CR de la sortie Chéran du 18/03/2012

Départ : Alby
Arrivée : Rumilly
Niveau d’eau : moyen bas ~ 11m3 (Min à 8 m3)
difficulté : II (3-)

L’éternel dilemme, qu’est ce qu’on fait? Le haut ou le bas. La météo un peu frisquette nous incita à pencher pour le bas. Plus tranquille, sans bain ni de portage. Il ne reste plus qu’à se changer, siroter un godet de Rouge pour se réchauffer, faire la navette et dans une 1/2 h , on est à l’eau.

C’était sans compter la navette !! 3 cerveaux, 4 tentatives et 1h30 de bagnole avant de trouver le bon débarquement de Rumilly pour poser les voitures. D’abord le parking Intermarché, très bien mais la rivière se trouve 200 m en contrebas et pas d’autre solution que de remonter sur corde fixe. La voie sans issue, mieux, plus proche de l’eau mais 2-3 bornes en aval du barrage. Le lac, parfait à deux pas de l’eau. Détail le Chéran ne se jette pas dans le lac en question. Enfin, la piste de karting. Pas de doute, c’est bien ici . Le Chéran coule à 100 m et l’on se trouve bien en amont du barrage. Il ne reste plus alors qu’à remonter retrouver le reste du groupe qui se la coule douce au lavoir d’Alby en nous attendant, balayé par un vent à 6°.

Ses petites péripéties n’entamèrent pas l’enthousiasme des troupes pour qui c’était la 1er rivière de l’année. Dans une ambiance tropicale ……. mais sans la chaleur. Humide, isolée, cerné par des parois lisses qui font place au dessus à de la forêt. Un cadre vraiment sympa

Participants : Alessandra, Benoit, Christelle, Anja, Sebastian, Marion, Mathieu, Jérôme

A VENDRE slalom 369 et pagaie Gryff

Bonjour à tous,

Je vendrai à la fin de la saison (fin juin) mon bateau de slalom 369 blanc et vert (marque ZigZag) et ma pagaie Griff (marque CRC).
Le bateau est un peu abimé mais c’est une bonne forme, pas encore obsolète. De plus, je finirai les réparations d’ici à juin.
La Gryff n’a aucune réparation, juste quelques rayures d’utilisation.

Prix: Pour le club:
Bateau : 300€
Pagaie : 70€

N’hésitez pas à me contacter:

Adrien KAISER
Tel.: 06.60.94.95.29

Un peu d’Histoire…Hydravions au Mouillage sur le plan d’eau du Grand Large (1942-1944). Source Daniel GERBE S.L.H.A.D.A.

Le Grand Large

Il s’agit d’un plan d’eau se situant au nord-est de l’agglomération lyonnaise, sur le territoire des communes de Meyzieu et Décines-Charpieu. D’une superficie de 160 hectares environ, il a été creusé entre 1892 et 1899, en même temps que le canal de Jonage, dont il jouait à l’origine le rôle de réservoir compensateur. Le canal de Jonage, long d’environ 19 kilomètres, alimentait l’usine hydroélectrique de Cusset, de loin la plus puissante de France, à sa mise en service, au début du siècle. But de promenades dominicales pour les familles accueillies par les quelques guinguettes établies sur sa rive sud, aux lieux-dits « le carreau » et « la berthaudière », haut-lieu de la pêche à la ligne, puis à partir des années 60 des clubs de voile, ce vaste plan d’eau a aussi été sporadiquement utilisé entre les deux guerres comme base d’ammerrissage par l’hydraviation.

La S.L.H.A.D.A. possède plusieurs documents photographiques attestant de cette utilisation : parmi ceux-ci, un hydravion de à coque FBA, et un hydravion à flotteurs Levasseur PL15 mouillés à cet endroit. La situation du Grand Large à mi chemin entre la région parisienne et les bases d’hydravions de l’aéronautique navale sur la côte méditérranéenne le préposait à une telle utilisation. Ce n’est donc pas une première, ni un hasard, si, au cours du second conflit mondial, des hydravions français, à deux reprises, mouillèrent sur ce plan d’eau et y firent escale pour des raisons qui, pour certains d’entre eux, restent à élucider.

Arrivée des hydravions

C’est au cours du premier semestre 1942, sans pouvoir donner une date plus précise, ni indiquer l’ordre d’arrivée de ces deux groupes d’appareils, que deux types d’hydravions amerrissaient au Grand Large. Trois Lioré et olivier H246-1 mouillaient sur le plan d’eau face au café-restaurant « le chalet », au lieu dit « le Carreau ».

Transfert de 4 Hydravions sur le plan d’eau du Grand Large

C’est donc vraisemblablement à la fin du printemps ou au début de l’été 1942 que la compagnie Air-France transféra 4 Lioré et un Olivier H242 sur le Grand Large. Deux faits militent en faveur de cette date antérieure du 11 novembre 1942, date de l’invasion de la zone non-occupée par la Wehrmacht :

en haute mer, étaient aux couleurs du gouvernement de Vichy, une bande tricolore, dite « d’armistice », ceinturant le fuselage, et apparaissant également sur les ailes.
Ils furent convoyés de l’Etang de Berre au Grand Large par du personnel d’Air-France. DE plus, trois mécaniciens de la compagnie assuraient sur place la maintenance des appareils. Ils s’agissait de messieurs TROUMP, BERTOLOZI et DAUBIGNY, ce dernier étant chef d’escale à Air-France, à Bron. Les riverains du Grand Large voyaient fréquemment ces mécaniciens en combinaisons blanches se rendre à bord des hydravions, au moyen d’une barque à moteur, pour faire tourner les groupes propulseurs des appareils.

Ces différents faits conduisent à penser que cette opération fut réalisée à l’initiative du gouvernement de Vichy. Cependant, a-t-elle été inspirée par une demande sous-jacente de la part de l’Allemagne ?

La présence de ces hydravions sur le Grand Large retint également l’attention des mouvements de la Résistance : une ou deux tentatives de sabotages des hydravions auraient échoué. Au cours de l’une d’elle, une équipe s’égara, en barque, du fait d’un épais brouillard stagnant sur le plan d’eau, se trouvant dans l’impossibilité de localiser les appareils.

Un article publié sous la plume de J.M. VAUCHY dans la série « Aviateurs et Résistants » paru dans la revue Icare n°153 évoque l’intention émise en janvier 1943 par le capitaine Henri CORMOULS d’enlever un de ces appareils : dans quel but ? Pour quelle destination ? L’auteur ne le précise pas… Ce projet n’a d’ailleurs pas eu de suite…

Le 11 novembre 1942, la Wehrmacht envahit la zone non-occupée en riposte au débarquement allié en Afrique du Nord. Des sentinelles allemandes vinrent peu après assurer la garde des hydravions et éloigner les curieux qui avaient pris l’habitude de faire des ces hôtes inhabituels du Grand Large, un but de promenade. Cependant l’attitude des soldats allemands vis-à-vis du personnel de maintenance et des riverains ne semblait pas être trop sévère.

Les troupes allemandes construisirent un appontement en bois, en bordure du plan d’eau, au lieu-dit  » la petite Russie », afin de permettre l’avitaillement en carburant d’hydravions de passage, au moyen de camions-citernes qui s’engageaient en marche arrière sur cet appontement.

La « flak », artillerie antiaérienne dont les allemands saturaient les abords des leurs installations sensibles, ne fut jamais installée sur le pourtour du Grand Large. Ces hydravions ne semblaient donc pas constituer un objectif à défendre en priorité.

Mitraillage et destruction des hydravions le dimanche 30 avril 1944

En ce début d’année 1944, l’offensive aérienne alliée, prélude au débarquement, s’intensifiait sur l’ensemble du territoire français, et la région lyonnaise ne fut pas épargnée.

Le 10 mars 1944, la R.A.F. bombarda l’usine de roulements à bille Nadella à la Ricamarie, la détruisant complétement.

Les 23, 26 et 29 mars 1944, ce fut l’usine Sigma, à Vénissieux qui était la cible de la R.A.F.

Les deux premiers bombardements causèrent surtout des dégâts importants aux cités ouvrières environnantes. La troisième attaque entraîna par contre la destruction totale de l’usine.

Le 30 avril 1944, prenant le relais de la R.A.F., la 8ème Air Force, dans le cadre de l’opération 329, lança 232 bombardiers B17 appartenant au 1st et 3rd Bombardment Divisions, à l’attaque des aérodromes de Lyon-Bron et de Clermont-Ferrand-Aulnat, et 52 B24 Liberator contre un objectif situé dans le Pas de Calais.

Certes, ces bombardements sortent du cadre de cet article, mentionnons toutefois le résultat de celui de l’aérodrome de Lyon-Bron :
114 B17 avaient lancé 555 bombes de 1000 livres « General Purpose » d’une hauteur de 6000 à 7000 mètres entre 10h41 et 10h55.
Six concentrations de bombes étaient tombées sur le côté ouest de l’aérodrome, du côté du Fort de Bron.

Tout au long du trajet aller et retour entre leurs bases d’Angleterre et leurs objectifs, 13 groupes de chasses de l’USAAF assuraient la protection des bombardiers. Trois autres groupes étaient chargés des missions de chasse libre (free lance support sweep) consitant en l’attaque de tout objectif ennemi terrestre ou aérien.

Scindée en de multiples patrouilles, cette unité apparut dans le ciel de la région en début de matinée. Deux témoins qui mettaient à profit ce dimanche pour cultiver leur jardin à proximité du hameau du Mas-Rillier, au-dessus de Miribel, perçurent des bruits de moteurs, et vinrent surgir à basse altitude trois appareils monomoteurs. Au cours de leurs évolutions, l’un deux éjecta son réservoir supplémentaire, opération préliminaire à un combat aérien. Apparut alors au nord-est du Mas-Rillier, un bimoteur allemand dont la faible altitude lassait présumer qu’il était en approche du terrain de Lyon-Bron. Repéré aussitôt par les chasseurs alliés, quelques rafales de mitrailleuses vinrent à bout de l’appareil qui s’écrasa sur une maison à proximité du cimetière de St Martin à Miribel.

Le rapport d’opération du Q.G. de la 8ème Air Force précise que 3 P51 du 4th Figther Group confirme ce précédent paragraphe et ce qui suit.

Selon ces mêmes témoins, après avoir survolé le lieu du crash, le trio américain s’attaqua à un train de marchandises circulant sur la voie Lyon-Ambérieu. Le mitraillage du convoi roulant sur cette voie rectiligne, qu’ils prenaient en enfilade, les entraîna jusqu’au village de la Boisse, à l’entrée duquel était situé un poste électrique protégé par des ballons captifs et plus sérieusement, à chaque angle, par des postes de mitrailleuses semi-enterrés.

Toujours selon ces témoins, ces mêmes P51 repérèrent alors visuellement les 4 hydravions quadrimoteurs mouillés sur le plan d’eau. En connaissait-il l’existence par des photos aériennes ?

Ces appareils, dont les ailes et la dérive jaunes et le fuselage argenté ceinturé d’une bande tricolore se détachaient sur l’eau verte du Grand Large, ne pouvaient pas leur échapper. En deux passes de tir effectuées à basse altitude, la première du sud-ouest au nord-ouest, après avoir survolé Décines, et la seconde par l’est, 3 hydravions étaient coulés, le 4ème endommagé, restant en partie émergé.

Le Grand Large après le passage des chasseurs américains

A la surface de l’eau, à l’emplacement des 3 hydravions, ne demeuraient que quelques superstructures déformées, le 4ème appareil F-ANQH dont la coque reposait sur le fond, ne montrait plus que sa dérive et ses fuseaux-moteurs émergés.

Dans les semaines qui suivirent, les autorités allemandes firent procéder à la récupération des épaves des appareils par des entreprises françaises. Transportées sur le terrain d’aviation de Bron, elles étaient encore visibles après la libération. Dans un article publié dans le magazine « Lyon-Figaro », une photographie montrait le chargement des épaves sur un camion civil électrique SOVEL, en usage à cette époque.

Epilogue

Le mitraillage des 4 hydravions mouillés au Grand Large apparaît comme une composante marginale, par rapport à l’importance des objectifs et des moyens engagés dans l’opération 329 du 30 avril 1944. Cependant, le temps n’a pas émoussé l’intérêt porté à cette action. Au fil des années, elle suscite bien des interrogations qui, faute de réponses, donne naissance à une véritable légende…

Plus concrètement, on peut penser que des éléments des coques, empannages et voilures sont restés enfouis dans l’épaisse couche de vase qui a envahi le plan d’eau. L’intérêt constant porté à cet épisode local de la guerre aérienne se concrétisa par la déclaration en Préfecture du Rhône le 18 juin 1986 de l’association Hydro-Jonage, présidée par Mr Raymond BARREAU. Avec la caution du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, elle avait pour mission de récupérer les vestiges des hydravions coulés en avril 1944.

Des plongées exploratoires effectuées par les sapeurs-pompiers de la Communauté Urbaine de Lyon laissèrent présager de grandes difficultés de récupération, tant l’envasement était devenu important.

L’association fut dissoute en 1992 sans avoir pu aboutir dans ses recherches.

Les seuls témoignages tangibles du passage des hydravions restent les quelques pièces récupérées en 1944 par les riverains. Il s’agirait de quelques flotteurs qui auraient été transformés en canoës…

Coupe des jeunes de Décines SLALOM et DESCENTE du 04 mars

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Plus de 80 jeunes étaient présents, représentant 14 clubs différents. Le matin a eu lieu une course de descente sur le Grand Large et le canal, sous la forme d’une boucle chronométrée au départ du club. L’après-midi, les jeunes ont offert un beau spectacle aux passants lors de deux manches sur le parcours de slalom du club. Il y a eu plus de 240 départs en slalom avec les deux manches ! Nos jeunes se sont bien illustrés lors de ces deux compétitions. Victorien signe une belle troisième place en K1 Cadet en descente, Yannick remporte la course en K1 Cadet en slalom et Théo remporte la catégorie C1 Cadet en slalom également ! On peut les féliciter pour leurs performances (sachant que la vraie saison et les choses sérieuses commenceront réellement pour eux ce week-end avec les trois sélectifs régionaux de Sault Brénaz samedi et dimanche !) mais on peut aussi et surtout les féliciter pour avoir apporté leur aide à l’organisation dès la première heure et jusqu’à la fin !
Tous les clubs présents sont repartis ravis de cette journée qui s’est très bien déroulée, et malgré quelques incidents de parcours on peut parler d’une vraie réussite.
Merci à tout ceux qui sont venus nous apporter leur aide pour faire de ce évènement une si belle journée (mention spéciale à Didier et Annabelle).

Environnement du Grand-Large

Du Rhône naturel au Rhône aménagé :

– Avant 1840, le Rhône en amont de Lyon se divisait en  de nombreux bras au cours changeant au gré des crues, constituant une vaste zone de tressage. La navigation y était difficile et aventureuse.
– En 1840, le Canal de Miribel a constitué le premier aménagement du Rhône sauvage dans le double objectif d’améliorer la navigation et de réguler les crues.
– En 1899, est mise en service l’usine hydroélectrique de Cusset, desservie en dérivation du Rhône par le canal de Jonage.  Le réservoir du Grand Large (150 ha) fut creusé au début du vingtième siècle pour amortir les variations de production de l’usine.
– En 1937, pour augmenter la capacité de production de l’usine de Cusset, sera construit le barrage retenue de Jons sur le canal de Miribel. Désormais la plus grande part du débit du Rhône alimente l’usine encore en activité aujourd’hui.
Les plans d’eau de Miribel (350 ha) seront aménagés sur d’anciennes carrières de granulats ; en 1968 est inauguré le Parc de loisirs de Miribel-Jonage.

Depuis plus d’un siècle et demi, les aménagements qui ont accompagné le développement économique de l’agglomération lyonnaise ont profondément modifié les milieux naturels du Rhône qui pour avoir beaucoup changé n’en demeurent pas moins d’une grande richesse écologique. Le rythme du kayak de randonnée constitue un moyen privilégié de découverte de ces milieux pour qui prend le temps de sentir, de voir et d’entendre la nature au fil de l’eau.

Les oiseaux :

Le grèbe huppé

Le grand cormoran

Le héron cendré

L’aigrette garzette

Le cygne tuberculé

Le canard colvert

La nette rousse

Le fuligule milouin

Le fuligule morillon

Le milan noir

La foulque macroule

La poule d’eau

Le chevalier guignette

La mouette rieuse

Le goéland leucophée

La sterne pierregarin

La sterne naine

La guifette noire

La guifette moustac

Le martinet noir

Le martin pêcheur

L’hirondelle rustique

L’hirondelle de fenêtre

L’hirondelle de rivage

La bergeronnette grise

La bergeronnette des ruisseaux

Le pic noir

Le Troglodyte Mignon

Les mammifères :

Le Ragondin

 

 

C’est la reprise pour le slalom !!

Après cette vague de froid que l’on n’a pas pu surfer (duur pour un kayakiste !) préparez-vous à ressortir vos affaires pour une vague de compétitions qui va arriver très vite !

La saison commencera par les deux premières manches du championnat N1 à Lannion, en Bretagne, sous la pluie (hop c’est gratuit), les 25 et 26 février. Le manque d’eau en Bretagne (paradoxal… il doit y avoir une arnaque…) a forcé les organisateurs à modifier le programme. Il n’y aura donc qu’une manche par course… Résultats samedi et dimanche soir !

Le week end suivant (3 et 4 Mars, ce sera à notre tour d’organiser une compétition, avec la première coupe des jeunes de l’année ! Première info exclusive : …on aura la participation du futur très célèbre Yuha Egraz ! 😉
Le programme (résumé) du week end : nettoyage du club et des environs puis montage du parcours le samedi et organisation de la course le dimanche.

La semaine d’après, les jeunes étudiants (Adrien, Colas et moi) du club participeront aux championnats de France universitaires avec leurs universités respectives ! Courses jeudi 8 et vendredi 9.

On attaquera les choses sérieuses le week end des 10 et 11 mars, avec le premier sélectif régional de la saison. Ce sera un double sélectif, avec 4 manches et donc 4 courses pour faire ses preuves et juger de l’efficacité de notre préparation hivernale ! 😉

Restez connectés (pas trop quand même les geeks… 😉 ), les résultats suivront sur le site du club dans la section actualités Slalom !

Dimanche 8 janvier – La galette des randonneurs

 

Ce 8 janvier, dimanche des rois,  la section Rando du CKDM avait programmé sa traditionnelle sortie des randonneurs sur le grand Large, première sortie de l’année 2012.

 

 

Ce fut l’occasion de partager chocolat, galettes des rois, brioche à la praline (le tout « fait maison ») et de passer un bon moment ensemble. Les dégustations de desserts et les calories emmaganisées ne nous ont pas empêché d’entendre l’appel du Grand Large et de sortir les bateaux.

 

 

 

Outre la galette, au menu de ce moment de navigation, un petit vent frisquet qui gonflait les voiles des véliplanchistes.  Nous sommes remontés au vent, nous avons sillonné entre les bateaux, affronté quelques vagues, et pour finir nous avons pris le cap du CKDM, le vent dans le dos ; certains ont même battu leur record !

 

Nous avons terminé  l’après-midi au club, à peaufiner le  calendrier des sorties 2012 (voir le programme sur le site), à rêver de l’Allier, de la Dordogne, et du Lac Léman… Et pour nous maintenir en forme, nous avons décidé, de reprendre la navigation le dimanche matin (si les conditions météo ne nous sont pas trop défavorables).



 

CR sortie Isère Doron de Bozel 10-11 Sept 2011

D’après le compte rendu de Clément J.

Participants: Nicolas Ri., Brigitte, Clement J., Nicolas Re.,Christelle, Christophe, Marc, Colas, Jerôme, Clément S., Allessandra

Voir les photos de la sortie sur le picassa du CKTSV

 

Samedi 10 septembre

Rendez-vous fixé à 8h30, un organisateur qui arrive à 9h15 – « j’ai cherché mes clés partout, elles étaient dans ma trousse de toilette ».

Arrivée au camping de Landry vers 12-13h, pique-nique dans l’herbe, déjà un petit peu de bonheur.

L’embarquement sur l’Isère s’organise, le point de départ est à 500m en aval du camping. Les bateaux partent en camion, les kayakistes suivent d’une façon ou d’une autre. Le niveau d’eau est moyen – les estimations tournent entre 18 et 25 m3 par seconde, en passant par le « on s’en fout bordel » de JG.

On commence par quelques kms de classe II-III, échauffement pour certains, montée en pression pour d’autres. Les rapides d’Aime. Ça se passe globalement bien, quelques bains féminins dans les rapides d’Aime que ma galanterie incontestée m’interdit de détailler. Un indice tout de même : l’esquimautage d’Alessandra est à l’épreuve des balles. Arrivée à Centron sans encombre, Marc nous paie un coup à boire au café du parking qui ferme le soir même.

Le soir, repas bien au chaud dans la pièce commune du camping. Spaghettis avec leur sauce exquise, viande rouge au barbecue. Encore un petit peu plus de bonheur.


Dimanche 11 septembre

Lever 8h, le programme est ambitieux. Isère le matin – du camping jusqu’aux rapides d’Aime inclus -, Doron de Bozel l’après-midi – s’il y a de l’eau. La journée est planifiée à la minute près. Nous accuserons un retard de 8 minutes à la fin de la journée – un point à améliorer, peut-être un outil statistique à développer, appel aux bonnes volontés.

Nous descendons l’Isère avec la grâce et la souplesse qui caractérise le style « CKTSV » – ceci étant facilité par la décision du seul membre du CKDM, célèbre pour son style « Vautré dans mon Fauteuil », de faire la navette-girl grincheuse. Arrivée sous le soleil – il sera resté présent tout le week-end.

A cet instant de la journée, nous n’accusons aucun retard.

Pique-nique à l’arrivée du Doron de Bozel. Salade de pâtes et autres mets raffinés. A la fin du repas, nous accusons 7 minutes de retard sans vraiment savoir pourquoi – les hypothèses vont bon train mais restent purement spéculatives. Sur une idée de Brigitte et Christelle, nous abandonnons tous nos déchets sur place pour gagner 3 minutes. « Le vent fera le ménage à notre place », disent-elles. Soit. On remonte en voiture direction le point de départ. Petit arrêt à Brides-les-Bains pour repérer avec attention le rapide le plus difficile de la rivière – à ce moment-là, nous ignorons encore que nous ne voyons qu’une portion du rapide. Le niveau d’eau est bon – niveau moyen aux dires des experts, « plus que la dernière fois » aux dires des amateurs. Comme à son habitude, Jérôme estime soigneusement le niveau d’eau et planifie sa trajectoire au millimètre près pendant que les autres sont déjà remontés dans le camion depuis 10 minutes et trépignent d’impatience. Nous avions prévu ce contre-temps, mais de manière trop optimiste – 2 minutes de retard supplémentaires. L’embarquement près de l’usine EDF est délicat, chacun y va de sa petite technique, violant un nombre variable de lois et d’arrêtés préfectoraux au passage. Nous nous en tirons avec une minute seulement de retard supplémentaire. Nous arrivons rapidement au rapide classe IV objet d’une vendetta goyenne (cf. compte-rendu de la sortie précédente sur cette rivière). On repère, on estime, on planifie, on passe. Avec brio. Un amour propre restauré, quelques âmes grandies, nous reprenons notre petit bonhomme de chemin. Encore quelques rapides et nous approchons de Brides. Quelques centaines de mètres avant le passage redouté, je repère en rive gauche trois kayakistes arrêtés – ils scrutent l’aval avec inquiétude. Qu’à cela ne tienne, nous enchaînons, sereins et confiants. Quelques fractions de secondes suffisent pour comprendre que le rapide de Brides comporte un prélude qui n’a rien d’amoureux. Un gros rouleau, un gros pleureur, d’autres rouleaux… à vrai dire je ne me rappelle plus très bien. Nous avions prévu un placement précis à l’entrée du rapide sous le pont de Brides – centre de gravité à 1056mm de la rive gauche, une incidence droite de Pi/4, une gîte aval de Pi/12. Ceci est compromis, chacun réévalue la marge de tolérance qu’il s’était fixé : « plus ou moins 1500mm, plus ou moins Pi/3, ouais ». Lecteur sadique, je perçois la lueur qui brille au fond de tes yeux. J’ai honte pour toi. Et je suis heureux de t’asséner cet anaphore :
L’instinct prit le relais,
L’instinct fit ça bien,
L’instinct se rit des marges d’erreur,
L’instinct se gausse des incertitudes,
L’instinct se repaît des trajectoires approximatives,
L’instinct sait placer l’appui qui convient,
L’instinct prend plaisir à réagir in extremis,
L’instinct jouit quand tu te retrouves en marche arrière,
L’instinct jouit d’autant plus si ça se passe au milieu d’un rapide de classe IV,
L’instinct gémit fort quand tu sautes un pleureur sans vitesse et en travers,
L’instinct aime l’écume blanche qui percute ta poitrine…
L’instinct nous épargne un jeu de mot minable et facile sur Brides-les-Bains.

Du bonheur en veux-tu en voilà. Après ça, le reste ne fut qu’une formalité. Un seuil à repérer un peu plus loin, quelques rapides gentillets pour réapprendre les grands principes du cycle inspiration-expiration.

On se change, on grignote, on s’hydrate, on charge les bateaux, on envoie des bisoux au Doron et on s’en retourne vers nos vies citadines mornes et inconséquentes.

That’s all Folks!

PS : Les comptables et les maniaques de la calculatrice objecterons qu’il manque une minute de retard dans ce récit. Effectivement, 7 – 3 + 2 + 1 = 7 et non 8. Je répondrai qu’en dépit des rumeurs insistantes à ce sujet, les mathématiques ne sont pas une science exacte. La preuve.

CR we Bonne-Vénéon du 24-25 Sept 2011

CR du we Bonne / Vénéon du 24-25 Sept 2011

Participants :Jerome, Anja, Sebastian, Christelle, Michel, Christophe, Brigitte, Nicolas R, Bertrand

RDV fut donné à 9h au club ce qui permit à tout le monde d’être à l’heure. Direction La Bonne avec une pose du coté de La Mure, histoire de prendre un café, acheter le journal et jeter un oeil au match All Black/France 19-3.

Samedi 24/09 : La Bonne : Pont du Prêtre à la retenue EDF

~ 6 Km de classe III avec un portage
niveau d’eau : bas

durée : 2h30

En dépit de quelques raclements de pagaie et autres frottements d’épaules, l’étroit du Prêtre fut franchi en tout sérénité par notre joyeuse farandole. Le rapide clés derrière nous, la météo printanière et la clarté de l’eau maintient le groupe dans un état de béatitude avancé en parfaite harmonie avec la nature environnante.

L’harmonie ne dépassa pas le 3ieme rapide. Un anodin petit rouleau scotcha Michel en rive gauche tandis que le reste du groupe s’échappait sur la droite. Rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, confusion entre l’amont et l’aval, rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, puis aval. Commentaire à chaud du principal intéressé « Elle est bonne ».

Christelle se présenta battue d’avance au seuil suivant. Un vague coup de pagaie plus tard histoire de dire « j’aurai vraiment tout tenté » et elle se retrouva effectivement battue. 1er joker. Christophe s’en tira par un esquimautage. Le second joker fut grillé sur un obscure rapide que personne ne remarqua. Grosse pression à compter de cet instant. Nicolas lui ayant octroyé 2 jokers en début de we pour avoir le droit de revenir le lendemain. C’était sans compter les commentaires rassurants de Brigitte « je la trouve plus dure qu’avec de l’eau »

Comme à son habitude, l’ex. suscita quelques interrogations…

Le dernier passage nécessita un petit repérage histoire de bien prendre le pleureur d’entré et filer ensuite rive droite pour éviter le drossage en sortie. Presque réussi. Un sournois petit becquet rive gauche rabattait ceux qui lambinaient un peu trop dans le changement d’incidence.

En fin d’après m, on file à la Bérarde où Nicolas nous avait dégotté un sympathique petit gîte pour la nuit. Pas d’équipe, tous/toutes dans le même dortoir. Même Michel …mais qui dormit en apnée de crainte que ses ronflements n’aboutissent à une expédition punitive anonyme.

Tout ce que la vallée produit de sportifs et de sains avait rendez vous ce soir là à la Bérarde. Pour la fête de fin de saison.

Nous ne pouvons pas ne pas y être. Chasseurs du dimanche, buveurs de bière, danseuses de Madison, boulistes, aventureuses d’un soir, d’une vie, guides, kayakistes affutés…. etc etc. La pluie refroidit toutes velléités de nous aventurer plus loin dans la nuit

Dimanche 25/09 : Le Vénéon

La Bérarde – Champhorent

~ 8 Km de III(4) puis IV(5), (6)

niveau d’eau : moyen , bien pour nous

durée : 5h

10h30 en tenue. Tout le monde embarque pour la 1er partie jusqu’au Etage ( ~ 4 km). A l’exception de Brigitte qui préfère se plonger dans l’avenir du Monde que dans les eaux bleutées du Vénéon.

La rivière cavale tout le long, les stops sont courts et fuyant, la visibilité réduite à cause des virages incessants.

2 gros blocs en rive droite nous incitent à débarquer. C’est l’entrée de la longue grille en IV. Un 1er drossage, puis qques rouleaux, puis un bon seuil bien franc, puis d’autres rouleaux, puis on sait plus, puis 2 bras, puis on voit plus. Nicolas ouvre le passage. Il débarque après le « on ne sait plus » et remonte se positionner en sécu au niveau du seuil. J’enchaine avec Christelle …. enfin, pendant 5 mètres. Sa maitrise de l’appel lui fait rater le 1er stop. Celui avant le drossage !!. Elle enchaine en tête, un peu à la façon du gars qui sautant du 20ieme étage se dit devant chaque étage, « jusqu’ici ca va, jusqu’ici ca va ». Au bout de 455 m et de la 25 ième tentative de stop, la 26ieme fut la bonne.

Quelques bateaux flottèrent, cravatèrent, qques pagaies se coincèrent et se décoincèrent 10 minutes plus tards, qques corps flottèrent, débroussaillèrent des branches, qques doigts se courbèrent …. de – Pi/2. Une certaine idée du bonheur en quelque sorte.

La fin de la 1er partie est marquée par le rapide du Photographe. En hommage au photographe qui glissa à l’occasion d’un précédent rassemblement et passa tout le rapide à la nage, le bras en l’air tentant en vain de maintenir son appareil hors de l’eau.

Une bonne glissière limite seuil à prendre à Mach 2, extrême droite, carrément en travers sous peine d’aller se vautrer sur un bon gros bloc central. Globalement maitrisé, si tant est que de se retrouver avec 2 oreilles dans l’eau soit considéré comme maitrisé.

Avec Nicolas et Bertrand, nous enchainons sur la seconde partie.

La route s’éloigne, la rivière s’enfonce. La visibilité est plus réduite, la pente plus importante, les stops plus courts, les grilles plus longues, les appuis plus fréquents, voir même un eskimo pour Nicolas. Que personne n’a vu d’ailleurs, vu qu’on naviguait à vu, selon le concept bien rodé du « jusqu’ici, ca va ».

On va jeter un œil sur 3 rapides qui nous semble un poil plus raide que la moyenne. Ca passe. Hormis le dernier gros, qui se passe, qui s’est passé … mais pas par nous. Un gros chaos en ~ 6, craignos, mal pavé.

Débarquement 500 m plus tard au Pont Romain du XVIII puis ½ h de rando pour remonter les 250 m de dénivelé jusqu’aux bagnoles. C’est bon pour la peau la marche en combi néoprenne sous 30°

sortie Cévennes 29 octobre au 1er novembre 2011

Participants

Lionel, Marc, Aurélie, Denis, Nadia, Clément, Eddy,Annabelle, Alessandra, Nicolas G., Nicolas Ri., Laurent, Julien

Samedi 29 octobre 2011

Rendez-vous au club à 8h30. Au CKTSV, les problèmes de réveil n’ont pas droit de cité – à 9h30 nous étions sur la route. Quatre heures de voyage, avec comme fil rouge la recherche de l’eau – coups de fil, analyse des topos, théories et conjonctures plus ou moins fallacieuses, tous les moyens sont bons. Le Tarn, la Tarnon, la Mimente – il manque toujours quelques centimètres à l’échelle. Nous apprenons par la même occasion que le camping dans lequel nous avons réservé les bungalows pour trois nuits fermera le 31 octobre. Suspense pour la dernière nuit, donc.

Le choix se porte sur le Gardon de St Jean, où quelques m3/s sont au rendez-vous – pas beaucoup plus que le minimum.
Deux autochtones s’arrêtent à notre niveau. Ils sont kayakistes. Ils sont beaux. Ils sont jeunes. Ils tentent de nous appâter avec le parcours dit du Canyon de Soucy. « Il y a quatre rapides c’est l’affaire d’une demie-heure, tout passe sans problème. »

Une petite moitié de notre groupe se laisse embobiner. Ils embarquent.
Premier rapide – ils portent.
Deuxième rapide – ils portent (à l’exception des autochtones qui font preuve d’une grâce de danseuse étoile dans leur trajectoire).
Troisième rapide – ils passent. Alléluia.
Quatrième rapide – ils passent, c’est du classe III+ (le « + » étant là pour éviter tout procès en diffamation). Amen.
Bilan : la demie-heure annoncée a pris ses aises, une rumeur insistante se répand dans les rangs des navette boys’n’girls – « il est trop tard, on va pas embarquer, le soleil se couche tôt en cette saison ma petite dame ». Que nenni. On se change, on se recoiffe, on enfile les casques et tout le groupe s’engage dans les 9 km qui suivent – le Haut Gardon de Saint-Jean. Du plat ponctué de rapides allant de « très sains » à « très scabreux ». Des coups de pagaie nets et précis ; des appels médiocres ; des appuis instables et précipités ; des esquimautages ; des bains et des castors. The Full Monty.

On débarque. Cinq minutes plus tard, la nuit tombe. Dix minutes plus tard, on n’y voit plus rien. Rien d’étonnant à tout cela, le CKTSV est tombé dans une marmite de quartz liquide quand il était petit. On a tout de même du mal à faire taire la seconde rumeur qui parcourt les rangs :
— On l’avait bien dit que le soleil se couchait tôt en cette saison il était moins une je vous le dis…
— Viens plutôt charger les bateaux sur la remorque.
— … n’empêche que si on n’avait eu plus de bains je sais pas comment qu’on aurait fait hein parce que c’est dangereux de finir…
— Tiens-moi cet élastique et tire fort dessus.
— … dans la nuit heureusement que Nicolas il avait sa frontale parce qu’autrement je sais pas si je l’aurais fait…
— Tire plus fort.
— … et imagine si quelqu’un avait cassé sa pagaie surtout qu’on n’avait même pas pris la pagaie de secours alors que justement elle est faite pour ça la pagaie de secours…
— File-moi cet E-LAS-TI-QUE.
— … de toute façon on est parti trop tard ce matin MPFFFFFF MPFFF MPFFFFFFFFFFFF !?!!
— VOILA, C’EST COMME CA QU’ON SERT UN ELASTIQUE ! CAPICCE ?

On se change, on se recoiffe – qu’est-ce que ça peut décoiffer le kayak -, on enfile nos tenues de soirée. Direction la Fête de la Soupe à Florac où nous espérons dénicher un petit bol de liquide végétal en guise d’apéro. Mais les stocks sont épuisés, et les troupes affamées. Annabelle rackette un bol à une petite vieille, qui résiste et lui refourgue un verre en plastique à la place – Annabelle est contente quand même -, Eddy trouve un bol par terre. Ils les lavent en amoureux dans une fontaine. Tout cela nous tirerait presque des larmes si nous n’avions pas l’esprit focalisé sur la garbure de Marc qui nous attend au camping. Eddy finit par se faire servir la seule soupe disponible à cette heure – il s’avère qu’il s’agit de l’eau chaude qui a servi à rincer la marmite, heureusement que les hippies n’utilisent pas de produit-vaisselle-plein-de-produits-chimiques-et-de-conservateurs.

Bungalow. Garbure. Miam miam. Joie. Plénitude. Dodo.

Dimanche 30 octobre 2011

Pas de pluie, pas de miracle, le Tarn est au trente-sixième dessous. Le Dourbie concentre les excitations, la Dourbie alimente les fantasmes.

Ils sont six. Ils partent sous le regard humide de leurs compagnes. Elles agitent leur mouchoir en guise d’au revoir. Elles suivent des yeux la silhouette du trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le brouillard matinal.
Très vite, elles oublient leurs hommes partis au front et se tournent vers les quelques hommes – réformés – qui restent au camp. Ces derniers ne le regretteront pas – connectez-vous sur la section adulte du site web pour plus de détails.

Bref, kayak pour les uns, randonnée pour les autres.
Le soir, nous assistons à un véritable battle entre les deux camps. Et chacun de vanter ses prises de risque, ses exploits et ses conquêtes. A l’applaudimètre, les randonneurs mènent largement la danse. Les kayakistes font l’objet de la risée générale à l’évocation de leurs bains-douches et autres bazars-à-bulles. Sans parler des pagaies cassées et de la plaque du caisson perdue (oubliée ?).
De vraies gonzesses.

Les spaghetti d’Alessandra font taire les derniers relents haineux des dourbiistes – il était temps.
Buona notte.

Lundi 31 octobre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir mis 31 jours au mois d’octobre, sans quoi notre séjour n’aurait duré que trois jours]

Petit-déjeuner, ménage, recherche de gîte pour le soir, analyse des niveaux d’eau sur internet. Direction la vallée de l’Hérault.
Hésitations entre la Vis et l’Hérault.
Les infos glanées à propos de la Vis auprès d’un Docteur ès Vis qui souhaite garder l’anonymat la disqualifient – pas assez d’eau. Ce qui s’avérera faux par la suite, mais ainsi va la vie. (NDLR : songer tout de même à châtier l’apprenti Deep Throat – pour l’exemple).
Hautes eaux pour l’Hérault, nous décidons de faire la partie « touristique » : Aval de Ganges (Le Mazet) => Pont de la D1.
Nous profitons de l’embarquement pour faire agréablement connaissance avec les habitants – fraternité et amour de son prochain.
Nous avions espéré une navigation « volume », des trains de vagues monstrueux et des rouleaux tumultueux. Nous avons rencontré un navigation de classe I à II, quelques vagues et un cadre idyllique pour nous consoler. Un petit air de marathon de l’Ardèche. La rumeur – encore elle – veut que le parcours fasse 25 km. Oh my god.
Après enquête, je suis en mesure d’affirmer que n’avons pas fait plus d’une quinzaine de kilomètres. Seul Nicolas G., habitué aux parcours de plus de quarante kilomètres de par sa pratique du kayak de mer, regrette la brièveté de cette descente et la faiblesse de notre VO2max.

Nuit en gîte. D’une accessibilité exemplaire pour un trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque via la D122. Neuf garçons, quatre filles, treize saucisses à la châtaigne, une purée DIY, une douche, un lavabo, treize lits simples. Assez peu de combinaisons, somme toute.

Mardi 1er novembre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir créé les Saints, sans quoi il n’y aurait pas de Toussaint, sans quoi notre séjour n’aurait duré que deux jours, car qui aurait posé son lundi si le mardi n’était pas férié ? Je vous le demande.]

Pluie, brouillard et Gorge de Saint Guilhem Le Désert.
Le niveau d’eau tourne autour de 30 m3/s, soit le maximum conseillé sur eauxvives.org (valeur qui ne fait pas l’unanimité sur le forum).
La principale difficulté du parcours se nomme Fer à Cheval – seuls quelques-uns le passent, les autres portent. Le reste de la rivière est magnifique et marmiteux. Entre deux parois siphonnantes, il suffit de rester au centre pour éviter les ennuis.
Nous passons sous un rideau d’eau tiède massant. Un petit peu de bonheur.
Arrivée dans un lac sous une pluie battante – ambiance brumeuse et humide, compromis parfait entre kayak et film noir américain des années 70. Le .357 Magnum de Nico est à l’honneur.

Rentrée à Lyon sous le déluge.
Cette nuit-là, le niveau d’eau monte à 450 m3/s sur l’Hérault. Et deux nuits plus tard, 1600 m3/s.