Gorges de l’Ardèche – 9 novembre 2019


Après des semaines d’attente fébrile, les aventuriers du CKTSV et du CKDM se sont retrouvés le 9 novembre pour LA descente des gorges, en marge du 35e Marathon International des Gorges de l’Ardèche. Une journée placée sous le signe de la parité sans mixité (dans le camion) et de la relativité spatio-temporelle (des personnes et objets).

Avec, dans les rôles principaux : Christelle, Jérôme, Jacques, Mélanie, David, Sara, Damien, Agathe, le
maillot à fleurs de Sara
Conducteurs : Jacques, David, co-pilotes : David, Christelle, Damien
Figurants : les 900 kayakistes du marathon, 2 goëlands, les serveurs de la buvette, le vendeur de Kayakomania, Special guest : le soleil. Bains : 0
Pertes : 0. L’agitation était à son comble chez les kayakistes intrépides pendant les jours précédant la sortie après une première annonce, puis un 2e appel à participants la veille. A 22h30, les derniers participants ont
confirmé leur présence (mieux vaut tard…) et il a été convenu de se retrouver au CKDM à 7h15 pour un départ à 7h30 (ou presque), avec un passage à la mystérieuse sortie 12 pour retrouver Christelle.
Après discussion, il a été décidé de prendre des kayaks de mer pour aller plus vite dans les passages plats avec moins de courant. Les 8 kayaks ont été chargés sur la remorque efficacement (si, si) avec tout le reste du matériel (certains n’étant venus qu’avec 1 maillot à fleur, il a fallu compléter le kit) et le convoi est parti vers 7h45 pour la fameuse rivière, avec énergie et bonne humeur, redoublées par la distribution de chouquettes de l’amitié/ des coups durs. Notre premier conducteur s’est montré d’une amabilité hors pair avec la responsable du péage en l’attente de classification du véhicule et nous sommes arrivés dans les temps impartis à la sortie 12 (qui est apparemment une succursale officieuse du CKTSV).

Mais là est apparue la première faille spatio-temporelle : Christelle était introuvable et injoignable, malgré le relai téléphonique mis en place. Comble de malchance, il n’y avait plus de chouquettes et Jérôme a fumé au moins une cartouche de cigarettes en partant à la recherche de notre organisatrice perdue dans la brume et la fraîcheur du matin. Après une série d’appels, plusieurs d’entre nous sont sortis du camion par solidarité avec Jérôme quand soudain Christelle est apparue dans le rétroviseur, courant avec ses sacs à chaque bras, poursuivie par Jérôme. Lisant un livre pour patienter, elle n’avait tout simplement pas vu le camion et ses 8 bateaux…
L’équipe au complet est donc repartie joyeusement pour les Gorges. Nous n’avons pas manqué en chemin d’admirer les champs de lavande typiques de la région et ses paysages verdoyants d’automne. Après une discussion sur les ponts de la région, il a été décidé de se mettre à l’eau après Vallon Pont d’Arc, en dessous d’une glissière. Nous avons pu garer le camion facilement alors que les compétiteurs s’échauffaient sans rigoler. Pour ne pas leur faire de l’ombre, nous avons commencé l’installation doucement avec une pause casse-croûte et potins, en ayant décidé de nous arrêter pendant la descente pour pique-niquer. Après une brève explication sur les drossages, nous nous sommes lancés à l’eau sur le coup de 11h30, avec une température fort clémente et un soleil vivifiant. Ici s’arrête la partie commune du compte-rendu, donc je vous invite à interroger l’autre moitié du groupe pour connaître leur expérience de la journée.

Après au moins 15 min de randonnée, le groupe s’est scindé en 2, avec dans le peloton de tête la majorité du groupe, et en voiture-balai Jacques et Jérôme, gentils accompagnateurs d’Agathe, perdue dans une autre faille-temporelle (sans doute le décalage horaire depuis les vacances, ces enseignants…). Les 900 compétiteurs du marathon étant partis avant nous, nous avons pu bénéficier du magnifique paysage, presque en solitaires (si l’on excepte les quelques autres kayakistes en vadrouille, les jeunes en
sortie escalade/ grottes, qui n’ont pas manqué de nous encourager à grands renforts de « il y a un rapide, vous allez tous vous renverser ! » et quelques goëlands).

Le niveau d’eau étant relativement élevé, les passages de rapides n’ont pas vraiment posé de problème, les contres si, en revanche (surtout qu’ils s’attaquent systématiquement aux mêmes personnes, les fourbes !). Tout le monde a donc pu s’entraîner à travailler ses bordures et ses passages de rapides « à moins d’1m de la falaise, on ne la joue pas mi-molle ! ». La descente n’étant pas trop éprouvante (même si Agathe était déjà en PLS depuis longtemps), le groupe a continué sans pause pique-nique mais avec des micro-pauses, pour pouvoir rentrer avant la tombée de la nuit. Chacun a pu admirer la beauté des paysages et les grottes inexplorées en bord de rivière, avec leurs graffitis si typiques du 20e siècle.

Les deux demi-groupes ont enfin débarqué près d’un parking humblement et loin des projecteurs, avec en arrière-plan l’annonce podium du marathon. Il faut souligner qu’il y a eu moins de 30 min d’écart entre
les deux parties du groupe et aucune perte ni bain. Jacques s’est empressé d’enfiler sa tenue de combat pour faire la navette, ce qui s’est révélé être très efficace puisqu’il a été pris en covoiturage par un confrère suisse moins d’un quart d’heure après le début de sa quête. Jérôme a pendant ce temps entamé la sienne puisque ses chaussures étaient parties faire un tour dans le triangle des Bermudes ardéchois. Après un bref ravitaillement, un relai informel s’est mis en place pour garder les kayaks et permettre à tous d’aller visiter les stands et la buvette du marathon. Les filles ont donc pu mettre en œuvre leur stratégie bière/ soldes, qui s’est révélée imparable puisque Mélanie a pu réaliser son rêve : acheter le même casque bleu que celui de Jérôme. Nous en avons profité pour bloquer la voie en nous faisant offrir l’apéro par le vendeur. Jacques est alors revenu avec le camion pour rétablir l’ordre sur la voie publique (et il était temps puisque tous les stands fermaient et nos bateaux commençaient à se sentir seuls). Malgré le terrain difficile, les kayaks ont été chargés tout aussi efficacement et nous avons pu fêter les retrouvailles avec les chaussures de Jérôme autour d’un merveilleux gâteau de Jacques (bien qu’il ne soit pas au yaourt). La dextérité du conducteur nous a permis de déposer Christelle à la fameuse sortie 12, et une proposition a été lancée pour y laisser un camion et des kayaks pour la prochaine sortie.

De retour au club, après un ballet de sacs disparus et retrouvés (quelle idée d’avoir les mêmes sacs, rien de mieux pour embarquer discrètement le portefeuille de quelqu’un d’autre), un dernier sac s’est trouvé en détresse (peut-être avait-il oublié de descendre à la sortie 12?). Bilan : une sortie au top, heureusement que le trajet m’a permis d’apprendre le nom de mes coéquipiers, que je n’ai pas vus sur l’eau. Promis, je m’entraîne dès demain pour le 36e marathon off ! CR rédigé par Agathe

Week-end Randonnée Kayak au lac de Monteynard (en Trièves) le 30 septembre 2019

En ce tout début d’automne, navigation sur le Lac de Monteynard (Barrage de retenue sur le Drac au Sud de Grenoble).

Départ du club à Décines vers 9h le samedi matin : six membres du club : David, Claude, Nadia, Anne Lise, Pierre, Fred. En route donc pour le Sud direction Grenoble et cette belle région du Trièves. Autoroute tout d’abord jusqu’au péage de Voreppe, puis voie rapide de contournement direction Sisteron, Luce la Croix Haute, Monestier de Clermont.  La départementale D75 nous conduit après le tunnel   de Varces juste avant Vif que nous traversons. Montée ensuite direction Monestier ; on quitte la départementale 75 par la gauche après 10 kilometres environ. Direction Treffort ou nous avons réservé au Camping de la Plage pour une nuit.

Samedi
On s’installe, on se restaure, on s’équipe et vers 14h nous voilà en train de descendre avec courage… nos embarcations jusqu’au bord d’un superbe plan d’eau pas complétement rempli (déficit de précipitations, changement climatique ? )Niveau à moins huit mètres du maxi habituel constaté par les traces sur les rochers du bord.)

Cap donc sur le barrage lui-même que nous approcherons dans les limites autorisées par les panneaux.

L’automne n’est pas encore très coloré … ce sera pour un peu plus tard.Tout au long de notre trajet nous croisons sous le vent divers navigateurs : véliplanchiste au long cours, surfeurs en tout genre (foil, wake boarders, paddle), kayaks, voiliers. Pas de problème pour personne le vent est modéré.  Le retour se fait vers 18h avec pour chacun l’espoir d’une encore plus belle journée le lendemain.

Avant la nuit certains partent à la recherche et trouvent un meilleur spot d’embarquement pour le dimanche matin. (On a constaté hier que la marée était très basse !!)

Dimanche matin.
Après une nuit tranquille quoique à peine fraîche on se dirige vers l’embarcadère de Treffort comme les grands…on n ‘est pas les seuls ….   Ni les plus rapides….   On se faufile entre les kites et autres bolides en direction du Sud. Plus avant nous nous glisserons sous la passerelle himalayenne de l’Ebron après avoir longé des falaises abruptes, variations de schistes noirs ou de calcaires dorés d’où surgissent ruisseaux et cascades, merveilles accessibles seulement aux happy few. (Nous entre autres !). Ensuite la recherche d ‘une plage ombragée accessible et de sable fin si possible. Pas la peine !! on va se contenter d’une pente caillouteuse et abrupte pour déguster beaufort, tomates, chips et autres délicatesses. 

Deux petits bains …., un moment de repos, et nous voilà repartis à la découverte de l’autre bras, celui du Drac, surplombé lui aussi d’une passerelle himalayenne.

Le site est magnifique, encaissé par endroit, très apprécié. On aperçoit des randonneurs à pieds et le Mira bateau promenade qui propose une découverte facile des lieux.

Nous rentrons au port de Treffort vers 18h, emportant avec nous des images de bateaux, de voiliers, de falaises, de soleil, de ciel bleu et d’amitié. L’Obiou du haut de ses presque 3000 mètres se colore en rose et nous dit discrètement au revoir.

Sortie Méditerranée du 22 au 24 mars 2019 : Marseille – La Ciotat

Participants : Claude, Laurence, David, Denis, François, Stéphane, et Pierre, l’organisateur.

Type de séjour : itinérant

Jour 1 :

Après avoir chargé les bateaux sur la remorque l’avant-veille, le rendez-vous est fixé au club à 6h30 pour un départ à 7h00. Après plusieurs péripéties (problème de feux stop et changement d’une roue de la remorque) nous arrivons vers midi sur le port de Pointe Rouge, à Marseille. Nous garons le camion et la remorque sur le parking du port, gratuit en ce mois de mars. Le soleil est radieux et la chaleur déjà pesante pour la saison. Après un rapide repas et le chargement de toutes nos affaires dans nos kayaks nous embarquons vers 14h30. Nous longeons la cote jusqu’à ile Maïre avec des conditions de navigation presque trop idéales, soleil, vent léger et pratiquement pas de houle. Après avoir fait le tour de l’île, nous traversons en direction de l’île de Jarre que nous longeons puis nous traversons pour rejoindre l’île de Riou. Cette magnifique île située dans le parc national des calanques est une réserve naturelle. Celle-ci est le paradis des oiseaux marins tels que le goéland et le puffin de scopoli mais également des rats noirs (très mignons mais un peu envahissants) !

Jour 2 :

Au petit matin, balade pédestre sur l’île de Riou, puis tour de l’île en kayak et nous prenons la direction de la calanque de Podestat située sur le continent. Le soleil est au rendez-vous et les conditions de navigation sont excellentes. Nous faisons une rapide pause déjeuner dans la calanque (chaleur pesante et beaucoup de monde) pour suivre la côte et visiter les nombreuses calanques telles que Cortiou, Sormiou, Morgiou (avec sa magnifique grotte marine appelée grotte bleue que nous visitons), Sugiton… jusqu’à D’En Vau où nous faisons une petite pause bien méritée.

Nous traversons la baie de Cassis pour rejoindre notre destination. Une longue journée de près de 7 heures de navigation se termine ! Un bon repas (apéro, soupe, pates aux lardons avec oignons et emmental râpé, compote, chocolat) et tout le monde au lit à 9h00 !

Jour 3 :

Levé : 6h00 ! Après une bonne nuit, nous embarquons vers 9h00. Toujours autant de soleil, pas de vent et très peu de houle. Nous longeons les falaises du Cap Canaille, paysage impressionnant et magnifique, pour passer le Cap de l’Aigle et rejoindre l’île Verte au large de la Ciotat. Très belle île où nous faisons notre pause déjeuner. Vers 14h30, nous arrivons à notre point d’arrivé situé dans la calanque du Grand Mugel à la Ciotat.

Une équipe part alors en taxi chercher le camion resté sur le port de la Pointe Rouge à Marseille.

Vers 17h00 nous prenons la route pour arriver au club vers 21h00 après une pause dinatoire.

Bilan de cette sortie : Soleil, chaleur, très belles conditions de navigations, près de 30 miles nautiques en 2,5 jours, paysages grandioses… A refaire !

Kayak de mer en Sardaigne du 28 septembre au 8 octobre 2018

Le CKDM est parti 8 jours en Sardaigne faire du kayak de mer.
Navigation au grès de la météo. Au final, nous avons pu naviguer en autonomie:
– 4 jours sur la côte Nord-Est de la Sardaigne, du côté des îles de Tavolara et Molara;
– 3 jours sur la côte Nord de la Sardaigne, autour de l’île de la Maddalena.

« Sardaigne, terre de contrastes » ! Nous avons pu voir des cieux unis, chargés, noirs, pluvieux, bleus, éclatants, sombres, moutonneux… Nous avons campé au pied de pinèdes, sur des plages de sable fin, entre des buissons bas, en plein vent et à l’abris !

Première rando de 4 jours:
Jour 1: Golfo Aranci, île de Figarolo, île de Tavolara, île de Molara.
Jour 2: tour de l’île de Molara, traversée ves Isolotto Rosso, bivouac au nord de Cala Finanza.
Jour 3: Isola Piana, déjeuner à Coda Cavallo, goûter à la Cala Brandinchi, dîner à la Cinta.
Jour 4: la Cinta, Ottiolu, Spiaggia di Budoni.

Deux jours de navigation à la journée -entre les averses et les coups de vent- à la Maddalena.

Seconde rando de 3 jours:
au départ du camping Acapulco donnant sur la Rada di Mezzo Schifo.
Jour 1: traversée vers la Maddalena, remontée de la côté ouest, déjeuner à la Cala L’Inferno, traversée ves la Cala Granara de l’île de Spargi, exploration de la côté sud jusqu’à la Cala Serraina, bivouac à la Cala d’Alga.
Jour 2: côté ouest de Spargi, traversée vers Budelli, côté est de Budelli, côté ouest de Santa Maria, pointe nord de la Maddalena, côté nord-est de la Maddalena, traversée vers Caprera, bivouac à la Cala Garibaldi.
Jour 3: descente de la côte ouest de Caprera, déjeuner à la pointe sud-ouest, traversée de la baie, portage à pied vers la Cala Portese, contournement de l’Isola Rossa vers le sud, retour à Palau par le Capo d’Orso.

Lien vers l’album pour voir les photos du séjour

Lyon-Kayak en kayak de mer

Le CKDM vous offre la possibilité de participer  à la traversée de Lyon dans le cadre de la Lyon Kayak, dimanche 23 septembre, en kayak de mer. Belle occasion, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, de découvrir Lyon depuis la Saône, dans une ambiance festive garantie ! Deux parcours vous sont proposés : le Parcours Découverte, 14 km ou la Chrono, 21 km. Le départ se fera depuis Rochetaillée pour une arrivée à Confluence.

Attention, pour votre inscription, il faudra :

 

– Remplir le doodle du CKDM. Date limite d’inscription mardi 18 septembre minuit !
– Vous inscrire sur le site Lyon Kayak . Le tarif est de 25 euros par personne.
Contact : claude.berne@laposte.net

 

Le lac de Grangent en kayak de mer

Nous étions 8 ce dimanche 9 septembre 2018 à 8 heures au CKDM pour une première sortie de rentrée prometteuse compte tenu du temps magnifique annoncé, Véronique, Fred, Max, David, Cyril, Pascale, Pierre et Claude notre organisatrice. Une petite heure pour charger et nous voilà en route pour le lac de Grangent. David est au volant, le GPS est silencieux, lui aussi, concentré sur sa conduite.

A 10h30 : arrivée à la base nautique de st Victor sur Loire : à cette heure, il est encore possible de se garer facilement, nous débarquons le matériel sur la droite, à côté du poste de police et c’est parti. Nous nous dirigeons vers le nord pour aller admirer le château de Grangent sous tous ses angles, au dessus, on aperçoit aussi le château d’Issalois. Le paysage est très joli, des rocs aux formes parfois étranges tombent à pic dans l’eau, les versants boisés sont encore bien verts, les ronces sont chargés de fruits encore rouges ; on ne sent les prémices de l’automne qu’ au niveau de bruyères roses qui mettent quelques tâches de couleur au milieu des feuillus et des pins maritimes.

Puis, ce tour bouclé, les estomacs commençant à crier famine, nous passons sur l’autre rive du lac à la recherche d’un coin pratique pour débarquer. Finalement, nous optons pour une sortie de petite clairière certainement accessible par la route car des familles sont déjà installées à différents endroits. Pique nique ponctué par un café et un délicieux gâteau de Savoie préparé par Pierre. Claude et Pascale enfilent le maillot de bain pour une trempette dans une eau à 20° certes moins transparente que la grande bleue mais ça fait du bien, il commence à faire chaud.

Enfin, avant de rembarquer, nous montons voir la petite chapelle à 100 mètres au dessus, malheureusement, elle est fermée. L’après midi, nous remontons  la Loire très large à cet endroit, jusqu’au pont du Pertuiset, sur la commune d’Unieux. Le coin pourrait être relativement sauvage mais c’est le paradis des jets skis et du ski nautique qui font des allers-retours et nous cassent les oreilles.

On est presque soulagé de revenir dans la zone plus tranquille de la plage de st Victor bondée à cette heure tout comme le parking. IL est 17 heures, Claude nous annonce que nous venons de terminer nos 21 km de navigation

Récapitulatif :

Milieu : lac, aucune difficulté de navigation (si ce n’est la présence de bateaux à moteur et jets ski)
Distance totale de navigation : boucle de 21 km / 4 h de navigation
Embarquement : Club Nautique de Saint-Victor su Loire (Saint-Étienne 42), très accessible
Itinéraire : tour du château de Grangent jusqu’au barrage, puis remontée de la Loire jusqu’au Pont du Pertuiset (Unieux) Pique nique sur la presqu’île du Châtelet (très accessible et mi ombragée).
Bateaux utilisés : kayaks de mer
Météo : très beau temps, chaud
Distance depuis le CKDM : 180 km aller/retour – Retour Décines vers 19h
8 participants
Coût de la sortie  : 7€20 / personne

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Grangent 2018
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randonnée en mer La Londe les Maures Giens du 9 au 11 mars 2018

Compte rendu sortie Kayak de randonnée en mer du 09 au 11 Mars 2018 – La Londe les Maures – Giens
La Méditerranée à la bretonne
Ingrédients :
 Une équipe de 9 kayakistes moitié débutant – moitié confirmée, un peu de Breton mais pas trop : David, Fred, François, Jacques, Laurence, Mathieu, Sébastien, Philippe et Rolland
 De la nourriture pour 2 Dîners, 2 Déjeuners et 2 Petit-déjeuners
 Du soleil au début et à la fin du week-end
 De la pluie uniquement la nuit et le matin
 Du vent d’Est variant entre 12 et 25 noeuds entre le jour et la nuit et entre la côte et le large
 Des températures de l’air oscillants entre 8 et 13°C
Recette :
Donnez rendez-vous aux 9 kayakistes au club du CKDM le Vendredi 09/03/2018 à 6h30 et les mettre dans le camion du club avec la remorque chargée 2 jours avant le départ. Ne pas dépasser l’horaire fatidique de 7h pour éviter les bouchons sur la Rocade Est de Lyon.
Sur l’autoroute faites une pause sur l’aire de repos de Mornas pour changer de chauffeur, profitez des toilettes et buvez un café ou un thé tout en parlant kayak, mer et vague !
Arrivez à la zone de mise en eau (fléchée première à gauche avant l’arrivée sur le port) de La Londe les Maures à 12h45 :
Il y a de la place pour garer le camion, la remorque et décharger à sa guise les bateaux.
Ecoutez attentivement les « confirmés » pour préparer votre kayak, pas de précipitation, juste de la méthode et une bonne mémoire pour se souvenir de l’emplacement de chaque chose emballée dans le kayak…
Ne pas oublier un topo sérieux sur la sécurité, un bilan météo (vent d’Est 12 à 15 noeuds) et vous pouvez commencer la randonnée vers 14h45 sous un soleil radieux (trop chaud sous la combinaison néoprène, mais vite tempéré en mer : eau à 11°C et air à 12°C).
Créez des binômes confirmés-débutants afin de bien dresser les mets qui vont suivre.
Remontez le chenal jusqu’à la mer sans omettre de tester les VHF.
Cap sur la pointe du Pellegrin pour se familiariser avec une petite houle de 0.5 m
Longez la côte et passer à proximité de l’îlot de Léoube.
Passez le cap de Léoube en toute quiétude et amusez-vous à traverser les îlots de l’Estagnol si les conditions le permettent. Prenez ensuite le cap sur le fort de Bregançon.
Le cap de Bregançon peut être long à contourner, si le Président de la République est en vacances en ce lieu, car la zone est balisée de bouées « Zone interdite ».
Route sur le Cap Blanc et laissez vous tenter par la Calanque de la Tripe vers 17h30, mi-sable mi-posidonie, pour bivouaquer dans une forêt brulée par les incendies de fin Juillet 2017.
Surtout, pensez bien à nourrir vos kayakistes avec amandes et noix de cajou à l’apéro, soupe pour se réchauffer, saucisses purée pour leur donner des forces et pommes en dessert. Passez une soirée conviviale à discuter dans le noir, tant que le temps est sec !
Pensez à tendre votre tente et reporter vos tests de nouveau sac-bivouac, même si l’on ne vous annonce pas de pluie dans la nuit, car il pleuvra cette nuit-là et la bruine – un vrai temps Breton – vous accueillera au matin.
Au réveil, montez le tarp afin de chauffer l’eau pour le café et régalez-vous d’une succulente semoule aux raisins.
Par chance ou pas, vous pourrez rencontrer le propriétaire d’une grande villa à 150m en contre-haut avec qui vous aurez des échanges cordiaux.
Motivez les troupes pour arriver à quitter le duvet chaud et encore sec au profit d’une combinaison froide et humide, ce qui vous permettra de repartir sur l’eau vers 10h30 toujours sous une pluie fine.
Reprenez le chemin inverse de la veille et aller taquiner du rocher pour les plus aventureux et surfer de petits rouleaux sur la plage de la Mère Dieu, sous un ciel couvert mais clair.
Une pause déjeuner de 45 minutes s’impose sur la très belle plage de l’Estagnol : carotte mayonnaise, cervelas, coulommiers et cocktail énergétique amande-noix de cajou.
Continuez à longer la côte à 14h, passer devant le point de départ de la randonnée pour pagayer le long de la plage des Salins jusqu’au port de Porthuau qui est décoré avec beaucoup de panneaux « Terrain militaire – Défense d’entrer ». Vous pouvez longer ces zones militaires et passer sous une grande vanne en bois qui régule l’arrivée d’eau dans les salins.
Aucun panneau n’interdit l’accès à ces petits canaux mignonets, seul les riverains vous signalent l’interdiction de naviguer dans les salins. Débarquez dans le port vers 17h et découvrez alors un nouveau panneau « Terrain militaire – Défense d’entrer » destinés à ceux qui veulent embarquer …
Créez un groupe de personnes qui souhaitent se détendre les jambes pour remonter la plage des Salins et aller chercher le camion. N’oubliez pas les clés du camion !
Récupérez le véhicule, rejoignez le groupe et chargez les kayaks sur la remorque.
Goutez à la chaleur réconfortante et étouffante d’un camion rempli de 9 kayakistes en direction de la presqu’île de Giens.
Faites confiance à votre bonne étoile ou à celle de Sébastien pour vous dégoter le seul camping ouvert de Février à Novembre et qui est à même de vous accueillir après 19h : le Clair de Lune. Pour moins de 50 €, vous pourrez garer camion, remorque, planter 6 à 7 tentes et redécouvrir le luxe des sanitaires.
Profitez d’une soirée sans pluie pour déguster les meilleurs pates carbonara que vous ayez mangé au camping. Bien sûr redonnez du baume aux coeurs à vos kayakistes avec des tablettes de chocolat à consommer sans modération.
Montez vos tentes encore mouillées, mais peu importe car il pleuvra à nouveau cette nuit-là !
Le lendemain sonnez le clairon à 8h pour quitter les lieux avant 10h, direction la Tour Fondue afin de vous rendre compte de l’état de la mer et de la force du vent. Ne pas s’arrêter là, car il y a peu de place pour se garer et la mise à l’eau semble plus difficile.
Remontez la route en direction de Hyères pour vous garer sur le parking de la Bergerie à côté du centre UCPA. Il y a de la place et vous aurez peut-être tendance à vous étaler, ce n’est pas très sympa pour les autochtones qui viennent en voiture voire la mer et repartent sans sortir de leur véhicule …
Une fois tout le monde en tenue et équipé, mettez-vous à l’eau dans des conditions plus calme que celle rencontrées à la Tour Fondue et longez la côte jusqu’au Cap de l’Estérel.
Au passage du Cap, le vent va se fortifier et la houle s’amplifier. C’est l’occasion de faire des exercices d’esquimautage pour les plus habiles et de remorquage par binôme jusqu’à la Tour fondue.
Sur le retour au Cap de l’Estérel, il faut rester vigilant car le vent et les vagues se mettent à deux pour tenter de vous faire chavirer.
Au Cap de l’Estérel, une légende raconte qu’il est courant de perdre 1 ou 2 kayakistes. Elle s’est avérée être vraie : nous avons perdu Mathieu qui heureusement, après 2 vaillants esquimautages, a été secouru par les experts du groupe.
Après le Cap de l’Estérel, la navigation redeviendra calme et vous pourrez peaufiner vos esquimaux et des remises à flot de votre bateau après avoir dé-juppé.
L’arrivée au point de départ de la Bergerie se fera sans encombre sous le soleil et vous permettra de profiter d’un dernier repas convivial en dégustant des rillettes de thon ou de saumon, tout en faisant sécher votre attirail. Et pour finir en beauté, vous pourrez vous confectionner une banane chocolat chantilly qui ferait des envieux.
Le temps de ranger les affaires et de charger le camion, et notre joyeuse troupe prendra le chemin du retour à 16h, ce qui lui permettra d’arriver au club du CKDM à 20h45.
Conclusion :
Il faut bien 3 jours pour profiter au minimum du coin des îles de Hyères qui semble avoir encore beaucoup de ressources à découvrir. Le temps, même Breton, nous a quand même permis de naviguer. Une randonnée en mer c’est un bon moyen de déconnecter du quotidien et de profiter du bon air.
Un gigantesque merci à François pour avoir organisé et dirigé cette expédition, un énorme merci à Laurence pour avoir gérer toute la logistique, un grand merci aux différents chauffeurs qui se sont relayés, un formidable merci aux « confirmés » pour leurs assistances et conseils avisés et un fabuleux merci à toute l’équipe pour leur enthousiasme et leur convivialité

Randonnée sur la Costa Brava, 22-28 octobre 2017

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Lien vers l’album photos complet :

https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157665661510469/page1

Participants : François, Fred L, Jacques, Laurence, Sébastien, Stéphane.

Evolution du Projet :

Le projet initial était d’abord la Corse, mais compte tenu des places restant disponibles sur les ferrys aux dates souhaitées et le tarif assez dissuasif, la destination a évolué vers une randonnée sur la Catalogne « Nord » (Costa Vermella, ou côte Vermeille) côté français et la Costa Brava de la Catalogne « Sud » (en Espagne ?).
Après avoir initialement prévu un départ d’Argelès avec pour objectif les iles Medes, la tramontane nous conduit à partir en sens inverse et partir du golfe de Roses pour remonter vers la France. Les prévisions de la semaine nous permettaient initialement d’envisager le parcours Roses-> Argelès, mais le coup de vent prévu en fin de séjour s’est décalé de deux jours, et nous avons finalement dû écourter le séjour pour nous limiter à la Costa Brava, la tramontane au nord du cap Cerbère étant bien trop rapide pour les kayaks !

Le compte rendu :

Dimanche : le bitume

Départ à 8h36 de Décines après un café croissant pendant que les boulangères préparent notre stock de pain. Essence à 11h30, arrêt à 12h27 pour re-sangler les kayaks, arrivée vers 15h au camping « Laguna » à Roses. Là on aurait pu visiter la gigantesque marina, mais nous préférons nous balader et repérer la petite barre à l’embouchure de la petite rivière qui nous permettra d’embarquer depuis le camping, se baigner (pour les deux plus courageux), préparer les listes, faire les sacs, observer les perroquets-perruches verts et les huppes fasciées, gouter à la pression locale en terrasse, et nous reposer.

Lundi : Mise à l’eau !

La négociation pour laisser notre véhicule la semaine en notre absence est plus compliquée que nous l’avions imaginé. En saison ça semble carrément impossible tant il faut insister et revenir pour avoir la confirmation après consultation du propriétaire du camping. Cela nous a fait perdre un peu de temps, mais bon, nous sommes en vacances, la météo est belle, tout va bien ! Embarquement à 12h10 en direction du Sud, vent de 12 nœuds de Nord, nous poussant vers notre premier objectif, l’Escala. Le vent tombe et la fin de la traversée de la baie de Roses paraît bien longue. Arrêt pique-nique à l’Escala ou nous arrivons à promouvoir la pagaie groenlandaise auprès de kayakistes venus de Bretagne !
Vers 16h (oui, on s’est vite mis au rythme local) départ vers l’Estartit. Le ressac sur la houle d’un mètre anime la navigation. Nous mettons les casques. La côte rocheuse est verticale et percée de grottes, que nous explorons presque toutes jusqu’au https://www.cialissansordonnancefr24.com/cialis-5-mg/ bivouac de Ferrial. Plage de galets sur une vallée de pinède, cela sent la salsepareille.

Mardi : Iles Medes

Départ à 11h30 (bon, on est en vacances, non ?). Rase falaise vers les iles Medes. Décor sauvage, arches et rochers cachant de petites plages que l’on repère comme potentiels bivouacs pour une nouvelle randonnée sur cette zone. La houle s’est un peu calmée. Pour la pause du midi, l’accostage est un peu périlleux, mais le décor est sympa. Après le tour des iles Medes, nous revenons vers Roses par le même itinéraire (pas trop le choix en réalité !) en repassant par les arches et grottes les plus remarquables. La traversée de la baie de Roses nous paraît à nouveau bien longue … deux heures de traversée pour bivouaquer sur la plage à côté de la réserve du Parc Natural dels Aiguamolls de l’Empordà (a proximité d’un camping, fermé). Nuit perchée pour Sébastien en haut du mirador, à la belle étoile. Les autres en tente sur la plage au pied du mirador. A noter, la plage est interdite au printemps durant la période de ponte de tortues marines.

Mercredi : Cap Norfeu, Cadaques, Port Lligat, Cap Creus

Départ à 11h (ça progresse …) en direction du Nord. Nous finissons la traversée du golfe de Roses … enfin ! Sans vent, sous le soleil. Vers le cap Norfeu, nous sommes fascinés par les roches aux formes surprenantes, parfois rangées, parfois en forme de chou fleur, noires, vertes, striées de blanc … Au bout du cap : un petit vent 3-4 Beaufort non prévu. Pique-nique dans une vallée minérale où nous faisons sécher les tentes (la nuit sur la plage a été humide. Embarquement en direction de Cadaquès toujours en longeant la côte rocheuse aux formes étranges que l’on pourrait exposer dans une exposition d’art contemporain. A la sortie de Cadaquès nous sommes surpris que les cormorans soient si peu farouches comparés à ceux que nous croisons sur le Rhône ou en Bretagne. Peut-être est-ce parce qu’il peinent moins à se sécher les ailes dans ce pays ensoleillé et venté ? Un peu de rase cailloux sous les nuées d’étourneaux, puis à Port Lligat nous passons devant la maison de Salvador Dali. On a évoqué l’idée de visiter le musée Dali, mais il est tard et les prévisions météos des prochains jours ne sont pas bonnes. Un coup de vent est annoncé pour Vendredi et les jours suivants. Nous allons devoir rejoindre Portbou jeudi soir pour organiser une navette et récupérer le camion et la remorque. Du coup on sera obligés de revenir ! Sur le moment, on se contente de s’imprégner des lieux qui permettent de percevoir une partie de l’inspiration du peintre. Dans la baie de Port Lligat nous recroisons les kayakistes de Quimper rencontrés lundi à l’Escala ! Cette fois-ci ils se baladent avec leur kayak gonflable. Nous les mettons au courant du coup de vent prévu et repartons vers le Cap Creus en quête d’un lieu de bivouac sympa avant la partie en réserve intégrale. Les roches sont toujours aussi étranges, et commencent à paraitre austères en fin de journée. Le lieu initialement repéré est squatté par un voilier de marins … bretons ! Finalement, après débats et hésitations, on se pose dans une petite crique entre les falaises. Nous devons faire un peu de terrassement pour poser nos tentes sur les galets. L’endroit est sympa, au point que même les moustiques s’y sont installés … C’est dans ces instants que l’on est content de ne pas avoir oublié son répulsif !

Jeudi : Cap Creus -> Portbou

Départ à 10h (vous voyez, ça progresse !). On longe toujours la falaise ou les roches étrangement sculptées de motifs minéraux, organiques et mécaniques. Elles font penser à un autre artiste : H.R Giger. Si, si, vous le connaissez ! C’est le créateur notamment de la créature et des décors d’Alien le 8ème passager, et peut-être de pochettes de Vinyles de votre adolescence rock’n’roll (Emerson Lake and Palmer, Magma, Debbie Harry, The Dead Kennedys, Korn, …). Au passage, tant que l’on est hors sujet, ne manquez pas la visite du musée Giger quand vous passez à Gruyère en Suisse. Nous naviguons au pied du phare dans la réserve intégrale, où tout est interdit sauf de se promener en tenant son chien en laisse. Passé le Cap Creus, les roches changent et varient progressivement. Arrêt pique-nique dans l’anse de ???. La plage est exposée de telle manière qu’elle récupère de nombreux objets divers : beaucoup de bois flotté, des résidus de cordages, des objets en plastique, etc. Ces objets inspirent des « sculpteurs » locaux qui y ont laissé une imposante structure en bois flotté, et des dessins-sculptures de personnages ou d’oiseau au sol. Après un pique-nique où l’on a tenté de finir ce que nous avions prévus pour le restant de la semaine, sieste au soleil ! Nous embarquons sous le soleil, sur une mer d’huile. La méditerranée est décidément imprévisible car sans la consultation du bulletin météo il est inimaginable qu’un coup de vent est prévu pour le lendemain matin. Cap sur Portbou. Pendant que les autres font la course tout le long de la baie de Colera, Laurence et Sébastien observent des puffins et un banc de poisson agitant la surface de l’eau initialement lisse comme un miroir. Une fois regroupés, nous visitons la dernière grotte du séjour à la frontale, puis mettons le cap vers Portbou. Les prévisions météo annoncent toujours du vent NNE 6/7 Beaufort pour le lendemain. Hors de question de naviguer dans ces conditions. Après consultation des horaires de train, on s’organise : Jacques et Sébastien débarquent et prennent le train vers Figueres puis enchainent en taxi vers le camping à Empuriabrava pour récupérer le camion et la remorque, et rentrent sur Portbou dans la soirée. Le tarif de transport est imbattable : 5€ de train pour deux, 31 € de taxi, ne pas s’en priver pour les navettes ! Pendant ce temps, les autres remorquent les kayaks, vont boire un coup (ou plus), et plantent discrètement les tentes sur une plage de Portbou.

Vendredi matin : Merci aux prévisionnistes météo !

Le vent annoncé la veille est bien présent ! Heureusement que nous n’étions pas en bivouac loin d’une solution de repli à terre. Dans la baie de Portbou, au pied de la falaise, le campement est à l’abri du vent, mais dès l’embarquement on sent bien qu’il vaut mieux ne pas être en mer ! Le vent souffle en rafales puissantes. Après avoir navigué un peu le long à la falaise « pour voir » mais sans s’aventurer hors de la baie, nous débarquons au port où le camion était garé. Sur le parking il faut bien orienter les bateaux face au vent sinon ils se font emporter, même chargés. Pour le chargement : deux qui tiennent le bateau pendant que les autres sanglent. Les affaires sèchent rapidement pendant ce temps. Pique-nique entre deux rattrapages de sacs et autres objets volants. Plutôt que rentrer directement à Lyon, nous parcourons en camion la côte que nous viendrons longer en kayak une prochaine fois : Cap Cerbère, Banyuls, Collioure. Nous passons la nuit à Argelès au camping municipal (on ne s’imagine pas une seconde venir à Argelès en pleine saison !!!), puis retour sur Lyon.

Conclusions :

Se méfier de la tramontane !

C’est un beau coin (hors saison en tout cas), un peu capricieux (prendre la météo tous les jours !), mais qui mérite d’être exploré (nombreuses grottes et quelques arches, géologie surprenante). Prévoir l’anti-moustique pour certains bivouacs, même fin octobre !

Il va falloir que l’on revienne pour terminer le parcours !

Randonnée sur l’Ain de Pont-de-Chazey à Anthon, dimanche 1er octobre 2017

Dans le groupe de randonneurs, les nouvelles recrues sont désignées d’office volontaires pour rédiger le compte-rendu de leur première sortie. Donc voilà le CR de Nadia !

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Album photos : https://www.flickr.com/photos/clubckdm/sets/72157686879381930

Ballade en kayak de mer sur l’Ain – Dimanche 1er Octobre 2017

Première sortie et donc compte rendu à rédiger, c’est la coutume !

Rendez-vous au club à 8 h.
Sont présents : Sébastien qui organise la sortie, Brice, Roland, Jacques, François, Laurence et moi- même Nadia ; nouvelle arrivée au club .

Bon, le temps le matin est brumeux, le Grand Large fume un petit peu. On charge la remorque et le camion, on gare les voitures plus haut, sauf une pour la navette, et c’est parti. Direction Chazay-sur-Ain, 40 km de Lyon. Objectif de la journée : descente de l’Ain jusqu’à la confluence du Rhône. 20 km de rando-kayak.

On pose une voiture à Anthon au point de débarquement. Les premiers arrivés voient une biche traverser à la nage. Nous autres, on se contente de voir des poissons sauter dans l’eau. On reprend la route vers le point d’embarquement. Le ciel se dégage , il est 10 h. Moi c’est ma première sortie en rivière, ce que je crains le plus c’est de chavirer ! Au début, la rivière est calme, pas beaucoup de fond puis petit à petit un peu plus de courant, et de remous. Tout le monde s’amuse, moi je suis dans les apprentissages: bac, stop, contre-courant etc … Lire l’heure en pagayant, rotation du buste, pédalage, gite etc …
Pause déjeuner méritée au soleil, très agréable ; gâteau aux amandes … Hum ! Merci Brice.
14 h , deuxième partie du parcours. D’autres passages techniques, je commence à m’amuser un peu et à intégrer les infos. J’ai du mal à lire la rivière, à anticiper, mais ça passe ! Parfois entre deux cailloux.
Vols de cygnes au dessus de nos têtes, hérons cendrés, aigrettes, canards, couleurs automnales.
Puis dernier passage avant la confluence : du courant, des souches à éviter, un dernier bac … et la journée s’achève à Anthon. C’est pas moi qui ai baigné, je me rappelle plus c’est qui ! … Navette, attente, retour au club à 18 h.

Tout s’est bien passé. Pour ma part j’ai passé une très belle journée. Je me suis sentie bien entourée, bien encadrée. Merci à tous,

Nadia


 

PS: Au cours de la sortie nous avons assisté à la naissance d’une nouvelle discipline sportive : l’accrokayak. Discipline à la fois très sportive et utile également en matière de prévention des risques, puisque nous pouvons observer sur les photos une technique mise au point par Jacques, pour évacuer d’urgence son kayak en cas de lâcher de barrage impromptu. Technique qui devrait à court terme être intégrée dans les enseignements ‘sécurité’ de tous les clubs. (Brice)

 

 

 

CR Randonnée en Petite Camargue, 22-24 sept 2017

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(Album photos : https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157686374198521 )

Parcours: Saint-Gilles -> Aigues-Mortes (environ 80 km, soit 43 milles nautiques).

Participants: François, Jacques, Laurence, Max, Philippe, Pierre, Rémy, Sébastien, Stéphane

Organisation:

Désignée organisatrice à l’insu de son plein gré, Laurence a préparé cette randonnée : choix du parcours, organisation, réservation du véhicule, inscriptions, réservation du camping, …

Logistique:

Départ de Lyon en début de matinée, arrivée à Saint-Gilles environ 3 heures plus tard.

Nous déchargeons la remorque sous le pont de la D572N au dessus du Petit Rhône, et chargeons les kayaks pour deux bivouacs, puis déposons la remorque au camping « Crin Blanc » à proximité. La navette retour se fera en taxi.

Navigation :

C’est parti pour une première après-midi sur l’eau. Descente du Petit Rhône quasiment sans courant, entourés d’une végétation variée, dense et haute sur les berges. On croise quelques hérons et aigrettes garzettes. La mer encore à une dizaine de kilomètres, nous atterrissons sur une petite plage pour un premier bivouac, entre le fleuve et un champ de riz. Apéro puis repas partagé (préparé par Laurence). Avant de se coucher, observation du ciel étoilé.

Le lendemain matin, départ toujours sans vraiment de courant. On assiste à une scène de pêche (aux insectes ?) d’hirondelles picorant leur petit déjeuner à la surface de l’eau. Certains sont partis en mode sportif, tandis qu’à l’arrière c’est plutôt en mode contemplatif. On observe encore des hérons, aigrettes et bergeronnettes, ainsi que des poissons voltigeurs effectuant des vols paraboliques à 50 cm de la surface avant de replonger. Petit à petit la végétation change sur les rives, de plus en plus basse. Le hérons et bergeronettes laissent la place à quelques goélands, sternes et cormorans. Après un dernier méandre bien sinueux, on arrive à l’embouchure du fleuve, tout simplement, sans courant, ni houle, et sans la barre parfois observée comme indiquée dans le guide de Laurent Demai et Stéphane Paoli (50 itinéraires de kayak en Méditerranée, itinéraire no XX). Arrivés sur la mer, on tourne à droite, et cap à l’ouest. On longe alors une immense plage munie d’épis rocheux tout les 250 mètres. Certaines digues rocheuses abîmées permettent un peu de rase cailloux, ce qui atténue la monotonie de la navigation. Sur les plages, il y a d’étranges constructions en bois flotté. Après des dizaines d’épis on s’arrête pour le pique-nique au soleil. Nous lézardons un petit moment, puis nous reprenons la mer pour quelques milles avant une nouvelle pause à proximité d’étangs où nous observons des flamants roses au cours d’une petite balade à pied. Nous repartons à nouveau pour quelques milles avant de choisir un lieu de bivouac où nous nous éparpillons de la plage aux creux des dunes. Apéro, puis repas collectif préparé par Jacques et dégusté au crépuscule. Max ayant décidé de rester sur la plage à quelques mètres de la mer, on lui construit un enclos protecteur avec les kayaks !

Départ à 9h le lendemain matin dans la brume. Toujours pas de vent ni de mer. Heureusement les vaguelettes déferlant doucement le long de la plage permettent aux surfeurs de s’amuser le long du parcours jusqu’au Grau-du-Roi. Nous entrons alors dans le Grau-du-Roi via le canal en direction d’Aigues-Mortes, notre point d’arrivée. Dès que nous quittons la mer pour le canal, la brume se dissipe et nous terminons le parcours sous le soleil. Max et Sébastien se chargent de la navette en taxi pour aller récupérer le camion et la remorque au camping, laissant le temps aux autres de faire un peu de tourisme. De retour à Aigues-Mortes, chargement des kayaks rapide pour reprendre le chemin du retour. Arrivée dans la soirée sur Lyon.

En résumé :

Un parcours sans difficulté dans ces conditions, parfois un peu monotone pour la navigation, mais qui nous a permis de découvrir des paysages nouveaux. C’était aussi la première  fois que nous organisions une sortie en mer en septembre, et il faut avouer que profiter du soleil de l’arrière saison estivale sans croiser un touriste lors de la navigation est particulièrement agréable.