se mettre sous la dent. Un dernier moment de partage au bord du lac pour se délecter de la vue et des sucreries… Il faudra encore ranger, nettoyer et trouver de l’essence (!) avant de pouvoir rejoindre nos maisons avec les bons souvenirs de cette superbe journée.

Participants : Nadine, Pascale, Véronique, Alex, David, Nicolas, Peter, Sylvain