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Sortie Bandol – Mars 2022

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée

Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.

Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.

Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.

Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.

Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.

Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.

Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.

L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.

L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)

En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…

Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.

L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.

Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.

Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)CompteRendu_Sortie_Bandol_Mars_2022.docOuvrir avecPage 2 sur 4Page 4 sur 4

Randonnée sur la Costa Brava, 22-28 octobre 2017

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Lien vers l’album photos complet :

https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157665661510469/page1

Participants : François, Fred L, Jacques, Laurence, Sébastien, Stéphane.

Evolution du Projet :

Le projet initial était d’abord la Corse, mais compte tenu des places restant disponibles sur les ferrys aux dates souhaitées et le tarif assez dissuasif, la destination a évolué vers une randonnée sur la Catalogne « Nord » (Costa Vermella, ou côte Vermeille) côté français et la Costa Brava de la Catalogne « Sud » (en Espagne ?).
Après avoir initialement prévu un départ d’Argelès avec pour objectif les iles Medes, la tramontane nous conduit à partir en sens inverse et partir du golfe de Roses pour remonter vers la France. Les prévisions de la semaine nous permettaient initialement d’envisager le parcours Roses-> Argelès, mais le coup de vent prévu en fin de séjour s’est décalé de deux jours, et nous avons finalement dû écourter le séjour pour nous limiter à la Costa Brava, la tramontane au nord du cap Cerbère étant bien trop rapide pour les kayaks !

Le compte rendu :

Dimanche : le bitume

Départ à 8h36 de Décines après un café croissant pendant que les boulangères préparent notre stock de pain. Essence à 11h30, arrêt à 12h27 pour re-sangler les kayaks, arrivée vers 15h au camping « Laguna » à Roses. Là on aurait pu visiter la gigantesque marina, mais nous préférons nous balader et repérer la petite barre à l’embouchure de la petite rivière qui nous permettra d’embarquer depuis le camping, se baigner (pour les deux plus courageux), préparer les listes, faire les sacs, observer les perroquets-perruches verts et les huppes fasciées, gouter à la pression locale en terrasse, et nous reposer.

Lundi : Mise à l’eau !

La négociation pour laisser notre véhicule la semaine en notre absence est plus compliquée que nous l’avions imaginé. En saison ça semble carrément impossible tant il faut insister et revenir pour avoir la confirmation après consultation du propriétaire du camping. Cela nous a fait perdre un peu de temps, mais bon, nous sommes en vacances, la météo est belle, tout va bien ! Embarquement à 12h10 en direction du Sud, vent de 12 nœuds de Nord, nous poussant vers notre premier objectif, l’Escala. Le vent tombe et la fin de la traversée de la baie de Roses paraît bien longue. Arrêt pique-nique à l’Escala ou nous arrivons à promouvoir la pagaie groenlandaise auprès de kayakistes venus de Bretagne !
Vers 16h (oui, on s’est vite mis au rythme local) départ vers l’Estartit. Le ressac sur la houle d’un mètre anime la navigation. Nous mettons les casques. La côte rocheuse est verticale et percée de grottes, que nous explorons presque toutes jusqu’au https://www.cialissansordonnancefr24.com/cialis-5-mg/ bivouac de Ferrial. Plage de galets sur une vallée de pinède, cela sent la salsepareille.

Mardi : Iles Medes

Départ à 11h30 (bon, on est en vacances, non ?). Rase falaise vers les iles Medes. Décor sauvage, arches et rochers cachant de petites plages que l’on repère comme potentiels bivouacs pour une nouvelle randonnée sur cette zone. La houle s’est un peu calmée. Pour la pause du midi, l’accostage est un peu périlleux, mais le décor est sympa. Après le tour des iles Medes, nous revenons vers Roses par le même itinéraire (pas trop le choix en réalité !) en repassant par les arches et grottes les plus remarquables. La traversée de la baie de Roses nous paraît à nouveau bien longue … deux heures de traversée pour bivouaquer sur la plage à côté de la réserve du Parc Natural dels Aiguamolls de l’Empordà (a proximité d’un camping, fermé). Nuit perchée pour Sébastien en haut du mirador, à la belle étoile. Les autres en tente sur la plage au pied du mirador. A noter, la plage est interdite au printemps durant la période de ponte de tortues marines.

Mercredi : Cap Norfeu, Cadaques, Port Lligat, Cap Creus

Départ à 11h (ça progresse …) en direction du Nord. Nous finissons la traversée du golfe de Roses … enfin ! Sans vent, sous le soleil. Vers le cap Norfeu, nous sommes fascinés par les roches aux formes surprenantes, parfois rangées, parfois en forme de chou fleur, noires, vertes, striées de blanc … Au bout du cap : un petit vent 3-4 Beaufort non prévu. Pique-nique dans une vallée minérale où nous faisons sécher les tentes (la nuit sur la plage a été humide. Embarquement en direction de Cadaquès toujours en longeant la côte rocheuse aux formes étranges que l’on pourrait exposer dans une exposition d’art contemporain. A la sortie de Cadaquès nous sommes surpris que les cormorans soient si peu farouches comparés à ceux que nous croisons sur le Rhône ou en Bretagne. Peut-être est-ce parce qu’il peinent moins à se sécher les ailes dans ce pays ensoleillé et venté ? Un peu de rase cailloux sous les nuées d’étourneaux, puis à Port Lligat nous passons devant la maison de Salvador Dali. On a évoqué l’idée de visiter le musée Dali, mais il est tard et les prévisions météos des prochains jours ne sont pas bonnes. Un coup de vent est annoncé pour Vendredi et les jours suivants. Nous allons devoir rejoindre Portbou jeudi soir pour organiser une navette et récupérer le camion et la remorque. Du coup on sera obligés de revenir ! Sur le moment, on se contente de s’imprégner des lieux qui permettent de percevoir une partie de l’inspiration du peintre. Dans la baie de Port Lligat nous recroisons les kayakistes de Quimper rencontrés lundi à l’Escala ! Cette fois-ci ils se baladent avec leur kayak gonflable. Nous les mettons au courant du coup de vent prévu et repartons vers le Cap Creus en quête d’un lieu de bivouac sympa avant la partie en réserve intégrale. Les roches sont toujours aussi étranges, et commencent à paraitre austères en fin de journée. Le lieu initialement repéré est squatté par un voilier de marins … bretons ! Finalement, après débats et hésitations, on se pose dans une petite crique entre les falaises. Nous devons faire un peu de terrassement pour poser nos tentes sur les galets. L’endroit est sympa, au point que même les moustiques s’y sont installés … C’est dans ces instants que l’on est content de ne pas avoir oublié son répulsif !

Jeudi : Cap Creus -> Portbou

Départ à 10h (vous voyez, ça progresse !). On longe toujours la falaise ou les roches étrangement sculptées de motifs minéraux, organiques et mécaniques. Elles font penser à un autre artiste : H.R Giger. Si, si, vous le connaissez ! C’est le créateur notamment de la créature et des décors d’Alien le 8ème passager, et peut-être de pochettes de Vinyles de votre adolescence rock’n’roll (Emerson Lake and Palmer, Magma, Debbie Harry, The Dead Kennedys, Korn, …). Au passage, tant que l’on est hors sujet, ne manquez pas la visite du musée Giger quand vous passez à Gruyère en Suisse. Nous naviguons au pied du phare dans la réserve intégrale, où tout est interdit sauf de se promener en tenant son chien en laisse. Passé le Cap Creus, les roches changent et varient progressivement. Arrêt pique-nique dans l’anse de ???. La plage est exposée de telle manière qu’elle récupère de nombreux objets divers : beaucoup de bois flotté, des résidus de cordages, des objets en plastique, etc. Ces objets inspirent des « sculpteurs » locaux qui y ont laissé une imposante structure en bois flotté, et des dessins-sculptures de personnages ou d’oiseau au sol. Après un pique-nique où l’on a tenté de finir ce que nous avions prévus pour le restant de la semaine, sieste au soleil ! Nous embarquons sous le soleil, sur une mer d’huile. La méditerranée est décidément imprévisible car sans la consultation du bulletin météo il est inimaginable qu’un coup de vent est prévu pour le lendemain matin. Cap sur Portbou. Pendant que les autres font la course tout le long de la baie de Colera, Laurence et Sébastien observent des puffins et un banc de poisson agitant la surface de l’eau initialement lisse comme un miroir. Une fois regroupés, nous visitons la dernière grotte du séjour à la frontale, puis mettons le cap vers Portbou. Les prévisions météo annoncent toujours du vent NNE 6/7 Beaufort pour le lendemain. Hors de question de naviguer dans ces conditions. Après consultation des horaires de train, on s’organise : Jacques et Sébastien débarquent et prennent le train vers Figueres puis enchainent en taxi vers le camping à Empuriabrava pour récupérer le camion et la remorque, et rentrent sur Portbou dans la soirée. Le tarif de transport est imbattable : 5€ de train pour deux, 31 € de taxi, ne pas s’en priver pour les navettes ! Pendant ce temps, les autres remorquent les kayaks, vont boire un coup (ou plus), et plantent discrètement les tentes sur une plage de Portbou.

Vendredi matin : Merci aux prévisionnistes météo !

Le vent annoncé la veille est bien présent ! Heureusement que nous n’étions pas en bivouac loin d’une solution de repli à terre. Dans la baie de Portbou, au pied de la falaise, le campement est à l’abri du vent, mais dès l’embarquement on sent bien qu’il vaut mieux ne pas être en mer ! Le vent souffle en rafales puissantes. Après avoir navigué un peu le long à la falaise « pour voir » mais sans s’aventurer hors de la baie, nous débarquons au port où le camion était garé. Sur le parking il faut bien orienter les bateaux face au vent sinon ils se font emporter, même chargés. Pour le chargement : deux qui tiennent le bateau pendant que les autres sanglent. Les affaires sèchent rapidement pendant ce temps. Pique-nique entre deux rattrapages de sacs et autres objets volants. Plutôt que rentrer directement à Lyon, nous parcourons en camion la côte que nous viendrons longer en kayak une prochaine fois : Cap Cerbère, Banyuls, Collioure. Nous passons la nuit à Argelès au camping municipal (on ne s’imagine pas une seconde venir à Argelès en pleine saison !!!), puis retour sur Lyon.

Conclusions :

Se méfier de la tramontane !

C’est un beau coin (hors saison en tout cas), un peu capricieux (prendre la météo tous les jours !), mais qui mérite d’être exploré (nombreuses grottes et quelques arches, géologie surprenante). Prévoir l’anti-moustique pour certains bivouacs, même fin octobre !

Il va falloir que l’on revienne pour terminer le parcours !

Petite nav hivernale au grand Large !

Dimanche 22 janvier 2017, température à-5 au réveil, 6 kayakiste motivés au grand Large : Max, Grand Fred, Jacques, Sébastien et Claude.  Il faut être https://www.viagrasansordonnancefr.com/viagra-en-ligne/ bien équipés : combinaisons néoprène, manchons pour éviter l’onglée, bonnets…

 

 

 

 

 

 

 

Jolie brume, soleil pâle, glace sur le grand large … impossible de naviguer sur le plan d’eau à cause des plaques de glace, on remonte le canal jusqu’au barrage. Belle séance  d’entrainement… A 12h30 nous sommes de retour au club, contents de retrouver des habits chauds et secs !

 

 

Avis aux amateurs le 5 février prochain !

Randonnée Agay – 14 au 18 mai 2016

Participants : François, Jacques, Cyril, Max, Patrick, Spooky, Claude, Pierre, et Anne-Lise

1er jour : Agay – le Dramont

Rendez-vous au CKDM de bonne heure (7h du matin !), le camion ayant déjà été chargé la veille ; nous avons failli partir sans un retardataire, finalement nous serons bien 7 pour l’aller jusqu’à Agay. Petit détour touristique par les routes de campagne de St Raphaël, la faute au GPS, c’est joli mais un peu juste pour croiser des véhicules avec notre grosse remorque !
Arrivée à Agay et installation rapide des tentes, pique-nique tiré des sacs, puis c’est parti pour la 1ère expérience en mer pour plusieurs d’entre nous, direction le Dramont. Un peu de houle, pas beaucoup mais ça impressionne quand même au début. Tour de l’île d’or, nous cherchons Tintin sur l’île noire mais personne. Retour tranquille, pas impressionnés, nous sommes même en forme pour quelques récupérations pour s’entraîner dans la baie. C’est un peu moins froid qu’au Grand large, mais pas de beaucoup (entre 17 et 19° selon les estimations à la main ou au thermomètre pour le bain de bébé).
Ciel orageux et petite averse, le tarpaulin est monté en vitesse, ouf les tentes étaient déjà montées ! La pluie cesse, nous commençons à cuisiner. Claude et Pierre nous rejoignent avec leur petite caravane après un périple hors autoroute par les Alpes. Chacun sort ses spécialités, le whiskey de Jura (l’île en Ecosse, et non pas du Jura, le département) aura beaucoup de succès et ne survivra pas à la soirée ; même sort pour les cannelés.
Le repas est suivi par un concert du capitaine à la guitare, les autres chantent (enfin, ceux qui étaient déjà nés quand les chansons en question étaient populaires) ou demandent des bis. (Les voisins peut-être pas, mais on ne leur a pas demandé leur avis, et puis nous sommes de toute façon le groupe le plus nombreux du camping !) Retour au calme tout de même pour respecter le sommeil des autres et nous reposer nous aussi pour être en forme le lendemain.

2ème jour : Agay –cap Roux
Embarquement matinal cette fois vers l’est pour admirer le massif de l’Estérel depuis les flots. Premières traversées de passes à cailloux, le casque bien rivé sur la tête au cas où, mais il n’y aura pas de dessalage heureusement. Il fait beau, il fait chaud, certains se rafraichissent donc en baignant à l’embarquement ou au débarquement (de là à penser que ce n’était pas volontaire, nous n’oserons pas le dire…). Nous dépassons l’île des vieilles pour aller pique-niquer sur une plage dans une belle crique, même si la vue est un peu gâchée par les voiliers qui viennent mouiller en plein milieu, zut !
Retour tranquille au club, il n’est pas tard et certains ont encore des forces pour pagayer (ceux qui n’en avaient plus essayent de l’oublier et de suivre malgré tout). La troupe part donc valeureusement explorer la fougueuse rivière d’Agay (bon, en réalité, du classe 1 sans autre danger que les bateaux de plongeurs rentrant aux clubs…). Changement de décor complet mais les rives ont leur charme, c’est paisible et très vert, belle balade pour conclure cette seconde journée.
Retour au camping. La voisine américaine qui a entendu François jouer vient le rejoindre pour un bœuf guitare-mandoline, c’est assez original mais très sympathique. Popote, vaisselle, discussions puis au lit !

3ème jour : Miramar- Théoule
Afin de changer un peu d’horizons (navigation vers l’ouest et vers l’est d’Agay déjà effectuées), nous prenons le camion pour aller un peu plus loin, direction Miramar et son parking tout indiqué pour y déposer le camion et la remorque. Nous partons à la recherche de l’arche et de la grotte promises par François. Nous passerons bien sous l’arche, pas contre la grotte n’est guère accessible à cause de la houle et des vagues qui rendraient les tentatives de visite un peu trop périlleuses. Le soleil est toujours au rendez-vous, les naturistes fidèles au poste sur leur plage également, nous pousserons donc jusqu’à la plage suivante pour notre pause repas. Les deux malheureux baigneurs qui pensaient être tranquilles se sont vite rendus compte de leur méprise…
Plage bien ventée, il fait presque frais malgré le soleil. Nous réembarquons pour explorer un peu la baie, slalomant entre les luxueux yachts et distinguant au loin les gros paquebots de croisière amarrés à Cannes pour le festival… Peu importe, pas de jalousie, nous sommes trop bien dans nos kayaks à explorer les coins et recoins, jouer dans les passes à cailloux, et repasser sous l’arche qui ne nous fait même plus peur au retour. Nous observons au passage les étranges constructions sur les collines (une villa digne des barbapapa est particulièrement remarquée). Retour sans encombres jusqu’au camion, puis jusqu’à notre lieu de villégiature. La plus jeune de la troupe essaie en vain de convaincre les autres de se laisser tenter par des jeux de carte, et finira par négocier une partie contre un récital à la guitare… Bref, soirée ordinaire pour cette dernière nuit à Agay avant de migrer au petit matin.

4ème jour : Ramatuelle- Cap Camarat
Nous avions la veille laissé les kayaks chargés sur la remorque pour pouvoir repartir sans tarder en direction de St-Tropez. Ce n’est pas encore l’été mais nous n’échapperons pas à un énorme bouchon qui nous fera perdre deux bonnes heures… Enfin arrivés à Ramatuelle, nous découvrons ébahis le camping 3 étoiles (au moins), digne du club med, avec ses palmiers, hibiscus, huttes façon Koh Lanta et j’en passe. Nous faisons un peu tâche avec notre camion et remorque, mais qu’importe ! Repas rapide avant de prendre la mer.
Nous faisons cap vers les 3 caps, dépassons le premier – Cap Camarat- sans affoler les gardiens du phare. Il faut dire qu’après trois jours de navigations, nous sommes presque des kayakistes de mer expérimentés… (enfin, c’est ce que l’on se dit). L’eau est bleu turquoise, les roches de la côte magnifiques, le sculpteur a bien travaillé ! Nous faisons des détours dans les petites calanques et autour des rochers que nous croisons jusqu’à apercevoir le cap Taillat.
Demi-tour pour repartir vers notre camping de luxe. Au passage, nous faisons une pause dans une zone de jolies petites vagues bien formées pour faire une séance d’initiation au surf. Le capitaine explique et fait la démonstration, les autres suivent timidement au début. Quelques dessalages de kayakistes surpris par les vagues et ne maitrisant pas encore bien la gîte refroidiront quelques-uns des participants. Une pagayeuse en redemande encore et encore, mais il est l’heure de rentrer. Tiens, une autre vague encore plus jolie, il serait bête de rater ça ! Le capitaine y va, la pagayeuse suit, surfe, tourne, et se fait retourner comme un crêpe… sans rancune, et sans surprise, c’est ça de s’aventurer dans la cour des grands !
Nous connaitrons quelques difficultés inattendues au retour… la plage est tellement longue et les campings tellement nombreux que nous avons du mal à retrouver le nôtre ; mal orientés par un badaud, nous irons trop loin avant de faire demi-tour et de demander une nouvelle fois notre route à une charmante locale qui nous dit de reprendre la route en arrière… à non madame, nous c’est sur la mer qu’on se déplace ! Nous finirons par reconnaître les grands palmiers qui marquent notre camping- mais si, là, les 2 grands qui dépassent ! Ouf, retour à bon port, bien fatigués mais contents de cette belle expédition, ça valait le coup d’affronter les bouchons de St Trop !
Dernière épreuve de la journée : monter la tente dans les graviers presque aussi dur que du béton – et oui, c’est un camping de luxe pour camping-cars, par pour les pouilleux qui dorment sous tente !Lla seule pagayeuse qui reste (après le départ de Claude et Pierre qui retournent profiter du calme d’Agay) a bien du mal à planter ses sardines sous les regards narquois des autres pagayeurs (enfin, sauf celui qui finira carrément par jeter l’éponge pour dormir dans le camion).

5ème jour : l’Escalet – Cap Taillat
Nous profitons encore de quelques heures de navigations avant le retour sur Lyon, cette fois depuis la plage de l’Escalet. L’eau turquoise est toujours aussi limpide, la côte aux rochers découpés aussi belle, c’est une magnifique balade pour conclure le séjour. Nous contournons le cap Taillat puis débarquons pour admirer le paysage. Rencontre fortuite avec des randonneurs qui sont aussi kayakistes, le monde est petit ! Portage miniature puis nous réembarquons pour rentrer, déjà… ces 5 jours sont passés bien vite ! Une dernière pause sur la plage face à St Trop pour le casse-croute, et c’est reparti pour des heures d’autoroute ; plus on remonte au nord et moins il y a de soleil… Quelques bouchons sur la rocade pour nous ramener à la réalité, et un orage en arrivant au club pour couronner le tout ! Dur retour à la réalité décidément, on serait bien restés plus longtemps dans le sud…
Ce fut un bien beau séjour, la découverte du kayak en mer fut un plaisir pour ceux qui n’avaient encore jamais testé, et les autres ont bien profité du soleil, de la petite houle et de la bonne ambiance du groupe. Peu de bains involontaires, l’essentiel des récupérations étaient voulues (et plus ou moins efficaces, mais celles dans les vagues furent d’une efficacité fulgurante !) Les moins expérimentés ont pu goûter aux balades prolongées, chercher leur rythme et style de pagayage, et profiter des conseils des plus expérimentés. C’est à refaire, d’ailleurs tous les nouveaux ont déjà réservé leur place pour le séjour mer de l’an prochain

l’album photo :

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Rando: descente de l’Ain de Pont de Chazey à Anthon (30 avril 2016)

Sortie sans difficulté sur un parcours bien connu même si on ne le fait pas très souvent. Météo pas trop pluvieuse, température un peu fraiche, notamment au pique-nique à mi parcours, eau bien fraiche également. On est parti à 5 (Claude, Cyril, Jacques, Nicolas G et moi-même). Après avoir envisagé une descente plus longue depuis Pont-d’Ain, c’est finalement un parcours assez court qui a été choisi, parce que la météo n’était pas fameuse, et parce que l’on souhaitait rentrer avant 18h, afin de ne pas tomber dans les difficultés de circulation en raison d’un match de foot de l’OL au stade de Décines. On s’est donné rdv au ckdm à 8h30, on a posé une voiture à Anthon, puis on a continuer avec le camion jusqu’à Pont-de-Chazey. Embarquement à Pont de Chazey en fin de matinée sous le pont de la D1084. NB: Prévoir un peu de temps à Pont-de-Chazey car on pose les kayaks au niveau de l’accès aux secours de l’A42, mais il y a un petit portage à pied pour revoir la rive et le camion est à garer de l’autre côté du pont (voir mini Topo ci-dessous).

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Le débit consulté en début de matinée vers 7h indiquait une augmentation non prévue du débit, mais finalement le débit a baissé de 120 à 90 m3/s pendant la descente (lien pour le débit à la station de Chazey: http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=6). Nous avons eu la rivière pour nous seuls, pas un kayak de location sur l’eau, on a juste aperçu de loin 3-4 pêcheurs. Nous avons observé plusieurs oiseaux, et notamment quelques uns que l’on voit rarement au Grand Large: des harles bievres , des hérons pourpres et une aigrette garzette. Concernant la navigation, c’était encore plus plus simple que d’habitude car avec un débit de 100 m2/s la rivière était lissée, l’eau recouvrant les quelques modestes petits rapides et drossages habituels.  Rares étaient les vaguelettes et petites veines d’eau pour jouer et s’entrainer aux bacs, stops et reprises en kayak de mer. La rivière était très « propre », sans amas de branches. A noter cependant que l’arbre qui barre la rivière est toujours présent quelques dizaines de mètres avant  la confluence avec le Rhône après le dernier virage. Avec le débit du jour il suffisait de passer tranquillement à droite et de rester dynamique pour choisir sa veine d’eau juste après. Passer à gauche (extérieur du virage) ramène sans doute sur l’arbre. Arrivée à Anthon, nous avons fait quelques bacs dans les vaguelettes avant la confluence , puis avons débarqué à Anthon. Navette: aller-retour de Anthon à Pont de Chazey pour récupérer la remorque, puis retour au club avant 18h ce qui nous a permis d’éviter la fermeture de l’accès au Grand Large pour cause de match au stade de l’OL.

Ain_Parcours_Pont_de_Chazey_Anthon

Séjour en autonomie – kayak de mer en Corse : Ajaccio-Scandola – octobre 2015

Séjour kayak de mer en Corse : Ajaccio-Scandola.

Du 17 au 26 octobre 2015.

Participants : Christelle et Maéva dont c’est la première randonnée en mer.
Claude, Laurence, Fred, Nicolas, Stéphane, François, les vieux de la vieille.
Remarquez la parité respectée !

1er jour : Ajaccio Îles Sanguinaires 13 km

Arrivée à Ajaccio en début de matinée par le ferry ; petite pause café sur une terrasse.
Remplissage des kayaks avec les affaires perso, le matos de camping et de cuisine, répartition de la bouffe pour 8 jours de navigation, plus 24 l de flotte !
Et toujours ce même questionnement comment faire rentrer dans nos caissons 8 jours de vivres et d’effets personnel. Certains par peur de manquer ont récupéré la totalité des boites de conserves soit leur propre poids en vivre. erreur fatale ressentie lors des premiers coups de pagaies.
Départ pour les Sanguinaires en fin de matinée, collation sur une plage déserte et petite immersion pour une exploration sous-marine des lieux.
Visite des Sanguinaires et de son phare.
La nuit est douce et silencieuse sous un beau ciel étoilé. Seuls les goélands nous feront ch… dès l’aube. Malheur à celui qui n’a pas de boules Quiès.
De toute façon, l’expression « grasse mat » ne veut rien dire aux yeux du navigateur. La mer est à celui qui se lève tôt !

 

2ème jour : Îles Sanguinaires ? Golfe de Lava – Anse de Figuera 17 km

Visite des îles Sanguinaires par la mer puis cap sur le Golfe de Lava. Pause dans l’anse de Fica et bain, exploration sous-marine, toilette à l’eau de mer. Le rêve !
L’après-midi est laborieuse pour deux d’entre nous : fatigue, envie de pisser mais pas de spot permettant l’accostage, mal de mer…
Difficile de trouver un endroit sympa pour dormir, les plages sont rares, étroites. Nous nous réfugions dans l’anse de Figuera au milieu des posidonies.

3ème jour : Golfe de Lava ? Anse de Chiuni 30 km !!

La mer ne s’annonçant pas très belle pour le surlendemain, on grille une étape.
Levés avec le soleil et arrivés à la tombée de la nuit dans l’Anse de Chiuni ; une pause déjeuner à l’ouest de Sagone à la pointe Albelu.
Passage de pointes en chanson : les chants de marins encouragent les galériens, Hisséo Santiano !
Ravitaillement en eau au port de Cargèse.
Les Corses que nous avons rencontrés ont fait preuve de beaucoup de respects. ils commençaient à nous parler en corse car ils pensaient que nous étions des leurs. Un vieux marin à la barbe plus récente que la notre nous a donné des conseils de navigation et nous a fait jouer à un quiz pour connaitre notre connaissance maritime. Avec François et Laurence nos 2 jokers nous avons passé l’épreuve sans problème.

A Chiuni, les moustiques trépignent à notre arrivée. Un bain de mer (dans une eau à 21/22 °C) permet de les éloigner et de soigner nos blessures physiques et psychiques. Pour les novices, ampoules, mal au dos et aux bras… Améliorer son coup de pagaie devient indispensable pour tenir jusqu’au bout.
La plage est splendide, on est seul au monde et Laurence nous avait prévu un bon repas.

4ème jour : Anse de Chiuni ? Porto 23 km !!

La mer est agitée au niveau des pointes : houle, ressac de houle. Les vagues sont grosses et désordonnées, on se fait chahuter. Surtout pagayer pour sortir au plus vite de ces zones déstabilisantes. Comment esquimauter avec un paquebot chargé à ras-bord ?
Nous passons devant de belles falaises de granite sculptées par la mer et le vent. L’érosion a travaillé la roche de manière tellement étrange que nous sommes venus à douter qu’il s’agisse vraiment de granite, or c’en est bien, tous les guides sont formels là-dessus … rien à voir décidément, avec le granite rose qu’on peut voir en Bretagne.
La beauté des rochers aux couleurs marrons, bleues, grises est bluffante. Leurs poussées vers le ciel et les nombreuses grottes donnent un air de Sagrada Familia aux dimensions incommensurables.
C’était notre petit royaume de liberté où chacun partait seul découvrir le coin magique en jouant avec les reflets des rayons du soleil dans la mer.
les grottes avec le bruit amplifié du ressac de l’eau offraient une ambiance mystérieuse.

Pause déjeuner à la Marina di e Calanche. Pour ceux qui n’ont pas souhaité uriner en pleine mer position grand écart, cette petite plage sera salvatrice.
Nuit à côté du port de Porto dans un bosquet d’eucalyptus infesté de moustiques, ce qui nous a fait apprécier la venue de Maeva qui s’est sacrifiée pour nous éviter une peau de varan de komodo. C’est le jour de la grande toilette : certains utilisent le tuyau d’arrosage d’une résidence de vacances, d’autres préfèrent l’eau douce de la rivière débouchant dans le port, une autre choisit de se taper 50 mn A/R pour une douche glacée dans un camping.
Nous passons une belle soirée dans un resto corse très classe et nous nous régalons.

5ème jour : Porto – Plage de e Gradelle à côté de la pointe Di Latone 6 km Cool !!

La météo marine annonçant une mer agitée pour la matinée, François et Stéphane font la navette ; ils prennent le bus de Porto à Ajaccio. Pendant ce temps, le reste du groupe joue les prolongations et en profite pour répertorier la bouffe, revoir les menus pour les jours restants et se répartir la charge.

Nous débutons la navigation en début d’après-midi. Plus on s’éloigne de Porto, plus les conditions en mer se dégradent. Vent de force 5, très difficile de tenir son cap. Le programme est revu à la baisse, changement de cap. Seulement 1h40 de navigation !
La navigation est différente de celle des jours précédents, on se bat avec le vent et les vagues. C’est chouette ! C’est très joueur. J’adore !!! Du stress mais juste ce qu’il faut pour bien naviguer.
Nous devons nous mettre en binômes et rester proches du reste du groupe (à portée de voix).
Les impressions à chaud de mes coéquipiers après accostage :
Claude : « Navigation un peu chaude, mais plus c’est dur, plus on aime. »
Maéva : « Enfin arrivée sur la plage de la victoire ! J’étais au bout de ma vie. »
Fred : « Bel esprit de groupe. Une belle chevauchée finale. »
Stéphane : « C’était un peu court ! »
François : « Après 4 h de route, un bon décrassage. »
Laurence : « C’était marrant, c’était bien. »
Nico : « C’était juste une petite mer de rien du tout. Mets pas ça ! J’exagère. Bonne correction de l’objectif. Le vent a forci plus tôt que prévu. »

Magnifique vue sur les falaises de Porto. Nuit à la belle étoile pour certains, lovés dans un lit de posidonie ; terrassement obligatoire pour quelques-uns … On en redemande ! Ces moments en totale harmonie avec la nature ne sont pas si fréquents. On oublie tout !

6ème jour : Plage de i Gradelle  Scandola – Anse de Focolara 19 km L’apocalypse !!!!
Départ 9h10 – Arrivée 15h20

6h de navigation, ce qui nous donne en moyenne 3 km/h !

Nous avons eu une houle de 1m à 1,5 m en arrivant sur la pointe de Scandola, le vent était non significatif, il ne s ‘est levé qu’après la plage à débarquement aléatoire, dans la passe de Gargalu .
Nous nous regroupons de façon à rester à portée de voix et nous formons des binômes.
Pendant les 4 1ères heures, nous avançons malgré tout assez bien. Pas de plage pour manger, trop de vagues. Nous ne pensons pas à manger en mer.
Les vrais ennuis commencent après la passe du Gargalou. Plus de 2 h à lutter contre le vent et des vagues énormes qui commencent à déferler. Maéva est remorquée par Stéphane. Nous n’avançons pas. Je suis épuisée. On se prend des seaux d’eau dans la tronche. Je vois la plage au loin. Mais elle est très loin et nous, nous sommes toujours scotchés près de ces pu… de falaises. Ne plus se lamenter, ne penser qu’à son coup de pagaie, à ce qu’on m’a enseigné afin de tenter d’être le plus efficace possible. De loin, les vagues semblent se briser violemment sur la plage. Allons-nous pouvoir accoster ? Surtout ne pas se réjouir trop tôt, la déception pourrait être grande !

En fait, ce que nous voyions de loin ne reflétait pas la réalité. L’accostage est easy. On est sauvé !

Les impressions recueillies une fois échoués sur la plage :

Cap’taine François : « Il fait beau, il ne faut pas le nier. »
Claude : « Rétamée. J’ai eu très froid. Trop de vent sur la fin. C’était trop ! »
Fred : « S’il n’y avait pas eu la pause pipi , on n’aurait pas eu le vent. »
Stéph : « On m’a brimé, on m’a enchaîné. Je n’ai pas pu jouer dans les passes à cailloux 😉  Sinon c’était bien. »
Maéva : « Contente d’arriver à terre. Merci à Stéph pour le remorquage. »
Laurence : “ De bon petits bateaux ces kayaks de mer”.
Nico : Tout s’est bien passé au final mais pour moi trois quarts d’heure de doute avant de retrouver un coup de pagaie normal. Content d’être arrivé.

La plus grosse navig du club. Fière d’en avoir fait partie mais pas trop envie de la revivre !
Je croise les doigts pour une météo plus favorable pour demain car nous sommes censés reprendre le même chemin. Nous serions alors dans le sens de vagues, ce qui signifie surf dans ces monstres. « Un retour encore plus acrobatique » d’après le capitaine.
J’ai pas envie, j’ai peur de ne pas arriver à maîtriser mon cargo au milieu de cette énorme masse d’eau déchaînée ! En fait la météo prévoit pour le lendemain vent faible et mer belle.

Commentaires de François :

Quelques explications sur la stratégie de navigation qui nous a permis durant 2 heures d’aller tâter des conditions engagées en toute sécurité.

– Prévision météo :

Vent faible le matin, puis Nord Est à Nord, force 4, localement 5, faiblissant en soirée. Mer du vent 90 cm.
Houle d’Ouest le matin 1,20 m, s’amortissant l’après-midi, 50 cm.
Visibilité : excellente.
Température de l’air : 20°, de l’eau : 20°.

– La première partie du parcours, depuis la plage de la Gradelle dans le golfe de Porto, jusqu’à l’île Gargalu, est abritée du vent N à NE prévu. Par contre elle est exposée à la houle modérée d’ouest qui limite les possibilités de pratiquer le rase cailloux. La navigation reste pour autant facile.

Au nord de l’île Gargalu , les conditions changent du tout au tout : Encore abrités dans la passe entre l’île et la terre on visualise très bien le vent et l’état de la mer sur la suite du parcours, vent de force 5 et mer du vent (c.à. d. que les vagues ont atteint leur maximum pour cette force de vent, 1,50 à 2m, petits déferlements).

Atteindre la plage de Focolara sur laquelle est prévu le bivouac nous expose donc à 3 milles de navigation dans des conditions engagées, mais maniables.

La base de la sécurité c’est d’avoir plusieurs solutions et des réchappes, elles ne manquaient pas :

1-Revenir sur nos pas et rejoindre Girolata, parcours totalement abrité du vent et de la mer, tranquille.

2-Rejoindre la plage d’Elbo, plus proche que Focolara, parcours exposé mais assez court. Le secteur du vent et l’amortissement de la houle permettant un débarquement sur la partie nord de la plage (abritée par un ilot).

3-Viser Focolara avec 2 réchappes possibles : Elbo ou le demi tour pour s’abriter à Gargalu, débarquements possibles sur cette zone mais bivouac interdit (contrainte qui devient secondaire quand la sécurité entre en jeu).

– Je prends la décision de tenter de rejoindre Focolara, le débarquement y sera aisé, et le groupe rodé par 5 jours de rando me paraît capable d’affronter les conditions présentes. La navigation se fera essentiellement face au vent et aux vagues, ce qui est plus facile. De plus le profil de la côte nous mettra progressivement à l’abri du vent et de la mer avant l’arrivée à la plage.

Bien évidemment lorsque le parcours fait passer au vent de dangers, une marge de sécurité respectable est prise : on doit pouvoir gérer une récup avant que la dérive due au vent et aux vagues ne nous place en situation difficile près des récifs. Le rase cailloux sera pour un autre jour.

Il est 13h20 quand nous engageons la traversée nous avons donc du temps devant nous avant la fin de l’après midi ( La nuit tombe tôt en octobre).

Très important : la tendance pour la suite était à l’affaiblissement du vent et de la mer dès la fin d’après midi ( et même début d’après-midi en ce qui concerne la houle ) : cela signifie qu’en cas de difficulté ou de retard sur le parcours nous ne risquions pas d’être piégés dans une dégradation des conditions météo.

Bilan :

2h de navigation pour 3 milles parcourus, chiffres qui indiquent clairement que la nav’ a été combative. La qualité du coup de pagaie prend toute son importance dans ce type de navigation, sinon on fatigue vite, les entraînements toute l’année sur le lac ont du sens !

Nécessité d’un remorquage, engagé dès le début de la traversée, ce qui a permis à la remorquée de conserver l’énergie nécessaire pour contribuer efficacement à la progression. Remorquer quelqu’un qui n’aide pas du tout car trop fatigué devient rapidement épuisant pour le ou les remorqueurs, d’où nécessité d’anticiper.

Je remercie au passage Stéphane qui a assuré cette remorque pendant 2 heures, me permettant de conserver ma liberté pour surveiller le groupe et suivre la nav’ (contrôle de la progression et de la dérive par alignements). Dans ces conditions il est largement préférable que le chef de groupe puisse se décharger du remorquage pour se consacrer à la sécurité d’ensemble.

A noter que tout le monde a bien tenu son bateau malgré le vent et la mer. Les gouvernails ont été bien utiles pour faciliter la tâche.

Pour plusieurs c’était une première rencontre avec des conditions de mer et de vent un peu sérieuses, et cela peut être impressionnant au début, même pour ceux qui ont l’habitude d’affronter des rivières de classe 4 ou 5 ! Il est évident que le taux d’encadrement dans le groupe doit être suffisant pour permettre aux débutants de vivre cette découverte en toute sécurité.(j’aurais bien écrit « sérénité », mais c’est peut-être excessif).

En conclusion :

Il n’y a jamais deux situations identiques et les décisions de navigation doivent être prises en analysant un ensemble de facteurs :

Prévision météo : Force du vent et de la mer, évolution. Température (pas la même chose s’il fait 22° ou 12° en terme de résistance et d’endurance). Visibilité.

Profil de la côte : navigation abritée ou exposée. Passages difficiles (pointes, raz).
Marée. Courant (un force 4 maniable peut devenir dangereux au moment de la renverse de marée)
Réchappes : possibilités de débarquement, orientation des plages (shorebreak), accessibilité (récifs).
Composition du groupe. Taux d’encadrement, habitude de naviguer ensemble.

Spécificité de la météo en Corse : Le relief élevé produit des effets très importants sur la direction et la force du vent, qui sont souvent mal pris en compte dans les bulletins.

Ex : Vent de Nord force 5 dans une baie, et quelques milles plus loin vent Sud force 5. Il s’agit en fait d’un flux général d’est, canalisé par le relief dans des directions opposées (contournement d’un massif montagneux par les deux versants)

On parle « d’effet de site « (Si on veut se la péter on peut même dire : « réponse du site au flux synoptique ».

Donc la prise du bulletin ne suffit pas. Il faut analyser, d’une part pour ne pas se placer en situation difficile, mais aussi pour ne pas se priver de naviguer quand il y a la possibilité d’une belle sortie à l’abri au ras des falaises alors que le force 6 souffle un mille plus au large.


7ème jour : Anse de Focolara – Girolata Traversée de la réserve de Scandola 13 km

Retour sur nos pas. Mer d’huile !

Navigation touristique le long des falaises de la réserve : formations volcaniques oxydées (orgues, bombes agglomérées avec de nombreuses cavités et fissures). Découverte de grottes, chants de marins dans une cathédrale de roches, exploration sous-marine dans la réserve. Quelques nids de balbuzards surplombent la mer. Sirotage de bières à Girolata avec un petit bilan de la semaine et déjà les projets fleurissent sur les prochaines navigations : « Ajaccio ? Bonifacio, désert des Agriates, et pourquoi pas la baie d’Halong terrestre… »


8ème jour : Girolata ? Porto 13km

Beau lever de soleil sur Girolata avec une légère brume et toujours une mer d’huile pour notre dernière navigation. On peut sentir un peu de nostalgie dans le groupe.

Bilan de la semaine :
Maéva : «Excellent séjour en Corse, beaucoup de coups de pagaie, des matins ou après-midis parfois un peu plus durs que d’autres, mais des images de paysages plein la tête, une baignade dans la réserve de Scandola, des douches dans la mer un peu fraîche mais on s’y fait plutôt bien. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de piqûres de moustiques, un peu trop d’ailleurs. Moi je n’ai jamais autant dormi et en plus, 1ère nuit à la belle étoile avec Claude qui m’a fait un peu de place dans sa grotte. Séjour riche en émotions que je referais sans problème.»
Claude : « Très belle randonnée. Partante pour une autre belle aventure l’année prochaine. »
Stéph : «De grands espaces (et de plus petits), la vie au grand air, des paysages magnifiques, de la houle, des passes à cailloux et un groupe sympa… »
François : « Super, bon fonctionnement du groupe sur l’eau et à terre. Beaucoup de plaisir à cette rando. »
Fred : « Super séjour avec un plus dans la zone de Porto. Beaucoup de plaisir à naviguer au milieu des rochers aux formes surprenantes. Paysages très minéraux. Mon regret : très peu d’oiseaux et de poissons. Le coucher de soleil aux Sanguinaires reste un moment agréable. Très bel esprit de groupe dans les moments agréables et de difficultés. »
Laurence : « Séjour favorisé par un temps superbe et parfois versatile histoire de tester nos capacités. Le groupe a bien fonctionné, espérons avoir montré aux riviéreux et poloïstes le fonctionnement du groupe rando sous un bon jour ! »
Christelle : « Beaucoup d’efforts mais une récompense d’autant plus grande : l’immersion dans la réserve de Scandola ! Et puis naviguer dans les vagues, se baigner et bivouaquer sur des plages désertes, c’est trop cool ! »
Nicolas : « Si je ne dois retenir qu’une chose de ce fantastique voyage, c’est bien la côte volcanique de Porto à Scandola qui a été une surprise complète pour moi et, assurément, la plus forte impression éprouvée devant un paysage depuis six ans de randonnées en mer. En second, j’élirai le bivouac sur la Grande Sanguinaire avec le faucon pèlerin sur la tour génoise au bout de l’île au sud-ouest ».

Christelle, la riviéreuse avec l’aide de Fred et Nicolas

Distance parcourue en 8 jours dont 3 demi-journées : 134 km sans les détours des passes à cailloux
Coût du séjour 150 € pour la nourriture, restaurant, trajet camion et environ 150 € pour le ferry

Rando_Corse_2015_1

Juillet 2015: navigation en Bretagne Nord, de Saint-Pol-de-Léon à Paimpol

Dates : du 11 au 20 juillet 2015

ParticipantsFrançois, Laurence, Jacques, Stéphane, Nicolas G. et Sébastien.

Après un stage “pagaie verte mer” en Méditerranée à l’automne, un court séjour dans les calanques en février pour pagayeurs à l’aise en conditions hivernales, un stage ouvert aux débutants à Agay en mai, et avant un séjour en Corse à la Toussaint 2015, le séjour mer estival était cette année en Bretagne Nord, dans la continuité du séjour 2014. Six kayakistes se sont engagés sur un parcours de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) à Paimpol (Côtes-d’Armor) avec pour objectif la découverte de lieux remarquables comme la côte de granite rose, le sillon de Talbert, les Sept-îles, l’île de Bréhat, etc.

Retrouvez les photos du séjour ici

A suivre, le récit jour par jour :

J-N …

François et Laurence préparent la navigation, compilent les cartes, notent les heures de marée, cherchent des possibilités de bivouac en vérifiant avec les photos satellite l’accessibilité … etc.

Jour -2 : Mercredi, le chargement

Le mercredi, courte séance afin de tester le matériel, dont les bateaux. Satanig, nouveau bateau bois de François, navigue pour la deuxième fois seulement, à peine terminé. Zébulon (le Qanik de Sébastien) présente encore quelques voies d’eau à colmater … ou pas ! Ensuite, nous sortons le camion, la remorque, chargeons bateaux et matériel, Laurence plastifie quelques cartes …

 

Jour J-1: Jeudi, fin des préparatifs

Second tour de plastification de carte par Laurence, chacun finit de préparer son matériel de son côté, et à part Stéphane, le groupe se retrouve chez François et Laurence en fin de journée afin d’être prêt à partir au petit matin. Fin de préparation du matériel, dernières réparations pendant la nuit sur (dans) Zébulon comme entre deux étapes du Paris-Dakar: de nombreux tours de clé, du découpage à la scie à métaux, quelques perçages, du silicone, …

Jour 0: Vendredi … de Lyon à Saint-Pol de Léon … en camion !

Stéphane rejoint le groupe pour le petit déjeuner avec les croissants. On partage un café et départ pour le Grand Ouest à 7h30 ! Tout le monde est K.O., on sent que les vacances arrivent au bon moment. Après quelques relais de chauffeurs sur la route et un pique-nique au soleil, nous arrivons à Saint-Pol de Léon à 19h30, un peu sonnés par les heures passées sur la route. On profite du confort de la grande maison familiale de François à Saint-Pol pour une nuit dans sur des vrais lits.

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Jour 1: Samedi, embarquement ! Quai de Pempoul (Saint-Pol-de-Léon) -> Beg an Fry

La marée n’attend pas … mais elle force parfois à attendre ! La mer est basse le matin, nous en profitons pour aller chercher la commande de produits frais passée la veille depuis Lyon, et complétons au passage en produits de première nécessité pour le kit de survie indispensable au-delà de 2 milles nautiques (MN) : crêpes, kouign aman, beurre, coreff … (cf. annexe « Armement complémentaire pour la navigation en Bretagne Nord » de la nouvelle réglementation dite « division D240 » ). Nous chargeons les kayaks dans le jardin de la maison, et après un pique-nique sur l’herbe, nous avançons les kayaks avec les chariots pour embarquer vers 13h30 à marée haute depuis la cale de Pempoul (à Saint-Pol-de-Léon) vers … Paimpol une semaine plus tard.

Journée ensoleillée, faible vent, idéal pour entamer une rando. Cap sur la pointe de Primel en passant pas le nord de l’île Callot. Petites catastrophes que l’on mettra sur le compte d’un temps d’adaptation à de nouveaux navires … Pour François (Satanig) : ouverture de jolie trappe non prévue + pont bas = duvet trempé, scène de recherche de go-pro dans l’eau, nouvelle batterie HS avant d’avoir servi. Pour Sébastien (Zébulon) : Pont bas + trou d’hiloire XS + vaguelettes = rembarquement à la limite de la dyspraxie !  Ça commence bien !

Premier Bivouac à Beg an Fry. Dîner sur une vaste plage au coucher de soleil. Bivouac à la belle étoile à même les rochers pour Sébastien et Nicolas (qui apercevra un renard passer sur la roche au cours de la nuit), à l’abri de la végétation sur le GR pour les autres.

Jour 2:  Dimanche, Beg an Fry -> camping de Landrellec

Magnifique spectacle pour le premier réveil en pleine nature. Petit déjeuner grandiose sur la plage. L’attente de la remontée de la marée nous offre le prétexte d’un long petit déjeuner et d’une lente préparation.

Embarquement pour Landrellec. Au passage à Loquirec nous apercevons un ballet de Fous de Bassan en pleine scène de pêche kamikaze accompagnés de Puffins des Anglais volant en rase motte au-dessus d’un banc de poissons. A quelques mètres des oiseaux, le spectacle est fascinant ! Nous repartons, passons l’entrée de la rivière de Lannion avec déferlantes créées par la houle, contrastant plus loin avec le passage par Trébeurden et son calme. Passage sous le pont de l’Ile Grande en attendant la marée … dont nous constatons la renverse en direct sans pouvoir éviter le portage pour contourner l’île, la faute à un coefficient de marée un peu trop petit ! Arrivée au Camping du Port à Landrellec où nous resterons 2 nuits.

Jour 3: Lundi, Navigation à la journée au départ de Landrellec

Le matin nous faisons une grasse matinée, suivie d’une balade à pied et un petit luxe : l’achat d’huîtres et de coquillages pour le soir (praires, vernis, amandes et palourdes).

L’après-midi: navigation kayaks vides (sauf Zébulon, dont le caisson arrière est rempli de bouteilles vides pour limiter les entrées d’eau par le puits de dérive !). Petite houle de 1m50 plutôt de face. Selon les avis plus ou moins objectifs et les définition sémantiques de chacun les bateaux tapent, tapotent ou tapouillent. Au passage entre l’Ile Grande et Aganton, un effet de relief combiné à la marée montante et la houle donne naissance à une zone de vagues stationnaires où nous passons un bon moment à surfer devant un public curieux. Puis nous repérons plus loin une vague à surf, l’occasion pour Stéphane de vérifier que l’esquimautage passe bien en toute circonstance et pour François de vérifier que Satanig est bien conçu pour le surf ! Retour par le pont de l’Ile Grande où la marée permet cette fois de passer sans porter.

Apéro et repas sous la pluie arrivée en même temps que nous à Landrellec. Dégustation des huîtres et coquillages après un atelier « ouverture à l’opinel » sous abri.

 

Jour 4: Mardi, Landrellec -> Ploumanac’h par les Sept-Iles

Au petit matin on recharge les bateaux après démontage du campement et répartition des vivres, puis départ du camping de Landrellec. La météo est favorable pour envisager une traversée vers les Sept-Iles.

Arrêt à Trégastel dans un paysage de roches étonnant, dont le remarquable « Dé ». Nous attendons la renverse et traversons au moment de l’étale de basse mer. Un peu avant la renverse, nous entamons la traversée avec une houle d’un bon mètre à contre courant. Sympathique traversée en bac un peu sportive où nous apprécions l’intérêt de s’entraîner toute l’année pour maîtriser nos embarcations ! Nous vérifions au passage que ce n’est pas parce que l’on passe une heure à surfer que l’on fait beaucoup de milles ! Arrivée à l’Ile aux Moines, puis nous débarquons sur l’estran de l’Ile Bono pour un pique-nique suivi d’une petite sieste au soleil.

A l’embarquement, un Macareux Moine au bec coloré orné de sardines pêche sans avoir l’air gêné par notre passage. Nous ne pouvons pas résister à l’appel d’une jolie vague à surf devant l’Ile au Moine en attendant que la marée nous permette de débarquer pour marcher vers le phare. Finalement, l’afflux ininterrompu de vedettes à touristes nous décide à ne pas débarquer mais à faire le tour de Bono. Sur toute la partie nord, nous pouvons observer des dizaines de couples de Macareux Moine voler au ras de l’eau et leurs terriers typiques en haut de l’île. Un phoque nage entre Stéphane, Nicolas et Sébastien, comme un septième compagnon de balade, pendant la moitié du tour de l’île. Nous attendons quelques minutes que la mer monte encore un peu pour nous ouvrir le passage entre l’Ile aux Moines et Bono. Nous entamons ensuite le bac retour vers Men Ruz, le phare de Ploumanac’h. La côte étant très fréquentée nous attendons le soir pour une balade parmi le chaos des fameuses roches de granite rose de Ploumanac’h.

Bivouac sur l’estran … ou sous un bloc de granite pour Jacques et Sébastien.

Jour 5: Mercredi, Ploumanac’h -> Plougrescant

Réveil pliage des tentes au lever du jour. Départ en longeant la côte. Arrêt à la plage de Trestraou à Perros-Guirrec pour quelques courses permettant à Stéphane de se rendre chez un dealer de Kouign-Aman pour sa dose de gâteau de sucre et de beurre. Bac dans le chenal de Perros-Guirrec, petit arrêt à Trévous-Tréguinec, pique-nique à Port-Blanc sur l’estran, puis balade dans les îles de Port-Blanc en se laissant porter par la marée. On débarque sur le sillon de galets de l’Ile Zellec. Passage au sud de l’Ile Balanec puis pointe du Château et Roches de Plougrescant.

Camping à la pointe de Tourot avec cale de mise à l’eau et club de kayak. Nous aurons pour voisins au camping un sympathique couple d’allemands passionnés de kayaks de mer et de randonnée, avec qui nous avons discuté autour du livre de G. Lecointre et V. Olivier en version anglaise. Pour le dîner, la dégustation du confit de canard en conserve a permis d’alléger les bateaux à défaut des kayakistes !

Jour 6 : jeudi, Plougrescant -> Bréhat par le sillon de Talbert

Traversée du chenal de Tréguier puis remontée le long du sillon de Talbert en direction du Passage de la Gaine, passage au plus près des cailloux … voire un peu trop !

Pique-nique sur le sillon de Talbert à proximité de la zone de nidification des sternes naines et gravelots. Stéphane se lance dans le montage d’un cairn qui finira en inukshuk et que l’on baptisera « Albert le gardien du sillon ». Bon, on sait que ce n’est pas bien, on ne le refera plus, c’est promis. Après une petite sieste sur les galets, on rejoint les bateaux en profitant de l’étale pour pêcher quelques crabes, de quoi agrémenter l’apéro du soir.

Départ 1h après la basse mer. On contourne le sillon au milieu des cailloux puis on retrouve les balises d’arrivée sur Bréhat. On vise le nord de l’île Modec puis on fait un bac dans le courant en direction du sémaphore de Bréhat en alignement avec la tourelle du Rosedo. Ensuite on part en direction de la Corderie avec un petit arrêt. Puis on embouque le Kerpont et on atteint le port pour un arrêt express glaces et gâteau de crêpes au caramel au beurre salé (oui, on peut mettre tout ça dans un gâteau !). Pourquoi express ? Parce que la marée remonte ! Au rembarquement on sympathise sur la cale avec un kayakiste manifestement expérimenté qui nous indique un bivouac secret, celui repéré étant déjà occupé. On comprendra plus tard qu’il s’agit d’un des passionnés oeuvrant depuis longtemps pour la promotion de la pagaie traditionnelle et l’esquimautage groenlandais en Bretagne. Nous nous rendons sur l’île indiquée où nous trouvons le bivouac effectivement discret et bien entretenu.

Petit apéro amélioré pour le malheur des crabes pêchés au sillon de Talbert. Le point culminant de l’île offre un panorama enchanteur au coucher de soleil. Nous passons une nuit agréable dans une clairière à l’abri des fougères, les rats se contentant de courir le marathon sans fouiller nos réserves de nourriture.

Jour 6: Vendredi, autour de Bréhat

Au petit matin, après un petit déjeuner indispensable pour la lente phase de réveil du commandant, nous embarquons à l’étale de pleine mer. Départ du bivouac 4 étoiles à 9h. Le temps est calme, on en profite pour faire le tour de Bréhat par l’Est. Arrêt au bourg pour acheter les kouign aman rituels et les vivres manquants. On achète même des légumes bio de l’île. Puis on repart pour continuer le tour. On essaye de passer entre Bréhat et Morbic … raté ! La marée est trop basse ! Nous faisons le tour de Morbic, nous y retrouvons le kayakiste rencontré la veille à Bréhat, cette fois en compagnie de jeunes kayakistes en kayaks groenlandais et pagaies traditionnelles. Forte veine de courant avant le phare du Paon (qui peut atteindre 7-8 noeuds). Nicolas et Jacques aperçoivent un phoque. Nous finissons le tour par un arrêt à la Corderie et traversons le Ferlas à contre-courant avec évidemment le passage d’une des navettes faisant le tour de l’île … Que fait-on ? On passe avant ou après ? Allez ! on en a encore dans les jambes et les bras pour … se mettre à l’abri pour les uns, et … aller surfer la vague pour Stéphane ! On cherche ensuite le camping à Loguivy qui est bien indiqué sur la carte mais invisible depuis l’eau. Heureusement un pêcheur à pied nous confirme son existence nous attendons donc la montée de la mer 20 mn. Le camping s’avère être une aire naturelle municipale avec emplacements libres et un bloc sanitaire. Suffisant pour notre confort …

Jour 7: Samedi, le Trieux

La nuit n’ayant pas été reposante pour tous en raison de voisins moins discrets que les berniques et les bigorneaux qui accompagnent les bivouacs isolés, le lendemain matin nous décidons de migrer vers une autre aire naturelle municipale dont l’agent de la mairie nous a vanté les mérites … dont le calme.

Départ de Loguivy vers 11h25 (PM 10) en direction du Trieux. Navigation de rochers en rochers en bac et remontée par les contre-courants. Là encore, l’expérience de l’eau vive et l’entraînement toute l’année sont bien utiles. Entrée dans le Trieux et remontée près de la rive par les contre-courants. Passage vers Koz Kastell, base des Glénans où notre second(e) a fait ses premières armes, puis vers l’école d’apprentissage maritime, en réfection complète. Après courte négociation (entre nous), nous décidons de déjeuner sur les pontons du port de Lézardrieux. Évidemment il aura fallu quelques acrobaties pour débarquer … et pour rembarquer ! Après une excellente salade de riz préparée par maître Jacques, une courte visite à terre, puis quelques facéties photographiques de notre jongleur préféré que nous garderons secrètes pour lui éviter un procès, nous repartons. Embarquement un peu acrobatique et départ en direction de la pointe de l’Arcouest pour le camping de Pors-Don. Au passage, nous récoltons quelques grosses huîtres sauvages sur les rochers. On devine la position du camping, mais la mer est trop basse pour débarquer. Certains décident de repartir naviguer un peu. D’autres restent se laisser porter par la marée dans les méandres de petits ruisseaux éphémères remplis par la marée. Au fur et à mesure que l’on se rapproche du rivage nous comprenons que l’aire de camping s’est transformée en campement de gens du voyage. Confirmation une fois à terre, où l’accueil ne nous parait pas suffisamment sympathique pour garantir une dernière nuit au calme. Les échos bruyants du camping dans la soirée confirmeront nos craintes. Les chants gitans à la nuit tombée c’est beau … mais nous voulions dormir tranquillement. Le bivouac sera donc finalement à proximité sur un terrain conseillé par un habitant du coin. Repas principalement d’huîtres pour les amateurs. Nuit pluvieuse, ça alimente un peu le blues de fin de séjour, il va falloir rentrer.

Jour 8 : Dimanche, fin de navigation

Réveil à 7h, nuit moyenne pour ceux qui avaient parié à tort sur une nuit sèche. Dernier petit déjeuner breton en plein air (beurre salé et bruine). Embarquement à 9h pour une courte navigation vers Paimpol. En chemin Jacques esquimaute bateau chargé. Arrivés à Paimpol, Nous laissons les kayaks sur le parking des Glénans. François et Sébastien partent rejoindre Guingamp en stop puis de Guingamp à Saint-Pol-de-Léon en co-voiturage. Jacques et Nicolas repartent naviguer 1h30 afin de profiter encore un peu … Laurence et Stéphane partent découvrir la ville à pied, et assister à la fête des islandais sur le port. Faute de circulation ce dimanche, Sébastien et François galèrent un peu pour le stop et devront faire la moitié du chemin vers Guingamp à pied ! Finalement à l’heure pour le rdv à la gare de Guimgamp, ils voyageront en compagnon d’un allemand saint-politain d’adoption à l’accent germano-finistérien qui connaît par coeur tous les virages menant à la maison familiale de François où nous récupérons le camion. Arrivée à Paimpol, compte tenu de la météo pluvieuse on décide de rouler la nuit sans s’arrêter dormir, alors on charge le camion et la remorque pour un retour à Lyon lundi au petit matin.

Mardi, Mercredi … retour au boulot !

Mercredi soir : rendez-vous au club pour rincer, dessaler et ranger le matériel. Le retour à l’eau douce va être difficile … mais les rivières suisses vont convaincre François, Stéphane et Nicolas que l’eau douce a aussi ses avantages !

Programme de la section Randonnée

L’initiation au kayak de randonnée est possible toute l’année. 

Si vous souhaitez des informations pratiques : horaires, lieux, équipement, etc., si vous voulez  convenir d’une date pour une initiation,  envoyer un mail avec vos coordonnées (nom & téléphone) à : contact@ckdm.fr

-> Compte rendus des sorties rando  Cliquez ICI

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Le programme pour l’année 2021-2022

  • Mars 2022 – Bandol (Méditerranée) – Compte-rendu
  • 26-28 Mars 2021 – Méditerranée Bandol – Archipel des Embiez – Compte rendu
  • Juillet 2021 – Bretagne en itinérance – Le Conquet – Molène Ouessant – Compte-rendu
  • 19 septembre 2021  : Lyon kayak avec la section Handi-sport (Romain)
  • 25-26 septembre 2021 : Week-end Rhône Ô Lac : manifestation organisée au lac du Bourget (Claude) – Compte-rendu
  • 2 octobre 2021 : Sault-Brénaz avec l’école de pagaie (Mélanie – Lucas)
  • 10 octobre 2021 : Lac d’Aiguebelette (Claude – David) – Compte-rendu
  • 29 Octobre – 1 novembre 2021 : 3 à 4 jours Mer Méditerranée : autour de la Croix Valmer sous forme de camp de base ou bivouac (David) – Compte-rendu
  • 12-14 novembre 2021 : ANNULE -2 jours – Lac du Salagou et l’Hérault (Claude et Nadine)
  • 12 novembre : Sortie à la journée lac de Grangent, Loire (Claude et Nadine)
  • 13 novembre 2021 : 1 jour – Le marathon de l’Ardèche en kayak de mer (CKTSV)
  • Décembre 2021 : 1 jour (date précise à définir) – Lac de Vouglans ou de Nantua (Nadine – David)
  • Janvier 2022  : 2 jours (date précise à définir) – Lac du Bourget et canal de Savières (David)
  • Février 2022 : 1 jour ou 2 (date précise à définir) – Randonnée raquette
  • Mars 2022 : 3 à 4 jours (date précise à définir) – Mer Méditerranée : entre Agay et Cannes sous forme de bivouac (David – François)
  • 27 mars 2022 – Sortie rando au barrage de Grangent – Compte-rendu
  • Avril 2022 : 1 semaine (date précise à définir) – Symposium Kaykak Paimpol : 3 jours d’atelier encadrés et 3 jours de balade à la journée ou passage des pagaies couleur (François)
  • 22, 23 et 24 juillet 2022 : 3 jours (date précise à définir) – Symposium Kayak Shetland en Ecosse : 3 jours d’atelier encadrés (François)
  • Juillet 2022 : 10 jours (date précise à définir) – Bretagne sur la mi-Juillet (François)
  • 2022 : 1 jour (date précise à définir) – Open Drôme Canoé
  • 2022 : 1 jour – Ain en kayak de mer (Nadine)
  • 2022 : Week-end -(date précise à définir) Le Haut Allier en kayak de mer (Mélanie)
  • 2022 : 1 semaine (date précise à définir) – Minorque (Mélanie)
  • 2022 : 1 semaine (date précise à définir) – Bretagne avec un guide
  • 2022 : 3 à 4 jours (date précise à définir) – Camargue : Petit Rhône, Ste Marie de la Mer et le Grau du Roi (Véronique)

Le programme pour l’année 2020

  • 25-26 janvier : Chanaz / lac du Bourget. Organisateur : Brice. Niveau : Débutant et autre
  • 01 février : descente de l’Ain. Organisateur : Baptiste. Niveau : Débutant et autre
  • Mars : atelier fabrication d’une pagaie groelandaise sur 3 samedis à définir. Lieu : club. Organisateur François
  • 8 mars :  Haut Rhône. Organisateur : Claude. Niveau : Débutant et autre – Voir le CR
  • 13-14-15 mars : Méditerranée / Iles Porquerolles-Port Cros- Levant. Organisateur : François. Niveau : Intermédiaire/confirmé
  • 19 Avril [ANNULE] : Sortie lac de Grangent. Organisateur Pierre
  • 01-04 mai [ANNULE]: Méditérranée- Agay-Iles de Lérin. Organisateur : Pierre. Niveau : Débutant et autre.
  • 16-17 mai [ANNULE]: Rivière la Loue (voir pour autorisations). Organisateur : Pacale. Niveau : Débutant et autre
  • Ou 16-17 mai [ANNULE]: Lac de vouglans. Organisateur : Anne-Lise. Niveau : Débutant et autre
  •  30-31 mai et 1er juin [ANNULE]: Venise-Vogalonga. Organisateur : Anne-Lise. Niveau : Débutant et autre
  • Ou 30-31 et 1er juin [ANNULE]: Méditerranée : Etang de Thau – Etang de l’Or-Méditerranée. Organisateur : Pierre. Niveau : Débutant et autre.
  • 20-28 juin [ANNULE]: Bretagne-Golf du Morbihan/Belle-île/Houat/Hoedic. Organisateur : Stéphane. Niveau : intermédiaire.
  • Juin [ANNULE] : sortie lac ou autre sur une journée. Date, lieu et organisateur à définir.
  • 6-19 juillet : Bretagne-Mer d’Iroise/Molène/Ouessant. Oganisateur François. Niveau : Confirmé.
  • 25 juillet – 02 août [ANNULE]: Loire (Orléans-Tours). Organisateur : Claude. Niveau : Débutant et autre
  • 8-14 août : Stage Départemental – Vendée (Les Sables d’Olonne) – pratique du kayak surf. Organisteur : Baptiste . Public : jeune et adulte. Niveau : Débutant et autre.
  • 6 septembre [REPORTE au samedi 26 septembre] : Saône (à partir de Tévoux). Organisateur : Anne-Lise Niveau : Débutant et autre.
  • 25 septembre – 04 octobre [ANNULE] : Méditerranée-Tour de Minorque (ou Sardaigne). Organisateur : Pierre. Niveau : Intermédiaire.
  • 25 octobre [Sortie maintenue] : Lac de Vouglans (en remplacement du Week-end sur le lac du Salagou). Organisateur : Claude. Niveau : Débutant et autre.
  • 22 novembre : Lac d’Annecy. Oganisateur : Anne-Lise et Claude. Niveau : Débutant et autre.

Le programme pour l’année 2019

  •  Samedi 6 janvier Sortie journée sur le Rhône en amont de Jons avec l’école de pagaie (Baptiste)
  • 12/13 janvier WE – Chanaz (Claude) – Voir le CR
  • Samedi 9 février – Ski/Raquettes (Laurence)
  • Dimanche 10 mars – Sortie Saône, Trévoux (Sébastien) – Voir le CR
  • 22-24 Mars – Sortie Méditerranée (François) – Voir le CR
  • 4-8 Mai – Stage Mer en Méditerranée, Giens (Pierre M)
  • 6 Juillet Sortie CKDM -> Confluence Interclub (David)
  • 1 septembre – sortie lac à définir (Claude)
  • 28-29 septembre – Week end à Monteynard avec camping (Claude) – Voir le CR
  • 9 novembre – Les gorges de l’Ardèche – Voir le CR
  • 17 novembre – Un dimanche à Grangent – Voir le CR

Programme 2018

dimanche 7 janvier : navigation des Rois et Reines
vendredi 19 janvier : AG du club
28/29 janvier : lac du Bourget / Chanaz avec 2 nuits en chalet: vendredi et samedi soir,
9/10/11 mars : méditerranée niveau intermédiaire/confirmé
21/22 avril : Les Gorges de l’Ardèche
29 avril : traversée de Lyon du club à la confluence
5 au 13 mai : méditerranée, Estaque, Marseille les calanques
20 mai : journée CKDM
26/27 mai : MAXI LAKE sur le lac d’Annecy
9/10 juin : lac de Vouglans
16 ou 17 juin : Haut Rhône
22 juin : fête du club
8 septembre : lac de Grangent
15 et 16 septembre : portes ouvertes du club
23 septembre : Lyon-Kayak édition 2018 en kayak de mer
29/9 au 7/10 : la Sardaigne, niveau intermédiaire/confirmé
11/11/2018 : lac d’Aiguebelette

Programme 2017

– 28 – 29 janvier 2017 – Lac du Bourget (kayak & raclette)
– 10 au 12 mars 2017 – Sortie Mer méditerranée niveau intermédiaire
– 09 avril 2017 – Sortie Haut Rhône
– 22 – 23 avril 2017 – Descente de l’Ardèche en Kmer
– 04- 09 mai 2017 – Stage Mer Initiation Agay
– 04 juin 2017 – Sortie Lac de Vouglans
– 14 au 23 juillet 2017 – Descente de la Loire La Charité sur Loire -> Beaugency
– 10 septembre 2017 – Sortie Lac de Grangent (Loire)
– 30 septembre 2017 – Descente de l’Ain pont de Chazay
– 08 octobre 2017 – Sortie Kmer sur la Saône île Barbe
– 20 au 29 octobre 2017 – Séjour Corse du Nord

Programme 2016

  • Dimanche 16 Octobre 2016 entrainement à 9h 30 – Stéphane
  • Mercredi 5 octobre 2016 = DERNIER ENTRAINEMENT DU MERCREDI. Ensuite ce sera le dimanche
  • Miribel  – Dimanche 9 octobre 2016  – Laurence
  • La Lyon Kayak – 18 septembre 2016 – Claude
  • Lac du Bourget / Canal de Savières – 11 septembre 2016 – Claude
  • Rassemblement 10 ans de kayakdemer.eu à Crozon & randonnée Bretagne – Août 2016 – François
  • Randonnée sur la Loire – Juillet 2016  – Claude
  • Randonnée en Bretagne Sud – Belle-île-en-mer, Hoëdic, Houat, Golfe du Morbihan – Juin 2016 – François
  • Randonnée en Méditerranée – Agay – Mai 2016 – Jacques
  • Descente de l’Ain de Pont de Chazey à Anthon – Avril 2016 – Sebastien
  • Descente de l’Ardèche avec bivouac – Avril 2016 – Nicolas
  • Randonnée en Méditérranée, Porquerolles Port-Cros – Mars 2016 – Sebastien
  • Rrandonnée Aiguebelette – Février 2016- Claude
  • Sortie Miibel – 6 décembre 2015 Sébastien
  • Sortie sur la Sâone – 8 novembre 2015 – Laurence
  • Rando itinérante en Corse – 17-26 octobre 2015 – François
  • Rando sur l’ain (Size) – 27 septembre 2015 – Fred. Sortie annulée
  • Lyon Kayak Traversée de Lyon – Dimanche 20 septembre 2015 – Stéphanie
  • Lac de Grangent – Dimanche 13 septembre 2015 – Claude
  • Bretagne, de la baie de Morlaix au Cap Fréhel juillet 2015 – François
  • Sortie Nature Grand Large / Miribel – Dimanche 28 juin 2015 – Fred
  • Sortie inter-sections : le Haut Rhône – 6 juin 2015
  • Randonnée Allier – Mai 2015
  • Séjour mer dans la baie d’Agay – du 30avril au 4 mai 2015 – Jacques
  • Randonnée Ardèche – 25-26 Avril 2015 – Nicolas
  • 1er octobre 2014 : fin des entrainements le mercredi soir reprise des entrainements le dimanche 12 octobre (9h30 au club, 10h sur l’eau)
  • 19 octobre 2014, sortie sur la Saône, sortie ouverte à tous : débutants ou confirmés – Laurence
  • Stage Toussaint 2014 en Méditerranée : découverte du milieu marin et évolution vers la pagaie verte
  •  27 septembre 2014 Lac de Grangent Jacques
  • 21 septembre 2014 Lyon Kayak – Traversée de Lyon
  • 4-10 août 2014 Finistère Nord (sans encadrement) – François
  • 13 juillet 2014 Canal de Savières – lac du Bourgey – Claude
  • 21 juin 2014 journée sécurité en eau profonde à Miribel – Didier
  • 13 juin 2014 barbecue club
  • 8-14 mai 2014(pont) : Lac et Gorges du Verdon sur 3-4 jours – Stéphane
  • 18  mai : sortie rivière inter – sections rivière facile – date à confirmer – lieu à définir (selon niveau d’eau)
  • 12-13 Avril 2014 : Ardèche – Nicolas G

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Les entrainements

Au Grand Large

– D’octobre à avril – Navigation le dimanche matin. RDV à 9h30 au club, sur l’eau à 10h au plus tard, sortie de l’eau vers midi pour pouvoir partir à 12h30.
– D’avril à Septembre – Rendez-vous tous les mercredis soir à 18h au club.

– Toute l’année – Navigation certains samedis après-midi de 13h30 à 16h 30.
Pour confirmation des navigations du samedi ou du dimanche, envoyer un mail à <randovive.ckdm ‘àt’ gmail.com >

En piscine
D’octobre à fin mars : entrainement le samedi de 12h à 14h au centre nautique Étienne Gagnaire à  Villeurbanne (métro Cusset).

Séances sécurité en k-mer, exercices de récupération (séances programmées en février)

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Les sorties faites depuis 2012
Voir aussi la page « compte rendu des sorties »

  • 2 mars 2014 : Descente du Rhône à Confluence -> lien CR
  • 28/10-03/11 2013 – Stage de Kayak de mer, zone Giens-Porquerolles -> lien CR
  • 28 septembre 2013: 7e édition de la Translac du Bourget -> lien CR
  • 22 septembre 2013 : « Lyon Kayak » – Descente de la Saône (loisir 12km, sportif 22 km)
  • 16-19 août Rando / Kayak au Lac de Serre Ponçon -> lien CR
  • 5-12 août 2013 : Raid Littoral (Méditerranée)
  • 22-23 juin 2013 : Lac de Monteynard – Lien CR
  • 2 juin 2013 : Marathon du Haut-Rhône
  • 8-9 juin 2013 : Week-end club (toutes sections)
  • 8-12 mai 2013 : Descente de l’Allier en autonomie (De Moulins au Bec d’Allier)
  • w-e 13-14 avril 2013 : w-e sécurité EV classe II
  • Samedi 6 avril :  sortie à Miribel.
  • Dimanche 24 mars 2013 : Initiation eau-vive à Saint-Pierre de Boeuf
  • Dimanche 6 janvier 2013 : Galette des Rois, suivi d’une petite navigation au Grand Large – CR
  • Dimanche 16 décembre 2012: Descente du Rhône du Grand Large à la confluence (Sortie interclubs ckdm, cktsv, cklom, svvv) – Lien CR
  • Dimanche 2 décembre: Entrainement au Grand Large le matin (rdv 9h30)
  • Dimanche 18 Novembre: Entrainement au Grand Large le matin (rdv 9h30)
  • Dimanche 4 novembre: Lac de Miribel
  • 10-11 Novembre 2012: Marathon de l’ArdècheAnnulé ! (Ardèche en crue)
  • Samedi 27 octobre: Journée entrainement eau-vive à Saint-Pierre de Boeuf (recommandé aux débutants)
  • dimanche 21 octobre: Descente du Rhône, de Anthon au Grand Large (rdv 9h30)
  • dimanche 14 octobre: Entrainement au Grand Large le matin (rdv 9h30)
  • Samedi 6 octobre: Journée initiation à l’eau vive en rivière aménagée
  • Samedi 29 Septembre: La Translac, rassemblement sur le lac du Bourget – LienCR
  • Dimanche 23 septembre : « Lyon Kayak » – Descente de la Saône (loisir 12km, sportif 22 km)  Lien
  • Samedi 22 septembre : Sortie ouverte aux débutants eaux vives à Saint Pierre de Boeuf ou Sault Brénaz
  • 1er septembre – Fête au club  – ouvert à tous, initiation gratuite – Lien
  • 8 septembre séance à Saint-Pierre de Boeuf pour les débutants en eau vive
  • 25-26 Août 2012 : Lac du Bourget
  • 22 juillet 2012 : Sortie journée commune SVVV-CKDM sur la Saône (Confluence Ile-Barbe aller-retour)
  • 30 juin – 7 juillet 2012 – La Dordogne en autonomie
  • 23  juin 2012 – Sortie sur l’Ain, du pont de CHAZEY à ANTHON, environ 19 Kms
  • samedi 9 juin 2012 : journée de formation & évaluation des niveaux « Pagaie Couleur » – exercices de sécurité – Miribel
  • 3 juin 2012 – Marathon du haut-Rhône
  • 26 – 28 mai 2012 (Week-end Pentecôte) – L’Allier en autonomie
  • samedi 12 mai – Sortie sur le lac de Paladru (Charavines). Présentation de la sortie
  • 5 – 8 mai 2012 –  Lac Léman –  Présentation de la sortie
  • Samedi 28 avril 2012 : après-midi de formation « Pagaie Couleur »
  • Samedi 21 avril 2012 : après-midi de formation « Pagaie Couleur »
  • Samedi 31 mars 2012 : après-midi de formation « Pagaie Couleur »- Compte rendu
  • Dimanche 25 Mars 2012 – St-Pierre de Boeuf ou Sault-Brénaz
    Initiation eau-vive en rivière aménagée
  • 18 mars 2012 – Miribel –  exercices de sécurité et de récupération en eau profonde en kayak de mer. Lieu: Lac de Miribel. RDV 9h30 au club, retour après 14h30, prévoir un pique-nique
  • Dimanche 8 janvier 2012: la galette des randonneurs sur le grand Large

Les sorties faites en 2011 Voir aussi la page « compte rendu des sorties »

  • Dimanche 04 décembre 2011: descente du Grand Large à la confluence Rhône-Saône, 18 km – Fiche d’inscription
  • Samedi 28 janvier &  4 -11 février 2012: Exercices de sécurité en piscine avec les kayaks de mer (préparation pagaies couleur, indispensable pour être autonome)
  • Dimanche 23 octobre 2011: descente de l’Ain
  • Samedi 24 septembre 2011: la « Translac », rassemblement sur le lac du Bourget
  • Dimanche 25 septembre 2011: « Lyon Kayak » (ex « Traversée de Lyon »)
  • 10 et 11 septembre 2011: Week-end sur le lac d’Annecy
  • 29 Août – 2 septembre 2011: Séjour Mer en Bretagne (Rando-Bivouac, dans l’archipel de Molène, niveau confirmé, avec BE local)
  • Samedi 23 juillet 2011: Journée Sécurité en Kayak de mer

Voir la page « compte rendu des sorties »

  • Certains dimanches matin (9h45-12h30 sauf sorties) de Octobre à fin Avril.
  •  

CR Sortie Léman du 5-8 Mai 2012

Sept inscrits pour un séjour kayak de 4 jours le week-end du 5 au 8 Mai 2012 (Claude, Véronique, Brigitte, Emmanuelle, Didier, Nicolas, Sébastien).

Jour 1:

Rendez-vous au club de bonne heure, chargement des bateaux sur la remorque, camion chargé comme si nous partions pour une expédition de 2 semaines, et départ vers le Léman côté français. Arrivée le midi au camping d’Excevenex. Pique-nique au soleil, puis on pose nos affaires dans les 2 bungalows. Et balade l’après-midi, en direction d’Yvoire. Le temps est un certain, ciel bien gris se charge et le vent se lève petit à petit. Juste avant Yvoire, le vent forcit et le ciel s’assombrit encore. Sentant la dégradation arriver, nous faisons demi tour pour rentrer au camping. Le vent forcit encore, et s’oriente de face. Pratique pour garder le cap, mais nous avançons couchés sur le pont avant, pagaie à la surface de l’eau afin pour éviter d’être déséquilibré, on gagne mètre par mètre et reculons à chaque pause. La pluie s’invite histoire de rendre la situation plus confortable … Retour assez tôt au camping, mais bien fatigué tout de même. L’apéro et le festin qui suit nous paraît mérité !

Jour 2:

Départ en milieu de matinée pour la journée, vers l’est en direction de Thonon. Météo prévue variable. Le matin, beau temps, navigation tranquille. Pique-nique au Soleil. Le ciel se couvre à l’ouest, on décide de revenir en direction du camping, mais le temps se dégrade, pas de pluie mais un vent de face, assez fort, et de petites vagues. Le groupe progresse lentement en essayant de garder le cap, c’est un peu éprouvant pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ces conditions marines. Une fois à l’abri du vent, un groupe décide de rentrer en prenant le temps de faire des exercices techniques sur la plage, les autres continuent vers Yvoire, afin de reconnaitre les terrasses du fameux village. Retour au camping par beau temps. C’est le soir des élections présidentielles, il semblent que certains espèrent que le changement soit maintenant … 20h, à l’apéro, … le changement c’est effectivement maintenant ! Profitons-en pour festoyer un peu !

Jour 3:

Objectif: visiter l’arrivée du Rhône au bout du Léman. Départ en camion en début de matinée, direction Saint-Gingolphe. Pose du camion et de la remorque à l’entrée de Saint-Gingolphe après un demi tour suspect devant les douaniers suisses, déchargement et mise à l’eau. Navigation par beau temps, en longeant la rive du lac. pique-nique vers Villeneuve, au lieu dit « la Bretagne » (!). Impossible de remonter le vieux Rhône en raison du travail d’une dragueuse à l’embouchure. Nous continuons dans le canton de Vaud et entrons dans un bras situé entre le vieux Rhône et le grand canal, pour une balade ombragée dans les bois, dépaysant ! Retour direct en prenant Saint-Gingolphe pour cap, au soleil et sans vent. Chargement des bateau et retour au camping.

Jour 4:

Pendant qu’une fée du logis décide de rester à l’ombre, les six autres décident d’aller visiter (enfin) Yvoire. Belle balade au soleil en kayak, promenade à pied en tenue un peu négligée dans les rues d’Yvoire, et retour en début d’après-midi. Pique-Nique sur le pouce, chargement du camion et on repart vers Lyon en évitant les bouchons.

Au final, c’était un beau week-end de kayak en version confort (logement en dur, succulents repas très copieux préparés par Véro avant de partir). Ceux qui aiment la pluie comme ceux qui aiment le soleil en ont eu pour leur compte, et ceux qui espéraient le changement l’ont eu !

Descente de l’Ain – 23 octobre 2011

Départ: pont de Chazey

Arrivée: Anthon (confluence Ain-Rhône)

8 Participants: Bertrand, Claude Be., Didier, Emmanuel C., Jacques, Maryvonne, Nicolas, Sébastien.

Pour cette dernière véritable sortie de la saison, nous avons descendu l’Ain du pont de Chazey jusqu’à Anthon, à la confluence de l’Ain et du Rhône. Les pluies automnales se faisant attendre, le niveau était relativement bas, mais suffisant pour naviguer sans jamais racler les bateaux ou la pagaie au fond de la rivière. En contrepartie la météo était exceptionnellement agréable en cette saison, si l’on oublie la levée du vent en fin de descente, et nous avons pu profiter du soleil pour le pic-nic et en attendant le retour de la navette. Il a même fallu retenir Maryvonne entre deux chansons révolutionnaires pour qu’elle ne rejoigne pas les nudistes qui bronzaient au soleil. Heureusement qu’elle avait pris une pagaie trop courte, cela nous a permis de la rattraper à temps !

Cette sortie étant pour certains une première expérience de navigation en rivière, nous en avons profité pour faire quelques exercices élémentaires (bacs, stops et reprises) dans les quelques petites veines d’eau du parcours. Malgré quelques trajectoires approximatives entre bac et reprise, quelques remontées dans le courant au milieu de la rivière au lieu de rejoindre la rive opposée, et quelques stops involontaires à l’intérieur de virages, tout le monde s’en est sorti honorablement. Le débit relativement faible a permis de descendre la rivière en toute sécurité sans bain involontaire, et chacun a pu à tour de rôle ouvrir la rivière pour apprendre à lire les mouvements d’eau.

En résumé: une sortie conviviale et sportive en pleine nature, une météo ensoleillée, une navigation très agréable, et chacun a pu se perfectionner, idéal !

Pause dans un stop

débarquement pour le pic-nic

L'après-midi

Premier bac