Magnifique !!!

Après moult rebondissements, le premier bassin de slalom sur le Grand Large AU MONDE a fini par sortir de terre, pour voir le jour et permettre aux slalomeuses et slalomeurs – qu’ils soient expert.e.s ou débutant.e.s – de venir faire des ronds dans l’eau en alliant l’utile au rigolo.
Bien ancrés dans la terre, ces 5 potences s’élèvent dans les airs, offrant leurs corps pour y suspendre – au-dessus de l’eau – ces quelques piquets qui font la joie de nos ami.e.s de la pagaie.

Le club du CKDM – la section slalom mais aussi toutes les autres, qui bénéficieront de ce formidable « outil pédagogique » – peuvent remercier le service des sports de la mairie de Décines et tout particulièrement Guy et François, qui ont su réaliser un travail remarquable en réutilisant des matériaux pour leur donner une nouvelle vie.

Nous remercions également EDF, partenaire de la FFCK, qui a accordé à un club de canoë-kayak l’autorisation d’implanter 5 socles métalliques afin de rendre la pratique d’une de ses disciplines possible.

 

Morale de l’histoire : quand on veut, on peut.

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Coupe des jeunes de slalom à Miribel-Jonage

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Le dimanche 18 juin 2017, le club de kayak de Vaulx-en-Velin (SVVV) organisait une coupe des jeunes de slalom sur le lac de Miribel-Jonage.

Adel, Arthur, Julien, Léo et Yanis embarquaient donc pour franchir des portes vertes dans le sens de la descente et d’autres (rouges) dans le sens de la remontée.

Les plus grands, Arthur et Julien, concourraient dans une autre embarcation : le canoë. Le parcours était le même, seules la position (à genoux) et la pagaie (simple) changeaient.

Résultats :

En poussin Léo gagne la course !!

En benjamin, les frères Adel et Yanis terminent aux 7e et 10e places.

En minime, Julien prend la 4e place (3e en canoé)

et en cadet, Arthur arrive 2e (également 2e en canoé)

 

 

Finale N3 de slalom à Yenne.

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Une saison qui avait débuté à la source devait arriver à son but.

Sous le soleil radieux qui illuminait cette belle petite bourgade savoyarde de Yenne, 5 anciens ressortissants du CKDM, Thomas, Olivier, Alexandre, Rémi et Victorien, ont tenté de faire briller leur club de coeur.

Pour des raisons rocambolesques*, seuls Olivier et Alexandre sont encore licenciés au CKDM, oui, une rude sélection ayant conduit à l’exil de Victorien et Rémi au club de Villeurbanne (CKTSV) et renvoyé Thomas dans le club de son enfance (Annecy).

Nos 5 mercenaires du canoë-kayak, ainsi libre de tout devoir de jugement**, purent se consacrer pleinement à leurs courses, qui à l’occasion de la finale, avait une petite saveur de championnat du monde : qualification (30 premiers de la manche 1, 10 repêchés des restants en manche 2) le samedi, demi-finale le dimanche matin, finale le dimanche après-midi. À défaut de naviguer comme des champions, nos courses ont le même format que les leurs !

En première manche, Thomas et Alexandre se qualifie d’office, Olivier écope d’un 50 dont tout le monde sait qu’il lui a été attribué parce qu' »il dérange dans le milieu ». Rémi et Victorien bataillent sévèrement mais échouent d’un rien à la qualification directe.

Ce sont donc les repêchages pour Olivier (CKDM) et les deux touristes Villeurbannais : Rémi et Olivier.

La tension monte d’un cran car nos athlètes n’ont plus le droit à l’erreur dans ce que l’on appelle « groupe de la mort ». Réalisant une manche solide, véritable pied-de-nez au destin qui ne voulait plus de lui, le jeune Olivier se hisse en demi-finale en prenant la 5e place de cette manche des repêchés.

Toujours dans le registre de la pêche, notre touriste-pêcheur-sauveteur de poissons, Rémi, célèbre sa superbe seconde manche en décidant, vers la fin de son parcours, d’aller rendre visite à ses vieux amis les poissons (cf. ancien article). Quel dommage : à l’image d’un cycliste levant les bras avant la ligne, Rémi perdit toute son avance dans cette accolade homme-poisson ! Quant à Victorien, malgré toute la hargne qu’il put mettre dans ses stops et ses reprises, la demi-finale semblait ne pas vouloir s’offrir à lui.

Si vous avez bien suivi l’article jusque-là, vous avez donc compris que Victorien comme Rémi n’avaient pas de courses le dimanche ! C’est pourquoi nos valeureux kayakistes rentrèrent à Lyon avec le sentiment du devoir accompli.

Et le lendemain, pour clôturer la saison N3, nous retrouvâmes Thomas Olivier et Alexandre, précisément ceux qui l’avait entamée à Fontaine de Vaucluse).

Pas de miracles, ni nos deux décinois (Olivier par manque de talent, Alexandre faute de touches) ni notre Annécien préféré (pourtant si près du but) ne réussirent à décrocher la fameuse place en finale.

 

Le classement final :

-Thomas (Annecy) 12e

-Olivier 21e

-Alexandre 23e

-Victorien(CKTSV) 40e

– Rémi(CKTSV, amicale des poissons sous l’eau) 53e/84 participants.

En ce dimanche 11 juin, ces 5 artistes ont compris qu’il n’étaient plus destinés à écraser la concurrence sur des courses de slalom et c’est avec beaucoup de recul que chacun fit le bilan sur sa vie, certains délaisseront le kayak pour aller sous l’eau faire de la plongée, tandis que pour d’autres, ceux pour qui kayak rimait déjà avec « sous l’eau », l’heure est venu de s’inscrire dans un club de nage en eau vive.

 

*inscription de deux personnes par club, car au-delà, il faut fournir un juge

**tant pis

 

Kajakwochenende in der Haute Savoie 20 -21 Mai 2017 – International CKDM

Le weekend du 20 et 21 mai 2017, l’école de pagaie adulte se rend en Haute Savoie pour 2 journées riches en navigation. Au programme, le Fier, le Giffre et le Chéran. Sur cette dernière, nous serons rejoints par autre groupe du club dans le cadre de la journée club. C’est à 25 personnes que nous descendrons le Chéran! Nous remercions Thérésa pour ce contre rendu du weekend en Allemand! 

Tag 1, Samstag

8 Uhr 30 und ein ganzes Wochenende voller Kajakabenteuer steht vor uns! Die Autos werden geladen, noch schnell fehlendes Material aus den Vereinshallen ergänzt, bevor es mit dem Bus und insgesamt 12 Personen auf die Autobahn diesmal in Richtung Savoie geht. Das erste Ziel ist die Fier, ein Fluss der Voralpen. Ich bin schon ein bisschen nervös, schließlich sitze ich zum ersten Mal alleine in einem Kajak. Trotz anfänglicher Skepsis verliefen erst einmal alle Passagen ohne Stürze, weder bei mir noch bei den Anderen. Leider fehlt der Fier ein bisschen Wasser, weshalb zumindest mein Kajak an einigen Steinen hängen bleibt. Zu langsam das Kajak gesteuert und plumps, ich kippe ins Wasser. Dank meiner tollen Mitfahrer, die mein Kajak und mich gleich mit auffangen, ist es aber auch mal, muss ich sagen, eine schöne Erfahrung die Passage im Wasser zu erleben. Zu kalt ist das Wasser zum Glück nicht. Wir erreichen unseren Ankunftspunkt, eine super, 8 Kilometer lange Kajakstrecke liegt hinter uns, zu empfehlen gerade für Anfänger! Während die Kajakprofis schon die nächsten Pläne für die Strecke am Abend schmieden, beiße ich erstmal in meine Butterstulle, ich weiß, das ist typisch deutsch… Auf jeden Fall geht es mit unserem kleinen Bus weiter zum zweiten Tagesziel: Die Giffre. Für mich erst einmal ein unbekannter Fleck. Ein paar von uns wagen sich noch am späten Abend auf den Fluss. Mit Pascal zusammen breche ich auf, um einen nahegelegenen Stelle zum Campen zu suchen, an der wir unser Lage aufbauen können. Lecker ist das Essen auf jeden Fall! Pascal hat noch am Vortag Huhn mit Reis vorbereitet, das nur noch aufgewärmt werden muss.

Tag 2, Sonntag

sehr früh am Morgen. Nach einer doch kalten Nacht krieche ich aus meinen Zelt und muss feststellen, dass schon Baguette geholt und das Geschirr des Vorabends gewaschen ist. Hammerstark! Bei einem Marmeladenbrot und einer Tasse instant Kaffee erfahre ich, dass wir neben der eigentlich für den Vereinstag geplanten Schlucht, der Cheran, doch noch einmal 5 Kilometer auf der Giffre unterwegs sein werden. Blaise und JS starten schon 1 Kilometer vorher. Ich vertraue bei dieser Einschätzung vollends auf die Anderen. Resultat: Super tolle Natur zum Bestaunen, ich bin drei Mal ins Wasser gekippt, aber wir hatten viel Spaß. Das ist das Wichtigste.

Heute ist Vereinstag! Das heißt, alle Kajakfahrer aus allen Disziplinen kommen für einen gemeinsamen Paddelausflug zusammen.  Wie geplant geht es für uns nach der Giffre weiter zu den Schluchten der Cheran, wo wir auf die restlichen Kajakfahrer treffen. Alle waren mit dabei Kinder und Erwachsene. Auf der 8 Kilometer langen Strecke werden Wasserfälle bestaunt und rasante Abfahrten genossen. Dabei stehlen vor allem die Kinder den Erwachsenen die Show: Mutig und selbstsicher nehmen sie jede Passage in Angriff. Am späten Nachmittag sind wir aber auch mit dieser Strecke fertig. Gemeinsam werden Kajaks verstaut und zurück geht es zur Vereinsbasis nach Décines.

Ein tolles und ereignisreiches Wochenende geht zu Ende. Ein großes Dankeschön an alle Beteiligten, die mit ihrer Lebensfreude und ihrer Erfahrung dieses Kajakwochenende positiv bereichert haben.

Un grand merci à tous les participants qui ont enrichit ce weekend de kayak avec leur enthousiasme pour ce sport et leur expérience. Merci pour cette expérience.

De la reprise de la N3 slalom, ou « Le printemps des artistes »

À l’aube du printemps, alors que l’hiver touchait à sa fin, notre trio d’artistes – Olivier, Thomas, Alexandre – partit trouver l’inspiration dans le sud de la France, là où le Vaucluse  mais aussi le talent, jaillissent des entrailles de la terre.

Sur ce Vaucluse tumultueux, ayant la fougue du nouveau-né, les trois compères se retrouvèrent.
L’esprit CKDM se retrouvait en ces trois personnes, dont deux -Olivier et Alexandre- seulement en étaient effectivement des adhérents. Le troisième, Thomas, récent pensionnaire du club d’Annecy, fut contraint d’abandonner le « navire » CKDM, non parce qu’il est un traître, mais pour des raisons abracadabrantes (détaillées dans un autre article afin que nous ne perdions pas de vue notre propos). Toujours est-il que malgré sa nouvelle adhésion, Thomas garde le coeur au CKDM « Més que un club » pour ceux qui comprendront…

Le samedi, les trois camarades reconnurent le bassin qui leur transmit immédiatement un sentiment de plaisir. Après avoir débarqué, le trio infernal entrepris une courte randonnée, agrémentée d’une glace « à l’italienne », dont le but était la source du Vaucluse. Remontant aux sources, les athlètes en surent soudain beaucoup plus à la fois sur le Vaucluse, mais aussi sur eux-mêmes, ce qui leur permi d’aborder leur performance dans une grande sérénité. En retournant à la source, le kayakiste effectue un travail sur son origine, le sens de la vie, la naissance des courants et plus généralement de ce qui constitue le canoë-kayak.

Pour conclure cette journée de préparation psychologique, Riri fini et loulou se lancèrent dans un « road trip » avec Marseille comme conclusion, qui allait les voir s’attarder dans le magnifique village de Gordes.
C’est l’esprit rempli de ces merveilleux endroits : Fontaine, Gordes, Marseille, que les compères s’élancèrent dans leur première manche.

Ils accédèrent tous à la finale A, fait suffisamment rare pour être souligné. Interrogé par le CKM (canoë kayak mythomane), Thomas répondait :
TD:« Si cette course était importante ?
Je l’ai abordée en dilettante,
car il est vrai que de toutes façons,
comme il s’agit de ma dernière saison,
je souhaite avant tout prendre du plaisir,
avoir la navigation que je désire,
quand on atteint ma sagesse,
s’installe une certaine paresse,
lutter contre le courant est dur,
il faut se servir de la nature.

Aujourd’hui, je navigue à la surface,
peut-être que sous l’eau, demain sera ma place,
Ayant fait le tour du canoë,
J’aspire maintenant à la plongée. »

CKM-Et pour vous Olivier, cette course est importante ?
OB-Bien sûr, je dirais même qu’elle est ca-pi-ta-le.
CKM-Et que diriez-vous de l’importance de la poésie ?
OB-« oh putain, c’est essentiel »

On l’aura compris, après avoir raccroché la pagaie un certain temps, c’est transformé que le père Bourgey aborde une nouvelle saison :

CKM« Quand on voit Federer retrouver le plus haut niveau après tant d’années, pensez-vous qu’une remontada est possible ?
OB-Vous savez, je ne me pose pas tant de questions, il faut parfois improviser la vie, si je devais résumer le kayak, je dirais que c’est avant tout l’improvisation, l’art de faire face très rapidement à des situations que la nature nous impose et qui nécessite de s’adapter à tout moment. Oui, je dirais que c’est ça le slalom, avant tout une histoire d’équilibre.

CKM Et vous Alexandre, quelle a été votre sensation au cours du weekend ?
AB Non mais attends, tu veux quand même pas dire que tu vas m’interviewer moi-même ?
CKM -Bah si, pourquoi pas, vous n’allez quand même pas vous auto-censuré sous prétexte que vous êtes le seul journaliste…
AB- Bon ok, mais je t’en prie, on se tutoie !
CKM-Et puis ce serait un scandale démocratique de ne pas vous laisser la parole !
AB- Et faire dire tout et n’importe quoi à n’importe qui, ce n’est pas un scandale, ça ?
CKM – C’est pas totalement faux…
AB – Bon, au final, je n’ai rien à dire, pour terminer ce chapitre schizophrène, on pourrait refaire parler Olivier

Sur un plan plus sportif, nos 3 engagés appliquèrent la recette locale « droit au but » et franchirent toutes les difficultés que réservait le parcours sans recourir aux inversions.
OB « Pour moi, passer une porte en inversion, c’est un petit peu tourner le dos à l’avenir, à la difficulté qu’il représente. Moi je préfère passer en avant, je prends le risque de pleine face, avec courage et audace.
De belles paroles, pour en résumé, effacer d’un simple écart une descente à contre-courant là où d’autre ferait un stop reculant, quitte à se retrouver trop bas dans la 12…

En terme de résultats, sur 85 artistes engagés, nos poètes prirent les 3eme, 9eme et 16eme places de la finale A. Interrogé sur ce prometteur podium, Thomas répondait : TD« l’an prochain je serai peut-être champion municipal de curling, alors ce n’est pas une troisième place en troisième division de kayak qui va interrompre mon ascension ! «

Ah ! Une chose est sûre, ce pèlerinage à Fontaine n’était que le prologue d’un printemps qui s’annonce prolifique

 

 

P.s : si les résultats vous intéressent plus que ce récit d’aventures, voici le classement de la finale :

lien finale

http://www.ffcanoe.asso.fr/eau_vive/slalom/classement/courses/voir/20117972

et celui de la qualification

http://www.ffcanoe.asso.fr/eau_vive/slalom/classement/courses/voir/20117971

 

 

Sortie à Sault-Brenaz : on a fait d’une pierre deux coups

Cette semaine, nous partîmes à Sault-Brenaz et délaissâmes donc St-Pierre

d’un coup.

Heureusement, nous reçûmes de deux pères un coup (de main).

En effet (ou effectivement), nous avons trouvé ces deux pères qui font la paire, le premier (Vincent) resta en bas avec Camille, Léo, Julie et Matisse (qui après un scénario très complexe avait réussi à récupérer un bateau), tandis que le second (Nicolas, alias « le futur président ») découvrait pour la toute première fois les joies du slalom.

En haut, Arthur et Lucas impressionnaient leurs aînés (à savoir : Alessandra, Alexandre, Rémi et enfin Nicolas, doyen mais néanmoins novice slalomeur) par leur aisance et leur lecture de la rivière .

Après avoir épuisé le potentiel kayakistique du bas du bassin, le premier groupe rejoignit le premier et c’était parti pour une session endiablée de décalés, qui malgré leur apparence simpliste, causèrent beaucoup de soucis cuanto cuesta el viagra à Julie et son petit papa.

Rejoint par un autre groupe de Décinois (de la rivière) au passage désigné des fois (oups, parfois) comme « le S technique » mais qui mériterait d’être définitivement baptisé (comme tous les autres rapides de Sault-Brenaz d’ailleurs), le groupe décida de sauter le pas en franchissant la chute. Encore une fois, Lucas impressionna par son aisance en eaux-vives et Julie réussit son esquimautage.

Nos valeureux athlètes débarquèrent enfin, profitèrent du goûter gentiment confectionné par Lucas avant de se lancer dans une folle bataille de boules végétales.

L’histoire s’acheva sur un retour par la mythique route nationale reliant Sault-Brenaz à Décines, souvent méprisée à tort par les kayakistes néophytes, bien appréciée par contre (oups, « en revanche ») des vieux roublards qui en profitèrent pour enseigner cette trajectoire aux deux pères, qui ont rendu cette journée inoubliable tout en se faisant plaisir, comme le soulignera Nicolas « Ce matin, c’était vraiment chouette ! Avec le slalom, j’ai découvert ma voie et je pense que j’accompagnerai à nouveau ma petite Julie le samedi matin ; ça c’est sûr, je reviendrai ! », sous le regard approbateur de Vincent, supplié de revenir par ses enfants (Camille et Arthur).

 

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Résurrection de la section slalom

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Qu’ils étaient beaux nos 5 petits slalomeurs, à s’entraîner sur le bassin artificiel de St-Pierre de Boeuf, dit du « Pilat Rhodanien ». Après la frustration d’avoir regardé la finale des jeux olympiques à la maison, alors qu’ils auraient dû y participer (non-sélectionnés, sûrement en raison d’une règle absurde inventée par les grands pontes de la ffck) nos valeureux athlètes avaient besoin de souffler, afin de tourner la page.

Un mois d’Août dont ils ont donc bien profité, pour se ressourcer, faire le vide, une manière de se retrouver face à soi-même en somme.

Tout requinqué, après une paire de saisons passées dans l’ombre, Théo[le petit bonhomme en vert sur la photo, 2e en partant de la gauche], « le revenant », ou encore « la Gaille » comme ses amis l’appellent, retrouve donc les joies de l’entraînement, ainsi que ses sensations en eaux-vives. Puis allez, je ne résiste plus à l’envie de le citer : « ça fait tout drôle de tirer sur la pagaie à nouveau, je fais mes stop et mes reprises avec d’autant plus de volonté que j’ai été tenu écarté des bassins pendant mes trois années de médecine ! ».

Toutefois, dans l’excitation (ou alors parce qu’il avait trop insisté sur la préparation en salle), ce brave Théophile a brisé sa pagaie sur un appui trop puissant -comme souvent-  :  » c’est pas la première et loin d’être la dernière à casser comme ça. Ralala, toutes les mêmes, qu’elles soient ardéchoises ou slovaques, elles sont toujours trop fragiles ! Et trop chères !  »

Nous suivons tous l’aventure, en espérant que cet incident ne freinera pas « le revenant » dans sa préparation qui le mènera à Tokyo, où se joueront dans un peu moins de 4 ans les futurs jeux olympiques. Rappelons tout de même qu’avant cela, l’ambitieux amateur devra franchir de nombreux paliers, N3, N2, N1 puis les piges, mais ceci ne sera vraisemblablement qu’une formalité. (Sauf si pour cela il doit pagayer à mains nues, évidemment)

D’autant que la concurrence apportée par notre espoir, le jeune Arthur [casque jaune, au centre] le poussera sûrement dans ses derniers retranchements.  » J’ai hâte que les entraînements redeviennent réguliers, car j’aimerais tellement progresser sur les chicanes et mes stop circulaires ! ». Ah, qu’elle est belle, l’innocence de la jeunesse ! Symbole d’une relève qui bénéficiera du talent de ses aînés – essentiellement Thomas et Alexandre – Arthur fait part de son engouement pour la saison à venir, riche de conseils promulgués par ses mentors, lors des agréables séances du samedi matin (RDV 8h30, et à partir d’aujourd’hui c’est régulier).

Que dire encore de Lise [la petite à gauche], qui se jette sur les traces de Théo, ou encore d’Alessandra, indéboulonnable vétérante ?

Cette fois c’est sûr, même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours, on ne voit pas bien comment la flamme du slalom pourrait s’éteindre dans le cœur de nos compères du CKDM ! [avant de l’avoir tué, bon sang]

Tout ça pour dire (même si c’est déjà fait, mais il y a peut-être besoin de filtrer la vraie info des fioritures), les entraînements ont lieu le samedi matin, à St-Pierre ou Sault-Brenaz (parfois dénommé »Isle de la Serre »,sans raison valable), le rendez-vous est à 8h30, on ne vise pas l’or aux JO, mais on fait de notre mieux !

 

 

N3 Slalom à Yenne

Alors que le plus long week-end de l’année s’achevait, on aurait pu croire que l’information sportive essentielle resterait la 2e place de la ligue 1 décrochée par l’OL dans son tout nouveau stade de Décines.

Mais que nenni, car le lendemain, les trois plus fidèles slalomeurs de la divison N3, pensionnaires du CKDM se rendaient à Yenne (Savoie) afin de confronter leur science de l’eau-vive à celle des autres pagayeurs de la région.

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Victorien et Alexandre retrouvaient donc Thomas en ayant à cœur de bien représenter leur ami Rémi, qui manquait le rendez-vous, malgré toute sa détermination, pour cause de blessure (gastro-entérite).

« On espère que Rémi pourra très vite revenir de sa maladie, car c’est un gars hors-norme » affirme Victorien, le regard fixé sur le parcours ;  » on va faire la course avec un peu de lui dans nos cœurs  » poursuit Thomas, le savoyard, qui courrait du coup dans son jardin.

L’arbitre de porte officiel du club, Alexandre, tout fraîchement diplômé (avec ses camarades Rémi et Thomas, ils avaient réussi avec brio l’examen très sélectif de juge la semaine précédente à Chambéry, ndlr.) a pu bénéficier d’un geste gracieux de la fédération, le laissant participer à la compétition malgré tout :   » ce qui m’arrive là, c’est merveilleux. Je n’avais pas prévu de faire la course, donc franchement c’est que du bonus, et puis ça nous remet un peu du baume au coeur, parce que c’est vrai qu’avec l’absence de Rémi… » nous expliqua-t-il avant de fondre en larmes.

Nos trois représentants s’élançaient donc dans l’ordre suivant : Victorien (62) Thomas (82) puis Alexandre (86) négociant une descente 1 chicane 2, un décalé 3 4 5, une porte 6 sur la gauche du premier rouleau, avant de se jeter dans le stop de la 7, puis reprise dans un rouleau et descente 8 puis 9 à gauche, stop 10 à gauche dans un fort contre-courant etc… Un parcours fluide et intéressant dans une course N3 qui pour une fois s’apparentait à du slalom.

Et au final : bonne nouvelle, deux de nos trois engagés Décinois accédaient à la finale A. Un brin déçu, Victorien admettait « j’ai fait trop d’erreurs, dont une à la porte 7 où j’arrive trop bas dans le contre… Ce sont les aléas de ce sport, et j’ai tout donné aujourd’hui donc je n’ai rien à regretter ! ». Ah ! Une sacré leçon de vie que nous enseigne ce poète de Victorien !

Thomas qui -une fois n’est pas coutume-prenait part ) la finale A, y réalisa un bon parcours, malheureusement marqué par 3 pénalités de touche (2 secondes par touche) :  » j’étais bien dans les vagues, mais bon, j’ai pris des trajectoires trop tendues qui m’ont amené à frôler les piquets, l’essentiel c’est de répondre présent le jour J !  » un supporteur avisé aura tout de suite compris que l’athlète faisait référence à sa 2e place sur la finale N3 d’Ancerville en 2015. Alors, Thomas a-t-il prévu de nous refaire le même coup cette année ? Nous rappelons que la finale aura lieu à Vinon-sur-Verdon, dans le sud, sur un bassin que l’intéressé affectionne particulièrement :  » oui , c’est vrai, Vinon, c’est un bassin qui me correspond, mais je n’ai encore jamais fait de course là-bas, pour le moment je me contente de bien naviguer puis on verra bien ce que sa donnera ! ».

Des paroles qui ont de quoi nous laissés rêveurs quant aux chances de médailles du Villazois.

 

Pour conclure cette journée, sous le soleil radieux ce dimanche 8 mai, Alexandre dévalait le parcours dans un navire qui n’était pas le sien, effleurant au passage un piquet, qui lui fit perdre quelques places au classement : « comme je le disais c’est vraiment que du bonus de toutes façons. L’important,c’est de participer ! « , résuma le natif de Villeurbanne  à nos micros.

Là-dessus nos trois pensionnaires du CKDM regagnèrent leurs domiciles respectifs, tout heureux de la journée ensoleillée qu’ils venaient de partager.

Les résultats :

Qualifications

Finales

 

Course N3 à Oyonnax

Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce weekend avait lieu la légendaire course N3 d’Oyonnax, plus connu sous le nom de Lavancia-Epercy pour les connaisseurs.

 

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C’est donc pour cette raison que nous nous retrouvâmes non loin de la cité du plastique, bien résignés à laisser exprimer notre talent sur les eaux-vives et chargées de la Bienne.

La Bienne qui pour l’occasion avait décidé d’être en crue, noyant ainsi complètement le bassin : c’est bien dommage, les organisateurs durent adapter le parcours en conséquence…

Crue ou pas crue, les téméraires que nous sommes se sont engagés, enchaînant les portes vertes à descendre et les rouges à remonter (enfin, sauf Thomas qui a préféré en sauter une, histoire de gagner du temps!).

Et c’est au passage une grande première pour deux adhérents : tout d’abord, la première N3 de Lise, la petite cadette qui a la lourde tâche de rétablir la parité à elle toute seule (?) puis pour Loïc, le poloïste (et futur slalomeur ?) qui pour la première fois d’une longue série a participé à l’organisation de la course.

Lise s’est donc élancée la première, franchissant toutes les portes et dans le bon sens, en n’en touchant que 2.

Ensuite Victorien a porté bien haut les couleurs du CKDM en accédant à la finale A, assez vite accompagné par Alexandre. Pendant que ce dernier franchissait la ligne d’arrivé, le concurrent suivant, Thomas, était déjà en train de faire des bêtises, qui l’ont conduit encore une fois en finale B (bouhhhh).

Après un petit épisode neigeux, la deuxième manche (celle de finale donc) recommençait. Et donc, pour faire court, car vous fatiguez déjà, les résultats furent les suivants : résultats.

Puis nous sommes rentrés, laissant derrière nous des souvenirs impérissables d’un weekend qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.