Sortie rando au lac de Vouglans (Jura)- Dimanche 23 octobre 2022


Le rendez-vous est donné à 8 h au club pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les équipements. Notre chauffeur du jour Nicolas peut démarrer le camion à 8 h 30. Il transportera la troupe afin de parcourir les presque 130 km de route.

Arrivés en douceur au port de la Mercantine, nous nous préparons et embarquons vers 11 h pour donner nos premiers coups de pagaie en direction de l’amont. Le lac, qui est une gigantesque retenue d’eau sur la rivière d’Ain, est magnifique, il n’y a personne, la météo est nuageuse à tendance ensoleillée, la température extérieure d’une vingtaine de degrés est agréable.
Nous longeons la rive tribord et croisons la petite sirène du lac, une statue érigée sur la bordure.
Après une grosse demi-heure de navigation, nous traversons le lac pour faire demi-tour.
Nous croisons alors quelques téméraires navigateurs tombés à l’eau volontairement de leur bateau dragon (dragon-boat pour les intimes), pour un exercice de sécurité, près de leur club de navigation.

Alors que des rafales de vent commencent à gonfler les vagues, et n’ayant pas envie de goûter la température de l’eau comme les canotiers que nous venons de saluer, nous rejoignons la rive tribord, abritée du vent et donc des vagues. Nous repassons devant le port qui nous a vu nous mettre à l’eau et poursuivons vers l’aval. Le vent s’est bien levé et notre progression a quelques peu ralenti, l’excuse du vent dans ce compte-rendu pour justifier notre allure diminuée masquera sans doute à peine que l’équipage a le ventre vide et l’organisme malmené par des heures de pagayage contre les éléments.

Aussi, nous ne cacherons pas plus longtemps au lecteur que nos embarcations transportent moult pâtisseries et douceurs, que nous souhaitons maintenant goûter au plus vite.

C’est ainsi que nous avons trouvé une superbe plage. Peu abritée du vent, elle l’était tout de même par une petite chapelle, au lieu-même où fut engloutie la Chartreuse de Vaucluse, lors de la mise en eau du barrage en 1968. Pour notre part, nous n’avons pas englouti de chartreuse mais les très (trop?) nombreuses préparations sucrées de certains membres de l’équipage. Au concours de la meilleure pâtisserie, c’est Peter qui décroche la première place avec une découverte , le « honey ».
On repart pour une après-midi de navigation, à la recherche de cascades qui plongent dans le lac. Sous l’une d’entre elles, quelques courageux s’amusent à se faufiler, non sans goûter à sa fraîcheur.
Sans atteindre le barrage (on y était presque), l’heure du retour a sonné et nous longeons l’autre rive pour arriver vers 16 h au port.

Une fois tout l’équipement rangé et attelé, il est temps de rentrer, ah non, pas tout à fait, il reste quelques douceurs à se mettre sous la dent. Un dernier moment de partage au bord du lac pour se délecter de la vue et des sucreries… Il faudra encore ranger, nettoyer et trouver de l’essence (!) avant de pouvoir rejoindre nos maisons avec les bons souvenirs de cette superbe journée.

Participants : Nadine, Pascale, Véronique, Alex, David, Nicolas, Peter, Sylvain

Journée portes ouvertes du CKDM le samedi 8 septembre 2022

Le kayak est l’activité de plein air par excellence, qui se pratique tout au long de l’année par tous les temps et à tous les âges (de 7 à 77 ans !)

Vous êtes les bienvenus samedi prochain pour découvrir le CKDM et ses différentes sections : écoles de pagaies jeunes et adultes, kayak polo, Handi kayak et randonnée.

Parlez en autour de vous, la journée portes ouvertes du club est l’occasion pour ceux qui envisagent de s’inscrire au club, de nous rencontrer et de tester le kayak.

Nous vous attendons et serons heureux de vous faire partager notre passion !

Sortie Bandol – Mars 2022

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée

Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.

Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.

Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.

Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.

Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.

Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.

Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.

L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.

L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)

En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…

Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.

L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.

Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.

Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)CompteRendu_Sortie_Bandol_Mars_2022.docOuvrir avecPage 2 sur 4Page 4 sur 4

Sortie rando au barrage de Grangent le dimanche 27 mars 2022

Nous étions 8 présents au club ce dimanche printanier à 8 heures malgré le changement d’horaires.  (David organisateur et sa femme Sylvie, Lionel et Anne, Erika et Nicolas, Max et Pascale)

Après un trajet sans problème, nous arrivons à la base nautique de St Victor sur Loire.

A cette heure là, il est encore facile de se garer à proximité de l’embarquement  du coup, nous sommes à 10 h 30 sur l’eau accompagnés d’un petit vent bien vivifiant mais nous nous réchauffons vite avec une navigation sur la droite de la base nautique, direction le barrage en longeant le joli château féodal de Saint Just st Rambert et sa chapelle,  maintes fois restaurés,  qui semblent  flotter sur l’eau.

Quelques photos du magnifique donjon haut de 18 m de ce château du XIe siècle classé monument historique depuis 1945  qui avant la construction du barrage dominait la Loire de 60 mètres à une époque où les gorges étaient un axe de passage stratégique entre le Forez et le Velay.

Puis en longeant à  nouveau la base nautique , nous partons dans l’autre sens, passons avec difficulté le pont qui marque la sortie de la partie lac. En effet, le niveau d’eau est vraiment très très bas et il faut trouver la bonne brèche pour ne pas rester immergé. Nous remontons le large lit de la Loire, le paysage est sauvage,  rochers parfois escarpés, grandes parties boisées de conifères et de feuillus encore en habit d’hiver, quelques oiseaux, peu d’habitation mais quelques beaux châteaux sur les hauteurs et par ci par là, des parties plages où sont installés des pêcheurs , nous en passons plusieurs d’accès faciles pour finalement opter pour une crique très abritée du vent mais où le débarquement s’avère plus scabreux (on ne peut pas tout avoir !).

Pique nique au soleil avec une température qui permet de se débarrasser des couches néoprènes , découverte de la mangue séchée (très bon d’ailleurs ….) et nous repartons pour 2 kms 500 environ jusqu’au pont qui marquera le retour avec sur le parcours et grâce au niveau très bas la découverte d’un tunnel, des  vestiges d’un pont et d’ une ancienne foie ferrée.

Arrivée vers 16 heures au port, les familles sont là profitant également de cette belle journée sous les prunus en fleurs, les parkings sont pleins.

David avance le camion qui sera chargé rapidement pour un retour plus  silencieux qu’à l’aller (une journée au grand air en pagayant ça calme) Arrivée à  Décines vers 17 h 30 Une navigation bien sympa en somme, sans jet skis, sans embarcations  à moteur, le grand calme quoi ….

Pascale D

Compte rendu sortie Kayak de randonnée dans la baie de St Tropez du 29 au 31 Octobre 2021

Cette sortie en Mer Méditerranée a été organisée sous forme de Camp de base situé à Cogolin dans la baie de St Tropez, avec 9 kayakistes, pour une initiation à la navigation côtière.

Nous sommes donc partis du club le Jeudi soir à 18h, en ayant préalablement chargé les bateaux sur la remorque la veille, pour arriver dans notre maison d’accueil vers 23h30 avec une pause diner en chemin sur une aire d’autoroute.

D’attaque dès le Vendredi matin, nous nous sommes rendus à la Marina de Cogolin, qui jouxte Port Grimaud. En cette saison, le parking fermé par une barrière s’ouvre automatiquement et a suffisamment de place pour garer la remorque et le camion.

Le vent d’Est annoncé force 4, avec des rafales à 5, ne se fait pas sentir lors de nos préparatifs, car nous sommes bien abrités par St Tropez. Après un topo sur le trajet et les conditions qui nous attendent, nous embarquons et filons sur St Tropez en longeant de belles maisons ayant pignon sur mer…

Aux premières découvertes de rochers à fleur d’eau, nous nous entrainons à mettre le casque qui est attaché à l’arrière du kayak et à utiliser le gouvernail.

A l’approche du chenal du port de St Tropez, nous nous regroupons et étudions le meilleur moment pour passer sans risquer de croiser une navette ou autre navire.

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Une fois passé le joli feu bâbord du chenal, nous attaquons la zone la plus exposée aux vents et à la houle annoncée entre 50 et 90 cm. Ce sont de belles conditions pour découvrir la force des éléments que nous affrontons de face, qui exigent concentration et navigation groupée et nous laisse par conséquent moins l’occasion de flâner à découvrir la ville que nous longeons.

Nous bifurquons rapidement le long du cimetière pour entrer dans l’Anse des Canebiers et retrouver une mer calme. 

A la recherche d’un coin pour pique-niquer, nous finissons à côté de la Madrague, la maison de BB, sur un rocher entouré d’une eau claire turquoise. C’est à cette occasion que nous avons le plus profité du soleil du week-end, à l’abri du vent. 

Une fois rassasiés avec l’excellent taboulé préparé par Lionel et Anne, nous continuons notre chemin pour passer le Cap Saint-Pierre, mais nous faisons vite demi-tour pour ne pas prendre de risque à l’approche de la Pointe de la Rabiou qui est très exposée aux conditions météo de cette journée.

Nous rebroussons donc chemin et amorçons notre retour par le même trajet, mais cette fois avec le vent et la houle dans le dos, ce qui effraie certains et ravit d’autres. Dans tous les cas, le gouvernail que nous avions bien vérifié et réglé avant de partir, s’est avéré être un précieux allié pour se diriger dans ces conditions.

Une fois St Tropez passé, la navigation redevient calme et nous rejoignons notre point de départ sans encombre.

Chargement des bateaux sur la remorque, quelques courses alimentaires et Véronique nous prépare un délicieux Rougail saucisses dans la maison où nous logeons et dégustons l’inévitable et excellente Tarte Tropézienne.

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Après une bonne nuit de sommeil, nous partons en direction de la plage de Gigaro dans la Baie de Cavalaire, c’est le point de départ le plus abritée de la baie avec une météo similaires à la veille et des rafales montant jusqu’à force 6 au large. Nous posons le camion et la remorque sur les places le long de la route. La pluie par intermittence nous permet de descendre tranquillement les bateaux sur la plage et de nous préparer pour un embarquement avec un peu plus de houle que la veille : bon exercice !

Une fois tous sur l’eau, la pluie redouble ce qui provoque un paysage magnifique de pointes d’eau à chaque goutte qui martèle la mer.

Nous longeons paisiblement la côte bien à l’abri de ce vent d’Est et croisons un bateau à moteur, signalé par des bouées rouge et noir « danger », coulé jusqu’au toit, ce qui nous rappelle que les forces naturelles sont bien plus puissantes que nous…

Le passage de la Point du Brouis est bien venté avec une bonne houle de face d’au moins 90 cm, mais rapidement, nous nous retrouvons à l’abri sur la plage du Brouis. Le temps de reprendre des forces et nous partons à l’attaque de la Pointe Andati qui se révèle être encore un peu plus exposée aux vents et à la houle. Nous finalisons le passage de la pointe et allons narguer de loin le Cap Lardier… qui sera notre point de retour.

Le passage des 2 pointes précédentes avec la houle dans le dos nous permet de découvrir le surf poussé sur les vagues et là encore le gouvernail est bien utilisé pour redresser sa trajectoire.

De retour à la plage de Gigaro, nous profitons d’une légère accalmie pour débarquer les uns après les autres en gardant à l’esprit de bien sortir du bateau de façon à se retrouver entre la vague et le bateau et ainsi éviter que la vague nous pousse le bateau sur la cheville.

La pluie continue inlassablement et les nuages noircissent, ce qui nous pousse à arrêter et à ne pas entreprendre une navigation de long de belles criques en direction du club de voile de la Douane.

Nous pique-niquons finalement au camp et profitons de ce Samedi après-midi pour nous réchauffer au coin d’un feu de cheminée tout en découvrant de nouveaux jeux de sociétés.

Nous profitons d’une petite accalmie pour visiter le charmant village provençal de Cogolin en fin d’après-midi et finissons en beauté la journée avec une raclette !

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Notre week-end de kayak s’arrêtera là, car le Dimanche, les vents passeront à force 6 de manière discontinue. Dans le voyage du retour à Lyon, nous longerons d’ailleurs la baie du côté de St Maxime et verrons les conditions de non pratique du kayak : vagues qui s’écrasent sur les digues et vents très forts !

Rhôn’Ô Lac 2021 – 25-26 septembre 2021

Après l’annulation de la session de 2020, nous voici partis pour la seconde édition de la Rhôn’Ô Lac. 

Organisée par le CLBCK (Chambéry – Le Bourget – Canoë – Kayak), cette rencontre a lieu le week-end de pleine lune en septembre. Au programme: navigation sur le lac du Bourget, le canal de Savières et le Rhône, navigation nocturne accompagnée d’un groupe de musique et sortie libre ou organisée le dimanche.

Notre équipe se compose de Claude, Nadine, Anne, Lionel, Maxime, Alexandre, Jean-Louis, Peter et Momo. 

Nous nous retrouvons au club pour un départ matinal vers 7h00, le temps de voir le jour se lever. Nous avons le camion du club et la voiture personnelle de Jean-Louis.

Nous arrivons sur le site aux alentours de 8h30, ce qui nous laisse le temps de décharger le camion, de récuperer nos kits de bienvenue et de profiter des boissons chaudes offertes, le temps que Lionel fasse la navette pour déposer la camion à l’arrivée.

Nous chargeons nos huit kayak de mer avec nos affaires de camping, une première pour certains qui réalisent qu’on peut y mettre beaucoup de choses tandis que le wavehopper de Jean-Louis est déjà prêt.

Après un léger retard de la navette dû à un accident, c’est le moment d’embarquer ! Il y a 160 participants sur des kayak, des canoë, des paddle et deux dragon-boat.

Nous voici donc partis pour 18 kilomètres sur une eau calme et un temps ensoleillé, nous laissant contempler le beau paysage qui nous entoure à loisir (petite cascade et grottes).

Midi et demie, nous arrivons à l’abbaye de Hautecombe où nous prenons notre pique-nique avant de la visiter. La visite se fait avec un audio-guide qui nous raconte birèvement l’histoire du lieu qui abbrite les sépultures des comtes de Savoie et des derniers rois et dernières reines d’Italie.

Une petite d’heure de navigation et nous voilà arrivés à la plage de Conjux où certains décident de faire une petite baignade avant de s’installer au camping.

Une fois l’installation faite, nous retournons vers la plage où nous retrouvons tout le monde pour l’apéritif composé entre autres de vin de Savoie et de fromages locaux.

Quelques stands sont présents, notemment Alpine Paddle qui nous présente ses pagaies groënlandaises et qui propose de les essayer pendant la navigation nocturne.

L’heure du repas arrive et au menu : tartiflette! Mention spéciale aux organisateurs qui ont demandé au restaurant d’à côté de préparer un burger végétarien pour les concernés qui ont demander en amont.

La soirée sous les chapiteaux et les lampions colorés commencait bien jusqu’à ce que la pluie viennent s’en méler, occasionnant des coupures de courant. Sans grande surprise, la navigation nocturne est annulée. 

Le groupe de musique swing et folk de Balkans Elastik Circus qui attendait sur l’autre rive est rappatrié vers nous pour nous offrir un concert abrité.

Après une nuit d’orage, le réveil s’avère compliqué pour certains ou plutôt humide. En effet, la tente de la famille Rivet s’est revelée être non étanche, laissant l’eau coulée à travers la toile. Le point positif est que Nadine qui a dormi sous leur tente, a pu tester et approuver son nouveau lit de camp.

Nous nous retrouvons autour du petit-déjeuner, toujours sous la pluie accompagnée de l’orage. Le chapiteau où nous avons diner s’est effondré pendant la nuit sous le poids de la pluie et il n’y a plus de courant, oblgeant les organisateurs à faire des allers-retours au camping pour le thé et le café.

Devant les condtiions climatiques (orage et vent), la navigation de dimanche est annulée.

Nous patientons tranquillement jusqu’au repas du midi composé d’un buffet froid. Certains aident à ramener les dragon boat jusqu’aux remorques, d’autres contemplent le lac sur la plage. Nous disons au

Nous partons donc en début d’après-midi après un arrêt à la fromagerie où il y a des distributeurs de fromages!

Retour au club en fin d’après-midi sous le soleil.

Malgré une petite déception suite aux annulations, le week-end fût fort agréable avec une belle navigation le samedi. Nous attendons avec impatience l’édition prochaine.

Le club de Canoë Kayak de Décines Meyzieu (CKDM) vous invite à sa journée portes ouvertes le samedi 18 septembre 2021.

Ce samedi 18 septembre à partir de 14h le club de Canoë Kayak de Décines Meyzieu vous ouvre ses portes.

Que vous soyez intéressés par le kayak polo, par la randonnée en rivière, en mer en eau plate, que vous soyez jeune ou moins jeunes, valide ou handicapé, vous pouvez pratiquez ce magnifique sport.

Le canoë-kayak est un sport de plein air, bénéfique pour le corps et l’esprit, qui peut se pratiquer aussi bien en compétition qu’en loisir, qui peut se faire en eau calme, en eau vive mais également en mer.

Des bénévoles seront à votre disposition pour en parler avec vous et répondre à toutes vos questions. Nous vous attendons nombreux !



Kayay’n’Run le samedi 19 juin 2021

Cette année encore, le club de Canoë Kayak de Décines Meyzieu (CKDM) vous invite à la 3ème édition du Kayak’n’run.

Kayak’n’Run by CKDM, c’est une course à pied de 5km suivi d’un parcours de 3km en kayak. Venez défier vos amis sur cette course atypique à la périphérie de Lyon. Parcours 100 % vert, 5 Km de course à pied au départ du club de kayak, course sur l’anneau bleu.

Embarcation en kayak au niveau du pont d’Herbens, puis 3 Km de kayak sur le canal de Jonage jusqu’au club de kayak, lieu d’arrivée. Tout cela sans rencontrer une seule voiture, que demandez de plus ? Lors de ce biathlon, 3 courses vous seront proposées, une course adulte, une course de groupe (6 personnes) et une course -18 ans (format différent, 3km de course et 1 km de kayak).

Tout le monde est le bienvenu, venez avec vos amis, votre famille et tous ceux prêt à partager un agréable moment. Alors, retenez cette date pour venir profiter du soleil au bord et sur le grand large, tout ça dans une ambiance festive, car c’est cela l’essentiel.

-> Pour connaître l’Itinéraire, les tarif, les horaires et pour vous inscrire, cliquez sur le lien Helloasso

Sortie Méditerranée du 26 au 28 Mars 2021, Bandol – Archipel des Embiez

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours du Vendredi 26 au Dimanche 28 Mars 2021.
Participants : David, Claude, Max, François, Nadine, Jacques et Pascale.
Conditions météo : Nous sortons de l’hiver et entrons dans le printemps avec des températures en hausse et un soleil de plus en plus présent. Seule crainte le vent va vouloir être de la partie !

Etapes clés :
Cette sortie, dans le contexte sanitaire de la pandémie du Covid-19, est bien le reflet de l’indéfectible désir et de la volonté de ce groupe de 7 personnes à aller naviguer au grand air sur l’eau salée ! Suite aux tests PCR négatifs et à la préparation du matériel la veille du départ, nous décollons du club à 7h30 direction Bandol à 5 dans le camion et 2 dans une voiture.

La mise à l’eau se déroule au parking Deferrari à Bandol, malgré une hauteur limitée à 1m90 à l’entrée du parking gratuit. Nous trouvons de la place dans la rue pour garer le camion et la remorque sur 2 emplacements face à l’île de Bendor.

Nous commençons notre périple en direction de la baie de la Ciotat sous un ciel couvert avec un vent d’Est dans le dos. Nous admirons les falaises de cette partie de la côte en passant l’ile Rousse et en trainant dans la baie de la Moutte avec son rocher géant en forme de Galère ou de sous-marin.

Nous passons la Calanque du port d’Alon, direction la pointe Fauconnière juste avant St Cyr sur mer. Nous rebroussons chemin jusqu’à Calanque du port d’Alon avec le vent de face qui a forci (force 3) et une houle un peu plus marquée qui nous permet de nous préparer à la suite du week-end. Le bivouac au port d’Alon est protégé et nous offre un havre de paix.

La nuit est fraiche et humide car le ciel s’éclaircit pendant la nuit.
Nous partons au petit matin sous un grand soleil propice à des exercices de récupérations.

Nous revenons jusqu’à la plage de Bandol où se trouve notre camion.

Max et Pascale décident de s’arrêter car un vent de force 5 est annoncé pour la traversée de la baie de Sanary. Ils nous permettent ainsi de faire une navette entre Bandol et le Brusc à Six-Fours-Les-Plages. Nous voilà donc parti à 5, direction la pointe de la Cride, entre Bandol et Sanary, puis pour une longue traversée de 6 miles en 1h30 jusqu’à l’Archipel des Embiez avec une belle houle et un vent d’Ouest de travers qui nous a permis de nous entrainer à naviguer de front sur une même ligne afin de garder un œil les uns sur les autres.

L’île du Grand Rouveau devient notre objectif pour faire une halte et reprendre des forces, en visitant son phare, avant d’aller rejoindre le Brusc. L’étape est délicate, car le vent et les vagues nous poussent dans le dos. Mais avec les conseils avisés de François nous passons sans encombre entre les Embiez et l’île du Petit Rouveau.

Arrivée au Brusc, nous retrouvons Max pour aller chercher le camion avec Jacques, pendant que François, Nadine et Claude poursuivent à l’abri du vent sur la lagune, zone autorisée uniquement aux kayaks et paddles. Nous croisons des kayakistes du club de Six-Fours-Les-Plages qui nous conseillent de planter la tente aux « Jardin de la Ferme » situé à moins de 2 kilomètres et qui a le mérite d’être ouvert toute l’année. Nous suivons ce conseil avisé et posons nos affaires sereinement dans ce bel endroit arboré et dans lequel nous sommes chaleureusement accueillis. Nous avons alors le temps de nous promener dans les alentours avant le couvre-feu de 19h. Le lendemain, nous nous levons aux aurores (il fait encore nuit du fait du changement de l’heure d’été) et sommes les premiers à mettre nos bateaux à l’eau. Nous entamons alors le tour de l’Archipel des Embiez par une journée ensoleillée, très calme sans vent et sans houle. C’est une belle occasion de pratiquer des exercices d’esquimautage.

Nous contournons les Embiez, L’île du Grand Rouveau, les Magnons et finissons notre tour de
l’Archipel.

CR : David

Sortie rando au lac de Vouglans le dimanche 25 octobre 2020


Nous avions initialement prévu un week-end de navigation au lac du Salagou mais vu les contraintes dues au couvre feu, nous avons opté pour une rando à la journée sur le lac de Vouglans dans le Jura.
Nous sommes huit à ce rendez-vous : Nadine, Véronique, Arthur, Mélanie, Claude, Pierre, Max et Pascale les yeux bien ouverts malgré le passage à l’heure d’hiver. Il est 8 h, la journée s’annonce ensoleillée, nous partons avec le camion et le Berlingo de Claude pour une heure trente de route jusqu’au port de Mercantine où nous trouvons le lieu idéal juste au bord de l’eau pour décharger le matériel et embarquer aisément. Il fait doux, le lac est magnifique avec ses tons chauds d’automne ; il parait immense et il l’est ! Avec ses 16 km2 et 35 kms de long, c’est le troisième lac artificiel le plus grand en France. Le niveau est bien plus bas qu’en été, le barrage construit en 1968 régule le cours de l’Ain en utilisant l’eau du lac.

Il est 11 heures lorsque nous amorçons la navigation par la rive gauche, avec un vent de face. Après une heure trente de navigation, les estomacs commençant à crier famine, nous débarquons sur une petite plage à proximité d’un spot où les plongeurs chevronnés se retrouvent parfois pour aller profond (à plus de 50 m sous l’eau) admirer le vestiges engloutis de la Chartreuse de Vaucluse , superbe monastère du 12 e siècle).

Max nous propose de monter un peu dans les bois à la recherche d’une église, que nous ne trouvons pas : il faudra se contenter d’une croix de pierre et de quelque constructions en bois.

Le réembarquement est très « rock and roll », le vent souffle maintenant fort par rafales. Tout se passe plutôt bien tant que nous restons dans l’anse protégée mais un peu plus loin, il devient vraiment difficile de naviguer en sécurité : Claude demande au groupe de faire demi-tour et c’est là que nous accostons à nouveau à l’intérieur d’une crique à l’abri du vent. Max à l’aide d’Iphigénie, emmène une partie d’entre nous à la petite église convoitée, le cadre est splendide, le bâtiment superbement entretenue, c’est un bel endroit !

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Profitant de l’accalmie du vent, nous traversons le lac pour revenir par l’autre rive où de nombreuses petites cascades débouchent dans le lac, c’est très sauvage et très joli. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Au dessus de nous, on aperçoit, nichée entre les falaises, la grande passerelle de la via ferrata du Regardoir classée AD que l’on peut facilement faire en famille. Une rencontre inattendue sur ce retour : deux anglaises, la mère et la fille n’hésiteront pas à se baigner dans cette belle eau claire mais plutôt fraîche (moins qu’en Angleterre disent elles !) Le comique c’est le bonnet de laine à pompon et les gants noirs, sans doute indispensables pour nager …..) elles auront la gentillesse de faire une photo du groupe.

De retour au port, le vent étant tombé, nous partons explorer un moment l’autre rive avant de rejoindre l’embarcadère vers 16 h 30.

Nous prenons la route avant la nuit ; une rapide pause pour le coup d’œil au niveau du parking du Regardoir où la vue est splendide bien que le jour commence à décliner. Trajet retour avec beaucoup de monde sur la route compte tenu du « couvre feu ». Nous arriverons bien avant 21h, largement dans les temps !

Une journée bien agréable dans ce site sauvage où l’on peut facilement venir naviguer et bivouaquer deux jours.

CR : Pascale Drevon