Sortie méditerranée 13-15 mars 2020, les 3 caps

Participants : Laurence, Claude, Nadine, Mélanie, Pierre, David, Jacques, François, Fred.

Préface : C’était en Mars 2020, un vent de panique commençait à souffler sur la France, un vent provenant de l’Est, directement de l’Asie en passant par l’Italie, sur fond de Coranavinus.
« Corona quoi ? »
« C’est un virus la bière maintenant ? C’est quoi cette nouvelle invention des Chinois ? »
Le Président l’a annoncé à la télé hier, le vent allait devenir tempête dans les heures à venir. Mais 9 insouciants avaient décidés de braver tous les
dangers pour profiter d’une parenthèse enchantée, histoire
d’avoir des souvenirs à se remémorer lors des sombres journées à venir.

Mercredi 10 mars :
Un week-end d’itinérance en kayak c’est avant tout une organisation et cela commence par un peu de logistique. Donc, en cette soirée de Mercredi, sous le pilotage mailing de Laurence, certains se retrouvent pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les éléments communs de sécurité et de cuisine, pendant que d’autres font les courses.
C’est également l’occasion de faire un point sur la météo et définir quel serait le meilleur spot pour naviguer.
Verdict : nous allons attendre de voir comment la situation évolue d’ici ce week-end

Vendredi 13 mars :
Rendez-vous est pris pour 6h au club. Fin de chargement vite exécuté et hop, 6h22 départ immédiat pour le Sud. Nous récupérons au passage David et Nadine sur le parking de la discothèque pour qu’ils puissent commencer leur after !
C’est parti, mais au fait François où allons-nous ? Réponse à Fred, prends l’A7 vers le sud .
En effet, si le soleil rayonnant s’impose sur la totalité du week-end, Eole a décidé de lui tenir compagnie et de bien faire sentir sa présence.
Une longue discussion s’ensuit.
Qui a fait le point sur la météo ? Qu’en pensez-vous ? Les novices restent suspendus aux avis des plus aguerris.
A la croisé des chemins entre la route de Nîmes et celle d’Aix, décision est prise d’aller dans le golfe de Saint Topez faire les 3 caps.
C’est à l’heure du déjeuner que nous garons le camion le long de la plage de Gigaro, dans le golfe de Cavalaire.
Pique nique rapidement englouti et rangement des affaires perso et communes dans les caissons des kayaks, efficacement exécutés, tous le monde se regroupe auprès du maître de cérémonie pour le
traditionnel briefing.


David prendra la carte pour guider ces 9 irréductibles qui ont hâte d’en découdre avec cette magnifique eau turquoise.


Sous une température plus que clémente, le Cap Lardier est vite passé, laissant entrevoir le Cap Taillat et son tombolo. Dans ce sens, nous décidons de passer par le cap, et porterons pour le retour. Puis, le Cap Camarat se profile au loin. Au regard de l’heure, ce sera une longue traversée directe vers la pointe. Avant le passage, une pause s’impose pour remettre une petite laine ou« faire pleurer gracieuse ». C’était bienvenu car la ligne droite, le long de la place de Pampelonne, qui suit pour arriver au bivouac est longue, très longue, voir interminable.
Et enfin, au bout d’un nombre incalculable de coup de pagaie, nous accostons sur une magnifique plage abrité. Quelques courageux se jettent à l’eau pendant que d’autres préparent le festin.
C’est sous un ciel densément étoilée et le ventre repus que les tentes sont montées et les premiers ronronnements brisent le bruit de capot des vagues.

Samedi 14 mars
Levés à l’aube pour démonter le bivouac rapidement, nous prenons un peu plus de temps pour profiter du petit déjeuner et du calme de ce petit coin de paradis.
Les premières lueurs du soleil commencent à nous réchauffer et sécher les affaires de la veille. Et c’est dans la bonne humeur ambiante, que nous écoutons attentivement le briefing démocratique de François.
Nous continuons l’exploration de la baie vers le golfe de Saint Tropez et la baie des Canebiers.
Est-il probable que tombions sur la maison de B.B ?
Le soleil brille intensément et le vent se fait discret en ce début de matinée. De jolies méduses roses entourent nos pagaies et n’invitent pas vraiment à l’esquimau.


Nous révisons les balises indicatrices de danger présentes dans le Golfe, et voyons au loin un vieux gréement au voile carrée sortir du port de Saint Tropez.
Mais il est temps de faire demi tour. Nous retrouvons au passage, les filles qui ont fait une escale technique. C’est à bon rythme que nous repassons devant le cap de Saint Tropez et la plage hôte de notre bivouac, mais désormais occupée par des badeaux venus faire le plein de
vitamine D.
Le déjeuner s’effectue sur la plage de Pampelonne en prenant soin d’éviter les promeneurs, pour conserver notre séjour autarcique loin du tumulte qui se joue à notre insue.
Certains goûtent aux joies de la baignade. Il faut dire qu’une eau à 17°C à la mi mars incite franchement à la brasse.
Durant ce temps, les victuailles s’amoncellent sur le plaid de pique nique pour les plus affamés qui attendront patiemment que les naïades
veuillent bien sortir de l’eau.
Le soleil nous plonge dans une douce torpeur qui emportera quelques valeureux dans les bras de Morphée, le temps d’une micro sieste
réparatrice.
Le vent se lève, la houle commence à se faire sentir, et les embarquements deviennent plus subtils. Les conseils avisés sont pris avec sérieux. La petite troupe reprend son chemin, longeant au plus près des côtes. Certains jouent au rase cailloux pendant que d’autres les observent avec admiration ou les immortalisent. Le cap Camarat est bien vite franchis au plus
prêt et en rangs serrés pour éviter de se faire emporter par une rafale, puis cap vers le Village de l’Escalet. C’est sous les regard intrigué d’un public dense (4 personnes) que nous débarquons sur le tombolo du cap de Taillat.
Une course de portage de kayak s’instaure histoire de se dégourdir les jambes. Un peu de grignotage, le temps de quelques palabres sur le lieu de bivouac du soir et les pagaies reprennent du service vers le cap Lardier.
La houle est désormais formée permettant quelques surf, mais pas de quoi s’affoler et le passage du cap se déroule sans encombre. ll est temps de chercher où poser nos kayaks pour la nuit.
Serait-ce dans le parc ? Mais le prix de la nuit sous la voûte céleste n’est pas vraiment le même qu’en dehors. Le « UN » fait toute la différence et c’est sur un tacite consensus que nous arrivons à 100m du camion ( nous découvrirons le lendemain matin que finalement nous étions du mauvais coté de la limite du parc…). Les vagues commencent à déferler sur la plage et l’accostage commence à être un poil plus technique. François nous guide et Jacques réceptionne les kayaks. Tout le monde s’en sort avec brio.
La traditionnelle baignade du soir est maintenue par quelques grands courageux et l’apéro permet de se réchauffer en attendant la cuisson du dîner. Un cours sur la reconnaissance des phares agrémente la conversation.
Ce n’est qu’à la nuit noire et sous de nombreuses étoiles que les tentes peuvent être montées.

Dimanche 15 mars
C’est the « Eole Day » !!! Ce matin le réveil à l’aube se fait sous un temps encore clément, mais cela ne va pas durer. C’est météo-consult qui le dit, le vent va forcir dès le milieu de matinée et les rafales sont annoncées rouge écarlate !!!!
Le groupe commence à s’étioler. Si certains se réjouissent d’aller travailler la sécurité dans du « gros » d’autres envisagent plutôt la balade le long du littoral. Il est vrai qu’au troisième jour d’un effort continu les organismes commencent à accuser le coup et la proximité du camion n’aide pas à regonfler le moral des troupes.
Nous choisissons d’alléger les kayaks, en rapportant nos affaires au camion et c’est à 8, bien casqués, que nous partons vers le large, juste pour voir ce que c’est de naviguer dans une houle bien formée et avec du vent, en espérant obtenir le graal : de belles vagues de SURF
Au bout d’une petite heure à monter et descendre sur une mer de plus en plus agitée, Jacques tente l’esquimau qui se finit par une récup
de François, assisté de David et de Pierre, les filles jouant les groupies face au vent.
Une fois tout le monde remis dans son kayak et après de précieux conseils, la séance de surf par vague 3/4 arrière, direction Cavalaire, peut débuter. C’est fun mais pas si simple et très intense. Le coup de pagaie pour prendre la vague doit être énergique et efficace, heureusement que les dérives et gouvernail nous aident pour gérer la direction car ça fuse dans tous les sens.
A quelques encablures de la côte nous reprenons un cap face au vent et un objectif terrestre précis afin de se confronter à la dérive due au vent ou au courant. L’orientation de la pointe du kayak est loin de fixer l’objectif choisi. Après un débriefing rapide sur le degrés d’orientation estimé, il est temps de rejoindre le point de départ.
Claude et Laurence travaillent une récupération en eau plus calme avant de débarquer et David réussit son esquimau en combi sèche.
Une dernière baignade, un « étendage » improvisé des affaires le long de la plage, et nous prenons une pause déjeuner bien méritée. Après 3 jours déconnectés de toutes infos, le retour à la réalité est brutal. Il va falloir oublier le verre de fin de séjour, les restaurants et bars doivent fermer et la
Corona ne coulera plus à flot durant un bon moment.
Heureusement David a préféré la Leffe et quelques bouteilles ont été sauvegardées pour finir en beauté.
Chacun remballe ses affaires plus ou moins sèches et pendant que les plus costauds attachent les bateaux sur la remorque, le poids mort sur la flèche organise la session rattrapage d’informations, afin de définir qui ira travailler le lendemain ou restera chez lui. Au retour, David et Nadine ont retrouvé leur boîte de nuit préférée et après un rangement au club vite expédié, chacun est rentré chez lui, de beaux souvenirs plein la besace.

S’il avait été décidé de rincer les kayaks le mercredi suivant, l’allocution du Président, le lundi soir a réfréné toutes initiatives, imposant le CONFINEMENT TOTAL pour une durée de 15 jours reconductibles.
C’est comme ceci que s’achève ce mémorable week-end, le dernier d’une liberté insouciante avant que ne s’étalent devant nous des heures beaucoup moins joyeuses et aérées. Le kayak dans la baignoire c’est quand même beaucoup moins marrant !!!

CR Mélanie

Randonnée sur la Saône – Parcieux <-> Trévoux (10/03/2019)

Compte-rendu de sortie journée de la section Randonnée sur la Saône, entre Parcieux et Trévoux
Date: 10 Mars 2019
Participants: Claude, Laurent, Sébastien (resp.), Stéphane H, Thomas

Parcours

Cinq participants pour une sortie prévue pour être accessible à des kayakistes ayant débuté à l’automne. Le RDV est donné à 8h30. L’instant de sortir les bateaux, aller chercher la remorque, les mettre sur la remorque, en retirer et en remettre, sangler, défaire et re-sangler, refermer toutes les serrures, nous voilà partis environ une heure plus tard. Après environ 25 km pendant lesquels les gps se contredisent, nous voilà au point d’embarquement, à proximité du « camping de l’écluse à Parcieux », en rive gauche de la Saône, en aval de l’ancienne écluse au PK 26 (adresse 1413 Chemin de Halage, 01600 Parcieux, au bout du chemin des Varennes). Après avoir posé les kayaks près du point de mise à l’eau et mis nos tenues de navigation, on libère le chemin de halage en garant le camion et la remorque à proximité des habitations. Embarquement sans soucis comme on dit dans la région. L’eau est encore très fraiche.

Mise à l’eau
Ancienne écluse, au PK 26

Nous commençons par prendre le (faible) courant et contournons l’île Beyne par le sud avant de remonter en longeant d’abord l’île puis la rive droite de la Saône en direction de Trévoux. Cette rive est un peu plus sauvage, on observe des branches taillées (castors ?), des amas de coquillages (rat musqué ?), des couples de col verts, des grands cormorans avec au plumage nuptial partiellement blanc (Phalacrocorax carbo sinensis ?) . Bien qu’assez bien préservée, on constate malheureusement, comme sur tous les cours d’eau, la présence de quelques sacs en plastique dans les branches et d’autres déchets sur la rive.

Ile Beyne
Saône, rive droite
Trace de castor ?
Salle à manger de rat musqué ?
Papotage
Vél’eau

A l’île de la Pradelle, nous nous engageons dans la lône et nous arrêtons pique-niquer en rive droite de la Saône, où nous profitons de bancs et tables en pierre (aire aménagée « queue de l’Ile » à Quincieux). En fin de pique-nique le groupe n’a eu aucune pitié pour les pop-corns apportés par Claude ! Réembarquement puis remontée du passage entre l’île et la rive, obstrué par des arbres. Quasiment sans courant et avec un peu de contorsion, ça passe mais attention : à ne pas tenter s’il y a du courant !

Ile de la Pradelle, aire de pique-nique, ne passe pas si courant (arbres bloquant le passage)

Rive droite à gauche, île de la Pradelle à droite, arbres en face
Rive droite … à droite, île de la Pradelle … à gauche !
Barque à rénover …
Rive droite … à droite, île de la Pradelle … à gauche (bis)
Trévoux à droite … sur la rive gauche
Trévoux

Nous continuons à remonter en longeant rive droite. Nous passons devant Trévoux, puis laissons l’île du Roquet sur notre droite, et « Les îles » (dixit gogol) sur notre gauche. Là se produit un phénomène étonnant: arrivés à la pointe ouest de l’île du Roquet, des veines d’eau se forment soudainement alors que l’eau était calme ?!? Jouez sur plinko casino — rendez-vous sur le site et commencez à gagner !

Formation soudaine de petites veines à la Pointe ouest de l’île Roquet ?!?

Quelques bacs plus tard, la veine d’eau disparait et … la proue d’une péniche de marchandise à grand gabarit fait son apparition !

Il semble que le volume de la péniche limitait le débit dans le chenal principal, entre la rive gauche et l’île du Roquet, faisant ainsi monter localement et momentanément la hauteur d’eau dans le petit bras. Nous profitons un peu des vagues derrière la péniche avant de continuer à remonter et, peu après « les Iles », nous faisons demi-tour.

Ancienne écluse à Parcieux
Ancienne écluse à Parcieux (bis)
Retour au point de départ, entre les roseaux
Roseaux à Parcieux

Nous empruntons la lône entre la rive droite de la rivière et le sud de « Les îles » où nous croisons un 4×4 qui traverse la rivière ! Nous reprenons ensuite le cours principal de la Saône pour rentrer tranquillement au point de départ sous un ciel dégagé, en profitant du faible courant. Avant de reprendre la route vers le club, pour clore cette sympathique sortie tranquille Laurent partage un délicieux gâteau au chocolat. En résumé, une agréable journée passée sur l’eau qui a permis à des nouveaux adhérents (initiés par Baptiste à « l’école de pagaie adulte ») de pagayer en dehors du Grand Large.

Lyon à la nage

Dimanche 24 juin matin, 8 adhérents du CKDM ont embarqué sur le Rhône au niveau de la cité internationale afin d’assurer la sécurité des nageurs participant à l’événement Lyon à la nage, conjointement avec la SNSM. Des pratiquants de toutes les sections étaient présents (slalom, kayak-polo, randonnée, eaux-vives) et ont ainsi pu veiller à la sécurité des nageurs, équipés de grands kayaks de mer possédant des lignes de vie. En effet, il y avait un fort courant sur le Rhône cette année et entre les piles de pont et les péniches il fallait être vigilant aux obstacles. Nous avons pu guider les nageurs lors de la course et étions disponibles à tout moment en cas de fatigue ou pour un petit mot d’encouragement.

Pour plus de détails : lien vers l’article de France Info,

dont est issu la vidéo :

3ème journée de Championnat N2 à Grenoble

Le week-end dernier à eu lieu la 3ème journée de Championnat de France N2 de kayak-polo à Grenoble  dans un cadre superbe et une météo idéale pour l’occasion!

L’équipe de Décines-Meyzieu a joué 5 matchs sur l’ensemble du week-end, 3 le samedi puis 2 le dimanche.

Bilan du samedi :

Défaite 6-5 contre l’équipe 2 de St Grégoire.

Match nul 6-6 contre Vern-sur-Seiche.

Défaite 6-3 contre  l’équipe 2 de Thury-Harcourt.

Les 3 rencontres furent disputées et équilibrées, nous avons été plus efficaces en attaque par rapport à la 2ème journée mais nos petites erreurs et la réussite adverse nous ont fait très mal.

Bilan du dimanche :

Victoire 13-4 contre l’équipe 2 de Pont d’Ouilly (dont 9 buts de notre cher Ronan) 🙂

Défaite 5-3 contre l’équipe 2 de Condé sur Vire

Sur l’ensemble du week-end nous avons quelques regrets par rapport aux résultats mais malgré ça, nous avons le sentiment d’accrocher des équipes qui nous étaient bien supérieures il y a un ou deux ans. Notre progression est bien visible dans le contenu de nos matchs. On va continuer à s’entraîner! 🙂

A la mi-saison, nous nous classons modestement à la 11ème place de ce championnat de Nationale 2. L’objectif de cette deuxième partie de saison sera d’enchaîner les bons matchs, et de proposer du beau jeu contre ces belles équipes de deuxième division.

Prochain rendez-vous à la maison (au Grand-Large à Décines) le week-end du 2 et 3 Juin pour la suite du Chamionnat de N2. Venez nombreux nous encourager! 🙂

1ère et 2ème journée de championnat N2 à Corbeil-Essonnes puis Sucé sur Erdre

Après la première journée de championnat à Corbeil-Essonnes qui s’était déroulée le 3 Mars dernier, l’équipe de Décines-Meyzieu s’est rendue cette fois à Sucé sur Erdre pour disputer la seconde journée de championnat de N2 de kayak-polo.

 

Je rappelle les résultats de la 1ère journée :

 

Victoire 6-2 contre Grenoble

Défaite 2-1 contre Acigné 2

Défaite 9-2 contre Avranches 2

Défaite 6-5 contre Lochrist

 

Nous étions déçus de ces deux défaites d’un but de différence, car nous étions au rendez-vous sur ces matchs équilibrés. Les deux fois, ça n’a pas tourné en notre faveur…

La progression de l’équipe et du niveau de jeu est tout de même visible cialis prix malgré quelques erreurs qui nous auront couté cher ! 🙂

 

Maintenant place à la deuxième journée, qui en réalité fût la 3ème. En effet, la compétition qui devait se dérouler à Thury-Harcourt le 17 Mars a été reportée suite à des conditions météo compliquées voire injouables (froid, vent).

 

A Sucé sur Erdre (proche de Nantes), le temps fût bien terne que ce soit pour la météo ou les résultats du collectif. 🙂

 

Défaite 3-2 contre St Nazaire 2

On laisse filer le match à quelques secondes de la fin avec un but encaissé dans les derniers instants.

Encore une défaite d’un but, qui était pourtant plutôt maitrisé. Un match globalement équilibré…

C’est dommage ! 🙂

 

Défaite 10-1 contre Corbeil-Essonnes

Nous avons pourtant bien défendu sur la première mi-temps, mais nous étions dépassés physiquement sur la deuxième période. L’équipe de Corbeil propose un niveau de jeu bien supérieur au nôtre sur ce début de saison.

 

Défaite 8-0 contre Sucé sur Erdre

Là encore nous étions dépassés par le niveau de jeu proposé par l’équipe locale, nous n’avons pas su trouver de solution en attaque pour faire la différence. De plus, l’efficacité remarquable des joueurs de Sucé sur Erdre nous a fait perdre pied tant physiquement que mentalement.

 

Malgré ces deux lourdes défaites notamment, nous ne baissons pas la tête et nous sommes certains d’avoir notre place cette saison en N2. Nous allons redoubler d’efforts à l’entrainement pour combler ces erreurs et trouver des solutions en attaque et solidifier encore et encore cette belle défense. N’oublions pas que le collectif arrive tout juste dans cette nouvelle division. 🙂

 

Prochaine journée à Grenoble le 05 Mai prochain, en attendant on retourne à l’entrainement ! 🙂

 

randonnée en mer La Londe les Maures Giens du 9 au 11 mars 2018

Compte rendu sortie Kayak de randonnée en mer du 09 au 11 Mars 2018 – La Londe les Maures – Giens
La Méditerranée à la bretonne
Ingrédients :
 Une équipe de 9 kayakistes moitié débutant – moitié confirmée, un peu de Breton mais pas trop : David, Fred, François, Jacques, Laurence, Mathieu, Sébastien, Philippe et Rolland
 De la nourriture pour 2 Dîners, 2 Déjeuners et 2 Petit-déjeuners
 Du soleil au début et à la fin du week-end
 De la pluie uniquement la nuit et le matin
 Du vent d’Est variant entre 12 et 25 noeuds entre le jour et la nuit et entre la côte et le large
 Des températures de l’air oscillants entre 8 et 13°C
Recette :
Donnez rendez-vous aux 9 kayakistes au club du CKDM le Vendredi 09/03/2018 à 6h30 et les mettre dans le camion du club avec la remorque chargée 2 jours avant le départ. Ne pas dépasser l’horaire fatidique de 7h pour éviter les bouchons sur la Rocade Est de Lyon.
Sur l’autoroute faites une pause sur l’aire de repos de Mornas pour changer de chauffeur, profitez des toilettes et buvez un café ou un thé tout en parlant kayak, mer et vague !
Arrivez à la zone de mise en eau (fléchée première à gauche avant l’arrivée sur le port) de La Londe les Maures à 12h45 :
Il y a de la place pour garer le camion, la remorque et décharger à sa guise les bateaux.
Ecoutez attentivement les « confirmés » pour préparer votre kayak, pas de précipitation, juste de la méthode et une bonne mémoire pour se souvenir de l’emplacement de chaque chose emballée dans le kayak…
Ne pas oublier un topo sérieux sur la sécurité, un bilan météo (vent d’Est 12 à 15 noeuds) et vous pouvez commencer la randonnée vers 14h45 sous un soleil radieux (trop chaud sous la combinaison néoprène, mais vite tempéré en mer : eau à 11°C et air à 12°C).
Créez des binômes confirmés-débutants afin de bien dresser les mets qui vont suivre.
Remontez le chenal jusqu’à la mer sans omettre de tester les VHF.
Cap sur la pointe du Pellegrin pour se familiariser avec une petite houle de 0.5 m
Longez la côte et passer à proximité de l’îlot de Léoube.
Passez le cap de Léoube en toute quiétude et amusez-vous à traverser les îlots de l’Estagnol si les conditions le permettent. Prenez ensuite le cap sur le fort de Bregançon.
Le cap de Bregançon peut être long à contourner, si le Président de la République est en vacances en ce lieu, car la zone est balisée de bouées « Zone interdite ».
Route sur le Cap Blanc et laissez vous tenter par la Calanque de la Tripe vers 17h30, mi-sable mi-posidonie, pour bivouaquer dans une forêt brulée par les incendies de fin Juillet 2017.
Surtout, pensez bien à nourrir vos kayakistes avec amandes et noix de cajou à l’apéro, soupe pour se réchauffer, saucisses purée pour leur donner des forces et pommes en dessert. Passez une soirée conviviale à discuter dans le noir, tant que le temps est sec !
Pensez à tendre votre tente et reporter vos tests de nouveau sac-bivouac, même si l’on ne vous annonce pas de pluie dans la nuit, car il pleuvra cette nuit-là et la bruine – un vrai temps Breton – vous accueillera au matin.
Au réveil, montez le tarp afin de chauffer l’eau pour le café et régalez-vous d’une succulente semoule aux raisins.
Par chance ou pas, vous pourrez rencontrer le propriétaire d’une grande villa à 150m en contre-haut avec qui vous aurez des échanges cordiaux.
Motivez les troupes pour arriver à quitter le duvet chaud et encore sec au profit d’une combinaison froide et humide, ce qui vous permettra de repartir sur l’eau vers 10h30 toujours sous une pluie fine.
Reprenez le chemin inverse de la veille et aller taquiner du rocher pour les plus aventureux et surfer de petits rouleaux sur la plage de la Mère Dieu, sous un ciel couvert mais clair.
Une pause déjeuner de 45 minutes s’impose sur la très belle plage de l’Estagnol : carotte mayonnaise, cervelas, coulommiers et cocktail énergétique amande-noix de cajou.
Continuez à longer la côte à 14h, passer devant le point de départ de la randonnée pour pagayer le long de la plage des Salins jusqu’au port de Porthuau qui est décoré avec beaucoup de panneaux « Terrain militaire – Défense d’entrer ». Vous pouvez longer ces zones militaires et passer sous une grande vanne en bois qui régule l’arrivée d’eau dans les salins.
Aucun panneau n’interdit l’accès à ces petits canaux mignonets, seul les riverains vous signalent l’interdiction de naviguer dans les salins. Débarquez dans le port vers 17h et découvrez alors un nouveau panneau « Terrain militaire – Défense d’entrer » destinés à ceux qui veulent embarquer …
Créez un groupe de personnes qui souhaitent se détendre les jambes pour remonter la plage des Salins et aller chercher le camion. N’oubliez pas les clés du camion !
Récupérez le véhicule, rejoignez le groupe et chargez les kayaks sur la remorque.
Goutez à la chaleur réconfortante et étouffante d’un camion rempli de 9 kayakistes en direction de la presqu’île de Giens.
Faites confiance à votre bonne étoile ou à celle de Sébastien pour vous dégoter le seul camping ouvert de Février à Novembre et qui est à même de vous accueillir après 19h : le Clair de Lune. Pour moins de 50 €, vous pourrez garer camion, remorque, planter 6 à 7 tentes et redécouvrir le luxe des sanitaires.
Profitez d’une soirée sans pluie pour déguster les meilleurs pates carbonara que vous ayez mangé au camping. Bien sûr redonnez du baume aux coeurs à vos kayakistes avec des tablettes de chocolat à consommer sans modération.
Montez vos tentes encore mouillées, mais peu importe car il pleuvra à nouveau cette nuit-là !
Le lendemain sonnez le clairon à 8h pour quitter les lieux avant 10h, direction la Tour Fondue afin de vous rendre compte de l’état de la mer et de la force du vent. Ne pas s’arrêter là, car il y a peu de place pour se garer et la mise à l’eau semble plus difficile.
Remontez la route en direction de Hyères pour vous garer sur le parking de la Bergerie à côté du centre UCPA. Il y a de la place et vous aurez peut-être tendance à vous étaler, ce n’est pas très sympa pour les autochtones qui viennent en voiture voire la mer et repartent sans sortir de leur véhicule …
Une fois tout le monde en tenue et équipé, mettez-vous à l’eau dans des conditions plus calme que celle rencontrées à la Tour Fondue et longez la côte jusqu’au Cap de l’Estérel.
Au passage du Cap, le vent va se fortifier et la houle s’amplifier. C’est l’occasion de faire des exercices d’esquimautage pour les plus habiles et de remorquage par binôme jusqu’à la Tour fondue.
Sur le retour au Cap de l’Estérel, il faut rester vigilant car le vent et les vagues se mettent à deux pour tenter de vous faire chavirer.
Au Cap de l’Estérel, une légende raconte qu’il est courant de perdre 1 ou 2 kayakistes. Elle s’est avérée être vraie : nous avons perdu Mathieu qui heureusement, après 2 vaillants esquimautages, a été secouru par les experts du groupe.
Après le Cap de l’Estérel, la navigation redeviendra calme et vous pourrez peaufiner vos esquimaux et des remises à flot de votre bateau après avoir dé-juppé.
L’arrivée au point de départ de la Bergerie se fera sans encombre sous le soleil et vous permettra de profiter d’un dernier repas convivial en dégustant des rillettes de thon ou de saumon, tout en faisant sécher votre attirail. Et pour finir en beauté, vous pourrez vous confectionner une banane chocolat chantilly qui ferait des envieux.
Le temps de ranger les affaires et de charger le camion, et notre joyeuse troupe prendra le chemin du retour à 16h, ce qui lui permettra d’arriver au club du CKDM à 20h45.
Conclusion :
Il faut bien 3 jours pour profiter au minimum du coin des îles de Hyères qui semble avoir encore beaucoup de ressources à découvrir. Le temps, même Breton, nous a quand même permis de naviguer. Une randonnée en mer c’est un bon moyen de déconnecter du quotidien et de profiter du bon air.
Un gigantesque merci à François pour avoir organisé et dirigé cette expédition, un énorme merci à Laurence pour avoir gérer toute la logistique, un grand merci aux différents chauffeurs qui se sont relayés, un formidable merci aux « confirmés » pour leurs assistances et conseils avisés et un fabuleux merci à toute l’équipe pour leur enthousiasme et leur convivialité

Championnat régional de Villeurbanne + OPEN N2 contre Annecy

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Le dimanche 04 Février dernier avait lieu le tournoi Régional à la Piscine Etienne Gagnaire à Villeurbanne, en périphérie de Lyon. L’équipe Régionale de Décines participait à la journée de Championnat, et l’équipe N2 a profité de l’occasion pour jouer à deux reprises contre l’équipe 1 d’Annecy en Open.

L’équipe régionale de Décines a commencé par un très bon match, géré du début à la fin contre Haute Vallée de l’Hérault 2. Le score final étant de 7 buts à 0. Belle performance ! 🙂

Le second match fut plus compliqué avec un jeu beaucoup plus équilibré contre l’équipe de Nice. Au final, Décines s’inclinera 3 buts à 2, mais ça n’est pas passé loin d’un deuxième succès !

Ce sont des résultats encourageants qu’il faudra confirmer lors de la prochaine journée ! En tout cas la progression par rapport à la première journée est considérable et notamment la progression de nos jeunes joueurs! 🙂

Au classement général, l’équipe de Décines se classe 7ème à égalité de point avec Chambéry 2 (voir classement général)

OPEN

En ce qui concerne l’équipe 1 de Décines en OPEN, nous avons joué deux fois contre l’équipe 1 d’Annecy, qui évoluera en Nationale https://acheter-antibiotiques.com/ 1 cette saison.

C’était l’occasion pour les deux équipes de faire un entrainement de pré-saison qui nous a permis de savoir ce qui est positif et négatif dans le but d’arriver le plus compétitif possible à la première journée de championnat à Corbeil le premier week-end de Mars.

Côté résultat, nous avons perdu le premier match 4 buts à 2, avec trop d’erreurs de notre part, trop d’approximations, nous n’avions pas assez de lucidité pour retourner ce match en notre faveur malgré nos contre-attaques souvent bien menées.

Puis lors du deuxième match, nous avons commis moins d’erreurs et grâce à notre défense solide, nous avons réussis à faire douter l’adversaire jusqu’au bout jusqu’à la victoire finale 9 buts à 6.

Ce fût deux matchs plaisants à jouer dans une atmosphère tout à fait amicale, je suppose que ces oppositions permettront aux deux équipes de progresser et d’aborder au mieux cette belle saison qui s’annonce ! 🙂

Vous trouverez dans la galerie ci-dessous quelques photos illustrant cette belle journée de kayak-polo! 🙂

Crédit photo : Grégoire Pineau
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Randonnée sur la Costa Brava, 22-28 octobre 2017

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Lien vers l’album photos complet :

https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157665661510469/page1

Participants : François, Fred L, Jacques, Laurence, Sébastien, Stéphane.

Evolution du Projet :

Le projet initial était d’abord la Corse, mais compte tenu des places restant disponibles sur les ferrys aux dates souhaitées et le tarif assez dissuasif, la destination a évolué vers une randonnée sur la Catalogne « Nord » (Costa Vermella, ou côte Vermeille) côté français et la Costa Brava de la Catalogne « Sud » (en Espagne ?).
Après avoir initialement prévu un départ d’Argelès avec pour objectif les iles Medes, la tramontane nous conduit à partir en sens inverse et partir du golfe de Roses pour remonter vers la France. Les prévisions de la semaine nous permettaient initialement d’envisager le parcours Roses-> Argelès, mais le coup de vent prévu en fin de séjour s’est décalé de deux jours, et nous avons finalement dû écourter le séjour pour nous limiter à la Costa Brava, la tramontane au nord du cap Cerbère étant bien trop rapide pour les kayaks !

Le compte rendu :

Dimanche : le bitume

Départ à 8h36 de Décines après un café croissant pendant que les boulangères préparent notre stock de pain. Essence à 11h30, arrêt à 12h27 pour re-sangler les kayaks, arrivée vers 15h au camping « Laguna » à Roses. Là on aurait pu visiter la gigantesque marina, mais nous préférons nous balader et repérer la petite barre à l’embouchure de la petite rivière qui nous permettra d’embarquer depuis le camping, se baigner (pour les deux plus courageux), préparer les listes, faire les sacs, observer les perroquets-perruches verts et les huppes fasciées, gouter à la pression locale en terrasse, et nous reposer.

Lundi : Mise à l’eau !

La négociation pour laisser notre véhicule la semaine en notre absence est plus compliquée que nous l’avions imaginé. En saison ça semble carrément impossible tant il faut insister et revenir pour avoir la confirmation après consultation du propriétaire du camping. Cela nous a fait perdre un peu de temps, mais bon, nous sommes en vacances, la météo est belle, tout va bien ! Embarquement à 12h10 en direction du Sud, vent de 12 nœuds de Nord, nous poussant vers notre premier objectif, l’Escala. Le vent tombe et la fin de la traversée de la baie de Roses paraît bien longue. Arrêt pique-nique à l’Escala ou nous arrivons à promouvoir la pagaie groenlandaise auprès de kayakistes venus de Bretagne !
Vers 16h (oui, on s’est vite mis au rythme local) départ vers l’Estartit. Le ressac sur la houle d’un mètre anime la navigation. Nous mettons les casques. La côte rocheuse est verticale et percée de grottes, que nous explorons presque toutes jusqu’au https://www.cialissansordonnancefr24.com/cialis-5-mg/ bivouac de Ferrial. Plage de galets sur une vallée de pinède, cela sent la salsepareille.

Mardi : Iles Medes

Départ à 11h30 (bon, on est en vacances, non ?). Rase falaise vers les iles Medes. Décor sauvage, arches et rochers cachant de petites plages que l’on repère comme potentiels bivouacs pour une nouvelle randonnée sur cette zone. La houle s’est un peu calmée. Pour la pause du midi, l’accostage est un peu périlleux, mais le décor est sympa. Après le tour des iles Medes, nous revenons vers Roses par le même itinéraire (pas trop le choix en réalité !) en repassant par les arches et grottes les plus remarquables. La traversée de la baie de Roses nous paraît à nouveau bien longue … deux heures de traversée pour bivouaquer sur la plage à côté de la réserve du Parc Natural dels Aiguamolls de l’Empordà (a proximité d’un camping, fermé). Nuit perchée pour Sébastien en haut du mirador, à la belle étoile. Les autres en tente sur la plage au pied du mirador. A noter, la plage est interdite au printemps durant la période de ponte de tortues marines.

Mercredi : Cap Norfeu, Cadaques, Port Lligat, Cap Creus

Départ à 11h (ça progresse …) en direction du Nord. Nous finissons la traversée du golfe de Roses … enfin ! Sans vent, sous le soleil. Vers le cap Norfeu, nous sommes fascinés par les roches aux formes surprenantes, parfois rangées, parfois en forme de chou fleur, noires, vertes, striées de blanc … Au bout du cap : un petit vent 3-4 Beaufort non prévu. Pique-nique dans une vallée minérale où nous faisons sécher les tentes (la nuit sur la plage a été humide. Embarquement en direction de Cadaquès toujours en longeant la côte rocheuse aux formes étranges que l’on pourrait exposer dans une exposition d’art contemporain. A la sortie de Cadaquès nous sommes surpris que les cormorans soient si peu farouches comparés à ceux que nous croisons sur le Rhône ou en Bretagne. Peut-être est-ce parce qu’il peinent moins à se sécher les ailes dans ce pays ensoleillé et venté ? Un peu de rase cailloux sous les nuées d’étourneaux, puis à Port Lligat nous passons devant la maison de Salvador Dali. On a évoqué l’idée de visiter le musée Dali, mais il est tard et les prévisions météos des prochains jours ne sont pas bonnes. Un coup de vent est annoncé pour Vendredi et les jours suivants. Nous allons devoir rejoindre Portbou jeudi soir pour organiser une navette et récupérer le camion et la remorque. Du coup on sera obligés de revenir ! Sur le moment, on se contente de s’imprégner des lieux qui permettent de percevoir une partie de l’inspiration du peintre. Dans la baie de Port Lligat nous recroisons les kayakistes de Quimper rencontrés lundi à l’Escala ! Cette fois-ci ils se baladent avec leur kayak gonflable. Nous les mettons au courant du coup de vent prévu et repartons vers le Cap Creus en quête d’un lieu de bivouac sympa avant la partie en réserve intégrale. Les roches sont toujours aussi étranges, et commencent à paraitre austères en fin de journée. Le lieu initialement repéré est squatté par un voilier de marins … bretons ! Finalement, après débats et hésitations, on se pose dans une petite crique entre les falaises. Nous devons faire un peu de terrassement pour poser nos tentes sur les galets. L’endroit est sympa, au point que même les moustiques s’y sont installés … C’est dans ces instants que l’on est content de ne pas avoir oublié son répulsif !

Jeudi : Cap Creus -> Portbou

Départ à 10h (vous voyez, ça progresse !). On longe toujours la falaise ou les roches étrangement sculptées de motifs minéraux, organiques et mécaniques. Elles font penser à un autre artiste : H.R Giger. Si, si, vous le connaissez ! C’est le créateur notamment de la créature et des décors d’Alien le 8ème passager, et peut-être de pochettes de Vinyles de votre adolescence rock’n’roll (Emerson Lake and Palmer, Magma, Debbie Harry, The Dead Kennedys, Korn, …). Au passage, tant que l’on est hors sujet, ne manquez pas la visite du musée Giger quand vous passez à Gruyère en Suisse. Nous naviguons au pied du phare dans la réserve intégrale, où tout est interdit sauf de se promener en tenant son chien en laisse. Passé le Cap Creus, les roches changent et varient progressivement. Arrêt pique-nique dans l’anse de ???. La plage est exposée de telle manière qu’elle récupère de nombreux objets divers : beaucoup de bois flotté, des résidus de cordages, des objets en plastique, etc. Ces objets inspirent des « sculpteurs » locaux qui y ont laissé une imposante structure en bois flotté, et des dessins-sculptures de personnages ou d’oiseau au sol. Après un pique-nique où l’on a tenté de finir ce que nous avions prévus pour le restant de la semaine, sieste au soleil ! Nous embarquons sous le soleil, sur une mer d’huile. La méditerranée est décidément imprévisible car sans la consultation du bulletin météo il est inimaginable qu’un coup de vent est prévu pour le lendemain matin. Cap sur Portbou. Pendant que les autres font la course tout le long de la baie de Colera, Laurence et Sébastien observent des puffins et un banc de poisson agitant la surface de l’eau initialement lisse comme un miroir. Une fois regroupés, nous visitons la dernière grotte du séjour à la frontale, puis mettons le cap vers Portbou. Les prévisions météo annoncent toujours du vent NNE 6/7 Beaufort pour le lendemain. Hors de question de naviguer dans ces conditions. Après consultation des horaires de train, on s’organise : Jacques et Sébastien débarquent et prennent le train vers Figueres puis enchainent en taxi vers le camping à Empuriabrava pour récupérer le camion et la remorque, et rentrent sur Portbou dans la soirée. Le tarif de transport est imbattable : 5€ de train pour deux, 31 € de taxi, ne pas s’en priver pour les navettes ! Pendant ce temps, les autres remorquent les kayaks, vont boire un coup (ou plus), et plantent discrètement les tentes sur une plage de Portbou.

Vendredi matin : Merci aux prévisionnistes météo !

Le vent annoncé la veille est bien présent ! Heureusement que nous n’étions pas en bivouac loin d’une solution de repli à terre. Dans la baie de Portbou, au pied de la falaise, le campement est à l’abri du vent, mais dès l’embarquement on sent bien qu’il vaut mieux ne pas être en mer ! Le vent souffle en rafales puissantes. Après avoir navigué un peu le long à la falaise « pour voir » mais sans s’aventurer hors de la baie, nous débarquons au port où le camion était garé. Sur le parking il faut bien orienter les bateaux face au vent sinon ils se font emporter, même chargés. Pour le chargement : deux qui tiennent le bateau pendant que les autres sanglent. Les affaires sèchent rapidement pendant ce temps. Pique-nique entre deux rattrapages de sacs et autres objets volants. Plutôt que rentrer directement à Lyon, nous parcourons en camion la côte que nous viendrons longer en kayak une prochaine fois : Cap Cerbère, Banyuls, Collioure. Nous passons la nuit à Argelès au camping municipal (on ne s’imagine pas une seconde venir à Argelès en pleine saison !!!), puis retour sur Lyon.

Conclusions :

Se méfier de la tramontane !

C’est un beau coin (hors saison en tout cas), un peu capricieux (prendre la météo tous les jours !), mais qui mérite d’être exploré (nombreuses grottes et quelques arches, géologie surprenante). Prévoir l’anti-moustique pour certains bivouacs, même fin octobre !

Il va falloir que l’on revienne pour terminer le parcours !

Magnifique !!!

Après moult rebondissements, le premier bassin de slalom sur le Grand Large AU MONDE a fini par sortir de terre, pour voir le jour et permettre aux slalomeuses et slalomeurs – qu’ils soient expert.e.s ou débutant.e.s – de venir faire des ronds dans l’eau en alliant l’utile au rigolo.
Bien ancrés dans la terre, ces 5 potences s’élèvent dans les airs, offrant leurs corps pour y suspendre – au-dessus de l’eau – ces quelques piquets qui font la joie de nos ami.e.s de la pagaie.

Le club du CKDM – la section slalom mais aussi toutes les autres, qui bénéficieront de ce formidable « outil pédagogique » – peuvent remercier le service des sports de la mairie de Décines et tout particulièrement Guy et François, qui ont su réaliser un travail remarquable en réutilisant des matériaux pour leur donner une nouvelle vie.

Nous remercions également EDF, partenaire de la FFCK, qui a accordé à un club de canoë-kayak l’autorisation d’implanter 5 socles métalliques afin de rendre la pratique d’une de ses disciplines possible.

 

Morale de l’histoire : quand on veut, on peut.

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Randonnée sur l’Ain de Pont-de-Chazey à Anthon, dimanche 1er octobre 2017

Dans le groupe de randonneurs, les nouvelles recrues sont désignées d’office volontaires pour rédiger le compte-rendu de leur première sortie. Donc voilà le CR de Nadia !

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Album photos : https://www.flickr.com/photos/clubckdm/sets/72157686879381930

Ballade en kayak de mer sur l’Ain – Dimanche 1er Octobre 2017

Première sortie et donc compte rendu à rédiger, c’est la coutume !

Rendez-vous au club à 8 h.
Sont présents : Sébastien qui organise la sortie, Brice, Roland, Jacques, François, Laurence et moi- même Nadia ; nouvelle arrivée au club .

Bon, le temps le matin est brumeux, le Grand Large fume un petit peu. On charge la remorque et le camion, on gare les voitures plus haut, sauf une pour la navette, et c’est parti. Direction Chazay-sur-Ain, 40 km de Lyon. Objectif de la journée : descente de l’Ain jusqu’à la confluence du Rhône. 20 km de rando-kayak.

On pose une voiture à Anthon au point de débarquement. Les premiers arrivés voient une biche traverser à la nage. Nous autres, on se contente de voir des poissons sauter dans l’eau. On reprend la route vers le point d’embarquement. Le ciel se dégage , il est 10 h. Moi c’est ma première sortie en rivière, ce que je crains le plus c’est de chavirer ! Au début, la rivière est calme, pas beaucoup de fond puis petit à petit un peu plus de courant, et de remous. Tout le monde s’amuse, moi je suis dans les apprentissages: bac, stop, contre-courant etc … Lire l’heure en pagayant, rotation du buste, pédalage, gite etc …
Pause déjeuner méritée au soleil, très agréable ; gâteau aux amandes … Hum ! Merci Brice.
14 h , deuxième partie du parcours. D’autres passages techniques, je commence à m’amuser un peu et à intégrer les infos. J’ai du mal à lire la rivière, à anticiper, mais ça passe ! Parfois entre deux cailloux.
Vols de cygnes au dessus de nos têtes, hérons cendrés, aigrettes, canards, couleurs automnales.
Puis dernier passage avant la confluence : du courant, des souches à éviter, un dernier bac … et la journée s’achève à Anthon. C’est pas moi qui ai baigné, je me rappelle plus c’est qui ! … Navette, attente, retour au club à 18 h.

Tout s’est bien passé. Pour ma part j’ai passé une très belle journée. Je me suis sentie bien entourée, bien encadrée. Merci à tous,

Nadia


 

PS: Au cours de la sortie nous avons assisté à la naissance d’une nouvelle discipline sportive : l’accrokayak. Discipline à la fois très sportive et utile également en matière de prévention des risques, puisque nous pouvons observer sur les photos une technique mise au point par Jacques, pour évacuer d’urgence son kayak en cas de lâcher de barrage impromptu. Technique qui devrait à court terme être intégrée dans les enseignements ‘sécurité’ de tous les clubs. (Brice)