Vous ne connaissez pas le kayak Polo ?
Au carrefour du basket, du handball, du water-polo et du football américain, le kayak-polo offre un cocktail sportif assurément spectaculaire ! Venez découvrir cette discipline au Grand Large lors de compétitions organisées par le CKDM :
– Compétition Régionale Kayak-Polo les 13 et 14 mai 2023
– Journée Nationale 2 – Kayak-Polo les 10 – 11 juin 2023
Venez nombreux, buvette et restauration sur place. Spectacle sportif assuré !
Auteur/autrice : Claude
Kayak’n’Run 29 avril 2023
Le Kayak’n’Run, c’est une course à pied de 5 km suivi d’un parcours de 3 km en kayak. Venez défier vos amis sur cette course atypique à la périphérie de Lyon.
Inscriptions : https://cutt.ly/63Etm4K
Ce biathlon alliant course à pied et kayak vous offre un parcours 100 % vert, 5 Km de course à pied au départ du club de kayak, course sur l’anneau bleu. Embarcation en kayak au niveau du pont d’Herbens, puis 3 Km de kayak sur le canal de Jonage jusqu’au club de kayak, lieu d’arrivée. Tout cela sans rencontrer une seule voiture, que demandez de plus ? Lors de ce biathlon, 3 courses vous seront proposées, une course adulte, une course de groupe (6 personnes) et une course -18 ans (format différent, 3km de course et 1 km de kayak).
Tout le monde est le bienvenu, venez avec vos amis, votre famille et tous ceux prêts à partager un agréable moment. Alors, retenez cette date pour venir profiter du soleil au bord et sur le grand large, tout ça dans une ambiance festive, car c’est cela l’essentiel.
Tout le matériel de kayak est mis à votre disposition gracieusement par le CKDM !
Pensez à vos certificats médicaux de non contre indication à la pratique du kayak et de la course à pied ! Ou une décharge, un document mentionnant que le CKDM ne sera pas porter responsable en cas de soucis de santé signé.
Pour toutes inscriptions vous aurez : un tee-shirt !
Le programme rando pour l’année 2023
La section Rando vous propose tout au long de l’année des sorties nature ou en bassin pour pratiquer en dehors du Grand Large
- Dimanche 5 mars 2023 – Sortie Rando Lac Aiguebelette
- Dimanche 19 mars 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- 8-10 avril 2023 – WE Méditerranée (Cogolin camp de base)
- Dimanche 23 avril 2023 – Journée Lac du Bourget nord et canal de Savière (Chanaz)
- 6-8 mai 2023 – WE TARN
- 27-29 mai 2023 -Vogalonga Ou Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- Dimanche 4 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- Dimanche 11 juin 2023 – Rivière d’Ain (sortie à la journée)
- Dimanche 18 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- Dimanche 25 juin 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- 1-2 juillet 2023 – WE Lac Annecy (camp de base)
- Dimanche 9 juillet 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- 16-17 septembre 2023 – Lyon kayak
- Dimanche 24 septembre 2023 – Sortie Eau Vive Saint Pierre de Boeuf
- Samedi 30 septembre et dimanche 1 octobre 2023 – WE Rhone O Lac (lac du Bourget)
- Samedi 11 novembre 2023– WE Marathon des Gorges de l’Ardèche
Sortie Rando Lac Aiguebelette – Dimanche 5 mars 2023
C’est sous un soleil radieux accompagné d’un léger froid que nous quittons le CKDM après avoir chargé la remorque de 11 bateaux (Anne, Isabelle, Elodie, Marlène, Élise, Sylvie, Maxime, Pierre, Sylvain, Lionel, Nicolas).
Une heure de route plus tard nous atteignons la sortie 12 de l’autoroute pour Chambéry. Quelques mètres encore et c’est le lac d’Aiguebelette qui se présente à nous pour notre première navigation organisé de 2023 (en dehors du grand large).
Le temps n’est plus le même qu’au départ : ciel couvert, épaisse brume (en altitude tout de même), mais surtout un thermomètre qui affiche un zéro degré. Toujours pleinement motivé, nous partons pour une balade de 19 km autour du lac et de ses deux iles. La pose repas se fera en grelottant et en cherchant à ne pas perdre nos doigts de pieds (merci Sylvie pour l’exercice des indiens !). Lors la navigation, nous faisons fasse à un panneau d’interdiction de navigation à l’entrée du ruisseau du Thiez. Étrange, car il ne correspond pas aux formats officiels rencontrés tout le long des berges et il ne comporte aucune indication d’arrêté préfectoral, municipal… Nous attendons le retour du CCLA sur cet affichage (sauvage ?).

C’est tout à la fin de la navigation que la brume se lève pour laisser transpercer les rayons du soleil. Certains réussiront même à rougir un peu (et pas d’effort) à force de se dorer sur l’eau plutôt que de débarquer.
Finalement, la remorque est rechargée vers 16h00. La journée se terminera au CKDM à 17h00, dans la bonne humeur et en grelottant moins qu’à midi.
Une chose est sure, les calories apportées lors de l’ingurgitation de gâteaux, tartes, cookies aux pauses auront été supérieures à celles dépensées… Merci aux cuisinier.e.s
Sortie rando au lac de Vouglans (Jura)- Dimanche 23 octobre 2022
Le rendez-vous est donné à 8 h au club pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les équipements. Notre chauffeur du jour Nicolas peut démarrer le camion à 8 h 30. Il transportera la troupe afin de parcourir les presque 130 km de route.

Arrivés en douceur au port de la Mercantine, nous nous préparons et embarquons vers 11 h pour donner nos premiers coups de pagaie en direction de l’amont. Le lac, qui est une gigantesque retenue d’eau sur la rivière d’Ain, est magnifique, il n’y a personne, la météo est nuageuse à tendance ensoleillée, la température extérieure d’une vingtaine de degrés est agréable.
Nous longeons la rive tribord et croisons la petite sirène du lac, une statue érigée sur la bordure.
Après une grosse demi-heure de navigation, nous traversons le lac pour faire demi-tour.
Nous croisons alors quelques téméraires navigateurs tombés à l’eau volontairement de leur bateau dragon (dragon-boat pour les intimes), pour un exercice de sécurité, près de leur club de navigation.
Alors que des rafales de vent commencent à gonfler les vagues, et n’ayant pas envie de goûter la température de l’eau comme les canotiers que nous venons de saluer, nous rejoignons la rive tribord, abritée du vent et donc des vagues. Nous repassons devant le port qui nous a vu nous mettre à l’eau et poursuivons vers l’aval. Le vent s’est bien levé et notre progression a quelques peu ralenti, l’excuse du vent dans ce compte-rendu pour justifier notre allure diminuée masquera sans doute à peine que l’équipage a le ventre vide et l’organisme malmené par des heures de pagayage contre les éléments.
Aussi, nous ne cacherons pas plus longtemps au lecteur que nos embarcations transportent moult pâtisseries et douceurs, que nous souhaitons maintenant goûter au plus vite.
C’est ainsi que nous avons trouvé une superbe plage. Peu abritée du vent, elle l’était tout de même par une petite chapelle, au lieu-même où fut engloutie la Chartreuse de Vaucluse, lors de la mise en eau du barrage en 1968. Pour notre part, nous n’avons pas englouti de chartreuse mais les très (trop?) nombreuses préparations sucrées de certains membres de l’équipage. Au concours de la meilleure pâtisserie, c’est Peter qui décroche la première place avec une découverte , le « honey ».
On repart pour une après-midi de navigation, à la recherche de cascades qui plongent dans le lac. Sous l’une d’entre elles, quelques courageux s’amusent à se faufiler, non sans goûter à sa fraîcheur.
Sans atteindre le barrage (on y était presque), l’heure du retour a sonné et nous longeons l’autre rive pour arriver vers 16 h au port.

Une fois tout l’équipement rangé et attelé, il est temps de rentrer, ah non, pas tout à fait, il reste quelques douceurs à se mettre sous la dent. Un dernier moment de partage au bord du lac pour se délecter de la vue et des sucreries… Il faudra encore ranger, nettoyer et trouver de l’essence (!) avant de pouvoir rejoindre nos maisons avec les bons souvenirs de cette superbe journée.
Participants : Nadine, Pascale, Véronique, Alex, David, Nicolas, Peter, Sylvain
Journée portes ouvertes du CKDM le samedi 8 septembre 2022
Le kayak est l’activité de plein air par excellence, qui se pratique tout au long de l’année par tous les temps et à tous les âges (de 7 à 77 ans !)
Vous êtes les bienvenus samedi prochain pour découvrir le CKDM et ses différentes sections : écoles de pagaies jeunes et adultes, kayak polo, Handi kayak et randonnée.
Parlez en autour de vous, la journée portes ouvertes du club est l’occasion pour ceux qui envisagent de s’inscrire au club, de nous rencontrer et de tester le kayak.
Nous vous attendons et serons heureux de vous faire partager notre passion !



Sortie Bandol – Mars 2022
Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée
Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.
Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.
Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.
Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.
Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.
Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.
Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.
L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.
L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)
En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…
Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.
L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.
Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.
Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)
Sortie rando au barrage de Grangent le dimanche 27 mars 2022
Nous étions 8 présents au club ce dimanche printanier à 8 heures malgré le changement d’horaires. (David organisateur et sa femme Sylvie, Lionel et Anne, Erika et Nicolas, Max et Pascale)
Après un trajet sans problème, nous arrivons à la base nautique de St Victor sur Loire.
A cette heure là, il est encore facile de se garer à proximité de l’embarquement du coup, nous sommes à 10 h 30 sur l’eau accompagnés d’un petit vent bien vivifiant mais nous nous réchauffons vite avec une navigation sur la droite de la base nautique, direction le barrage en longeant le joli château féodal de Saint Just st Rambert et sa chapelle, maintes fois restaurés, qui semblent flotter sur l’eau.

Quelques photos du magnifique donjon haut de 18 m de ce château du XIe siècle classé monument historique depuis 1945 qui avant la construction du barrage dominait la Loire de 60 mètres à une époque où les gorges étaient un axe de passage stratégique entre le Forez et le Velay.

Puis en longeant à nouveau la base nautique , nous partons dans l’autre sens, passons avec difficulté le pont qui marque la sortie de la partie lac. En effet, le niveau d’eau est vraiment très très bas et il faut trouver la bonne brèche pour ne pas rester immergé. Nous remontons le large lit de la Loire, le paysage est sauvage, rochers parfois escarpés, grandes parties boisées de conifères et de feuillus encore en habit d’hiver, quelques oiseaux, peu d’habitation mais quelques beaux châteaux sur les hauteurs et par ci par là, des parties plages où sont installés des pêcheurs , nous en passons plusieurs d’accès faciles pour finalement opter pour une crique très abritée du vent mais où le débarquement s’avère plus scabreux (on ne peut pas tout avoir !).

Pique nique au soleil avec une température qui permet de se débarrasser des couches néoprènes , découverte de la mangue séchée (très bon d’ailleurs ….) et nous repartons pour 2 kms 500 environ jusqu’au pont qui marquera le retour avec sur le parcours et grâce au niveau très bas la découverte d’un tunnel, des vestiges d’un pont et d’ une ancienne foie ferrée.

Arrivée vers 16 heures au port, les familles sont là profitant également de cette belle journée sous les prunus en fleurs, les parkings sont pleins.

David avance le camion qui sera chargé rapidement pour un retour plus silencieux qu’à l’aller (une journée au grand air en pagayant ça calme) Arrivée à Décines vers 17 h 30 Une navigation bien sympa en somme, sans jet skis, sans embarcations à moteur, le grand calme quoi ….
Pascale D
Compte rendu sortie Kayak de randonnée dans la baie de St Tropez du 29 au 31 Octobre 2021
Cette sortie en Mer Méditerranée a été organisée sous forme de Camp de base situé à Cogolin dans la baie de St Tropez, avec 9 kayakistes, pour une initiation à la navigation côtière.
Nous sommes donc partis du club le Jeudi soir à 18h, en ayant préalablement chargé les bateaux sur la remorque la veille, pour arriver dans notre maison d’accueil vers 23h30 avec une pause diner en chemin sur une aire d’autoroute.
D’attaque dès le Vendredi matin, nous nous sommes rendus à la Marina de Cogolin, qui jouxte Port Grimaud. En cette saison, le parking fermé par une barrière s’ouvre automatiquement et a suffisamment de place pour garer la remorque et le camion.
Le vent d’Est annoncé force 4, avec des rafales à 5, ne se fait pas sentir lors de nos préparatifs, car nous sommes bien abrités par St Tropez. Après un topo sur le trajet et les conditions qui nous attendent, nous embarquons et filons sur St Tropez en longeant de belles maisons ayant pignon sur mer…
Aux premières découvertes de rochers à fleur d’eau, nous nous entrainons à mettre le casque qui est attaché à l’arrière du kayak et à utiliser le gouvernail.
A l’approche du chenal du port de St Tropez, nous nous regroupons et étudions le meilleur moment pour passer sans risquer de croiser une navette ou autre navire.
Une fois passé le joli feu bâbord du chenal, nous attaquons la zone la plus exposée aux vents et à la houle annoncée entre 50 et 90 cm. Ce sont de belles conditions pour découvrir la force des éléments que nous affrontons de face, qui exigent concentration et navigation groupée et nous laisse par conséquent moins l’occasion de flâner à découvrir la ville que nous longeons.
Nous bifurquons rapidement le long du cimetière pour entrer dans l’Anse des Canebiers et retrouver une mer calme.
A la recherche d’un coin pour pique-niquer, nous finissons à côté de la Madrague, la maison de BB, sur un rocher entouré d’une eau claire turquoise. C’est à cette occasion que nous avons le plus profité du soleil du week-end, à l’abri du vent.
Une fois rassasiés avec l’excellent taboulé préparé par Lionel et Anne, nous continuons notre chemin pour passer le Cap Saint-Pierre, mais nous faisons vite demi-tour pour ne pas prendre de risque à l’approche de la Pointe de la Rabiou qui est très exposée aux conditions météo de cette journée.
Nous rebroussons donc chemin et amorçons notre retour par le même trajet, mais cette fois avec le vent et la houle dans le dos, ce qui effraie certains et ravit d’autres. Dans tous les cas, le gouvernail que nous avions bien vérifié et réglé avant de partir, s’est avéré être un précieux allié pour se diriger dans ces conditions.
Une fois St Tropez passé, la navigation redevient calme et nous rejoignons notre point de départ sans encombre.
Chargement des bateaux sur la remorque, quelques courses alimentaires et Véronique nous prépare un délicieux Rougail saucisses dans la maison où nous logeons et dégustons l’inévitable et excellente Tarte Tropézienne.
Après une bonne nuit de sommeil, nous partons en direction de la plage de Gigaro dans la Baie de Cavalaire, c’est le point de départ le plus abritée de la baie avec une météo similaires à la veille et des rafales montant jusqu’à force 6 au large. Nous posons le camion et la remorque sur les places le long de la route. La pluie par intermittence nous permet de descendre tranquillement les bateaux sur la plage et de nous préparer pour un embarquement avec un peu plus de houle que la veille : bon exercice !
Une fois tous sur l’eau, la pluie redouble ce qui provoque un paysage magnifique de pointes d’eau à chaque goutte qui martèle la mer.
Nous longeons paisiblement la côte bien à l’abri de ce vent d’Est et croisons un bateau à moteur, signalé par des bouées rouge et noir « danger », coulé jusqu’au toit, ce qui nous rappelle que les forces naturelles sont bien plus puissantes que nous…
Le passage de la Point du Brouis est bien venté avec une bonne houle de face d’au moins 90 cm, mais rapidement, nous nous retrouvons à l’abri sur la plage du Brouis. Le temps de reprendre des forces et nous partons à l’attaque de la Pointe Andati qui se révèle être encore un peu plus exposée aux vents et à la houle. Nous finalisons le passage de la pointe et allons narguer de loin le Cap Lardier… qui sera notre point de retour.
Le passage des 2 pointes précédentes avec la houle dans le dos nous permet de découvrir le surf poussé sur les vagues et là encore le gouvernail est bien utilisé pour redresser sa trajectoire.
De retour à la plage de Gigaro, nous profitons d’une légère accalmie pour débarquer les uns après les autres en gardant à l’esprit de bien sortir du bateau de façon à se retrouver entre la vague et le bateau et ainsi éviter que la vague nous pousse le bateau sur la cheville.
La pluie continue inlassablement et les nuages noircissent, ce qui nous pousse à arrêter et à ne pas entreprendre une navigation de long de belles criques en direction du club de voile de la Douane.
Nous pique-niquons finalement au camp et profitons de ce Samedi après-midi pour nous réchauffer au coin d’un feu de cheminée tout en découvrant de nouveaux jeux de sociétés.
Nous profitons d’une petite accalmie pour visiter le charmant village provençal de Cogolin en fin d’après-midi et finissons en beauté la journée avec une raclette !
Notre week-end de kayak s’arrêtera là, car le Dimanche, les vents passeront à force 6 de manière discontinue. Dans le voyage du retour à Lyon, nous longerons d’ailleurs la baie du côté de St Maxime et verrons les conditions de non pratique du kayak : vagues qui s’écrasent sur les digues et vents très forts !
Sortie rando au lac Aiguebelette le dimanche 10 octobre 2021
Sous un ciel couvert voir brumeux, Véronique, Anne-Lise, Morgane, Lionel, David et Nicolas se sont retrouvés au club à 9h. Une fois les bateaux installés sur la remorque et les navigants dans le camion, ils ont pris la direction du Lac Aiguebelette, avec devant eux une heure de route (merci David d’avoir assuré les deux trajets).
A 11 heures environ, la petite troupe est prête. Une fois, un petit cookie mangé (merci Lionel et à sa pâtissière pour les douceurs) et le coup de sifflet du départ donné, tout le petit monde commence à s’aventurer sur un lac déjà bien rempli de kayakistes (course en ligne) et de quelques rameurs. Seul le soleil manque à l’appel (13° et quelques rafales de vent nord à 19 km/h)
Pour ce tour du lac, nous débutons côté Est jusqu’à au petite port proche de la plage d’Aiguebelette le Lac. Nous y croisons un groupe de paddle effectuant une course autour du lac.
Tout en douceur et sous un soleil pointant le bout de son nez nous longeons la rive sud jusqu’à l’embouchure du ruisseau du Thiez, que nous remontons jusqu’au barrage de Lépin-le-Lac.
Le repas du midi est pris à la plage de Lépin le lac une fois le ruisseau remonté.
Revigoré de gâteaux, pates de fruit et nounours (chocolat guimauve), le groupe de gourmant prend la direction de la Grande île pour en faire le tour avant de faire de même avec la petite île. Une fois la plage Sougey retrouvée, la rando se termine en longeant la rive ouest.
L’embarcadère est rejoint vers 15h30. Avant le retour, une courageuse se met à l’eau malgré l’absence remarquée du soleil. L’arrivée au club s’effectue vers 17h.
Informations sur le lac et les droits de navigation :