Stage de kayak de mer à Giens, 6-9 Mai 2017

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Participants : Claude, Anne-Lise, Pascale, François, Max, Patrick, Pierre S., Pierre M., Brice

Samedi 6 mai: Cigales et Carbonade

Départ du club à 8:00 pétantes par un temps maussade. Plus nous descendons vers le sud, plus le ciel s’assombrit. Arrivée au camping La Tour Fondue à 13:00 sous une bonne pluie. Nous réquisitionnons l’abri d’un bungalow pour déjeuner au sec. Et très vite le temps se calme. Le temps de repérer les lieux et de mettre les kayaks à l’eau, c’est le grand beau temps.

Balade autour du petit, puis du grand Ribaud. Première sortie en mer pour Pierre M. qui s’habitue rapidement à la houle. Traversée ensuite vers le petit Port du Niel, un des plus beaux endroits de la Presqu’île à mon goût. Puis retour vers le camping pour monter le camp au sec, juste avant l’apéro : Ricard, tapenade et pain aux noix. Pour le repas de ce soir, Patrick nous a mijoté une Carbonade flamande et son accompagnement de petites pommes de terre mousseline. Pour accompagner ce plat délicieux, un Montagne Saint Emilion et un rosé local, le Domaine de Terrebonne…. extra !

Dimanche 7 mai: Navigation aléatoire . . .

Ce matin, nous nous levons avec le soleil mais le vent d’ouest souffle fort. Nous décidons d’aller longer les côtes à l’est de la Presqu’île, en direction du Cap de l’Esterel. L’embarquement sur la plage orientale de la Tour Fondue est très calme, mais dès que nous nous retrouvons en mer, le vent forcit et la houle est déjà bien formée. Le contournement du Cap de l’Esterel est un peu impressionnant. Nous longeons les rochers, mais Anne-Lise et Claude qui sont à quelques dizaines de mètres un peu plus au large ne parviennent pas à rejoindre la côte. François quitte le groupe pour un remorquage, pendant que nous nous mettons à l’abri dans une petite anse abritée. Le temps de débarquer, nous perdons de vue nos trois comparses. Avec Pierre S., nous remontons vite sur le sentier du littoral pour essayer de les apercevoir. Au bout de longues minutes, nous pensons apercevoir des kayakistes très au large entre la Presqu’île et Porquerolles. Nous avons une grande confiance dans l’expérience de François, il a sa radio, mais l’attente est longue et nous n’avons pas pris de portable. Nous appelons finalement le CROSS (n°196) après avoir emprunté le téléphone d’un touriste mais quelques minutes après Pierre S. réussit à joindre Claude. Ouf, tout va bien, plutôt que de batailler contre le vent François a décider de mettre le cap sur l’île de Porquerolles. Sans un sou, ils réussissent à embarquer sur la navette avec les kayaks. Retour au camping et débriefing. Le vent était fort pour le niveau du groupe, mais la rade d’Hyères  est un site bien adapté et sûr pour se tester sur des conditions engagées grâce aux plages de Porquerolles qui offrent des « réchap » confortables.

Dans la soirée nous nous remettons de nos émotions intenses avec quelques goulées de breuvage alcoolisé et le répertoire étonnant de chants marins de François.

Lundi 8 mai: Porquerolles

Après une bonne nuit, lever avec le soleil, le vent s’est calmé pendant la nuit et nous allons pouvoir traverser vers Porquerolles. Après un bon petit déjeuner, embarquement sur la plage ouest de la Tour Fondue, cap sur le Grand Ribaud pour s’éloigner de la route des navettes. Puis tout droit vers la plage des Langoustiers, la houle commence à grossir et ça déferle toujours fortement sur l’ouest de Porquerolles. Nous infléchissons vers l’est, je ne suis pas vraiment serein dans cette houle, je regarde les bateaux devant moi qui s’élèvent puis disparaissent derrière les vagues … nouvelle expérience. Finalement, nous arrivons tranquillement sur la plage d’Argent dont la couleur de l’eau rappelle les plages du Pacifique. Après une bonne pause, nous reprenons la mer en direction de la plage de La Courtade où nous prenons le déjeuner. Après un petit somme au soleil, cap sur la Pointe du Lequin, puis le Cap des Mèdes et les Deux Frères, avant un retour direct vers la Tour Fondue. Super randonnée ! Soirée en chansons.

Mardi 9 mai: Les Grottes de la Presqu’île de Giens

Ce matin, c’est le grand beau temps, pas de vent et une mer calme. Conditions idéales pour aller visiter les grottes à l’ouest de la Presqu’ile, dans la Calanque de Blé. Nous longeons les côtes sud jusqu’à la plage de l’Arboussière où nous laissons Pascale un peu fatiguée de la traversée de la veille vers Porquerolles. Puis nous reprenons le cap, direction Pointe du Rabat, Pointe Escampobariou et la Calanque de Blé. Une faille sur la falaise marque l’entrée de la Grotte dont la largeur fait tout juste celle d’un kayak ! A l’intérieur on ne voit rien, mais c’est superbe ! Retour vers la Tour Fondue, nous récupérons Pascale à l’Arboussière et profitons pleinement des derniers coups de pagaies le long de ces paysages exceptionnels. Nous plions le camp sous le soleil et reprenons la route vers 15h. Arrivée au club à 20h.

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Week-end à Fribourg (Suisse), tournoi amical

Le week-end du 6 et 7 Mai, l’équipe N3 de Décines a pris part au tournoi international de Fribourg,

charmante bourgade en Suisse.

Côté météo, nous n’avons pas été gâtés… De la pluie en continu le samedi et de la grisaille la journée

du dimanche (déjà nous étions contents qu’il ne pleuve plus ! ). Points positifs par contre, l’eau était

chauffée pour le week-end de compétition et le cadre était vraiment sympa et atypique !

Pour faire un bilan rapide de l’ensemble du week-end, nous étions 5 pour 6 matchs sur les deux jours

avec : Ronan, Antho, Val, Paul et Yannick, qui est venu compléter l’équipe en plus de nous apporter

ses conseils pour progresser.

Niveau résultat :

  • Journée du samedi : 

Défaite 4-3 contre Rapperswil

Victoire 10-1 contre Bale

Défaite 6-1 contre Fribourg 1

Victoire 6-3 contre Strasbourg

  • Journée du dimanche : 

Victoire 6-1 contre Fribourg 2

Défaite 6-4 contre Strasbourg

Nous terminons donc à la 6 ème place du classement sur ce week-end… Petite déception quand même

car il y avait la place de faire mieux.

En revanche, nous avons progressés sur certains schémas de jeu et sur nos placements donc le

meilleur reste à venir ! Et ça restait un tournoi amical malgré tout 🙂

Nous tenons à remercier fortement Alain, qui nous a accueillis comme des rois chez lui ! On

reviendra, et ce n’est pas la météo qui nous motive mais plutôt l’accueil et les   spécialités locales

(voir photo de Ronan) ! 😉

Prochain rendez-vous pour l’équipe N3 à Strasbourg le week-end du 27 et 28 Mai pour confirmer

notre bonne première partie de saison !

3ème journée de championnat N3 à Grenoble

Voici un petit retour sur ce dernier week-end à Grenoble qui vient de s’achever ! Et quel week-end ! ☺
Tout d’abord, des conditions météo dignes d’un mois de Juin ! Soleil, 26°C, crème solaire et en prime une magnifique vue sur les montagnes !
Pour la première fois de la saison, nous sommes arrivés à Grenoble au grand complet avec Anthony, Ronan, Thibault, Guigui, Val, Etienne, Jean et Paul (de gauche à droite sur la photo) et également la présence de Yannick comme coach ! ☺
Point de vue résultat c’est très encourageant, avec au final 3 victoires et une défaite. Ci-dessous les détails des matchs dans l’ordre :
Victoire 5-4 contre Strasbourg 2 : Victoire à l’arrachée avec une belle remontée de Strasbourg en seconde mi-temps malgré un premier acte globalement maîtrisé, ce qui a permis de mettre Yannick sous tension dès le début de cette troisième journée 😉
Défaite 2-3 contre Corbeil-Essonnes 2 : match serré du début à la fin, mais nous avons finalement concédé notre seule défaite du week-end contre les 1er au classement d’un petit but.
Victoire 4-3 contre Grenoble 1 : match du dimanche matin, que ce fût dur mais une victoire qui fait du bien au moral !!
Victoire 2-1 contre Auxerre 1 : de nouveau un match très serré, de bonnes défenses de chaque côté. Nous étions menés 1-0 à la mi-temps et au final on s’impose 2-1 à l’envie et un peu par chance, il faut l’avouer, car Auxerre ne concrétise pas un penalty à 2min de la fin du match…
Au classement provisoire, nous restons à la 5ème place à égalité de point avec Saint-Omer 2 et St Nazaire 2. Il faudra faire la différence sur les prochaines journées pour conforter cette place voire embêter les équipes au-dessus de nous au classement ! ☺
Sans transition, et pour faire redescendre un peu les ardeurs des lecteurs qui sont arrivés jusque-là, l’équipe N3 souhaite également remercier Gilles, Loïc, Julien, Alaric et Alex d’avoir participé à la journée de Championnat N4 à Loeuilly. Merci de vous être rendu disponible à cet évènement, vous avez permis de laisser une chance d’exister à l’équipe N4 pour le reste de cette saison et également à notre équipe de revenir avec ces résultats… Big-up à Alex d’avoir accepté d’aller à cette compétition la veille au soir à 20h ! 😉
A bientôt sur les terrains de polo, où sur l’eau tout simplement !

2ème journée de championnat N3 à Saint Yrieix-sur-Charentes

Cette seconde journée de Championnat N3 s’est déroulée à St Yrieix-sur-Charentes (ville proche d’Angoulême). Nous n’avons pas pu profiter de cette magnifique météo (voir photo) car nous avons joué en piscine, mais on ne va pas se plaindre pour autant d’autant plus que l’organisation a été parfaite ! ☺
1 seul joueur absent sur cette journée, Thibault qui est devenu Papa récemment ☺ et Yannick qui ne pouvait pas être présent dans son rôle de coach.
Voici les résultats de l’équipe 1 de Décines sur le week-end :
Défaite 3-2 contre Nantes 1 (match de 15h50), 2 buts de Paul
Victoire 4-2 contre Acigné 3 (match de 17h50), 1 but d’Etienne, 2 buts de Paul, 1 but de Ronan et une ribambelle de cartons verts… ☺
Match nul 3-3 contre Auch 1 (match de 19h50!), 1 but de Guigui, 1 but d’Etienne et 1 but de Val.
Victoire 3-2 contre Gond-Pontouvre 1 (match de 23h10 !!!), 3 buts de Ronan (qui nous sort un match énorme ☺)
Enfin, défaite 2-1 contre St Nazaire 2 (match de 14h15 le dimanche) avec 1 but de Guigui.
Bilan de cette seconde journée : 2 victoires, 2 défaites et un nul avec une défense solide dans la majorité des matchs et un plaisir partagé de tous depuis le début de la saison !
Rendez-vous pour la 3ème journée de Championnat à Grenoble le 08 et 09 Avril ! ☺

[POISSON D’AVRIL] Scandale au CKDM : le président a fini par démissionner

[CECI EST UNE FICTION, TOUTE RESSEMBLANCE AVEC LA RÉALITÉ SERAIT PUREMENT FORTUITE]

Sur la sellette depuis sa récente élection, tout d’abord pour ses soupçons d’emplois fictifs révélés par le CKM (pour rappel, le permanent Blaise aurait reversé la moitié de ses salaires au président) enchaîné du feuilleton des pagaies « offertes » par un prétendu « ami » haut-placé du magazin KWA, le président du CKDM n’a eu d’autres choix que de laisser la main à son charismatique vice-président suite aux nouvelles révélations.

Le traître aurait en effet été dédommagé de plus de  100 000 euros pour des déplacements à Rio, où son équipe de polo aurait participé aux jeux olympiques l’été dernier. Bien que rien ne soit encore prouvé, nous savons tous très bien que le kayak-polo n’est pas un sport, et de facto ne peut prétendre être aux JO. Après les soupçons de dopages forcé sur mineurs de l’équipe U15 et les rumeurs d’un possible complot quant à son élection (rappelons que Ronan a été élu à l’unanimité, ce qui paraît louche à bien des égards), l’intéressé a donc décidé de se retirer pour ne pas entacher l’image du CKDM.

C’est au pied levé que le charismissime  vice-président a dû le remplacer, avec d’énormes dettes à gérer. « Comment allons-nous faire pour tout rembourser ? Pour commencer, nous avons revendu notre flotte de bateaux, ce qui a fait la joie du musée d’archéologie de Lyon. Nos adhérents vont donc devoir s’adapter à une pratique de type « sans-embarcation » voire une pratique anhydre.

Interrogé par nos services, Rémi Vallin fit preuve d’une extrême sagesse :

« Certes j’ai dû revendre mon navire qui était flambant neuf… Et ce samedi matin, comme tous les samedis, nous nous sommes rendus à Sault-Brenaz, mais pour la première fois depuis que j’ai commencé le kayak, nous n’y avons pas navigué. Nous en avons profité pour nous adonner aux choses importantes de la vie, la défense des animaux en détresse, le sauvetage de truites coincées et je me suis aperçu que mon amour pour les poissons submergeait ma passion de la belle navigation.»


Le kayak sans bateau, concept baptisé par Benjamin Just dans les années 2000, est une discipline qui a le vent en poupe. « Tout a commencé par une descente en apnée des rapides d’Aime et c’est là qu’on a compris la futilité de nos équipements dans notre rapport à notre sport. Le canoë-kayak, ce n’est pas forcément « un bateau – une pagaie  » , cela nécessite un peu d’ouverture d’esprit, mais pour évoluer dans notre pratique, il est bon de devenir moins matérialiste… »

Thomas Denais renchérissait : « Moi, la pratique du canoë-kayak sans matériel ? De toutes façons, c’est avant tout l’eau qui m’attirait dans ce sport, désormais, notre pratique s’apparentera plus à de la plongée et c’est une bonne chose, je pense ».

En conclusion, si l’ancien président a bel et bien trahi le CKDM, il ne faut y voir qu’un cygne du destin. CKDM ruiné, CKDM coulé,  oui, mais CKDM rebaptisé. Des cendres de l’ancien club naîtra une discipline nouvelle, une nouvelle association, le « front de libération des petits poissons », « l’ictyus sub-aquatus kayakum »  ou encore le « underwater canoe team » pourraient demain voir le jour sur le site de l’ancien club, belle leçon d’espoir qui illustre le cycle de la vie.

 

 

De la reprise de la N3 slalom, ou « Le printemps des artistes »

À l’aube du printemps, alors que l’hiver touchait à sa fin, notre trio d’artistes – Olivier, Thomas, Alexandre – partit trouver l’inspiration dans le sud de la France, là où le Vaucluse  mais aussi le talent, jaillissent des entrailles de la terre.

Sur ce Vaucluse tumultueux, ayant la fougue du nouveau-né, les trois compères se retrouvèrent.
L’esprit CKDM se retrouvait en ces trois personnes, dont deux -Olivier et Alexandre- seulement en étaient effectivement des adhérents. Le troisième, Thomas, récent pensionnaire du club d’Annecy, fut contraint d’abandonner le « navire » CKDM, non parce qu’il est un traître, mais pour des raisons abracadabrantes (détaillées dans un autre article afin que nous ne perdions pas de vue notre propos). Toujours est-il que malgré sa nouvelle adhésion, Thomas garde le coeur au CKDM « Més que un club » pour ceux qui comprendront…

Le samedi, les trois camarades reconnurent le bassin qui leur transmit immédiatement un sentiment de plaisir. Après avoir débarqué, le trio infernal entrepris une courte randonnée, agrémentée d’une glace « à l’italienne », dont le but était la source du Vaucluse. Remontant aux sources, les athlètes en surent soudain beaucoup plus à la fois sur le Vaucluse, mais aussi sur eux-mêmes, ce qui leur permi d’aborder leur performance dans une grande sérénité. En retournant à la source, le kayakiste effectue un travail sur son origine, le sens de la vie, la naissance des courants et plus généralement de ce qui constitue le canoë-kayak.

Pour conclure cette journée de préparation psychologique, Riri fini et loulou se lancèrent dans un « road trip » avec Marseille comme conclusion, qui allait les voir s’attarder dans le magnifique village de Gordes.
C’est l’esprit rempli de ces merveilleux endroits : Fontaine, Gordes, Marseille, que les compères s’élancèrent dans leur première manche.

Ils accédèrent tous à la finale A, fait suffisamment rare pour être souligné. Interrogé par le CKM (canoë kayak mythomane), Thomas répondait :
TD:« Si cette course était importante ?
Je l’ai abordée en dilettante,
car il est vrai que de toutes façons,
comme il s’agit de ma dernière saison,
je souhaite avant tout prendre du plaisir,
avoir la navigation que je désire,
quand on atteint ma sagesse,
s’installe une certaine paresse,
lutter contre le courant est dur,
il faut se servir de la nature.

Aujourd’hui, je navigue à la surface,
peut-être que sous l’eau, demain sera ma place,
Ayant fait le tour du canoë,
J’aspire maintenant à la plongée. »

CKM-Et pour vous Olivier, cette course est importante ?
OB-Bien sûr, je dirais même qu’elle est ca-pi-ta-le.
CKM-Et que diriez-vous de l’importance de la poésie ?
OB-« oh putain, c’est essentiel »

On l’aura compris, après avoir raccroché la pagaie un certain temps, c’est transformé que le père Bourgey aborde une nouvelle saison :

CKM« Quand on voit Federer retrouver le plus haut niveau après tant d’années, pensez-vous qu’une remontada est possible ?
OB-Vous savez, je ne me pose pas tant de questions, il faut parfois improviser la vie, si je devais résumer le kayak, je dirais que c’est avant tout l’improvisation, l’art de faire face très rapidement à des situations que la nature nous impose et qui nécessite de s’adapter à tout moment. Oui, je dirais que c’est ça le slalom, avant tout une histoire d’équilibre.

CKM Et vous Alexandre, quelle a été votre sensation au cours du weekend ?
AB Non mais attends, tu veux quand même pas dire que tu vas m’interviewer moi-même ?
CKM -Bah si, pourquoi pas, vous n’allez quand même pas vous auto-censuré sous prétexte que vous êtes le seul journaliste…
AB- Bon ok, mais je t’en prie, on se tutoie !
CKM-Et puis ce serait un scandale démocratique de ne pas vous laisser la parole !
AB- Et faire dire tout et n’importe quoi à n’importe qui, ce n’est pas un scandale, ça ?
CKM – C’est pas totalement faux…
AB – Bon, au final, je n’ai rien à dire, pour terminer ce chapitre schizophrène, on pourrait refaire parler Olivier

Sur un plan plus sportif, nos 3 engagés appliquèrent la recette locale « droit au but » et franchirent toutes les difficultés que réservait le parcours sans recourir aux inversions.
OB « Pour moi, passer une porte en inversion, c’est un petit peu tourner le dos à l’avenir, à la difficulté qu’il représente. Moi je préfère passer en avant, je prends le risque de pleine face, avec courage et audace.
De belles paroles, pour en résumé, effacer d’un simple écart une descente à contre-courant là où d’autre ferait un stop reculant, quitte à se retrouver trop bas dans la 12…

En terme de résultats, sur 85 artistes engagés, nos poètes prirent les 3eme, 9eme et 16eme places de la finale A. Interrogé sur ce prometteur podium, Thomas répondait : TD« l’an prochain je serai peut-être champion municipal de curling, alors ce n’est pas une troisième place en troisième division de kayak qui va interrompre mon ascension ! «

Ah ! Une chose est sûre, ce pèlerinage à Fontaine n’était que le prologue d’un printemps qui s’annonce prolifique

 

 

P.s : si les résultats vous intéressent plus que ce récit d’aventures, voici le classement de la finale :

lien finale

http://www.ffcanoe.asso.fr/eau_vive/slalom/classement/courses/voir/20117972

et celui de la qualification

http://www.ffcanoe.asso.fr/eau_vive/slalom/classement/courses/voir/20117971

 

 

sortie mer Cavalaire St Tropez AR du 10 au 12 mars 2017

          Compte rendu Sortie mer du 10 au 12 mars 2017 :
Jeudi :
Jacques, François et Max se sont retrouvés au CKDM pour préparer remorque et camion,
On passe chez François et Laurence poser une voiture et charger leurs bateaux.Cyril et Laurence  nous rejoignent alors. Départ vers 20h direction Salon de Provence ou nous dormons à l hôtel.
Vendredi, le lendemain, nous levons l’ancre vers 8h pour Cavalaire. Arrivée vers 10h30. Premier coup de pagaie avant midi.
Soleil pas de vent . On contourne le cap Lardier et le cap Taillat. Les pins parasol font ressembler les collines à des jardins japonais.On s’arrête sur l’isthme du cap Taillat puis on le contourne direction cap Camarat pour trouver notre premier bivouac cotation palace, 5 étoiles. Tentative de baignade pour certain puis repas chaud et délicieux, on retarde l’heure du coucher : avant 20h ce n’est pas raisonnable….


Samedi notre 2ème jour: direction la ville avec notre p’tit kayak. On tente des surfs en face de chez Brigitte dans l anse des Canoubiers par une ambiance maritime: un peu de vague 50 à 80 cm et de vent. Nous osons débarquer au fond du port de St Tropez, pas loin de chez Sénéquier.Arrivée bien colorée après avoir passé le cimetière et le fort.

 


On déjeune au soleil, petite visite puis on remet nos jupes pour retourner sur nos pas.
Petite séance de surf à Pampelone sous le regard admiratif des touristes. Un eskimo impromptu pour François et c’est reparti à la recherche du bivouac idéal. Celui-ci est du genre perché mais au soleil!
Encore une courte nuit de 11 heures et nous attaquons notre dernière journée.
Dimanche mitigé pour le soleil. Nous passons devant le petit port de l’Escalet d’où nous étions partis l’année passée. Le cap Taillat est toujours plein de roches blanches, oranges, vertes puis noires . Une boite de pastels n y suffirait pas!


Grand concours de passes à cailloux puis traversée de la baie pour retrouver le point d embarquement. La pluie nous persuade que le week-end est terminé!
Promis nous reviendrons ces 3 caps sont bien préservés de l’urbanisation et vraiment magnifiques. La diversité des reliefs et l’alternance des plages et des roches en font une randonnée dépaysante.

 

Sortie à Sault-Brenaz : on a fait d’une pierre deux coups

Cette semaine, nous partîmes à Sault-Brenaz et délaissâmes donc St-Pierre

d’un coup.

Heureusement, nous reçûmes de deux pères un coup (de main).

En effet (ou effectivement), nous avons trouvé ces deux pères qui font la paire, le premier (Vincent) resta en bas avec Camille, Léo, Julie et Matisse (qui après un scénario très complexe avait réussi à récupérer un bateau), tandis que le second (Nicolas, alias « le futur président ») découvrait pour la toute première fois les joies du slalom.

En haut, Arthur et Lucas impressionnaient leurs aînés (à savoir : Alessandra, Alexandre, Rémi et enfin Nicolas, doyen mais néanmoins novice slalomeur) par leur aisance et leur lecture de la rivière .

Après avoir épuisé le potentiel kayakistique du bas du bassin, le premier groupe rejoignit le premier et c’était parti pour une session endiablée de décalés, qui malgré leur apparence simpliste, causèrent beaucoup de soucis cuanto cuesta el viagra à Julie et son petit papa.

Rejoint par un autre groupe de Décinois (de la rivière) au passage désigné des fois (oups, parfois) comme « le S technique » mais qui mériterait d’être définitivement baptisé (comme tous les autres rapides de Sault-Brenaz d’ailleurs), le groupe décida de sauter le pas en franchissant la chute. Encore une fois, Lucas impressionna par son aisance en eaux-vives et Julie réussit son esquimautage.

Nos valeureux athlètes débarquèrent enfin, profitèrent du goûter gentiment confectionné par Lucas avant de se lancer dans une folle bataille de boules végétales.

L’histoire s’acheva sur un retour par la mythique route nationale reliant Sault-Brenaz à Décines, souvent méprisée à tort par les kayakistes néophytes, bien appréciée par contre (oups, « en revanche ») des vieux roublards qui en profitèrent pour enseigner cette trajectoire aux deux pères, qui ont rendu cette journée inoubliable tout en se faisant plaisir, comme le soulignera Nicolas « Ce matin, c’était vraiment chouette ! Avec le slalom, j’ai découvert ma voie et je pense que j’accompagnerai à nouveau ma petite Julie le samedi matin ; ça c’est sûr, je reviendrai ! », sous le regard approbateur de Vincent, supplié de revenir par ses enfants (Camille et Arthur).

 

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Résurrection de la section slalom

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Qu’ils étaient beaux nos 5 petits slalomeurs, à s’entraîner sur le bassin artificiel de St-Pierre de Boeuf, dit du « Pilat Rhodanien ». Après la frustration d’avoir regardé la finale des jeux olympiques à la maison, alors qu’ils auraient dû y participer (non-sélectionnés, sûrement en raison d’une règle absurde inventée par les grands pontes de la ffck) nos valeureux athlètes avaient besoin de souffler, afin de tourner la page.

Un mois d’Août dont ils ont donc bien profité, pour se ressourcer, faire le vide, une manière de se retrouver face à soi-même en somme.

Tout requinqué, après une paire de saisons passées dans l’ombre, Théo[le petit bonhomme en vert sur la photo, 2e en partant de la gauche], « le revenant », ou encore « la Gaille » comme ses amis l’appellent, retrouve donc les joies de l’entraînement, ainsi que ses sensations en eaux-vives. Puis allez, je ne résiste plus à l’envie de le citer : « ça fait tout drôle de tirer sur la pagaie à nouveau, je fais mes stop et mes reprises avec d’autant plus de volonté que j’ai été tenu écarté des bassins pendant mes trois années de médecine ! ».

Toutefois, dans l’excitation (ou alors parce qu’il avait trop insisté sur la préparation en salle), ce brave Théophile a brisé sa pagaie sur un appui trop puissant -comme souvent-  :  » c’est pas la première et loin d’être la dernière à casser comme ça. Ralala, toutes les mêmes, qu’elles soient ardéchoises ou slovaques, elles sont toujours trop fragiles ! Et trop chères !  »

Nous suivons tous l’aventure, en espérant que cet incident ne freinera pas « le revenant » dans sa préparation qui le mènera à Tokyo, où se joueront dans un peu moins de 4 ans les futurs jeux olympiques. Rappelons tout de même qu’avant cela, l’ambitieux amateur devra franchir de nombreux paliers, N3, N2, N1 puis les piges, mais ceci ne sera vraisemblablement qu’une formalité. (Sauf si pour cela il doit pagayer à mains nues, évidemment)

D’autant que la concurrence apportée par notre espoir, le jeune Arthur [casque jaune, au centre] le poussera sûrement dans ses derniers retranchements.  » J’ai hâte que les entraînements redeviennent réguliers, car j’aimerais tellement progresser sur les chicanes et mes stop circulaires ! ». Ah, qu’elle est belle, l’innocence de la jeunesse ! Symbole d’une relève qui bénéficiera du talent de ses aînés – essentiellement Thomas et Alexandre – Arthur fait part de son engouement pour la saison à venir, riche de conseils promulgués par ses mentors, lors des agréables séances du samedi matin (RDV 8h30, et à partir d’aujourd’hui c’est régulier).

Que dire encore de Lise [la petite à gauche], qui se jette sur les traces de Théo, ou encore d’Alessandra, indéboulonnable vétérante ?

Cette fois c’est sûr, même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours, on ne voit pas bien comment la flamme du slalom pourrait s’éteindre dans le cœur de nos compères du CKDM ! [avant de l’avoir tué, bon sang]

Tout ça pour dire (même si c’est déjà fait, mais il y a peut-être besoin de filtrer la vraie info des fioritures), les entraînements ont lieu le samedi matin, à St-Pierre ou Sault-Brenaz (parfois dénommé »Isle de la Serre »,sans raison valable), le rendez-vous est à 8h30, on ne vise pas l’or aux JO, mais on fait de notre mieux !