Actualités

Hiver 2023 – Séances en piscine

De Novembre 2022 à Mars 2023, nous avons pu bénéficier d’un créneaux de 2 heure en soirée, un lundi sur 2 pour accéder à la piscine municipale Camille Muffat de Décines.

Nous avons toujours été entre 18 et 24 personnes à chaque séance à nous retrouver et nous entrainer dans la bonne humeur. Ces séances ont été l’occasion de mieux appréhender le fait de se retourner en bateau équipé d’une jupe, de travailler ses appuies après être allé chercher le point de rupture de la gite ou de s’exercer à esquimauter. Les adeptes de la pagaie groenlandaise ont pu ainsi démontrer que leurs esquimaux sont plus faciles et tout en douceur ! Dans tous les cas, nous avons pu voir au fil du temps une belle marge de progression de l’ensemble des adhérents. Continuez ainsi !

Mars 2023 – Atelier pagaie groenlandaise

En ce milieu de mois de Mars 2023, nous venons de passer 2 journées à sculpter nos pagaies groenlandaise dans du Red Cedar sous l’œil expert de François qui semble prendre toujours autant de plaisir à partager ses connaissances et ses expériences. Nous avons commencé par prendre nos mesures (une brassée + une coudée, largeur d’épaule et hauteur de poigne) pour déterminer les dimensions de cette pagaie fabriquée spécifiquement à la morphologie de chacun. En partant de nos morceaux de bois en forme de poutre, nous avons réalisé un premier tracé qui nous a permis de dégrossir l’ensemble à l’aide d’une scie à ruban. Puis nous avons dessiné un second tracé pour définir les différentes parties de la pagaie (manche et pales). Nous nous sommes alors enivrés de cette essence de bois en la travaillant avec des outils tel que les ciseaux à bois, le rabot, la plane, le wastringue, pour obtenir la forme souhaitée avec des surfaces réglées. Certains d’entre nous se sont lancées dans la confection d’une pagaie escamotable ce qui nous a également permis d’étudier la mise en place d’un manchon. Ces journées ont été évidemment ponctuées d’agréables moment d’échanges gastronomiques.

Merci à Denis de s’être libéré une journée afin de nous prêter ses outils et de nous apporter son œil avisé sur leur utilisation.

Merci à François d’avoir organisé et chapoté cet atelier de main de maître.

Le jeu des 7 erreurs :

Challenge Régional Jeune – Course en ligne

Le 25 mars, le CKDM participait à la première étape du Challenge Régional Auvergne Rhône Alpes Jeunes (CRAURAJ).

Au programme plusieurs ateliers de progression en Course en ligne ; ainsi que des courses de fond.

Le club est fier de ses jeunes qui ont ramenés de nombreuses médailles pour leur première participation dans cette discipline du canoë-kayak.

3 jeunes sur le podium en catégorie K1 Benjamin homme 1000M

3 jeunes sur le podium en catégorie K1 Minimes homme 2000M

la première place en catégorie K2 Minimes homme 2000M

Kayak Polo au CKDM

Vous ne connaissez pas le kayak Polo ?

Au carrefour du basket, du handball, du water-polo et du football américain, le kayak-polo offre un cocktail sportif assurément spectaculaire ! Venez découvrir cette discipline au Grand Large lors de compétitions organisées par le CKDM :
– Compétition Régionale Kayak-Polo les 13 et 14 mai 2023
– Journée Nationale 2 – Kayak-Polo les 10 – 11 juin 2023

Venez nombreux, buvette et restauration sur place. Spectacle sportif assuré !

Kayak’n’Run 29 avril 2023

Le Kayak’n’Run, c’est une course à pied de 5 km suivi d’un parcours de 3 km en kayak. Venez défier vos amis sur cette course atypique à la périphérie de Lyon.

Inscriptions : https://cutt.ly/63Etm4K

Ce biathlon alliant course à pied et kayak vous offre un parcours 100 % vert, 5 Km de course à pied au départ du club de kayak, course sur l’anneau bleu. Embarcation en kayak au niveau du pont d’Herbens, puis 3 Km de kayak sur le canal de Jonage jusqu’au club de kayak, lieu d’arrivée. Tout cela sans rencontrer une seule voiture, que demandez de plus ? Lors de ce biathlon, 3 courses vous seront proposées, une course adulte, une course de groupe (6 personnes) et une course -18 ans (format différent, 3km de course et 1 km de kayak). 

Tout le monde est le bienvenu, venez avec vos amis, votre famille et tous ceux prêts à partager un agréable moment. Alors, retenez cette date pour venir profiter du soleil au bord et sur le grand large, tout ça dans une ambiance festive, car c’est cela l’essentiel.

Tout le matériel de kayak est mis à votre disposition gracieusement par le CKDM ! 

Pensez à vos certificats médicaux de non contre indication à la pratique du kayak et de la course à pied ! Ou une décharge, un document mentionnant que le CKDM ne sera pas porter responsable en cas de soucis de santé signé.

Pour toutes inscriptions vous aurez : un tee-shirt !

Le programme rando pour l’année 2023

La section Rando vous propose tout au long de l’année des sorties nature ou en bassin pour pratiquer en dehors du Grand Large

  • Dimanche 5 mars 2023 – Sortie Rando Lac Aiguebelette
  • Dimanche 19 mars 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • 8-10 avril 2023 – WE Méditerranée (Cogolin camp de base)
  • Dimanche 23 avril 2023 – Journée Lac du Bourget nord et canal de Savière (Chanaz)
  • 6-8 mai 2023 – WE TARN
  • 27-29 mai 2023 -Vogalonga Ou Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • Dimanche 4 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • Dimanche 11 juin 2023 – Rivière d’Ain (sortie à la journée)
  • Dimanche 18 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • Dimanche 25 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • 1-2 juillet 2023 – WE Lac Annecy (camp de base)
  • Dimanche 9 juillet 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • 16-17 septembre 2023 – Lyon kayak
  • Dimanche 24 septembre 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
  • Samedi 30 septembre et dimanche 1 octobre 2023 – WE Rhone O Lac (lac du Bourget)
  • Samedi 11 novembre 2023– WE Marathon des Gorges de l’Ardèche

Sortie Rando Lac Aiguebelette – Dimanche 5 mars 2023

C’est sous un soleil radieux accompagné d’un léger froid que nous quittons le CKDM après avoir chargé la remorque de 11 bateaux (Anne, Isabelle, Elodie, Marlène, Élise, Sylvie, Maxime, Pierre, Sylvain, Lionel, Nicolas).

Une heure de route plus tard nous atteignons la sortie 12 de l’autoroute pour Chambéry. Quelques mètres encore et c’est le lac d’Aiguebelette qui se présente à nous pour notre première navigation organisé de 2023 (en dehors du grand large).
Le temps n’est plus le même qu’au départ : ciel couvert, épaisse brume (en altitude tout de même), mais surtout un thermomètre qui affiche un zéro degré. Toujours pleinement motivé, nous partons pour une balade de 19 km autour du lac et de ses deux iles. La pose repas se fera en grelottant et en cherchant à ne pas perdre nos doigts de pieds (merci Sylvie pour l’exercice des indiens !). Lors la navigation, nous faisons fasse à un panneau d’interdiction de navigation à l’entrée du ruisseau du Thiez. Étrange, car il ne correspond pas aux formats officiels rencontrés tout le long des berges et il ne comporte aucune indication d’arrêté préfectoral, municipal… Nous attendons le retour du CCLA sur cet affichage (sauvage ?).


C’est tout à la fin de la navigation que la brume se lève pour laisser transpercer les rayons du soleil. Certains réussiront même à rougir un peu (et pas d’effort) à force de se dorer sur l’eau plutôt que de débarquer.
Finalement, la remorque est rechargée vers 16h00. La journée se terminera au CKDM à 17h00, dans la bonne humeur et en grelottant moins qu’à midi.
Une chose est sure, les calories apportées lors de l’ingurgitation de gâteaux, tartes, cookies aux pauses auront été supérieures à celles dépensées… Merci aux cuisinier.e.s

Sortie rando au lac de Vouglans (Jura)- Dimanche 23 octobre 2022


Le rendez-vous est donné à 8 h au club pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les équipements. Notre chauffeur du jour Nicolas peut démarrer le camion à 8 h 30. Il transportera la troupe afin de parcourir les presque 130 km de route.

Arrivés en douceur au port de la Mercantine, nous nous préparons et embarquons vers 11 h pour donner nos premiers coups de pagaie en direction de l’amont. Le lac, qui est une gigantesque retenue d’eau sur la rivière d’Ain, est magnifique, il n’y a personne, la météo est nuageuse à tendance ensoleillée, la température extérieure d’une vingtaine de degrés est agréable.
Nous longeons la rive tribord et croisons la petite sirène du lac, une statue érigée sur la bordure.
Après une grosse demi-heure de navigation, nous traversons le lac pour faire demi-tour.
Nous croisons alors quelques téméraires navigateurs tombés à l’eau volontairement de leur bateau dragon (dragon-boat pour les intimes), pour un exercice de sécurité, près de leur club de navigation.

Alors que des rafales de vent commencent à gonfler les vagues, et n’ayant pas envie de goûter la température de l’eau comme les canotiers que nous venons de saluer, nous rejoignons la rive tribord, abritée du vent et donc des vagues. Nous repassons devant le port qui nous a vu nous mettre à l’eau et poursuivons vers l’aval. Le vent s’est bien levé et notre progression a quelques peu ralenti, l’excuse du vent dans ce compte-rendu pour justifier notre allure diminuée masquera sans doute à peine que l’équipage a le ventre vide et l’organisme malmené par des heures de pagayage contre les éléments.

Aussi, nous ne cacherons pas plus longtemps au lecteur que nos embarcations transportent moult pâtisseries et douceurs, que nous souhaitons maintenant goûter au plus vite.

C’est ainsi que nous avons trouvé une superbe plage. Peu abritée du vent, elle l’était tout de même par une petite chapelle, au lieu-même où fut engloutie la Chartreuse de Vaucluse, lors de la mise en eau du barrage en 1968. Pour notre part, nous n’avons pas englouti de chartreuse mais les très (trop?) nombreuses préparations sucrées de certains membres de l’équipage. Au concours de la meilleure pâtisserie, c’est Peter qui décroche la première place avec une découverte , le « honey ».
On repart pour une après-midi de navigation, à la recherche de cascades qui plongent dans le lac. Sous l’une d’entre elles, quelques courageux s’amusent à se faufiler, non sans goûter à sa fraîcheur.
Sans atteindre le barrage (on y était presque), l’heure du retour a sonné et nous longeons l’autre rive pour arriver vers 16 h au port.

Une fois tout l’équipement rangé et attelé, il est temps de rentrer, ah non, pas tout à fait, il reste quelques douceurs à se mettre sous la dent. Un dernier moment de partage au bord du lac pour se délecter de la vue et des sucreries… Il faudra encore ranger, nettoyer et trouver de l’essence (!) avant de pouvoir rejoindre nos maisons avec les bons souvenirs de cette superbe journée.

Participants : Nadine, Pascale, Véronique, Alex, David, Nicolas, Peter, Sylvain

Journée portes ouvertes du CKDM le samedi 8 septembre 2022

Le kayak est l’activité de plein air par excellence, qui se pratique tout au long de l’année par tous les temps et à tous les âges (de 7 à 77 ans !)

Vous êtes les bienvenus samedi prochain pour découvrir le CKDM et ses différentes sections : écoles de pagaies jeunes et adultes, kayak polo, Handi kayak et randonnée.

Parlez en autour de vous, la journée portes ouvertes du club est l’occasion pour ceux qui envisagent de s’inscrire au club, de nous rencontrer et de tester le kayak.

Nous vous attendons et serons heureux de vous faire partager notre passion !

Sortie Bandol – Mars 2022

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée

Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.

Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.

Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.

Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.

Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.

Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.

Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.

L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.

L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)

En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…

Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.

L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.

Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.

Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)CompteRendu_Sortie_Bandol_Mars_2022.docOuvrir avecPage 2 sur 4Page 4 sur 4