


En partenariat avec le Club de Villeurbanne, le CKTSV, nous proposons une école de pagaie pour les adultes! Encadré par un moniteur, nous accompagnons les débutants souhaitant progresser en eau vive en proposant des acheterdufrance.com séances régulières en bassin et des sorties adaptées. Retrouvez les dates de ces séances sur notre calendrier 2017 ou en visitant la page de l’école de pagaie adulte.
Les beaux jours sont là et notre école de pagaie est lancée! Débutant ou initié, poloïste ou randonneur, nous vous invitons à participer à des séances en bassin artificiel et rivière naturelle le weekend et à découvrir ou vous perfectionner dans d’autres supports le mardi soir et quelques mercredi soir. Au programme, de l’initiation et du perfectionnement à Saint Pierre de Boeuf, des rivières écoles dans les Alpes et Bourgogne, du bateau de descente sur le Grand Large, et ses alentours, de l’initiation au slalom et au freestyle en eau calme, 2 séances d’esquimautage et un atelier sécurité. Pour y participer, c’est simple, inscription sur le doodle pour les adhérents du club.
[av_textblock size= » font_color= » color= » av-medium-font-size= » av-small-font-size= » av-mini-font-size= » admin_preview_bg= »]
Participants : Claude, Anne-Lise, Pascale, François, Max, Patrick, Pierre S., Pierre M., Brice
Samedi 6 mai: Cigales et Carbonade
Départ du club à 8:00 pétantes par un temps maussade. Plus nous descendons vers le sud, plus le ciel s’assombrit. Arrivée au camping La Tour Fondue à 13:00 sous une bonne pluie. Nous réquisitionnons l’abri d’un bungalow pour déjeuner au sec. Et très vite le temps se calme. Le temps de repérer les lieux et de mettre les kayaks à l’eau, c’est le grand beau temps.
Balade autour du petit, puis du grand Ribaud. Première sortie en mer pour Pierre M. qui s’habitue rapidement à la houle. Traversée ensuite vers le petit Port du Niel, un des plus beaux endroits de la Presqu’île à mon goût. Puis retour vers le camping pour monter le camp au sec, juste avant l’apéro : Ricard, tapenade et pain aux noix. Pour le repas de ce soir, Patrick nous a mijoté une Carbonade flamande et son accompagnement de petites pommes de terre mousseline. Pour accompagner ce plat délicieux, un Montagne Saint Emilion et un rosé local, le Domaine de Terrebonne…. extra !
Dimanche 7 mai: Navigation aléatoire . . .
Ce matin, nous nous levons avec le soleil mais le vent d’ouest souffle fort. Nous décidons d’aller longer les côtes à l’est de la Presqu’île, en direction du Cap de l’Esterel. L’embarquement sur la plage orientale de la Tour Fondue est très calme, mais dès que nous nous retrouvons en mer, le vent forcit et la houle est déjà bien formée. Le contournement du Cap de l’Esterel est un peu impressionnant. Nous longeons les rochers, mais Anne-Lise et Claude qui sont à quelques dizaines de mètres un peu plus au large ne parviennent pas à rejoindre la côte. François quitte le groupe pour un remorquage, pendant que nous nous mettons à l’abri dans une petite anse abritée. Le temps de débarquer, nous perdons de vue nos trois comparses. Avec Pierre S., nous remontons vite sur le sentier du littoral pour essayer de les apercevoir. Au bout de longues minutes, nous pensons apercevoir des kayakistes très au large entre la Presqu’île et Porquerolles. Nous avons une grande confiance dans l’expérience de François, il a sa radio, mais l’attente est longue et nous n’avons pas pris de portable. Nous appelons finalement le CROSS (n°196) après avoir emprunté le téléphone d’un touriste mais quelques minutes après Pierre S. réussit à joindre Claude. Ouf, tout va bien, plutôt que de batailler contre le vent François a décider de mettre le cap sur l’île de Porquerolles. Sans un sou, ils réussissent à embarquer sur la navette avec les kayaks. Retour au camping et débriefing. Le vent était fort pour le niveau du groupe, mais la rade d’Hyères est un site bien adapté et sûr pour se tester sur des conditions engagées grâce aux plages de Porquerolles qui offrent des « réchap » confortables.
Dans la soirée nous nous remettons de nos émotions intenses avec quelques goulées de breuvage alcoolisé et le répertoire étonnant de chants marins de François.
Lundi 8 mai: Porquerolles
Après une bonne nuit, lever avec le soleil, le vent s’est calmé pendant la nuit et nous allons pouvoir traverser vers Porquerolles. Après un bon petit déjeuner, embarquement sur la plage ouest de la Tour Fondue, cap sur le Grand Ribaud pour s’éloigner de la route des navettes. Puis tout droit vers la plage des Langoustiers, la houle commence à grossir et ça déferle toujours fortement sur l’ouest de Porquerolles. Nous infléchissons vers l’est, je ne suis pas vraiment serein dans cette houle, je regarde les bateaux devant moi qui s’élèvent puis disparaissent derrière les vagues … nouvelle expérience. Finalement, nous arrivons tranquillement sur la plage d’Argent dont la couleur de l’eau rappelle les plages du Pacifique. Après une bonne pause, nous reprenons la mer en direction de la plage de La Courtade où nous prenons le déjeuner. Après un petit somme au soleil, cap sur la Pointe du Lequin, puis le Cap des Mèdes et les Deux Frères, avant un retour direct vers la Tour Fondue. Super randonnée ! Soirée en chansons.
Mardi 9 mai: Les Grottes de la Presqu’île de Giens
Ce matin, c’est le grand beau temps, pas de vent et une mer calme. Conditions idéales pour aller visiter les grottes à l’ouest de la Presqu’ile, dans la Calanque de Blé. Nous longeons les côtes sud jusqu’à la plage de l’Arboussière où nous laissons Pascale un peu fatiguée de la traversée de la veille vers Porquerolles. Puis nous reprenons le cap, direction Pointe du Rabat, Pointe Escampobariou et la Calanque de Blé. Une faille sur la falaise marque l’entrée de la Grotte dont la largeur fait tout juste celle d’un kayak ! A l’intérieur on ne voit rien, mais c’est superbe ! Retour vers la Tour Fondue, nous récupérons Pascale à l’Arboussière et profitons pleinement des derniers coups de pagaies le long de ces paysages exceptionnels. Nous plions le camp sous le soleil et reprenons la route vers 15h. Arrivée au club à 20h.
[/av_textblock]
Après plusieurs mois d’attente, nous y voilà enfin. L’équipe enfin formée se retrouve au complet ou presque à Chambéry, point de Départ de notre aventure. Sont présents, des Lyonnais des club de Villeurbanne et Décines, des Parisiens du club de Vaires sur Marne et un savoyard du club de Chambéry : Pierre-Yves, Blaise, Micka, Clément, Marc, Thibault, Fanny, Sam, Samuël, Jean Marie, Maud et Nicolas que l’on retrouvera directement dans la pampa Grecque.
Notre objectif : découvrir un pays méconnu pour ses rivières, manger des pitas, naviguer au mois de mars sans avoir froid et affronter le long et majestueux canyon d’Aoos… Tous les objectifs seront étroitement atteints car dans les montagnes Grecques, l’hiver y est parfois rigoureux…
Départ pour tous le vendredi soir et direction Chambéry où nous serons accueillis comme des rois par Jean Marie et sa femme. L’idée est de faire une petite halte avant de rouler direction d’Ancône en Italie où notre ferry nous attend pour 16h00. Grand luxe dans le bateau Grec avec la discothèque qui se transforme en dortoir pour le groupe.
ACHERON
Fatigués mais impatients, nous longeons les côtes Grecques au petit matin et à peine sortis du ferry, nous nous dirigeons vers L’Acheron, notre première rivière. Bonheur, le soleil est là, il fait chaud et l’eau coule dans la rivière, ce n’est donc pas une légende, il y a bien des rivières à naviguer en Grèce. C’est parti pour la navette …du classe 6…. Encore novice et inexpérimenté du pays, tout le groupe s’est laissé surprendre par les difficultés rencontrées… Une carte et un GPS ne suffisent pas, nous aurions dû brancher nos cerveaux !! Nous nous engageons à 11 dans le camion avec la remorque pour rallier le point de départ. Après 45 mn de lacets, nous engageons une piste… (raccourci sur la carte …) Erreur qui aurait pu être fatale dès le premier jour. Le coach a failli faire une crise cardiaque en pensant perdre le camion, la remorque ou les deux ! Bref il nous a fallu 3 heures pour rallier le point de départ…
Une fois sur l’eau, la rivière est splendide avec des gorges profondes et serrées de classe 3, passage 4. A noter quelques siphons et un infran. Le soir nous bivouaquons au débarquement et ce sera le premier d’un des nombreux sublimes bivouacs de notre séjour.
LOUROS
Ayant ouï dire qu’il y avait de l’eau dans le Péloponnèse, nous nous mettons en route vers le sud pour en profiter ! Nous ferons une petite étape intermédiaire sur le Louros, rivière plutôt méconnue et la moins intéressante du séjour. C’est la seule rivière que nous ayons fait où nous ne sommes pas dans la pampa car la route suit tout le long. Après une première section très plate à travers des branches et des cadavres d’animaux, nous entamons une section bien plus jolie et navigante avec 2 rapides de classe 3 – 4 que nous ne soupçonnions pas ! A tel point que notre ami Mickaël avait décidé de naviguer en slip en mode touriste de l’Ardèche… Nous avions également proposé à Fanny, débutante, de faire le parcours en kayak et non en airboat…. Au final, elle s’est plutôt bien débrouillée sur le classe 3 – 4 !
LOUSIOS et ALFIOS
Nous continuons la route vers le sud en direction du fleuve Alfios qui traverse une partie du Péloponnèse. Sur la carte, ça semble à côté, mais en voiture, tout est long ! Après une courte halte à Patras, nous retrouvons Nicolas au sud du Péloponnèse, à proximité de Kalamata. Il est déjà tard et notre point de chute, départ du Lousios, est encore loin. Les routes sont de plus en plus mauvaises et nous nous arrêtons dans un hameau au milieu des montagnes, entre 2 pistes. Le lendemain, nous repartons à la recherche de la rivière et c’est tout de même plus facile de jour ! Nous embarquons sur le Lousios pour y naviguer 3 km avant qu’elle ne se jette dans le Alfios que nous naviguerons sur une dizaine de kilomètres. Parcours, une nouvelle fois de toute beauté avec une végétation dense sur les parois et une nouvelle fois des belles gorges verticales. Le parcours est relativement simple, mais fort agréable à naviguer.
Le soir, super bivouac à côté du pont Turc du départ et dans l’excitation du montage de camp, PY se fait une cheville… Ce qui permettra à Blaise de retrouver son appareil photo !! Ne cherchez pas le lien, ce n’est pas évident, mais il y en a bien un ! Malgré ces déboires, nous passons une soirée fort sympathique avec un excellent repas concocté par nos cuistos, Micka et Clem.
Le lendemain, nous décidons pour certains, d’embarquer plus haut sur le Lousios et de débarquer plus bas sur le Alfios, afin d’éviter une piste pour la navette. Au programme 30 km de navigation… Le haut Lousios, c’est de la rivière sportive, spécialement, les passages des « Cerberos », puisque la pente s’accentue sérieusement avec 1 gros seuil d’entrée et 1 rapide labyrinthe au milieu des blocs entre 2 autres seuils un peu casses gueules, puis un rapide final.
Nous retrouvons le reste du groupe pour la deuxième partie de la descente et nous pagayerons jusqu’à Sekoulas. Au débarquement, Nico et Blaise font les cagoles au bord de la route avec leur splendide tenue polaire Cetelem.
ERYMANTHOS
Un des classiques Grec, c’est l’Erymanthos. Il se situe dans le Péloponnèse et se jette dans l’Alfios. Comme toute belle rivière, elle se mérite… Et son accès mérite réflexion puisque le départ et l’arrivée se situent après 7km de piste. Encore une fois, arriver de nuit sur une piste, ce n’est pas de tout repos ! Nous bivouaquerons donc non loin du départ du « Conglomerate Canyon ». Le lendemain, la rivière est splendide et nous ferons le parcours le plus simple : une dizaine de kilomètres de classe 3 avec des endroits très serrés et des parois en agglomérat atypique. Le débarquement se fait dans un village situé entre 2 pistes, qui nous rappelle vaguement le village dans le film de Délivrance avec le joueur de Banjo.
Le lendemain, 8 partiront visiter le site d’Olympie, tandis que 4 kayakistes se lanceront à l’assaut du haut Erymanthos. Une belle navigation ensoleillée de 24km se profile… Nous partons depuis le village de Tripomata et nous nous élançons pour 12 km de classe 3 – 4 – 5 dont une grande partie est engorgée. Bien qu’oppressant, le milieu du parcours est de toute beauté en termes de paysage et de navigation. Nous nous retrouvons à 4 kayakistes, entre 2 maitalon pille zur verhütung | ohnerezeptfreikauf parois verticales, prêt à affronter les rapides qui s’y trouvent. Des seuils, des belles lignes mouvementées et slalomées, 1 ou 2 must run et 0 infran ! Bref, que du bonheur. Attention tout de même au premier rapide bien avant l’entrée des gorges, qui peut être dangereux, même s’il ne paye pas de mine. Il s’agit d’une étroiture avec siphon. Le portage est facile et en rive droite. Après cette intense section, nous retrouvons le parcours du conglomerate canyon que nous descendons d’une manière décontractée : belle tentative de sabotage de Blaise qui a ouvert le bouchon du kayak de Nicolas, qui au bout de 12 km se demande si sa belle et neuve combinaison sèche ne prendrait pas un peu l’eau…
Arrivée dans le village de Délivrance : le bar du village nous servira de la bière, des patates et du porque (spécialité locale : mixture de viande de porc conservée dans sa graisse, et recuit avec des œufs brouillés).
Nous retrouvons le reste du groupe dans la nuit, pas très loin d’une autre rivière du Péloponnèse : le Sélinous. Mais celle-ci était quasiment sèche et marquera la fin de nos aventures dans le sud du pays.
ARACHTOS ET KALLARITIKOS
Samedi, journée off en kayak. Nous déposons Fanny à Patras. Elle rentrera en avion. Nous reprenons notre longue route et nous traversons la Grèce, direction le nord pour y trouver d’autres rivières en eau.
En de journée nous arrivons aux bords de l’Arachtos. Encore une fois, nous trouvons un excellent bivouac. A la surprise du groupe, nous sommes au pays du kayakiste : boite de rafting et d’autres kayakistes sont présents dans la zone.
Parti à la pêche aux informations, Blaise et PY rencontrent par le plus grand des hasards, Yanis, un guide grec avec lequel nous échangions depuis le départ par SMS. C’est avec lui et sous ces bons conseils, que nous planifions la suite du programme et notamment la gorge de 45KM d’AOOS.
Step by step, la navigation du jour, c’est le Kallaritikos suivi de l’Arachtos. En réalité nous naviguerons même sur une troisième rivière inconnue aux bataillons car nous nous trompons d’embarquement. Le plus drôle, nous nous apercevons de ce détail le soir après la navigation. Nous embarquons 1km en amont sur un petit affluent type Gyr mais sans eau. De retour sur le parcours prévu, nous rentrons d’abord dans les gorges du Kallaritikos, blanches, belles, majestueues. Nous enchainons avec les gorges de l’Arachtos, plus large : un bonheur à naviguer. Une agréable journée de navigation en classe III/III+.
Le lendemain, nous restons sur la même rivière mais nous partons avec le bon embarquement ce qui nous permet de faire 500m de classe IV. Notons la première expérience en tant que barreur en Hotdog de PY avec Thibault en coéquipier. Expérience concluante.
AOOS PART 1
Cap sur AOOS, pays des Ours … Blaise est en transe …45km de navigation composé de 2 sections en classe III/IV/V totalement isolé avec juste un pont entre les 2 sections.
Nous arrivons le soir à Vovoussa après une longue route parfois enneigée au passage de cols. L’ambiance est maussade, pluvieuse et froide … nous nous réfugions dans une taverne. Le soir le groupe se scinde en 2 catégories : les puristes qui affrontent les conditions extrêmes (pluies, froid, ours) dans leurs tentes et les pleutres dormant au sec et au chaud dans une maison. Les conditions sont si extrêmes qu’elles obligent Blaise à dormir dans sa sous couche de combinaison Cétélem, ce qui lui permet d’être le premier en tenu de combat le lendemain…
Le matin, il y a grosse réflexion sur l’embarquement aux vues de conditions météo pas très engageantes. Malgré les bons conseils de Marc (embarquer à 14h pour un parcours de 30km méconnu), nous embarquons vers 11h00 pour se donner plus de marges…
La navigation commence tranquillement. Tous les 200m des affluents remplissent la rivière. Le cadre et l’ambiance nous rappelle le Mordor … au bout de 8 km, les choses sérieuses commencent, nous rentrons une section plus engagée (repérage, sécu, pissette, portage …) S’en suit une section plus calme, où tout le monde se relâche, erreur une dernière grille de classe III (dixit Marc) disons du IV en réalité se profile à l’horizon. Au final cette première section a été intense pour le groupe, nous ferons la suite dans 2 jours, histoire de se reposer après toutes ces émotions.
Un grand merci aux navettistes qui nous ont permis de faire cette section :une centaine de km … avis aux amateurs. Mais eux aussi ont trouvé le moyen de pratiquer le kayak dans les pentes de la montagne d’Aoos!
VOIDOMATIS
Le lendemain, nous naviguons sur le Voidomatis … et cette fois c’est JM qui est tout excité car il attendait cette rivière depuis 4mois. Départ dans le magnifique village de Vikos, après 45mn de portage en descendant un chemin de randonnée serpentant sur la montagne pour atteindre la rivière. Pour refroidir les corps, nous nous baignons dans la vasque de résurgence. L’eau est transparente, cristalline, froide mais magnifique. Tout au long du parcours, nous voyons le fond de la rivière avec netteté quel que soit la profondeur.
Parcours sans grosse difficulté mais à faire pour la beauté de l’eau et du paysage. Bivouac à l’arrivé du Voidmatis à côté d’un pont turc … superbe mais nous apprenons le lendemain qu’il est interdit de bivouaquer à cet endroit et qu’il faut se signaler à l’office de tourisme pour naviguer librement sur les parcours du Voidomatis et AOOS.
AOOS PART 2
Nous nous élançons dans la suite du parcours d’AOOS. Ce parcours est plus court que le précédent mais les difficultés sont plus concentrées. A mi-parcours, un passage infran, pour le reste un parcours de classe III à V. Pas loin de l’arrivée au milieu de la rivière une pelleteuse, nous sympathisons avec le conducteur et prenons quelques photos.
ACHERON
La fin du séjour s’annonce, nous repartons pour la dernière journée naviguer sur l’Archeron. Marc sentant le défaut d’eau sur la rivière se propose de nous faire la navette en tentant la piste en montée … il a oublié les heures pour franchir cette épreuve … échec au premier virage soit au bout de 10m …. Ceci clos note séjour en Grèce, nous abandonnons Blaise à Igoumenitsa et le groupe se prépare à long et dur voyage d’Igoumenitsa à Ancône en Ferry puis Ancône à Lyon en camion.
En conclusion, nous retiendrons 2 semaines de plaisantes navigations exotiques, mais accessibles. La Grèce est un pays très montagneux avec les nombreuses failles où coulent les rivières. Nous avons exploré qu’une petite partie de ce que ce pays offre en termes de navigation et certains d’entre nous y reviendront……
T0 BE CONTINUED….
Pour plus d’informations, je vous invite à lire l’excellent blog tenu par Jean Marie !
Samedi 22 avril : la Têt
Départ du CKTSV à 9h30. Rendez-vous avec Anna à l’arrivée de la Têt à 13hh00. Nous la retrouvons donc à 15h00. Nous sommes au complet : Jérôme El Présidente, Christelle la Femme du Président, Anna l’Instit Spécialisée, Nico le Chasseur de rapace, Stéphane le pilote, JS le fayot du Coatch, et Blaise le Mono….
Nous embarquons sur la Têt, une poubelle de Granite rose noté 2 étoiles avec un arbre dangereux, 1er portage du mono et premier esquimau de l’ado. Gros bain de Nicolas dans un rapide de classe 2+, perte de la pagaie dès le premier jour. Le mono explore la grotte où se trouve certainement la rame… Le président se sacrifie et finit la rivière à main nue …. à l’ancienne.
Premier bivouac difficile à Font Romeu, voir hostile, avec des chambres à moitié chaudes et une vue sur le plateau de la Cerdagne. Estimation du bivouac, 1,2 millions, chez Jean Marc. Nous reviendrons…
Dimanche 23 Avril : Le Rio Sègre
Fouasse préparée par Anna, sous couvert de la Grand-mère, au petit déjeuner. Sous les bons conseils de Grégory, le local et collègue du mono, nous nous dirigeons vers le Rio Sègre pour affronter ses terribles gorges. C’est tout de même avec tristesse que nous abandonnons notre bivouac. La veille, le mono a proposé un jeu avec des règles strictes pour éviter tout ambiguïté. Des points négatifs pour des erreurs de navigations, refus, portage et sketches … Des points positifs pour la sécurité, les figures … bref un barème taillé sur mesure pour le mono.
Sur le Rio Sègre, le barême prend tout son sens et des premiers points sont vites gagnés et perdus par les participants. Les écarts se creusent dès le deuxième jour : Nicolas au barrage, passe à gauche, à environ 15m de la trajectoire de gauche et de la sécu, alors qu’Anna suit avec précisions les conseils du mono. Suivent 2 passages 5 et les premiers points de portage et d’esquimau tombent : pas de nom …. Débarquement très bien choisi par le coach qui après avoir franchi un grillage façon commando, se retrouve dans un verger. Une autochtone nous indique un chemin. Dommage, nous n’aurons pas le film du président coincé entre le sol et le grillage en mode commando.
Le soir, on fonce direction la Pallaressa, bivouac au-dessus du rapide du pastis sans le savoir. Soirée électorale : Trois quart du groupe est éliminé, le Trotskiste est sous Lexomil…. 2 sont en finales…. Petite pensée pour le secrétaire…
Lundi 24 Avril : Pallaressa
35 km de navigation. De Llavorsi aux défilés des Collegates. Belles gorges avec gipettes, vautour fauve, aigle royal, Condor Andin, perdrix andalouses… Bref tout un panel d’oiseaux …. On a perdu Nicolas …. Question navigation, il a mangé du lion au petit déjeuner notre chasseur de rapace. 0 points de Nicolas sur les terribles 800 m et rapide de l’éléphant, probablement grâce à une excellente prise en charges du mono. Gros regrets de l’Ado de ne pas avoir pris son Astro pour aller jouer dans le rappel de Sort: 30 m de larges, 10 m de rappel de long.
L’après-midi, Nicolas goute « le Pastis » Stéph a absolument tenu à ce qu’on lui compte ces 5 points d’esquimau tandis que le beatnik lui passait sur la face. D’ailleurs le rapide du pastis fait débat dans le groupe : « Je pense qu’on vient de passer le Pastis ? » suggéra le président. « N’importe quoi, y a une passe à droite dans le Pastis. Toi t’y connais rien, tu n’étais pas là en 2008. » Au bout de 3 bornes, le Mono envisageait qu’on venait de le passer depuis trois quarts d’heure et Christelle retrouva le sourire.
Débarquement après la sublime gorge des Collegates. Mais quel con ce Blaise qui suggère au groupe, un arrêt dans les ronces et un portage dans une pente 60°, tout ça pour éviter la plage de sable fin judicieusement choisi par les personnes compétentes !
Mardi 25 avril : la Haute Pallaressa
Nous prenons les renseignements auprès des autochtones locaux qui nous mettent en garde sur le rapide Don Cabron de la « upper Pallaressa ». Embarquement pour un groupe surmotivé dans un abri à poubelle par un temps pluvieux et froid.
Le mono conscient de son avance de points dans le jeu et dans un excès de sympathie pour le groupe décide de baigner 100 m après le départ après un seuil de 0.78m. C’est parfait pour se mettre en confiance.
La très haute Pallaressa est une rivière qui courre vite et le groupe tendu attend désespérément de passer le rapide Don Cabron pour se rendre compte qu’il l’avait déjà passé avec brio. L’atmosphère se détend, la navigation aussi. Récupération du reste de la team à Isil pour naviguer la deuxième section. Pendant le repérage d’un drossage conséquent, JS relâche son attention, et laisse son kayak partir doucement dans le courant. Ce dernier fini à la nage pour récupérer son bateau. Le groupe dans sa grande générosité comptabilisera cette action comme un sketch et non comme un bain. Pour le passage de ce drossage, chacun choisi sa ligne. Le pilote aussi, choisi sa ligne : bateau sur l’épaule droite et portage sur la route. Les filles se concertent, délibèrent, échangent et choisissent la même ligne.
Le soir, direction le rio Esera sous la pluie diluvienne qui s’abat sur l’Espagne. Nous nous dirigeons vers une auberge pour gouter les mets locaux : pizza surgelée, raciones du pays… Mais nous étions bien contents de manger chaud.
Mercredi 26 avril : Rio Esera
Des francos espagnols non kayakistes nous indiquent que le parcours des gorges de l’Esera est interdit…. Nous embarquerons tout de même dans les gorges pour un parcours avec peu d’eau mais magnifique. Journée difficile pour Christelle qui baigne à 2 reprises dans du 2+, mais enrichissante en point pour le mono qui emmagasine du point. Arrivé au barrage, personne ne tente le raccourci du trou siphonnant et nous portons le barrage par la route malgré la richissime idée du président de descendre le barrage par l’échelle.
Le 2ème parcours est plus en eau. Le ciel s’assombrit et nous nous réfugions sous un pont pour éviter la grêle. Nous approchons du fameux rapide des pyramides où Nicolas baigne au seul endroit siphonnant du parcours. C’est tout une équipe qui se précipite pour secourir notre chasseur d’aigle.
Une rivière en mode duralex, pas un souvenir impérissable du probablement aux conditions fraîches ….
Jeudi 27 avril : off pour tout le monde
Après la première nuit gelée du séjour, on fonce sur la Cinca avec l’option de la Cinqueta …. Le froid, le vent et le manque d’eau nous font opter pour une journée off.
Cependant nous sommes partis repérer le terrible parcours des dalles sur l’Ara … très haut, très froid. Réchauffé par le soleil, nous mangeons au départ du parcours.
Nous observons parmi les plus prestigieux rapaces d’Europe pendant que certains jouent au Dawak … une mémorable prestation de JS. Le président sur son siège observe la situation.
Repérage du parcours du bas pour lutter contre les traumatismes d’Anna sur cette rivière en 2016.
Le soir, le froid nous transit, nous faisons du feu dans un bivouac de rêve … à la nuit tombée, la Guarda civile et la police du parc nous tombe dessus, avec tout son charme. Fin de la fête ! On bouffe du riz foiré, debout et dans le froid. On va se coucher.
Vendredi 28 avril : Rio Ara
On se lève, il fait froid… très froid. Mais le beau temps nous lance sur le Rio Ara, en laissant le Junkie en combi néoprène sur le bas-côté au départ. C’est donc à 3 que nous nous lançons à l’assaut du haut Rio Ara. Ce fut un parcours splendide avec une eau bleue transparente comme décrite dans les livres, ponctué par trois grands rapides : la Passerella, le mini formule 1 et le Formule 1. Un perfect pour notre trio, notons tout de même le stop très technique et presque annoncé du président puis du coach dans le célébrissime « formule 1 »
On part à fond sans les clés de la navette dans le parcours suivant, une magnifique gorge. Ce sketch sera sanctionné par une perte de point considérable bien qu’il sera difficile au groupe de trouver des coupables… L’entrée de la gorge un barrage à porter … le président porte à sa manière en rive gauche en enjambant et escaladant le barrage, tandis que le groupe porte à droite en suivant le chemin. Il a le coup d’œil le président…
Vient le premier rapide … du repérage, de l’hésitation, mais tout le monde engage … un par un. Certains réussissent leur ligne, d’autres esquimautes et d’autres nagent …
Au cours de la descente alors que l’ouvreur passe à droite, Nico tente la passe à gauche à titre d’exercice … sur les conseils du Président. Bloqué dans le rappel en réception d’un seuil, Nico se bat, puis fini par nager … sketch … aidé par le fautif en vain, le mono en mode plongeur encordé sans corde plonge récupérer, Nico sors … au bout d’un certain temps …
La rivière se calme, s’élargit, l’attention se perd et le drame arriva : 2 bains magnifiques dans du classe 2+ … C’est à ce moment-là que nous nous rendons compte que les clés de la navette se trouvent dans le camion en haut.
2 groupes s’organisent, l’un pour la navette, un deuxième finissant la rivière. L’équipe de la navette retrouve PY en slip sur un banc au soleil. Navette impeccable en stop…
L’équipe finissant la rivière perd Nico qui a débarqué pour observer les oiseaux … il se perd lui-même pour retrouver son bateau. Une navigation à rebondissements qui prendra 6h pour 4Km. Nous allons essayer de rentrer dans le Guinness book.
Malheureusement, l’une d’entre nous, Christelle atteint par un virus inconnu tombe malade et passe une nuit très difficile.
Samedi 29 : retour sur la Pallaresa
Fuyant le froid, et cherchant de l’eau nous retournons sur la Pallaresa. Nous commençons par la partie classique avec le passage des 800m. Anna ouvre le parcours et Nicolas navigue avec brio. Les troupes sont réduites, décimées et certains ne naviguent pas mais n’auront pas de points négatifs de refus de parcours grâce o leur « certificats médicaux » et « l’indulgence du groupe ».
L’après-midi, seul le président et le mono s’élancent à deux dans le parcours de la Haute Pallaresa de Isil à Boren. Anna très courageuse et audacieuse voit une bonne occasion de reprendre des points et décide d’embarquer à mi-parcours. C’est le duel final entre les premiers du classement et d’un commun accord, nous proposons une règle spéciale : « débarquer, c’est tricher ». Au final, une navigation très rapide, assez pentue et forte agréable qui nous font finir le séjour en beauté.
Le soir direction Font Romeu pour bivouaquer chez Jean Marc, le père de JS comme le premier soir. Sangria, Bœuf carotte, glace au lait de brebis … la boucle est bouclée.
Voilà un excellent séjour qui se termine. Ce fut l’occasion pour le groupe de découvrir les Pyrénées et ses terrains de jeux aquatiques allant de la classe 2 à la classe 4+. Nous reviendrons explorer ce terrain de jeu puisque l’Ariège et les Hautes Pyrénées restent à découvrir !
Compte rendu collectif, écrit par Jérôme, Stéphane, Anna, JS, Pierre Yves, Christelle, Nicolas et Blaise.
Le week-end du 6 et 7 Mai, l’équipe N3 de Décines a pris part au tournoi international de Fribourg,
charmante bourgade en Suisse.
Côté météo, nous n’avons pas été gâtés… De la pluie en continu le samedi et de la grisaille la journée
du dimanche (déjà nous étions contents qu’il ne pleuve plus ! ). Points positifs par contre, l’eau était
chauffée pour le week-end de compétition et le cadre était vraiment sympa et atypique !
Pour faire un bilan rapide de l’ensemble du week-end, nous étions 5 pour 6 matchs sur les deux jours
avec : Ronan, Antho, Val, Paul et Yannick, qui est venu compléter l’équipe en plus de nous apporter
ses conseils pour progresser.
Niveau résultat :
Défaite 4-3 contre Rapperswil
Victoire 10-1 contre Bale
Défaite 6-1 contre Fribourg 1
Victoire 6-3 contre Strasbourg
Victoire 6-1 contre Fribourg 2
Défaite 6-4 contre Strasbourg
Nous terminons donc à la 6 ème place du classement sur ce week-end… Petite déception quand même
car il y avait la place de faire mieux.
En revanche, nous avons progressés sur certains schémas de jeu et sur nos placements donc le
meilleur reste à venir ! Et ça restait un tournoi amical malgré tout 🙂
Nous tenons à remercier fortement Alain, qui nous a accueillis comme des rois chez lui ! On
reviendra, et ce n’est pas la météo qui nous motive mais plutôt l’accueil et les spécialités locales
(voir photo de Ronan) ! 😉
Prochain rendez-vous pour l’équipe N3 à Strasbourg le week-end du 27 et 28 Mai pour confirmer
notre bonne première partie de saison !
Départ du CKDM vers 9h00. Nous prenons la direction des Alpes du sud pour un stage de 4 jours dans la vallée du Var. Nous sommes 12 jeunes venus de 3 clubs différents dans le département du Rhône : Yanis, Céleste, Erwan, Nikoloz, Aurore, Thomas, Rosalie, Lily, Léo, Baptiste, Romane et Matisse. Nous sommes encadrés par 3 adultes qui travaillent pour les clubs du CKDM et SVV : Noé, Abel et Blaise.
La route est longue, mais nous arrivons finalement à bon port, dans le joli village d’Entrevaux avec sa belle citadelle Vauban qui le surplombe. Après le pique-nique, nous avons tous hâte d’embarquer et naviguer sur le Var en cette belle journée ensoleillée. Le parcours n’est pas exceptionnellement difficile, mais pour beaucoup, c’est une première expérience en rivière naturelle et cette première journée sera marquée par de nombreux bains ! Notre parcours commence à Entrevaux et se finit à proximité de Puget-Théniers.
Le soir nous rejoignons le camping, où un bon repas préparé par Isabelle, une restauratrice locale, nous attend. Montage de tentes dans la nuit, puis au lit pour un repos bien mérité !
En ce mardi ensoleillé, nous prenons un bon petit déjeuner improvisé avec ce que nous avions dans la malle d’Abel ! Après avoir fait sécher nos affaires et fait quelques courses pour la suite du séjour, nous partons en fin de matinée pour 10 km de navigation sur le Var de Touët à Malaussène. La navigation s’est bien mieux déroulée que celle de la veille, si bien que certains ont prolongé le plaisir jusqu’à la confluence de la Tinée, ce qui nous a permis de traverser des somptueuses gorges. Nous sommes arrivés à bon port malgré quelques personnes qui se sont retournées pendant la descente. Nous sommes rentrés au camping vers 17h30 pour le groupe qui s’est arrêté et vers 18h15 pour celui qui a continué. Nous avons ensuite pris nos douches puis nous avons mangé le repas gentiment préparé par Isabelle. Nous regagnons nos tentes vers 22 heures.
Le mercredi matin, une sortie facultative est proposée, à laquelle je participe (Aurore). Nous partons donc aux environs de 9h du camping, après avoir déjeuné, et nous nous rendons dans les gorges de Daluis, une vallée encadrée par des falaises abruptes de roches rouges, (contrairement au reste de la région où la majorité de la roche est grise blanche) et entre ces deux parois serpente le Var dont les eaux rapides sont d’un bleu très clair. C’est ici que nous naviguons, entre le village de Guillaume et le village de Daluis. Le parcours est magnifique et le soleil est au rendez-vous. Heureusement car il fait très froid ce matin-là ! Nous descendons des rapides de classe 2 et 3 pour traverser l’ensemble des gorges. Le parcours est plus mouvementé pour certains que pour d’autres … Pour moi qui suis peu expérimentée en kayak, je me suis retournée deux fois : une fois dans des rapides et la deuxième fois, je n’avais pas assez anticipé pour tourner donc le courant m’a poussée sur une paroi. Après avoir rejoint une berge, nous avons tous continué et nous nous sommes arrêtés à mi-parcours à la cascade de l’amen pour nous reposer et nous réchauffer un moment. C’est l’occasion de faire une photo de groupe au pied de la cascade pour immortaliser le moment.
En fin de parcours un passage plus difficile nous attend : le rapide de l’éboulis que certains ont contourné. A l’arrivée nous sommes tous plus ou moins fatigués et mouillés, mais le sourire aux lèvres car c’était une expérience fantastique. Après s’être changés, nous retournons au camping pour retrouver le reste du groupe.
Pendant ce temps, le reste du groupe a fait un tour sur le lac du camping et exploré la petite île. Nous mangeons des sandwichs et repartons pour le parcours de l’après-midi sur le Var de Puget-Théniers à Touët sur Var. Ce parcours-là m’a semblé plus simple après Daluis, mais il était tout de même bien mouvementé et je me suis retournée au démarrage … La suite du parcours a également été fatale pour quelques apprentis kayakistes ! Mais le paysage est toujours magnifique et les sensations lors de la descente énormes ! Le temps s’est couvert vers la fin de parcours et il y avait alors un peu plus de vent. Puis lorsque nous rangions les bateaux il s’est mis à pleuvoir.
Pour le repas du soir nous dînons dans une ferme sur la route d’Entrevaux, chez les restaurateurs qui préparaient nos repas : c’était très bon et l’ambiance était très conviviale. Nous sommes ensuite rentrés au camping et après un petit temps libre nous sommes allés nous coucher.
C’est le jour du départ. Au programme, rangement, nettoyage du camp et pliage de tente ! Certains sont déjà des experts du camping et manient la tente avec brio. Pour d’autres, il y a encore beaucoup à apprendre et ces stages ne sont pas formateurs que pour la partie navigation ! Nous quittons finalement le camp vers 11h30 et nous prenons la triste et sage décision de ne pas naviguer sur le Haut-Verdon pour éviter de rentrer trop tard sur Lyon. Mais ce n’est que partie remise et nous reviendrons bien un de ces jours pour découvrir le chouette parcours des Gorges de Font Gaillarde où coule le Verdon, section également connue pour son autre nom : la descente des 1000 drossages.
Nous faisons tout de même une halte au niveau du lac de Castillon pour prendre un dernier pique-nique tous ensemble, dans un cadre encore une fois magnifique. La couleur de l’eau étonne les enfants. Abel nous quitte ici, après le repas et l’ensemble du groupe le remercie.
Nous arrivons sur Lyon aux alentours de 18h00, nous nous disons au revoir, le sourire aux lèvres et les souvenirs plein la tête.
TO BE CONTINUED ….
Voici un petit retour sur ce dernier week-end à Grenoble qui vient de s’achever ! Et quel week-end ! ☺
Tout d’abord, des conditions météo dignes d’un mois de Juin ! Soleil, 26°C, crème solaire et en prime une magnifique vue sur les montagnes !
Pour la première fois de la saison, nous sommes arrivés à Grenoble au grand complet avec Anthony, Ronan, Thibault, Guigui, Val, Etienne, Jean et Paul (de gauche à droite sur la photo) et également la présence de Yannick comme coach ! ☺
Point de vue résultat c’est très encourageant, avec au final 3 victoires et une défaite. Ci-dessous les détails des matchs dans l’ordre :
Victoire 5-4 contre Strasbourg 2 : Victoire à l’arrachée avec une belle remontée de Strasbourg en seconde mi-temps malgré un premier acte globalement maîtrisé, ce qui a permis de mettre Yannick sous tension dès le début de cette troisième journée 😉
Défaite 2-3 contre Corbeil-Essonnes 2 : match serré du début à la fin, mais nous avons finalement concédé notre seule défaite du week-end contre les 1er au classement d’un petit but.
Victoire 4-3 contre Grenoble 1 : match du dimanche matin, que ce fût dur mais une victoire qui fait du bien au moral !!
Victoire 2-1 contre Auxerre 1 : de nouveau un match très serré, de bonnes défenses de chaque côté. Nous étions menés 1-0 à la mi-temps et au final on s’impose 2-1 à l’envie et un peu par chance, il faut l’avouer, car Auxerre ne concrétise pas un penalty à 2min de la fin du match…
Au classement provisoire, nous restons à la 5ème place à égalité de point avec Saint-Omer 2 et St Nazaire 2. Il faudra faire la différence sur les prochaines journées pour conforter cette place voire embêter les équipes au-dessus de nous au classement ! ☺
Sans transition, et pour faire redescendre un peu les ardeurs des lecteurs qui sont arrivés jusque-là, l’équipe N3 souhaite également remercier Gilles, Loïc, Julien, Alaric et Alex d’avoir participé à la journée de Championnat N4 à Loeuilly. Merci de vous être rendu disponible à cet évènement, vous avez permis de laisser une chance d’exister à l’équipe N4 pour le reste de cette saison et également à notre équipe de revenir avec ces résultats… Big-up à Alex d’avoir accepté d’aller à cette compétition la veille au soir à 20h ! 😉
A bientôt sur les terrains de polo, où sur l’eau tout simplement !
Cette seconde journée de Championnat N3 s’est déroulée à St Yrieix-sur-Charentes (ville proche d’Angoulême). Nous n’avons pas pu profiter de cette magnifique météo (voir photo) car nous avons joué en piscine, mais on ne va pas se plaindre pour autant d’autant plus que l’organisation a été parfaite ! ☺
1 seul joueur absent sur cette journée, Thibault qui est devenu Papa récemment ☺ et Yannick qui ne pouvait pas être présent dans son rôle de coach.
Voici les résultats de l’équipe 1 de Décines sur le week-end :
Défaite 3-2 contre Nantes 1 (match de 15h50), 2 buts de Paul
Victoire 4-2 contre Acigné 3 (match de 17h50), 1 but d’Etienne, 2 buts de Paul, 1 but de Ronan et une ribambelle de cartons verts… ☺
Match nul 3-3 contre Auch 1 (match de 19h50!), 1 but de Guigui, 1 but d’Etienne et 1 but de Val.
Victoire 3-2 contre Gond-Pontouvre 1 (match de 23h10 !!!), 3 buts de Ronan (qui nous sort un match énorme ☺)
Enfin, défaite 2-1 contre St Nazaire 2 (match de 14h15 le dimanche) avec 1 but de Guigui.
Bilan de cette seconde journée : 2 victoires, 2 défaites et un nul avec une défense solide dans la majorité des matchs et un plaisir partagé de tous depuis le début de la saison !
Rendez-vous pour la 3ème journée de Championnat à Grenoble le 08 et 09 Avril ! ☺
[CECI EST UNE FICTION, TOUTE RESSEMBLANCE AVEC LA RÉALITÉ SERAIT PUREMENT FORTUITE]
Sur la sellette depuis sa récente élection, tout d’abord pour ses soupçons d’emplois fictifs révélés par le CKM (pour rappel, le permanent Blaise aurait reversé la moitié de ses salaires au président) enchaîné du feuilleton des pagaies « offertes » par un prétendu « ami » haut-placé du magazin KWA, le président du CKDM n’a eu d’autres choix que de laisser la main à son charismatique vice-président suite aux nouvelles révélations.
Le traître aurait en effet été dédommagé de plus de 100 000 euros pour des déplacements à Rio, où son équipe de polo aurait participé aux jeux olympiques l’été dernier. Bien que rien ne soit encore prouvé, nous savons tous très bien que le kayak-polo n’est pas un sport, et de facto ne peut prétendre être aux JO. Après les soupçons de dopages forcé sur mineurs de l’équipe U15 et les rumeurs d’un possible complot quant à son élection (rappelons que Ronan a été élu à l’unanimité, ce qui paraît louche à bien des égards), l’intéressé a donc décidé de se retirer pour ne pas entacher l’image du CKDM.
C’est au pied levé que le charismissime vice-président a dû le remplacer, avec d’énormes dettes à gérer. « Comment allons-nous faire pour tout rembourser ? Pour commencer, nous avons revendu notre flotte de bateaux, ce qui a fait la joie du musée d’archéologie de Lyon. Nos adhérents vont donc devoir s’adapter à une pratique de type « sans-embarcation » voire une pratique anhydre.
Interrogé par nos services, Rémi Vallin fit preuve d’une extrême sagesse :
« Certes j’ai dû revendre mon navire qui était flambant neuf… Et ce samedi matin, comme tous les samedis, nous nous sommes rendus à Sault-Brenaz, mais pour la première fois depuis que j’ai commencé le kayak, nous n’y avons pas navigué. Nous en avons profité pour nous adonner aux choses importantes de la vie, la défense des animaux en détresse, le sauvetage de truites coincées et je me suis aperçu que mon amour pour les poissons submergeait ma passion de la belle navigation.»
Le kayak sans bateau, concept baptisé par Benjamin Just dans les années 2000, est une discipline qui a le vent en poupe. « Tout a commencé par une descente en apnée des rapides d’Aime et c’est là qu’on a compris la futilité de nos équipements dans notre rapport à notre sport. Le canoë-kayak, ce n’est pas forcément « un bateau – une pagaie » , cela nécessite un peu d’ouverture d’esprit, mais pour évoluer dans notre pratique, il est bon de devenir moins matérialiste… »
Thomas Denais renchérissait : « Moi, la pratique du canoë-kayak sans matériel ? De toutes façons, c’est avant tout l’eau qui m’attirait dans ce sport, désormais, notre pratique s’apparentera plus à de la plongée et c’est une bonne chose, je pense ».
En conclusion, si l’ancien président a bel et bien trahi le CKDM, il ne faut y voir qu’un cygne du destin. CKDM ruiné, CKDM coulé, oui, mais CKDM rebaptisé. Des cendres de l’ancien club naîtra une discipline nouvelle, une nouvelle association, le « front de libération des petits poissons », « l’ictyus sub-aquatus kayakum » ou encore le « underwater canoe team » pourraient demain voir le jour sur le site de l’ancien club, belle leçon d’espoir qui illustre le cycle de la vie.