Actualités

Tournoi de Cusset dimanche 12/2/2012

Chacun doit participer à la mise en place des terrains, au démontage des terrains, à la table de marque et à l’arbitrage (juges de ligne)

Les numéros des joueurs sont fixés au départ et doivent être gardés tout le long du tournoi. Le numéro du gilet compte et pas celui du casque.

3 matches de 2*7 minutes pour chaque équipe

Decines II

1 2 3 4 5 6 7 8
Nathael Andy Olivier Colas Adrien Damien Arthur Yannick

Pour l’équipe de Decines II :
– soit vous tournez à 8 (c’est compliqué pour les changements et il est plus difficile d’être dans le match)
– soit vous décidez de tourner à 7 et vous désignez un joueur qui ne jouera pas dans chaque match

Decines III :

1 2 3 4 5 6 7 8
Ludo Gilles AnneC Théo Keryan Simon Arthur Yannick

Pour l’équipe Decines III : Ludo et Gilles ont la responsabilité du jeu et ceux marqués en couleur tournent entre eux (facile à gérer)
Arthur et Yannick qui vont jouer un peu moins avec Decines II se remplacent mutuellememnt dans l’équipe Décines III

Guillaume sera là pour vous coacher de l’extérieur et pour gérer les changements.
Bon tournoi à tous.
Vous avez intérêt à vous montrer à la hauteur sinon, vous allez voir aux entrainements…
Je déconne, faites vous plaisir !
Val

La saison de Kayak Polo est lancée

Le championnat de kayak Polo N2 a débuté et lors de la 1ère journée à Corbeil Essonnes les 17 et 18 mars 2012 l’équipe Décinoise à réalisé un bon tournoi en remportant 3 de ses 4 matches.

La saison se terminera par une finale à Thury Harcourt (Normandie) le week-end du 7 et 8 juillet 2012.

Les ambitions du club sont cette année de faire mieux que la 6ème place de la saison passée et pourquoi pas monter sur le podium ce qui permettrai à l’équipe de monter en N1. Niveau qu’elle n’a plus connu depuis la saison 2003.

CR sortie Isère Doron de Bozel 10-11 Sept 2011

D’après le compte rendu de Clément J.

Participants: Nicolas Ri., Brigitte, Clement J., Nicolas Re.,Christelle, Christophe, Marc, Colas, Jerôme, Clément S., Allessandra

Voir les photos de la sortie sur le picassa du CKTSV

 

Samedi 10 septembre

Rendez-vous fixé à 8h30, un organisateur qui arrive à 9h15 – « j’ai cherché mes clés partout, elles étaient dans ma trousse de toilette ».

Arrivée au camping de Landry vers 12-13h, pique-nique dans l’herbe, déjà un petit peu de bonheur.

L’embarquement sur l’Isère s’organise, le point de départ est à 500m en aval du camping. Les bateaux partent en camion, les kayakistes suivent d’une façon ou d’une autre. Le niveau d’eau est moyen – les estimations tournent entre 18 et 25 m3 par seconde, en passant par le « on s’en fout bordel » de JG.

On commence par quelques kms de classe II-III, échauffement pour certains, montée en pression pour d’autres. Les rapides d’Aime. Ça se passe globalement bien, quelques bains féminins dans les rapides d’Aime que ma galanterie incontestée m’interdit de détailler. Un indice tout de même : l’esquimautage d’Alessandra est à l’épreuve des balles. Arrivée à Centron sans encombre, Marc nous paie un coup à boire au café du parking qui ferme le soir même.

Le soir, repas bien au chaud dans la pièce commune du camping. Spaghettis avec leur sauce exquise, viande rouge au barbecue. Encore un petit peu plus de bonheur.


Dimanche 11 septembre

Lever 8h, le programme est ambitieux. Isère le matin – du camping jusqu’aux rapides d’Aime inclus -, Doron de Bozel l’après-midi – s’il y a de l’eau. La journée est planifiée à la minute près. Nous accuserons un retard de 8 minutes à la fin de la journée – un point à améliorer, peut-être un outil statistique à développer, appel aux bonnes volontés.

Nous descendons l’Isère avec la grâce et la souplesse qui caractérise le style « CKTSV » – ceci étant facilité par la décision du seul membre du CKDM, célèbre pour son style « Vautré dans mon Fauteuil », de faire la navette-girl grincheuse. Arrivée sous le soleil – il sera resté présent tout le week-end.

A cet instant de la journée, nous n’accusons aucun retard.

Pique-nique à l’arrivée du Doron de Bozel. Salade de pâtes et autres mets raffinés. A la fin du repas, nous accusons 7 minutes de retard sans vraiment savoir pourquoi – les hypothèses vont bon train mais restent purement spéculatives. Sur une idée de Brigitte et Christelle, nous abandonnons tous nos déchets sur place pour gagner 3 minutes. « Le vent fera le ménage à notre place », disent-elles. Soit. On remonte en voiture direction le point de départ. Petit arrêt à Brides-les-Bains pour repérer avec attention le rapide le plus difficile de la rivière – à ce moment-là, nous ignorons encore que nous ne voyons qu’une portion du rapide. Le niveau d’eau est bon – niveau moyen aux dires des experts, « plus que la dernière fois » aux dires des amateurs. Comme à son habitude, Jérôme estime soigneusement le niveau d’eau et planifie sa trajectoire au millimètre près pendant que les autres sont déjà remontés dans le camion depuis 10 minutes et trépignent d’impatience. Nous avions prévu ce contre-temps, mais de manière trop optimiste – 2 minutes de retard supplémentaires. L’embarquement près de l’usine EDF est délicat, chacun y va de sa petite technique, violant un nombre variable de lois et d’arrêtés préfectoraux au passage. Nous nous en tirons avec une minute seulement de retard supplémentaire. Nous arrivons rapidement au rapide classe IV objet d’une vendetta goyenne (cf. compte-rendu de la sortie précédente sur cette rivière). On repère, on estime, on planifie, on passe. Avec brio. Un amour propre restauré, quelques âmes grandies, nous reprenons notre petit bonhomme de chemin. Encore quelques rapides et nous approchons de Brides. Quelques centaines de mètres avant le passage redouté, je repère en rive gauche trois kayakistes arrêtés – ils scrutent l’aval avec inquiétude. Qu’à cela ne tienne, nous enchaînons, sereins et confiants. Quelques fractions de secondes suffisent pour comprendre que le rapide de Brides comporte un prélude qui n’a rien d’amoureux. Un gros rouleau, un gros pleureur, d’autres rouleaux… à vrai dire je ne me rappelle plus très bien. Nous avions prévu un placement précis à l’entrée du rapide sous le pont de Brides – centre de gravité à 1056mm de la rive gauche, une incidence droite de Pi/4, une gîte aval de Pi/12. Ceci est compromis, chacun réévalue la marge de tolérance qu’il s’était fixé : « plus ou moins 1500mm, plus ou moins Pi/3, ouais ». Lecteur sadique, je perçois la lueur qui brille au fond de tes yeux. J’ai honte pour toi. Et je suis heureux de t’asséner cet anaphore :
L’instinct prit le relais,
L’instinct fit ça bien,
L’instinct se rit des marges d’erreur,
L’instinct se gausse des incertitudes,
L’instinct se repaît des trajectoires approximatives,
L’instinct sait placer l’appui qui convient,
L’instinct prend plaisir à réagir in extremis,
L’instinct jouit quand tu te retrouves en marche arrière,
L’instinct jouit d’autant plus si ça se passe au milieu d’un rapide de classe IV,
L’instinct gémit fort quand tu sautes un pleureur sans vitesse et en travers,
L’instinct aime l’écume blanche qui percute ta poitrine…
L’instinct nous épargne un jeu de mot minable et facile sur Brides-les-Bains.

Du bonheur en veux-tu en voilà. Après ça, le reste ne fut qu’une formalité. Un seuil à repérer un peu plus loin, quelques rapides gentillets pour réapprendre les grands principes du cycle inspiration-expiration.

On se change, on grignote, on s’hydrate, on charge les bateaux, on envoie des bisoux au Doron et on s’en retourne vers nos vies citadines mornes et inconséquentes.

That’s all Folks!

PS : Les comptables et les maniaques de la calculatrice objecterons qu’il manque une minute de retard dans ce récit. Effectivement, 7 – 3 + 2 + 1 = 7 et non 8. Je répondrai qu’en dépit des rumeurs insistantes à ce sujet, les mathématiques ne sont pas une science exacte. La preuve.

CR we Bonne-Vénéon du 24-25 Sept 2011

CR du we Bonne / Vénéon du 24-25 Sept 2011

Participants :Jerome, Anja, Sebastian, Christelle, Michel, Christophe, Brigitte, Nicolas R, Bertrand

RDV fut donné à 9h au club ce qui permit à tout le monde d’être à l’heure. Direction La Bonne avec une pose du coté de La Mure, histoire de prendre un café, acheter le journal et jeter un oeil au match All Black/France 19-3.

Samedi 24/09 : La Bonne : Pont du Prêtre à la retenue EDF

~ 6 Km de classe III avec un portage
niveau d’eau : bas

durée : 2h30

En dépit de quelques raclements de pagaie et autres frottements d’épaules, l’étroit du Prêtre fut franchi en tout sérénité par notre joyeuse farandole. Le rapide clés derrière nous, la météo printanière et la clarté de l’eau maintient le groupe dans un état de béatitude avancé en parfaite harmonie avec la nature environnante.

L’harmonie ne dépassa pas le 3ieme rapide. Un anodin petit rouleau scotcha Michel en rive gauche tandis que le reste du groupe s’échappait sur la droite. Rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, confusion entre l’amont et l’aval, rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, puis aval. Commentaire à chaud du principal intéressé « Elle est bonne ».

Christelle se présenta battue d’avance au seuil suivant. Un vague coup de pagaie plus tard histoire de dire « j’aurai vraiment tout tenté » et elle se retrouva effectivement battue. 1er joker. Christophe s’en tira par un esquimautage. Le second joker fut grillé sur un obscure rapide que personne ne remarqua. Grosse pression à compter de cet instant. Nicolas lui ayant octroyé 2 jokers en début de we pour avoir le droit de revenir le lendemain. C’était sans compter les commentaires rassurants de Brigitte « je la trouve plus dure qu’avec de l’eau »

Comme à son habitude, l’ex. suscita quelques interrogations…

Le dernier passage nécessita un petit repérage histoire de bien prendre le pleureur d’entré et filer ensuite rive droite pour éviter le drossage en sortie. Presque réussi. Un sournois petit becquet rive gauche rabattait ceux qui lambinaient un peu trop dans le changement d’incidence.

En fin d’après m, on file à la Bérarde où Nicolas nous avait dégotté un sympathique petit gîte pour la nuit. Pas d’équipe, tous/toutes dans le même dortoir. Même Michel …mais qui dormit en apnée de crainte que ses ronflements n’aboutissent à une expédition punitive anonyme.

Tout ce que la vallée produit de sportifs et de sains avait rendez vous ce soir là à la Bérarde. Pour la fête de fin de saison.

Nous ne pouvons pas ne pas y être. Chasseurs du dimanche, buveurs de bière, danseuses de Madison, boulistes, aventureuses d’un soir, d’une vie, guides, kayakistes affutés…. etc etc. La pluie refroidit toutes velléités de nous aventurer plus loin dans la nuit

Dimanche 25/09 : Le Vénéon

La Bérarde – Champhorent

~ 8 Km de III(4) puis IV(5), (6)

niveau d’eau : moyen , bien pour nous

durée : 5h

10h30 en tenue. Tout le monde embarque pour la 1er partie jusqu’au Etage ( ~ 4 km). A l’exception de Brigitte qui préfère se plonger dans l’avenir du Monde que dans les eaux bleutées du Vénéon.

La rivière cavale tout le long, les stops sont courts et fuyant, la visibilité réduite à cause des virages incessants.

2 gros blocs en rive droite nous incitent à débarquer. C’est l’entrée de la longue grille en IV. Un 1er drossage, puis qques rouleaux, puis un bon seuil bien franc, puis d’autres rouleaux, puis on sait plus, puis 2 bras, puis on voit plus. Nicolas ouvre le passage. Il débarque après le « on ne sait plus » et remonte se positionner en sécu au niveau du seuil. J’enchaine avec Christelle …. enfin, pendant 5 mètres. Sa maitrise de l’appel lui fait rater le 1er stop. Celui avant le drossage !!. Elle enchaine en tête, un peu à la façon du gars qui sautant du 20ieme étage se dit devant chaque étage, « jusqu’ici ca va, jusqu’ici ca va ». Au bout de 455 m et de la 25 ième tentative de stop, la 26ieme fut la bonne.

Quelques bateaux flottèrent, cravatèrent, qques pagaies se coincèrent et se décoincèrent 10 minutes plus tards, qques corps flottèrent, débroussaillèrent des branches, qques doigts se courbèrent …. de – Pi/2. Une certaine idée du bonheur en quelque sorte.

La fin de la 1er partie est marquée par le rapide du Photographe. En hommage au photographe qui glissa à l’occasion d’un précédent rassemblement et passa tout le rapide à la nage, le bras en l’air tentant en vain de maintenir son appareil hors de l’eau.

Une bonne glissière limite seuil à prendre à Mach 2, extrême droite, carrément en travers sous peine d’aller se vautrer sur un bon gros bloc central. Globalement maitrisé, si tant est que de se retrouver avec 2 oreilles dans l’eau soit considéré comme maitrisé.

Avec Nicolas et Bertrand, nous enchainons sur la seconde partie.

La route s’éloigne, la rivière s’enfonce. La visibilité est plus réduite, la pente plus importante, les stops plus courts, les grilles plus longues, les appuis plus fréquents, voir même un eskimo pour Nicolas. Que personne n’a vu d’ailleurs, vu qu’on naviguait à vu, selon le concept bien rodé du « jusqu’ici, ca va ».

On va jeter un œil sur 3 rapides qui nous semble un poil plus raide que la moyenne. Ca passe. Hormis le dernier gros, qui se passe, qui s’est passé … mais pas par nous. Un gros chaos en ~ 6, craignos, mal pavé.

Débarquement 500 m plus tard au Pont Romain du XVIII puis ½ h de rando pour remonter les 250 m de dénivelé jusqu’aux bagnoles. C’est bon pour la peau la marche en combi néoprenne sous 30°

sortie Cévennes 29 octobre au 1er novembre 2011

Participants

Lionel, Marc, Aurélie, Denis, Nadia, Clément, Eddy,Annabelle, Alessandra, Nicolas G., Nicolas Ri., Laurent, Julien

Samedi 29 octobre 2011

Rendez-vous au club à 8h30. Au CKTSV, les problèmes de réveil n’ont pas droit de cité – à 9h30 nous étions sur la route. Quatre heures de voyage, avec comme fil rouge la recherche de l’eau – coups de fil, analyse des topos, théories et conjonctures plus ou moins fallacieuses, tous les moyens sont bons. Le Tarn, la Tarnon, la Mimente – il manque toujours quelques centimètres à l’échelle. Nous apprenons par la même occasion que le camping dans lequel nous avons réservé les bungalows pour trois nuits fermera le 31 octobre. Suspense pour la dernière nuit, donc.

Le choix se porte sur le Gardon de St Jean, où quelques m3/s sont au rendez-vous – pas beaucoup plus que le minimum.
Deux autochtones s’arrêtent à notre niveau. Ils sont kayakistes. Ils sont beaux. Ils sont jeunes. Ils tentent de nous appâter avec le parcours dit du Canyon de Soucy. « Il y a quatre rapides c’est l’affaire d’une demie-heure, tout passe sans problème. »

Une petite moitié de notre groupe se laisse embobiner. Ils embarquent.
Premier rapide – ils portent.
Deuxième rapide – ils portent (à l’exception des autochtones qui font preuve d’une grâce de danseuse étoile dans leur trajectoire).
Troisième rapide – ils passent. Alléluia.
Quatrième rapide – ils passent, c’est du classe III+ (le « + » étant là pour éviter tout procès en diffamation). Amen.
Bilan : la demie-heure annoncée a pris ses aises, une rumeur insistante se répand dans les rangs des navette boys’n’girls – « il est trop tard, on va pas embarquer, le soleil se couche tôt en cette saison ma petite dame ». Que nenni. On se change, on se recoiffe, on enfile les casques et tout le groupe s’engage dans les 9 km qui suivent – le Haut Gardon de Saint-Jean. Du plat ponctué de rapides allant de « très sains » à « très scabreux ». Des coups de pagaie nets et précis ; des appels médiocres ; des appuis instables et précipités ; des esquimautages ; des bains et des castors. The Full Monty.

On débarque. Cinq minutes plus tard, la nuit tombe. Dix minutes plus tard, on n’y voit plus rien. Rien d’étonnant à tout cela, le CKTSV est tombé dans une marmite de quartz liquide quand il était petit. On a tout de même du mal à faire taire la seconde rumeur qui parcourt les rangs :
— On l’avait bien dit que le soleil se couchait tôt en cette saison il était moins une je vous le dis…
— Viens plutôt charger les bateaux sur la remorque.
— … n’empêche que si on n’avait eu plus de bains je sais pas comment qu’on aurait fait hein parce que c’est dangereux de finir…
— Tiens-moi cet élastique et tire fort dessus.
— … dans la nuit heureusement que Nicolas il avait sa frontale parce qu’autrement je sais pas si je l’aurais fait…
— Tire plus fort.
— … et imagine si quelqu’un avait cassé sa pagaie surtout qu’on n’avait même pas pris la pagaie de secours alors que justement elle est faite pour ça la pagaie de secours…
— File-moi cet E-LAS-TI-QUE.
— … de toute façon on est parti trop tard ce matin MPFFFFFF MPFFF MPFFFFFFFFFFFF !?!!
— VOILA, C’EST COMME CA QU’ON SERT UN ELASTIQUE ! CAPICCE ?

On se change, on se recoiffe – qu’est-ce que ça peut décoiffer le kayak -, on enfile nos tenues de soirée. Direction la Fête de la Soupe à Florac où nous espérons dénicher un petit bol de liquide végétal en guise d’apéro. Mais les stocks sont épuisés, et les troupes affamées. Annabelle rackette un bol à une petite vieille, qui résiste et lui refourgue un verre en plastique à la place – Annabelle est contente quand même -, Eddy trouve un bol par terre. Ils les lavent en amoureux dans une fontaine. Tout cela nous tirerait presque des larmes si nous n’avions pas l’esprit focalisé sur la garbure de Marc qui nous attend au camping. Eddy finit par se faire servir la seule soupe disponible à cette heure – il s’avère qu’il s’agit de l’eau chaude qui a servi à rincer la marmite, heureusement que les hippies n’utilisent pas de produit-vaisselle-plein-de-produits-chimiques-et-de-conservateurs.

Bungalow. Garbure. Miam miam. Joie. Plénitude. Dodo.

Dimanche 30 octobre 2011

Pas de pluie, pas de miracle, le Tarn est au trente-sixième dessous. Le Dourbie concentre les excitations, la Dourbie alimente les fantasmes.

Ils sont six. Ils partent sous le regard humide de leurs compagnes. Elles agitent leur mouchoir en guise d’au revoir. Elles suivent des yeux la silhouette du trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le brouillard matinal.
Très vite, elles oublient leurs hommes partis au front et se tournent vers les quelques hommes – réformés – qui restent au camp. Ces derniers ne le regretteront pas – connectez-vous sur la section adulte du site web pour plus de détails.

Bref, kayak pour les uns, randonnée pour les autres.
Le soir, nous assistons à un véritable battle entre les deux camps. Et chacun de vanter ses prises de risque, ses exploits et ses conquêtes. A l’applaudimètre, les randonneurs mènent largement la danse. Les kayakistes font l’objet de la risée générale à l’évocation de leurs bains-douches et autres bazars-à-bulles. Sans parler des pagaies cassées et de la plaque du caisson perdue (oubliée ?).
De vraies gonzesses.

Les spaghetti d’Alessandra font taire les derniers relents haineux des dourbiistes – il était temps.
Buona notte.

Lundi 31 octobre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir mis 31 jours au mois d’octobre, sans quoi notre séjour n’aurait duré que trois jours]

Petit-déjeuner, ménage, recherche de gîte pour le soir, analyse des niveaux d’eau sur internet. Direction la vallée de l’Hérault.
Hésitations entre la Vis et l’Hérault.
Les infos glanées à propos de la Vis auprès d’un Docteur ès Vis qui souhaite garder l’anonymat la disqualifient – pas assez d’eau. Ce qui s’avérera faux par la suite, mais ainsi va la vie. (NDLR : songer tout de même à châtier l’apprenti Deep Throat – pour l’exemple).
Hautes eaux pour l’Hérault, nous décidons de faire la partie « touristique » : Aval de Ganges (Le Mazet) => Pont de la D1.
Nous profitons de l’embarquement pour faire agréablement connaissance avec les habitants – fraternité et amour de son prochain.
Nous avions espéré une navigation « volume », des trains de vagues monstrueux et des rouleaux tumultueux. Nous avons rencontré un navigation de classe I à II, quelques vagues et un cadre idyllique pour nous consoler. Un petit air de marathon de l’Ardèche. La rumeur – encore elle – veut que le parcours fasse 25 km. Oh my god.
Après enquête, je suis en mesure d’affirmer que n’avons pas fait plus d’une quinzaine de kilomètres. Seul Nicolas G., habitué aux parcours de plus de quarante kilomètres de par sa pratique du kayak de mer, regrette la brièveté de cette descente et la faiblesse de notre VO2max.

Nuit en gîte. D’une accessibilité exemplaire pour un trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque via la D122. Neuf garçons, quatre filles, treize saucisses à la châtaigne, une purée DIY, une douche, un lavabo, treize lits simples. Assez peu de combinaisons, somme toute.

Mardi 1er novembre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir créé les Saints, sans quoi il n’y aurait pas de Toussaint, sans quoi notre séjour n’aurait duré que deux jours, car qui aurait posé son lundi si le mardi n’était pas férié ? Je vous le demande.]

Pluie, brouillard et Gorge de Saint Guilhem Le Désert.
Le niveau d’eau tourne autour de 30 m3/s, soit le maximum conseillé sur eauxvives.org (valeur qui ne fait pas l’unanimité sur le forum).
La principale difficulté du parcours se nomme Fer à Cheval – seuls quelques-uns le passent, les autres portent. Le reste de la rivière est magnifique et marmiteux. Entre deux parois siphonnantes, il suffit de rester au centre pour éviter les ennuis.
Nous passons sous un rideau d’eau tiède massant. Un petit peu de bonheur.
Arrivée dans un lac sous une pluie battante – ambiance brumeuse et humide, compromis parfait entre kayak et film noir américain des années 70. Le .357 Magnum de Nico est à l’honneur.

Rentrée à Lyon sous le déluge.
Cette nuit-là, le niveau d’eau monte à 450 m3/s sur l’Hérault. Et deux nuits plus tard, 1600 m3/s.

Randonnée Kayak: Calendrier 2012

Calendrier prévisionnel à la date du 13 novembre 2011:

  • Le dimanche 8 janvier: la galette des randonneurs sur le grand Large
  • Janvier-Mars : entrainement/balade le dimanche matin 10h-12h30 ou sorties (selon météo et dispo Nicolas, Didier, Sébastien ou Fred)
  • Samedi 28 janvier &  4 -11 février: Exercices de sécurité en piscine avec les kayaks des mer (préparation pagaies couleur, indispensable pour être autonome)
  • Le dimanche 25 Mars: Rhône (Jacques + Sébastien et/ou Nicolas)
  • Préparation et évaluation pagaies couleur:
    • Séances de préparation: Le 31 mars, le 14 avril, et le 21 avril (samedi après-midi, 13h30-16h30 ?)
    • Séance d’évaluation: Le 28 avril (avec handisports)
  • Reprise des séances d’entrainement le mercredi soir à partir du mercredi 2 mai sur le grand Large
  • Les 5-8 mai: Lac Léman avec handisport (prévoir de faire le pont le 7 mai)
  • Week-end pentecôte 26-28 mai: Allier en autonomie (sous réserve que Nicolas ou Sébastien soit disponible)
  • Le 3 juin: Marathon du haut-Rhône
  • Les 23-24 juin: Traversée le lac du Bourget
  • Du 30 juin jusqu’au 7 juillet: La Dordogne en autonomie (un minimum de 5 personnes est nécessaire pour l’organisation)
  • Dimanche 5 Août: Lac d’Aiguebelette
  • Les 22-23 septembre: Les gorges de l’Ain (Didier & Claude)
  • Le 29 septembre: Translac (le Bourget) avec handisports
  • Le 30 septembre (?): Traversée de Lyon
  • Octobre ?: Annecy ?
  • 10 novembre: Ardèche ?
  • Novembre-Décembre: Navigation les dimanche matin

Descente de l’Ain – 23 octobre 2011

Départ: pont de Chazey

Arrivée: Anthon (confluence Ain-Rhône)

8 Participants: Bertrand, Claude Be., Didier, Emmanuel C., Jacques, Maryvonne, Nicolas, Sébastien.

Pour cette dernière véritable sortie de la saison, nous avons descendu l’Ain du pont de Chazey jusqu’à Anthon, à la confluence de l’Ain et du Rhône. Les pluies automnales se faisant attendre, le niveau était relativement bas, mais suffisant pour naviguer sans jamais racler les bateaux ou la pagaie au fond de la rivière. En contrepartie la météo était exceptionnellement agréable en cette saison, si l’on oublie la levée du vent en fin de descente, et nous avons pu profiter du soleil pour le pic-nic et en attendant le retour de la navette. Il a même fallu retenir Maryvonne entre deux chansons révolutionnaires pour qu’elle ne rejoigne pas les nudistes qui bronzaient au soleil. Heureusement qu’elle avait pris une pagaie trop courte, cela nous a permis de la rattraper à temps !

Cette sortie étant pour certains une première expérience de navigation en rivière, nous en avons profité pour faire quelques exercices élémentaires (bacs, stops et reprises) dans les quelques petites veines d’eau du parcours. Malgré quelques trajectoires approximatives entre bac et reprise, quelques remontées dans le courant au milieu de la rivière au lieu de rejoindre la rive opposée, et quelques stops involontaires à l’intérieur de virages, tout le monde s’en est sorti honorablement. Le débit relativement faible a permis de descendre la rivière en toute sécurité sans bain involontaire, et chacun a pu à tour de rôle ouvrir la rivière pour apprendre à lire les mouvements d’eau.

En résumé: une sortie conviviale et sportive en pleine nature, une météo ensoleillée, une navigation très agréable, et chacun a pu se perfectionner, idéal !

Pause dans un stop
débarquement pour le pic-nic
L'après-midi
Premier bac

 

CR – Sortie sur La Bonne le 8 octobre 2011

 

D’après le CR de Jérôme:

Le parcours:

La Bonne : Pont du Prêtre à la retenue EDF
~ 6 Km de classe III avec un portage
niveau d’eau : bas
durée : 3h00

 

 

Avant le départ :

Cette sortie commença par un gros malentendu. La rumeur voulut que Nicolas G soit de la sortie. Ce qui entraina Maryvonne dans son sillage. Sébastien émit juste un vague intérêt pour la sortie et se retrouva inscrit d’office. Les deux se retournèrent contre le principal intéressé qui prit alors connaissance de son inscription et ne put qu’acquiescer.

Forcément après un tel lobbying, nous nous retrouvions 11 au départ du CKTSV … ou presque. Un malencontreux oubli de bouffe, puis d’affaire de kayak, puis de confusion de bateau, puis de récupération d’un maître nageur nécessita de repasser par le CKDM.

 

La navigation :

Au final, donc 11 au départ du Pont du Prêtre.

 

Nous n’allons pas tarder à débloquer notre compteur de la journée. Dès le 1er rapide. Non pas l’Étroit du Prêtre, le 1er rapide, celui en amont du pont. Tu embarques, tu fais ta reprise, tu es dedans. En décravatant le bateau de Maryvonne, le décravateur envoya la pointe de celui-ci directement dans Christelle qui passait malencontreusement à ce moment là. Comme aux quilles, sur le toit, un vague « je ne t’avais pas vu » en guise d’excuse. 1[bain] / 0[esquimau].

 

200 m plus bas, 3/0 comptabilisé à la sortie de l’Étroit du Prêtre. Et il en était ainsi tout au long du 1er kilomètre, une petite brasse par ci, un petit esquimautage par là. Chacun son tour.

 

Le pire nous attendait. Sournoisement tapis sous forme d’un petit seuil.  50 cm de haut dirait la science, un véritable trou diront d’autres.

 

De l’amont, on trouvait bien que les bateaux mettaient un certain temps à sortir. Alessandra aurait – elle envie de jouer avec son playboat ? Ah ben Thibo, aussi. Tiens c’est Nico qui s’y colle maintenant. De loin, on ne voyait pas tout. Le bateau en travers, dans un sens dans l’autre, sur la gite… Voyant les premiers mijoter, les derniers mirent un peu plus de conviction dans le franchissement.

 

Tous se regroupèrent dans le petit contre où certains avaient perdu leurs pompes, d’autres leur bateau, d’autres un peu de fierté.

 

Le rapide suivant se présentait sous forme d’une glissière un poil drossante rive gauche et qui se terminait dans une étroiture. Lionel ouvrit, sortit en légère chandelle. Un autre – confiant à la technique précise et au bateau dernier cri – se lança dans une subtile analyse vectorielle de la trajectoire. Tu rentres à gauche, incidence droite pour compenser le drossage, de la vitesse pour compenser le courant, et tu sors dans l’axe tranquille. Démonstration. A gauche, vitesse, incidente droite. Là cela se dérégla un peu. A fond dans le mur de droite, arrêt buffet, v=0, soleil, brasse. Commentaire de Sébastien « Mais il y voit bien !?! ».

 

« On porte » tonna un moniteur les bras en croix sur la berge. « Ah !! non non, moi je porte pas » se firent entendre les voix féminines de Christelle et Anja. « C’est tout droit ». En haut, au milieu, en bas. Bilan, pas un pet de jeu, bateau à plat, le cheveu sec à la sortie (ahr !!!).

 

Maryvonne nous abandonna au viaduc. On la retrouvera 2 h plus tard, en train de faire du footing en combinaison néoprène autour de son rond-point. Juste à temps. Les routiers et autres chasseurs s’étaient donnés le mot. Une file ininterrompue de 38 tonnes convergeait déjà vers le spot.

 

Nicolas nous démontra une fois de plus la validité de la théorie de Haeckel. Il reproduisit en accéléré toute son évolution de kayakiste depuis les origines jusqu’à aujourd’hui. Oubli de ses affaires, reprises tremblotantes dans du I, gite approximative, cravates dans du II…, pour finalement se retrouver en aval du viaduc, serein, gonflé à bloc,  à la limite d’ouvrir tous les passages III de la Bonne.

 

 

Au final, 1.6363….

Ce n’est pas le taux de fécondité du groupe mais celui de renversement  de notre équipée de bras cassés ce samedi 08. 12 / 6, seuls Anja et Lionel n’entrèrent pas dans les stat.

 

Participants (CKDM & CKTSV) :

Nicolas R, Mickael N., Sebastien O., Nicolas G, Christelle, Lionel, Alessandra, Maryvonne, Thibo, Anja, Jérôme « à la technique précise et au bateau dernier cri ».

Les Photos d’Alessandra :

 

 

 

Randonnée Mer en Bretagne: Archipel de Molène – Mer d’Iroise

Semaine du 27 Août – 3 Septembre 2011, Nous sommes partis à deux avec Nicolas pour participer à la dernière étape 2011 du Tour du Finistère en Kayak rganisée par Nautisme en Finistère (NEF).

Objectif: jouer dans les courants autour de Molène, île principale de l’archipel de roches et d’îlots situés dans le finistère, entre la sortie de la rade de Brest, les abers et l’île d’Ouessant. C’est une navigation particulièrement intéressante que nous avons découvert là-bas, combinant technique de rivière et naviguation en mer. En effet, les mouvements d’eau induits par la marée combinés à la présence de nombreux rochers et îlots n’émergeants qu’à marée basse créent en pleine mer d’énormes zones de courants et contre courants, obligeants à faire des bacs de plusieurs centaines de mètres pour passer d’une île à l’autre.

Rouge: Jour 1; Noir: jour 2; Vert (aller-retour): jour 3; Rose: jour 4.

 

En attendant un compte rendu plus détaillé de la naviguation, le début du séjour :

Samedi 27, départ de Lyon, direction Vannes, étape sur notre parcours. Arrivée en soirée, nuit de repos bienvenue.

Dimanche 28, Visite de la réserve Naturelle de Falguérec à Séné dans le Golfe du Morbihan le matin, barbecue « armor et argoat », puis départ pour Lanildut dans le finistère nord. Nuit au Camping municipal.

Lundi 29:

Rdv au camping avec Marc Berson, le BE de NEF, Isabelle et Thomas. Au programme de la journée: juste un petit tour au voisinage de Lannildut, petits exercices de navigation près des rochers, et exercices de sécurité et de récupération en eau profonde. Tout le monde saura se rattrapper en cas de déssalage, donc tout va bien !

Mardi 30:

Le grand départ, levé avant le soleil, petit déjeuner dans le froid et l’humidité du petit matin. On charge les bateaux, on descend au port de Lanildut, petite navette et on embarque alors que la marée a déjà commencé à descendre. Le choix de Marc de partir de Lanildut nous a surpris car en regardant la carte il semblait plus simple de partir du Conquet. Mais la marée descendante va nous aider comme on peut le voir ci-dessous sur la carte des courants au moment de la traversée (source « Previmer », lien ci-dessous). Les courants sont de l’ordre de 2-3 noeuds.

Carte des courants lors de la traversée

 

Les conditions météo sont particulièrement clémentes: pas de vent, peu de vagues. Sortie de l’Aber Ildut et traversée vers Molène en à peu près 2h30 de navigation en prenant soin de vérifier régulièrement notre position et notre cap en se basant sur les amers et les cartes marines. Petite anecdote: nous n’avons jamais trouvé la tourelle du feu des Platresses pourtant notée sur nos cartes, nous avons compris plus tard que cette tourelle s’était effondrée lors de la grande tempête de décembre 2007 en raison du manque d’entretien. C’est ce qui risque d’arriver à bon nombre de phares et tourelles lumineuses par manque d’entretien. En suivant à peu près la trajectoire noire sur la carte, nous sommes arrivés à Molène peu avant l’étale de basse mer. Le cordon de Galets reliant la presqu’île de Ledenez Vraz nous empêchant de contourner Molène par l’est, nous laissons les bateaux au port et allons à pied monter notre campement et manger pour récupérer un peu de la traversée.

Après un petit café en terrasse, nous reprenons les kayaks enmilieu d’après-midi pour contourner l’île par le nord et l’ouest pour rejoindre l’aire de campement, située au sud de Molène. Au passage, nous passons voir le trois mâts « Le bel Espoir » de l’association du Père Jaouen, actuellement en tour de France avec L’émission Thalassa sur France 3. Retour vers le campement, douche et rendez-vous au restaurant pour déguster la saucisse de Molène, particulièrement fumée !

 

A suivre

 

 

Quelques liens utiles :

Vocabulaire (shom)

Le feux des Platresses (Wikipedia)

Prévisions et analyse de données sur les courants (Previmer)

Les oiseaux de l’archipel de Molène

Le Bel Espoir

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