Sélectif régional de St Pierre de Boeuf : un week end très agréable et de bonnes performances !

Le week-end dernier (29 et 30 septembre) avait lieu le sélectif régional de St Pierre de Boeuf (42).

[singlepic id=505 w=320 h=240 float=none]

La journée a été agrémentée d’un soleil radieux et marquée par de nombreux évènements.

Niveau progression, nos jeunes de l’école de pagaie, qui passeront la saison prochaine dans la catégorie supérieure (Théo, Victorien et Yannick passent juniors) ont encore connu une belle réussite !

Keryann et Victorien progressent au classement national de même que Théo en C1. Florent progresse également grâce à sa course du matin. Il gagne 33 places.

Théo accède à la Nationale 3, et il s’en rapproche fortement avec son coéquipier Yannick en C2 ! Bravo à tous les deux.[singlepic id=496 w=320 h=240 float=center]

Andy réalise également de bonnes manches en C1 et il rentre dans les quotas N2 ! En kayak, les performances sont même au delà des espérances avec des places de 5ème, 9ème et 10ème sur 145 compétiteurs.

On notera la tentative (malheureusement abordée 2 fois) de Damien et Marie de rejoindre la ligne d’arrivée en C2. On peut dire qu’ils ont apporté de la bonne humeur et de la convivialité à cette journée ! Malheureusement Yannick et Théo ont crû bon de suivre l’exemple… 😉

 

 

Compte-rendu de la sortie sur la Fontaulière – 22-23 septembre 2012

par Alessandra
 
 
Participants : Marc (samedi), Christelle, Jérôme, Mathieu (dimanche), AlessandraEtant la seule adhérente du CKTSV à pouvoir témoigner des deux jours de ce presque rassemblement de la Fontaulière, j’ai été chargée d’en rédiger le CR, bien que je n’aie pas assisté à tous les sketchs qui se sont produits au cours de ces belles descentes.Une fois n’est pas coutume, c’est EDF qui convie les kayakistes de toute la France à venir profiter de deux lâchers sur la Fontaulière, sur les lieux du célèbre rassemblement d’il y a quelques années.

Le topo : 3 km sur la Fontaulière, du barrage de Veyrières, avec 3 ou 4 barrages à sauter (et quand je dis sauter…) et un dernier gros passage sous le regard sévère du château du Ventadour, qui donne son nom au passage. Ensuite, 3 autres km plus tranquilles sur l’Ardèche, avec un énième barrage à glissière et quelque rapide sympa.

Un soleil radieux accueille une quarantaine de kayakistes à l’embarquement le samedi. On se jette joyeusement dans l’eau agréablement froide et on se lance à la découverte de la rivière. Partie avec les grenoblois (ce qui a quelque peu vexé les villeurbannais, qui n’ont pas manqué de me faire la gueule : enfin, sauf Mathieu, Christelle et Marc), je pensais que tout le monde connaissait la route. Et bien non ! C’était une première pour tous. Pas grave, on naviguait en groupe, tout le monde s’occupait de tout le monde, sécu au top tout le long: une petite expérience de société presque parfaite.

Au premier barrage, on voit un pont en contrebas, ehm, très en contrebas, et de la brume qui se lève sur la rivière… on devine ce qu’il y a par là. Ce qu’on ne devine pas, et qu’on se garde bien de dire aux nouveaux venus, c’est que la glissière (en équerre, très pratique, surtout pour les topoduos !) vous lâche au bout de deux mètres : les trois autres qui restent avant de toucher l’eau sont à votre charge ! Les plus réactifs mirent une petite giclée à l’arrache, pour sauter avec grâce dans le bassin de réception et rejoindre le groupe réuni en masse dans le contre à regarder les sketchs.

D’autres barrages suivent, plus ou moins raides (normalement plus), avec plus ou moins de possibilité d’escamotage. Tout se passe bien, le samedi comme le dimanche, sous un ciel moins clément, mais qui ne nous aura pas gâché la journée.

Les paysages sont magnifiques, on est dans une gorge pas trop encaissée, longée par des colonnes basaltiques et un beau bois qui commence à peine à jaunir.

La bonne humeur nous porte jusqu’au Ventadour, ou une sécu importante se met en place. Pas moins de deux plongeurs (Denis, tu nous a manqué) et un kayak encordé (Martin, who else ?) pour aller chercher d’éventuels originaux qui auraient voulu prendre la passe à droite. Ça passe normalement bien, tout à gauche, presque contre la berge, et une bonne giclée pour atterrir au-delà du rappel. Je ne profiterai pas de ma position de rédactrice de ce CR pour cacher la vérité : le samedi je me suis plantée. A la verticale, un cas d’école : mais le bon Pascal m’a sauté dessus (enfin, sur mon kayak), m’a retournée et sortie du rappel, qui entre-temps m’avait fait déjuper. Mais comme je ne suis pas sortie du bateau, j’ai ‘tranquillement’ rejoint le contre dans ma baignoire sous-marine. Le dimanche par contre, suivant les conseils de Jérôme, j’arrive à mach 3, je me casse le dos pour gicler, j’atterris juste après le rappel, appui, un mec se jette pour me mettre en sécu, mais comme il ne s’agissait pas de mon sauveur attitré, il paraît que je lui aie dit : ‘casse toi, touche pas à mon bateau’, mais j’exclue d’avoir été si catégorique.

La suite est une partie de plaisir, on tchatche aimablement avec les uns et les autres, on se raconte des vacances passées et à venir. Les groupe se resserre ou s’effiloche jusqu’au débarquement où l’on se disperse, après moultes bières, le samedi vers le camping ou direction Lyon (pour Marc), le dimanche sur le chemin du retour pour tous.

Un week-end génial, pour profiter d’une rivière pas souvent navigable. A quand le prochain lâcher

Haute Isère – Doron de Bozel – 15/16 Sept 2012

par Bertrand S

Le samedi 15 semptembre

Alors, personnellement, c’était ma première sortie, donc, je ne sais pas trop, mais il s’est produit un fait apparemment exceptionnel, c’est que le camion était là le premier. Alors, je ne sais pas, c’est mon premier compte rendu, du coup, je le mets dedans, voila, c’est dit.
Du coup, on a chargé le-dit camion, et sa remorque, et on est parti avec presque tout le nécessaire vers Bourg-Saint-Maurice (et on a pas perdu de bateau !). Un reblochon a 10€, un montage de tente au camping-boucherie-superette-boulangerie de Landry, et un ralage de Jérôme plus tard, nous partîmes vers Bourg-Saint-Maurice et son bassin International pour la descente complète de la haute isère, dont voici le détail :

  • P0 : Bassin de Bourg St Maurice : ~ 800 m de classe III/IV
  • P1 : BSM – Bellentre : ~ 8 km de classe II(3)
  • P2 : Bellentre – Aime : ~ 6 km de classe III / IV
  • P3 : Aime – Centron :  ~ 8 km de classe II/III(4)

Jérôme a brillamment fait la navette en courant jusque Bellentre, puis, les grands ont embarqué sur le bassin International si je ne m’abuse, Christelle, sur le bassin national, et moi en bas (mais c’était déjà trop, apparemment, vu que pour ma sortie en rivière, j’ai découvert très vite ce que nage en eaux vives voulait, dire et a quoi sert la position de sécurité).
Après le P1, parcouru sans encombres, j’ai fait la navette pour la suite du parcours, un peu plus difficile. P2 et P3 ont été abattus brillamment sans qu’aucune séance de natation ne soit constatée par mes soins… (par contre, on m’en a rapporté 2, mais je dirais pas qui c’était !)

Soirée tranquille au camping autour d’un plat de pâtes bolo et d’un bon bol de vin, extinction des feux.

Le dimanche 16 septembre

En ce jour du seigneur, point de messe, un bol de café, ou un bol de n’importe quoi d’autre, on lève le camp, on règle prestement le camping (50 minutes, même pas, mais la dame, elle retrouvait plus son facturier… 🙁 ), et en voiture Simone ! Le programme du jour, le Doron de Bozel :

  • P1 : Barrage de Vignotan – Sortie de Brides : ~ 2 Km de classe IV
  • P2 : Sortie de Brides – Moutier / base de Raft : ~ 8 km de classe III

– Repérage du Vélodrome : OK
– Ralliement du point d’embarquement : NOK
– Dételage pour demi tour dans un cul de sac : hmmm… OK
– Ralliement du point d’embarquement : OKKKKKKKKKK !!!
– Embarquement aussi pratique que légal au barrage : OK

Je n’ai pas fait cette partie la, pour des raisons évidentes de niveau (pas d’eau, de moi) mais les gens avaient l’air content, alors j’étais content pour eux, et puis j’ai pu embarquer pour le P2, après un échange de clés de camion avec Jérôme.

Le P2 s’est déroulé, sans encombre ou presque d’après l’avis général, personnellement, je n’ai qu’une vision très courte et très personnelle de cette partie de la rivière… des bains tous les 250m pendant un demi-kilomètre qui m’a paru en faire 100, une séance d’escalade par flemme de traverser le courant sans bateau, un mec en caleçon visiblement surpris de trouver un kayakiste sur sa terrasse, puis des échanges de coup de sifflet inter-Bertrands (quand on vous dit de pas les perdre !) une galère pas possible pour rejoindre le groupe, et un abandon (apparemment justifié) et finalement l’attente de la voiture balai !
Pique-nique, un grand bol (a défaut de gobelets) d’un grand vin (par la boite, au moins) et retour a la maison.

Conclusion

Un bon week end pour tout le monde, de belles rivières, et une bonne expérience pour le débutant !

Les participants

  • Jérôme
  • Christelle
  • Clément
  • Nicolas R
  • Bertrand
  • Bertrand S

 

Vénéon – we du 8-9 Sept 2012

Le Vénéon dévale des Ecrins du cote de La Bérarde (38). Il se navigue essentiellement en Septembre sur fonte des glaciers.

Samedi 8 Septembre

Venéon (partie haute) – La Bérarde – Champhorent

~ 8 Km de III(4) puis IV/IV+ (5+)

niveau d’eau : moyen

durée : 2h30

Ce parcours offre 2 visages. Du III jusqu’ « aux Etages », puis ça se corse vers la mi parcours à partir du rapide du Photographe.

Mister President sortie vainqueur d’une séance de border cross dans une des grilles de la partie haute. Le perdant se tapa un esquimau moitié avec le fond, moitié avec la pointe du bateau de Marc dans l’orbite de l’oeil gauche. Par la suite, nous fûmes à la hauteur. Appliquant à la lettre les préceptes du Bushido  « Devant de grandes difficultés, il ne faut pas chercher les chemins de traverses mais affronter l’épreuve dans sa globalité. »

Bien sur, cela donne lieu à qques improvisations plus ou moins heureuses. Benoit réussit un stop micral dans un des gros passages. Galvanisé, il se lance à l’assaut du 2ieme stop du rapide…. qui n’en est pas un. Trop petit, trop fuyant, … bref le voilà embarqué en marche arrière, en traviole dans un dévaloir sans visibilité. David à pied, a juste le temps de lui gueuler « A gauche, à gauche » pour la sortie un peu scabreuse  Par solidarité, l’équipe enchaine derrière lui et tout le monde se retrouve dans le stop en dessous ………. hormis le Frédo qui confond sa gauche et sa droite.

Le 5+, on porte. Marc hésite pour débarquer, gauche/droite, se décide finalement pour la gauche, rate le stop, se fait dégueuler sur les cailloux, se retrouve en marche arrière dans le courant principal avant de découvrir miraculeusement un stop en contre-bas avant le gros du passage .

Repérage du rapide qui suit. Ca tergiverse, Ben prend les choses en main. Il passe le seuil d’entrée, puis enchaine le rapide à la surprise générale. Un seuil merdique à franchir sur une dalle qui à la bon gout de vous fracasser sur une pavasse à gauche, puis de t’emmener vers un drossage assez fermé, que notre président négocie les doigts dans le nez …… en marche arrière


Dimanche 9

Venéon (gorge moyenne) – Les Clots – St Christophe

~ 5 Km V (5+,X)

niveau d’eau : moyen

durée : 4h

Solide sur les appuis, la testostérone en hausse, le moral au taquet, on est près à en découdre. Décision est prise de se frotter le lendemain à la gorge moyenne. Un cran au dessus et moins connu.

Le samedi soir, on papote avec un groupe qui vient de le faire.

– Le passage obligatoire , il a changé

– « Ah, il a changé ? » ( « nous », une pointe de doute dans la voix)

– Avant tu filais à droite et tu allais te caler dans le stop puis reprise pour contourner la chicane

– Oui, c’est ça.

– Maintenant, tu files à droite mais … trop à droite, tu te tapes le drossage qui te retourne comme une crêpe, pas assez , tu te tapes le siphon de gauche, au milieu , tu te tapes le siphon du milieu

– Ah (la voix carrément étranglée) Comment tu fais alors ?

– Et bien au milieu mais tu te grouilles d’enquiller la chicane avant le siphon.

– Tu peux porter ?

– Certains ont essayé…. faut pas rater le stop qu’on voit au dernier moment

– Et le reste alors ?

– Non mais faîtes le, c’est sympa……..

 

Le moral et la testostérone en prirent en coup, le bushido finalement, c’est des conneries. Le cassoulet avait tout à coup du mal à passer. Le doute s’insinua dans l’équipe qu’on noya dans l’alcool.

Le lendemain Jean Claude réveilla tout le monde à l’aube. L’idée était de faire la gorge avec un minimum d’eau. Dans la bagnole, on entendait les mouches volées. En sortant, on allait tous pisser 3 gouttes avant d’enfiler la combin.
Le début est extra. Du II / III engorgé, les sommets enneigés derrière nous, une myriade de cascade se déverse dans le Vénéon. On pestait  contre ces P#@!!ù$ de cascades qui amènent de l’eau dans la rivière. Au bout de 2 bornes, on tombe sur le passage infran, un éboulis qui obstrue complètement la rivière. On porte et fin du bonheur.

Le S, on passe.
Un seuil contre la falaise , très malsain, on porte
Un long rapide suivi d’un chicane avec un seuil en sortie et un siphon plus loin …….. on porte
Le seuil de l’arbre, ………. . Rappel, bon on porte
Le long rapide , plus facile qu’avant mais 5+ qd même………. ben on porte
Le seuil étroit à prendre à Mach 2. On passe, enfin on tente. 2 écoles s’affrontent. A Mach 2 avec une bonne giclée, ça passe. Ccontre la falaise, le bateau plaquée, la pagaie dans une seule main, on baigne
Le rapide quasi obligatoire en fin de gorge……. on porte. 3 mètres de portage, 1h d’effort
Enfin, la gorge s’ouvre, la rivière devient moins hostile, le moral remonte
Le rapide qui suit, …….. on baigne. Le morale rebaisse
Le grosse grille finale …….. on fait quoi ? on passe, on porte
Le seuil en entrée III. On passe, on porte où on baigne
Le III qui suit, on passe, on baigne.

Bilan de la descente : 2h de portage, 2h de kayak tremblotant, des ampoules au pied pour tout le monde, des démissions en cascade, des bateaux à vendre…  . Une illustration en somme de la notion de plaisir différé. Après qques jours de recul, assurément un parcours à refaire. Le cadre est somptueux, les rapides sains … et tout se porte

Participants : Aurélien, Benoit, Jérôme ,Jean Paul (ext.), David ( ext), Frédo (ext.), et Marc le samedi

Stage d’été eau-vive, 23-29 juillet 2012

Stage d’été « Hautes Alpes for ever »

Écrit par Marion
 

Participants : Alessandra, Marion, Denis, Mathieu, Nicolas R, Nicolas G, Mickaël, Vincent et Michele

Lundi 23 juillet

8h30 : Championnats du monde de l’indécision en ce beau matin de juillet, que faire ?2 ou 3 voitures ?Lesquelles ?Et quels bateaux sur quelles galeries ?

Temps de la manche = 1h30.

10h00 : 2 voitures en piste : celle de Nico R et celle de Nico G. 4 bateaux sur le toit de la Kangoo de Nico G, le chargement est impressionnant mais çà passe !! bah quoi en Corse en 2011, ce chargement a tenu 10 jours !

10h30 : 4 kayaks se baladent sur l’A43 vers Bourgoin Jallieu. La galerie de Nico a lâché. Plus de peur que de mal, heureusement aucune casse, les kayaks se sont gentiment rangés seuls sur le bas-côté. On attendra quand même 30min un patrouilleur pour libérer MON « ptit little Hero rose » de son interminable attente seul sur la bande centrale de l’autoroute.

11h00 : Retour à Décines pour échanger la Kangoo contre le minibus du club de Décines avec la remorque. Pendant ce temps-là, nos italiens préférés guettent les kayaks sur une aire d’autoroute sous les yeux curieux des vacanciers qui se demandent comment il est possible de voir 8 kayaks sans véhicules et sans remorques loin de toutes rivières ou lacs !

12h00 : enfin le départ pour les Alpes direction Briançon. Pendant notre petit aller-retour à la case départ, nous avons envoyé Nico G et Mickaël en ouvreurs pour aller faire les courses à Briançon. C’était sans compter leur « légenderissime » étourderie, ils n’ont pas pris l’autoroute direction Grenoble mais Chambéry. Têtus, ils ont voulu couper court direction la Maurienne, Valloire, le col du Galibier à 10km/h. Ils arriveront au final après nous à Briançon.

Ravitaillement bouff au Carrefour de Briançon, récupération de Denis à l’Argentière et première ascension de la montée au gîte en fin de soirée. Et oui, le mot « ascension » voir « course » est opportun, le gîte qu’on nous a prêté est situé aux Chapins au-dessus de St Crépin. Il est haut, très haut, très très haut dans la montagne, petite route très sinueuse pour y arriver. Les habitants du hameau nous accueillent chaleureusement et on nous prête un bout de champ pour garer la remorque et le camion (en marche arrière et en pente !).

Apéro bien mérité sur le balcon du chalet avec une vue panoramique sur les Ecrins, purée, ce qu’on est bien !!!!

Mardi 24 juillet

Le haut Guil

Le niveau d’eau est très bas, les barreurs de Queyraft à Château Queyras nous conseillent de naviguer en aval des Combes de l’Ange Gardien car il y a un affluent qui amène un peu de débit sur cette partie.

Départ après pique-nique de la plage en aval de la sortie des Combes pour s’échauffer avec le Millénium et la triple Chute. Eau bleu turquoise, soleil, le bonheur ! Nico G nous fait quand même deux ptits bains de stress avant le Millénium. Seul Denis passe le Millénium. Il sera rejoint par Mickaël et Nico pour la Triple Chute.

30cm à l’échelle du pont en aval de la Triple. C’est bas, bas mais çà passe. Tout le monde s’engage dans le Mini-Gyr sauf Nico G qui porte. Passages plutôt réussis pour tous. Quelques petites sorties de route dans le dernier rapide un véritable champ de cailloux, nous, les filles ont fini en marche arrière non contrôlée !

Le petit seuil avant le Tunnel se passe nickel mais c’est après dans le passage que çà se gâte ! Les mecs engagent, la passe est extrême gauche ou droite mais pas au milieu. Nous, les filles du contre en amont on ne voyait que des grosses pavasses dépassées, ouhhhh mais impossible de porter donc en avant !!

Bah, on est passé milieu, là où il ne fallait pas, bilan de l’histoire, deux belles billes en tête et un bain pour moi (illico, me suis récupérée toute seule !!).

Avec Nico G, on fait la navette pendant que le reste du groupe fini la descente juste qu’au lac de Maison du Roy.

Belle journée de nav, apéro encore bien mérité !

Mercredi 25 juillet

La Durance

A la base, on voulait faire les gorges de Prelles mais arrivés au départ, on s’en doutait bien, c’était mort, pas d’eau du tout. D’ailleurs l’échelle ne touche même pas l’eau ! C’est un tout petit ruisseau qui passe devant nous.

On décide d’attendre Vincent qui arrive de Lyon, au bassin de St Clément. Séance de surf pour tout le monde, il y a 2 jolies petites vagues très sympas. Mais les places sont chères, il faut partager les contres et les vagues avec d’énormes groupes de débutants allemands.

Pique nique au soleil, c’est l’été, le top !!!!

Vincent, notre valeureux débutant nous rejoint, départ pour St Clément le Rabioux. C’est un peu plat voir très très plat cette partie mais il fait beau, chaud, c’est l’été, personne ne ronchonne. A l’arrivée, il y a la grosse vague du Rabioux, séance de surf shampoing pour les plus courageux. On dirait que çà roost plus que çà surf, Denis déprime car il n’arrive pas à passer un 360 avec le creeker !

Barbecue aux saucisses du super bon boucher de l’Argentière, c’est çà le kayak aussi !!!!!

Jeudi 26 juillet

Le Gyr

Le jeudi c’est Gyr et pourquoi ?

Et bien vous le savez tous !

Parce que le jeudi c’est jour de marché à Vallouise et que le CKTSV aime descendre le Gyr avec des spectateurs !!

Et ils avaient raison cette année d’approcher les badaux car il y a eu du « pestacle » ! Départ vers 11h00, Alessandra, Mathieu, Mickaël, Nico R et Denis s’y jettent. Petit niveau d’après les dires ! Il y a quand même eu quelques bains pour cause de branche puis un sacré festival dans le « S » de la fin. Denis rate son stop rive droite à l’entrée, Alessandre l’imite, Mickaël qui la suit de près aussi. Bilan du « kayak-tamponage », Mickaël et Alessandra se font une jolie frayeur à la limite de la cravate en duo sur le gros caillou pyramide de l’entrée du rapide ? Mickaël ressort en esquimau. Pendant ce temps, Denis voit le « carnage » de loin et en super-héros se jette illico dans un contre pour anticiper la récup des nageurs. Quelle belle preuve de courage !!! sauf que Notre Super Héros a oublié de caller son kayak et celui-ci part seul affronté les vagues et trous du rapide…. Au final, on ne court plus derrière des kayakistes à la nage mais derrière un kayak vide !!! Il sera récupéré à 50m en AMONT du barrage après Vallouise. OUffffff !

Le Gyronde

Grosse pause déjeuner et farniente au camping de Vigneaux. On attend l’eau de fin d’aprem de la Gyronde. 16h, on n’en peut plus d’attendre, on se jette à l’eau en partant sous l’infran des Vigneaux. Le départ est rigolo, du slalom entre les cailloux, ces ptites « caillasses » auront raison de l’équilibre de Vincent : bain, bain et re-bain mais il s’en sort en se marrant donc çà roule !!! La rivière est très belle, elle serpente dans le sous-bois avec en arrière-plan les montagnes magnifiques ! Par contre, il y a peu d’eau niveau II, II+ après le ptit slalom du camping.

VENDREDI 27 juillet

Le bas du Guil

Départ au niveau de Mont Dauphin en suivant la piste. Nous sommes agréablement surpris du niveau d’eau qui est correct. C’est du classe II, II+ avec de jolis ptits mouvements d’eau pour bosser les « incontournables techniques » : bac, stop, reprise… Le paysage est grandiose, l’eau toujours bleu turquoise, il fait hyper beau et chaud, on s’amuse et on en oublie même que nous sommes sur une partie très facile !!!

Le Guil

On reprend presque les mêmes et on recommence ! Départ au pont en aval de la Triple, arrivée au lac de Maison du Roi. Toujours le même niveau d’eau, le même soleil et la même eau bleue. Tout le monde se régale et Nico G a même le temps d’aller chercher tisanes et Génépi à la fameuse boutique de Château Queyras !!! La vie est belle !!!

Samedi 28 juillet

La durance

Le Rabioux – Embrun.

Longue navette car gros bouchon dans Embrun ! Non mais c’est pas possible çà, il y aurait des gens qui osent faire du tourisme dans les Hautes Alpes et qui ne sont pas kayakistes !!! On cuit sur le bord de la Durance en les attendant. Pour Vincent, c’est atelier séduction chez « Passion Eau Vive » pour tenter de se faire prêter une jupette qu’il a oubliée dans la navette. Plusieurs tentatives et même en donnant les clés de la voiture de Nico G çà ne marche pas !!!! Au final, Mickaël en grand seigneur et dingue de l’eau lui prête la sienne, il écopera pendant une descente d’environ 2h.

Le parcours est très sympa, classe III, de jolis trains de vagues pour surfer et jouer. D’ailleurs, on joue on joue on joue tellement au départ qu’on oublie que le parcours est long donc à la fin les estomacs crient famine et on pagaie on pagaie on pagaie. Nous attendions avec impatience le gros train de vague du « pont de fer » mais c’est peine perdue ! Il n’y a plus rien bouhhhhhh

Repas les pieds dans l’eau au lac et nous repartons illico direction « les Vigneaux ». Et oui, fin d’après midi atelier réparation « remorque » ! Le timon de la remorque menace de casser, les vis n’ont pas aimé les virages ! Les outils du papa de Denis nous sauvent. La remorque est repartie pour un tour. Pendant que certains ont les mains dans le cambouis, les autres dévalisent le boucher de l’Argentière pour un dernier barbecue gargentuesque au chalet !!!

Dimanche 29 juillet

La guisanne

Classique retour à Lyon, halte par la Guisanne ! Départ du Casset pour tout le monde. Il n’y a pas beaucoup d’eau mais çà passe ! Denis décide de mettre en place un plan « anti-angoisse-des-Guibertes », aucun stop n’est toléré à gauche sur la grande gravière avant le rapide ! Même moi qui voulait juste faire pipi, je me fais rappeler à l’ordre ! M’en fiche, y’en a d’autres qui sont aussi sortis de leurs kayaks pour jeter leur traditionnel coup d’œil. Denis, sûr de sa stratégie enquille direct avec Vincent derrière lui ! Aie Ouie Ouie, Vincent nage et Denis remerciera vivement une équipe de kayakiste parisien de l’avoir aidé à récupérer le kayak ! Pour la suite Nico G tente courageusement les Guibertes mais l’impétueux rapide et sa trouille crispée l’emporteront ! Il y avait du monde dans ce rapide et beaucoup de kayaks seuls sans équipiers !!!

 

Descente de la basse Guisanne pour tout le groupe sauf Vincent et Nico G qui se remettent de leurs émotions du matin ! Il y a un peu plus d’eau que l’été dernier. Je m’en suis vite rendue compte !! On fait des stops les gars hein, on fait des stops promis ! Tout se passe super bien, certes çà slalome mais avec plus d’eau y’a plus de passes et moins de cailloux ! C’était génial, on finit crevé et affamé !

 

Retour tranquille sur Lyon !

Stage CK/mer – formation courants – Golfe du Morbihan

Compte rendu de la participation à un week-end de « formation courants » proposé par CK/mer

Objectif: jeu et navigation dans les courants. Descriptif sur le site de CK/mer : lien

Jour 1:

Après avoir roulé une bonne partie de la nuit, arrivée à Larmor-Baden où j’ai rendez-vous avec Jérôme Leray, animateur du stage,  et un groupe de 9 kayakistes des côtes d’Armor et de Loire-Atlantique. Le rendez-vous est fixé à 10h. Présentation du programme de la journée et du week-end par J. Leray, préparation des bateaux et mise à l’eau vers 11h. La marée est descendante, coefficient assez fort: 96-98, jusqu’à 8 noeuds de courant, marnage de plus de 4 mètres.  Navigation le long de l’ile de Berder, long bac pour atteindre l’ile de la jument, puis descente du courant de la jument pour faire le stop derrière la balise du Grand Mouton et jouer dans les  courants. Sortie du Golfe pour pique-niquer sur une plage donnant sur la « Mor braz ». Retour à l’entrée du Golfe pour jouer dans les courants à la marée montante, à la pointe de Kerpenhir. Retour dans le Golfe, stop au Grand Mouton, de l’autre côté par rapport au matin (la marée remonte !). Puis jeu dans les vagues qui se forment près de l’ile longue. Navigation en bacs, stops, courants et contre-courants entre Gavrinis, Er Lannic, … pour rejoindre finalement l’île de Berder et sa vague à surf. Sortie de l’eau vers 18h, installation du groupe au camping, apéro partagé, discussions sur le kayak et les pratiques diverses, diner et couchage de bonne heure.

Jour 2:

Réveil à 6h45, le rdv est à 8h à Larmor Baden. Il faut plier le camp. La marée n’attend pas pour jouer dans la vague de Berder (dans l’autre sens par rapport à la veille en fin d’après-midi). Réveil difficile pour ma part, mauvaise humeur et très petite forme. Je me contenterai de la navigation. Après la vague, navigation le long de Berder et bac jusqu’à l’île de la jument. Beaucoup de bateaux profitent de la marée descendante pour sortir du Golfe, les vedettes remontent dans les contre-courants sans trop se soucier de nos petites embarcations. Exercices de remontée de pointes dans les zones de fort courant. Descente vers le Grand Mouton où certains travaillent à nouveau le surf. Remontée vers l’anse des Kerners, navigation autour de Hent Tenn, pique-nique. Navigation entre Hent Tenn, l’île de la Jument, Er Lannic, Gavrinis, et retour à Berder puis Larmor Baden. Débarquement vers 15h, rangement du matériel, un petit verre partagé en terrasse, et … retour sur Lyon.

En résumé, un beau week-end salé, ensoleillé, qui m’a permis de découvrir la navigation dans les forts courants du Golfe du Morbihan et de rencontrer des kayakistes expérimentés et passionnés. Un grand merci à Jérôme qui nous a fait découvrir son terrain de jeux. (Merci Alain pour les photos)

Lien vers le site de CK/mer: http://www.ckmer.org

Inscriptions à l’école de pagaie : essais gratuits les mercredis de septembre !

L’école de pagaie recrute cette année !

[singlepic id=319 w=320 h=240 float=center]

Tous les jeunes sont les bienvenus, à partir de 8 ans et jusqu’à 16 ans, et pourront essayer gratuitement le kayak lors des séances des mercredis après-midi. Le rendez-vous est à 13h30 à la base du CKDM au bord du Grand Large ! Les jeunes participeront à une séance d’initiation sur le plan d’eau pour découvrir les joies du kayak ! 🙂

Pour plus d’informations sur l’école de pagaie, vous pouvez consulter la page de présentation complète ici.

A bientôt !

Portes ouvertes nuageuses, portes ouvertes heureuses !

Samedi dernier, 1er septembre 2012, la journée portes ouvertes a bien eu lieu comme prévu, malgré le temps venté et nuageux qui n’a rien enlevé au plaisir de la navigation 🙂 !

 

Quinze personnes ont pu goûter aux joies d’une petite randonnée en kayak sur le Canal de Jonage, et beaucoup d’autres ont pu assister aux démonstrations de kayak polo !

 

Cependant, un seul jeune a participé aux activités et nous espérons en voir beaucoup d’autres les prochains mercredis de septembre !

Les jeunes (de 8 à 12 ans idéalement) sont les bienvenus, nous pouvons en accueillir une dizaine !

Les initiateurs sont prêts pour leur faire passer une année pleine de découvertes et d’apprentissage, et surtout de bons moments !

Cliquez ici pour voir les photos de cette journée conviviale 🙂 !

 

Journée Portes Ouvertes du CKDM – 1er septembre 2012

Notre journée portes ouvertes aura lieu samedi 1er septembre !

Ce jour-là, tout le monde pourra venir s’initier gratuitement au canoë-kayak sur le Grand Large.

 

Programme :

De 11h à 18h : initiations gratuites, démonstrations kayak-polo et slalom, renseignements, inscriptions au club, etc.

Jusqu’à 17h : inscription pour la sortie conviviale du soir (voir la suite)

18h : apéro sur l’eau en kayak, suivi d’un barbecue au bord de l’eau ! (15€ pour les non-adhérents, 8€ prix adhérent)

 

Les inscriptions pour la sortie apéro-barbecue peuvent se faire sur place ou par téléphone au 06.58.97.44.49.

Ouvert à tous à partir de 7 ans !

 

 

Compte Rendu Marathon du Haut Rhône le 3 juin 2012

Compte-rendu du Marathon du Haut-Rhône le (3 juin 2012) par Véronique :

La Chanazyenne ou Marathon du Haut Rhône. C’est une course de Canoé-Kayak entre soit Seysel et Yenne (33 kms) soit entre Chanaz et Yenne (15 kms). Le groupe « Handi » s’est inscrit sur la section de 15 kms. Suite un appel au secours auprès des randonneurs du  club pour trouver un partenaire, Emmanuel s’est proposé de faire la course avec moi, nous avons donc participé en K2. Après un briefing explicatif et un faux départ presque collectif, nous nous sommes lancés à l’assaut de cette rivière en espérant faire le parcours sans fausse note. A peine partis à 1,100 km, il y a un premier portage, je suis restée dans le bateau, Emmanuel, Romain et des bénévoles nous ont aidé à franchir ce passage délicat. Mais puisqu’on est là, faut en profiter pour réviser notre connaissance de la nature, non ??? Tout de suite après ce portage nous avons fait une étude des bancs de sables, puis des bancs de cailloux du Rhône. Un peu plus tard au seuil de Fournier, nous « avons décidé » de voir ce qui se passe sous l’eau !! Le dessus c’est bien, mais y a quoi dessous ??? Bon là dommage, le bateau a cassé, j’ai perdu ma pagaie etc !! heureusement un participant est venu à ma rescousse en récupérant ma pagaie, et la sécurité m’a raccompagnée jusqu’à la berge pour que je puisse remonter dans l’embarcation. Emmanuel lui s’est chargé de récupérer le bateau et de le vider. Une pluie fine mais constante s’est invitée. Nous avons terminé le parcours avec le seuil de Lucey mais cette fois comme nous avions compris les instructions nous sommes passés sans encombre pour arriver à Yenne en un peu plus d’1H30. Un vol de cygne a accompagné notre arrivée, c’était magnifique !!!

Bonne ambiance, j’ai adoré, c’est à refaire !!!!!!!!