Sortie Bandol – Mars 2022

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée

Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.

Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.

Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.

Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.

Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.

Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.

Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.

L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.

L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)

En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…

Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.

L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.

Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.

Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)CompteRendu_Sortie_Bandol_Mars_2022.docOuvrir avecPage 2 sur 4Page 4 sur 4

Sortie Méditerranée du 22 au 24 mars 2019 : Marseille – La Ciotat

Participants : Claude, Laurence, David, Denis, François, Stéphane, et Pierre, l’organisateur.

Type de séjour : itinérant

Jour 1 :

Après avoir chargé les bateaux sur la remorque l’avant-veille, le rendez-vous est fixé au club à 6h30 pour un départ à 7h00. Après plusieurs péripéties (problème de feux stop et changement d’une roue de la remorque) nous arrivons vers midi sur le port de Pointe Rouge, à Marseille. Nous garons le camion et la remorque sur le parking du port, gratuit en ce mois de mars. Le soleil est radieux et la chaleur déjà pesante pour la saison. Après un rapide repas et le chargement de toutes nos affaires dans nos kayaks nous embarquons vers 14h30. Nous longeons la cote jusqu’à ile Maïre avec des conditions de navigation presque trop idéales, soleil, vent léger et pratiquement pas de houle. Après avoir fait le tour de l’île, nous traversons en direction de l’île de Jarre que nous longeons puis nous traversons pour rejoindre l’île de Riou. Cette magnifique île située dans le parc national des calanques est une réserve naturelle. Celle-ci est le paradis des oiseaux marins tels que le goéland et le puffin de scopoli mais également des rats noirs (très mignons mais un peu envahissants) !

Jour 2 :

Au petit matin, balade pédestre sur l’île de Riou, puis tour de l’île en kayak et nous prenons la direction de la calanque de Podestat située sur le continent. Le soleil est au rendez-vous et les conditions de navigation sont excellentes. Nous faisons une rapide pause déjeuner dans la calanque (chaleur pesante et beaucoup de monde) pour suivre la côte et visiter les nombreuses calanques telles que Cortiou, Sormiou, Morgiou (avec sa magnifique grotte marine appelée grotte bleue que nous visitons), Sugiton… jusqu’à D’En Vau où nous faisons une petite pause bien méritée.

Nous traversons la baie de Cassis pour rejoindre notre destination. Une longue journée de près de 7 heures de navigation se termine ! Un bon repas (apéro, soupe, pates aux lardons avec oignons et emmental râpé, compote, chocolat) et tout le monde au lit à 9h00 !

Jour 3 :

Levé : 6h00 ! Après une bonne nuit, nous embarquons vers 9h00. Toujours autant de soleil, pas de vent et très peu de houle. Nous longeons les falaises du Cap Canaille, paysage impressionnant et magnifique, pour passer le Cap de l’Aigle et rejoindre l’île Verte au large de la Ciotat. Très belle île où nous faisons notre pause déjeuner. Vers 14h30, nous arrivons à notre point d’arrivé situé dans la calanque du Grand Mugel à la Ciotat.

Une équipe part alors en taxi chercher le camion resté sur le port de la Pointe Rouge à Marseille.

Vers 17h00 nous prenons la route pour arriver au club vers 21h00 après une pause dinatoire.

Bilan de cette sortie : Soleil, chaleur, très belles conditions de navigations, près de 30 miles nautiques en 2,5 jours, paysages grandioses… A refaire !

Randonnée sur la Costa Brava, 22-28 octobre 2017

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Lien vers l’album photos complet :

https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157665661510469/page1

Participants : François, Fred L, Jacques, Laurence, Sébastien, Stéphane.

Evolution du Projet :

Le projet initial était d’abord la Corse, mais compte tenu des places restant disponibles sur les ferrys aux dates souhaitées et le tarif assez dissuasif, la destination a évolué vers une randonnée sur la Catalogne « Nord » (Costa Vermella, ou côte Vermeille) côté français et la Costa Brava de la Catalogne « Sud » (en Espagne ?).
Après avoir initialement prévu un départ d’Argelès avec pour objectif les iles Medes, la tramontane nous conduit à partir en sens inverse et partir du golfe de Roses pour remonter vers la France. Les prévisions de la semaine nous permettaient initialement d’envisager le parcours Roses-> Argelès, mais le coup de vent prévu en fin de séjour s’est décalé de deux jours, et nous avons finalement dû écourter le séjour pour nous limiter à la Costa Brava, la tramontane au nord du cap Cerbère étant bien trop rapide pour les kayaks !

Le compte rendu :

Dimanche : le bitume

Départ à 8h36 de Décines après un café croissant pendant que les boulangères préparent notre stock de pain. Essence à 11h30, arrêt à 12h27 pour re-sangler les kayaks, arrivée vers 15h au camping « Laguna » à Roses. Là on aurait pu visiter la gigantesque marina, mais nous préférons nous balader et repérer la petite barre à l’embouchure de la petite rivière qui nous permettra d’embarquer depuis le camping, se baigner (pour les deux plus courageux), préparer les listes, faire les sacs, observer les perroquets-perruches verts et les huppes fasciées, gouter à la pression locale en terrasse, et nous reposer.

Lundi : Mise à l’eau !

La négociation pour laisser notre véhicule la semaine en notre absence est plus compliquée que nous l’avions imaginé. En saison ça semble carrément impossible tant il faut insister et revenir pour avoir la confirmation après consultation du propriétaire du camping. Cela nous a fait perdre un peu de temps, mais bon, nous sommes en vacances, la météo est belle, tout va bien ! Embarquement à 12h10 en direction du Sud, vent de 12 nœuds de Nord, nous poussant vers notre premier objectif, l’Escala. Le vent tombe et la fin de la traversée de la baie de Roses paraît bien longue. Arrêt pique-nique à l’Escala ou nous arrivons à promouvoir la pagaie groenlandaise auprès de kayakistes venus de Bretagne !
Vers 16h (oui, on s’est vite mis au rythme local) départ vers l’Estartit. Le ressac sur la houle d’un mètre anime la navigation. Nous mettons les casques. La côte rocheuse est verticale et percée de grottes, que nous explorons presque toutes jusqu’au https://www.cialissansordonnancefr24.com/cialis-5-mg/ bivouac de Ferrial. Plage de galets sur une vallée de pinède, cela sent la salsepareille.

Mardi : Iles Medes

Départ à 11h30 (bon, on est en vacances, non ?). Rase falaise vers les iles Medes. Décor sauvage, arches et rochers cachant de petites plages que l’on repère comme potentiels bivouacs pour une nouvelle randonnée sur cette zone. La houle s’est un peu calmée. Pour la pause du midi, l’accostage est un peu périlleux, mais le décor est sympa. Après le tour des iles Medes, nous revenons vers Roses par le même itinéraire (pas trop le choix en réalité !) en repassant par les arches et grottes les plus remarquables. La traversée de la baie de Roses nous paraît à nouveau bien longue … deux heures de traversée pour bivouaquer sur la plage à côté de la réserve du Parc Natural dels Aiguamolls de l’Empordà (a proximité d’un camping, fermé). Nuit perchée pour Sébastien en haut du mirador, à la belle étoile. Les autres en tente sur la plage au pied du mirador. A noter, la plage est interdite au printemps durant la période de ponte de tortues marines.

Mercredi : Cap Norfeu, Cadaques, Port Lligat, Cap Creus

Départ à 11h (ça progresse …) en direction du Nord. Nous finissons la traversée du golfe de Roses … enfin ! Sans vent, sous le soleil. Vers le cap Norfeu, nous sommes fascinés par les roches aux formes surprenantes, parfois rangées, parfois en forme de chou fleur, noires, vertes, striées de blanc … Au bout du cap : un petit vent 3-4 Beaufort non prévu. Pique-nique dans une vallée minérale où nous faisons sécher les tentes (la nuit sur la plage a été humide. Embarquement en direction de Cadaquès toujours en longeant la côte rocheuse aux formes étranges que l’on pourrait exposer dans une exposition d’art contemporain. A la sortie de Cadaquès nous sommes surpris que les cormorans soient si peu farouches comparés à ceux que nous croisons sur le Rhône ou en Bretagne. Peut-être est-ce parce qu’il peinent moins à se sécher les ailes dans ce pays ensoleillé et venté ? Un peu de rase cailloux sous les nuées d’étourneaux, puis à Port Lligat nous passons devant la maison de Salvador Dali. On a évoqué l’idée de visiter le musée Dali, mais il est tard et les prévisions météos des prochains jours ne sont pas bonnes. Un coup de vent est annoncé pour Vendredi et les jours suivants. Nous allons devoir rejoindre Portbou jeudi soir pour organiser une navette et récupérer le camion et la remorque. Du coup on sera obligés de revenir ! Sur le moment, on se contente de s’imprégner des lieux qui permettent de percevoir une partie de l’inspiration du peintre. Dans la baie de Port Lligat nous recroisons les kayakistes de Quimper rencontrés lundi à l’Escala ! Cette fois-ci ils se baladent avec leur kayak gonflable. Nous les mettons au courant du coup de vent prévu et repartons vers le Cap Creus en quête d’un lieu de bivouac sympa avant la partie en réserve intégrale. Les roches sont toujours aussi étranges, et commencent à paraitre austères en fin de journée. Le lieu initialement repéré est squatté par un voilier de marins … bretons ! Finalement, après débats et hésitations, on se pose dans une petite crique entre les falaises. Nous devons faire un peu de terrassement pour poser nos tentes sur les galets. L’endroit est sympa, au point que même les moustiques s’y sont installés … C’est dans ces instants que l’on est content de ne pas avoir oublié son répulsif !

Jeudi : Cap Creus -> Portbou

Départ à 10h (vous voyez, ça progresse !). On longe toujours la falaise ou les roches étrangement sculptées de motifs minéraux, organiques et mécaniques. Elles font penser à un autre artiste : H.R Giger. Si, si, vous le connaissez ! C’est le créateur notamment de la créature et des décors d’Alien le 8ème passager, et peut-être de pochettes de Vinyles de votre adolescence rock’n’roll (Emerson Lake and Palmer, Magma, Debbie Harry, The Dead Kennedys, Korn, …). Au passage, tant que l’on est hors sujet, ne manquez pas la visite du musée Giger quand vous passez à Gruyère en Suisse. Nous naviguons au pied du phare dans la réserve intégrale, où tout est interdit sauf de se promener en tenant son chien en laisse. Passé le Cap Creus, les roches changent et varient progressivement. Arrêt pique-nique dans l’anse de ???. La plage est exposée de telle manière qu’elle récupère de nombreux objets divers : beaucoup de bois flotté, des résidus de cordages, des objets en plastique, etc. Ces objets inspirent des « sculpteurs » locaux qui y ont laissé une imposante structure en bois flotté, et des dessins-sculptures de personnages ou d’oiseau au sol. Après un pique-nique où l’on a tenté de finir ce que nous avions prévus pour le restant de la semaine, sieste au soleil ! Nous embarquons sous le soleil, sur une mer d’huile. La méditerranée est décidément imprévisible car sans la consultation du bulletin météo il est inimaginable qu’un coup de vent est prévu pour le lendemain matin. Cap sur Portbou. Pendant que les autres font la course tout le long de la baie de Colera, Laurence et Sébastien observent des puffins et un banc de poisson agitant la surface de l’eau initialement lisse comme un miroir. Une fois regroupés, nous visitons la dernière grotte du séjour à la frontale, puis mettons le cap vers Portbou. Les prévisions météo annoncent toujours du vent NNE 6/7 Beaufort pour le lendemain. Hors de question de naviguer dans ces conditions. Après consultation des horaires de train, on s’organise : Jacques et Sébastien débarquent et prennent le train vers Figueres puis enchainent en taxi vers le camping à Empuriabrava pour récupérer le camion et la remorque, et rentrent sur Portbou dans la soirée. Le tarif de transport est imbattable : 5€ de train pour deux, 31 € de taxi, ne pas s’en priver pour les navettes ! Pendant ce temps, les autres remorquent les kayaks, vont boire un coup (ou plus), et plantent discrètement les tentes sur une plage de Portbou.

Vendredi matin : Merci aux prévisionnistes météo !

Le vent annoncé la veille est bien présent ! Heureusement que nous n’étions pas en bivouac loin d’une solution de repli à terre. Dans la baie de Portbou, au pied de la falaise, le campement est à l’abri du vent, mais dès l’embarquement on sent bien qu’il vaut mieux ne pas être en mer ! Le vent souffle en rafales puissantes. Après avoir navigué un peu le long à la falaise « pour voir » mais sans s’aventurer hors de la baie, nous débarquons au port où le camion était garé. Sur le parking il faut bien orienter les bateaux face au vent sinon ils se font emporter, même chargés. Pour le chargement : deux qui tiennent le bateau pendant que les autres sanglent. Les affaires sèchent rapidement pendant ce temps. Pique-nique entre deux rattrapages de sacs et autres objets volants. Plutôt que rentrer directement à Lyon, nous parcourons en camion la côte que nous viendrons longer en kayak une prochaine fois : Cap Cerbère, Banyuls, Collioure. Nous passons la nuit à Argelès au camping municipal (on ne s’imagine pas une seconde venir à Argelès en pleine saison !!!), puis retour sur Lyon.

Conclusions :

Se méfier de la tramontane !

C’est un beau coin (hors saison en tout cas), un peu capricieux (prendre la météo tous les jours !), mais qui mérite d’être exploré (nombreuses grottes et quelques arches, géologie surprenante). Prévoir l’anti-moustique pour certains bivouacs, même fin octobre !

Il va falloir que l’on revienne pour terminer le parcours !

Randonnée Agay – 14 au 18 mai 2016

Participants : François, Jacques, Cyril, Max, Patrick, Spooky, Claude, Pierre, et Anne-Lise

1er jour : Agay – le Dramont

Rendez-vous au CKDM de bonne heure (7h du matin !), le camion ayant déjà été chargé la veille ; nous avons failli partir sans un retardataire, finalement nous serons bien 7 pour l’aller jusqu’à Agay. Petit détour touristique par les routes de campagne de St Raphaël, la faute au GPS, c’est joli mais un peu juste pour croiser des véhicules avec notre grosse remorque !
Arrivée à Agay et installation rapide des tentes, pique-nique tiré des sacs, puis c’est parti pour la 1ère expérience en mer pour plusieurs d’entre nous, direction le Dramont. Un peu de houle, pas beaucoup mais ça impressionne quand même au début. Tour de l’île d’or, nous cherchons Tintin sur l’île noire mais personne. Retour tranquille, pas impressionnés, nous sommes même en forme pour quelques récupérations pour s’entraîner dans la baie. C’est un peu moins froid qu’au Grand large, mais pas de beaucoup (entre 17 et 19° selon les estimations à la main ou au thermomètre pour le bain de bébé).
Ciel orageux et petite averse, le tarpaulin est monté en vitesse, ouf les tentes étaient déjà montées ! La pluie cesse, nous commençons à cuisiner. Claude et Pierre nous rejoignent avec leur petite caravane après un périple hors autoroute par les Alpes. Chacun sort ses spécialités, le whiskey de Jura (l’île en Ecosse, et non pas du Jura, le département) aura beaucoup de succès et ne survivra pas à la soirée ; même sort pour les cannelés.
Le repas est suivi par un concert du capitaine à la guitare, les autres chantent (enfin, ceux qui étaient déjà nés quand les chansons en question étaient populaires) ou demandent des bis. (Les voisins peut-être pas, mais on ne leur a pas demandé leur avis, et puis nous sommes de toute façon le groupe le plus nombreux du camping !) Retour au calme tout de même pour respecter le sommeil des autres et nous reposer nous aussi pour être en forme le lendemain.

2ème jour : Agay –cap Roux
Embarquement matinal cette fois vers l’est pour admirer le massif de l’Estérel depuis les flots. Premières traversées de passes à cailloux, le casque bien rivé sur la tête au cas où, mais il n’y aura pas de dessalage heureusement. Il fait beau, il fait chaud, certains se rafraichissent donc en baignant à l’embarquement ou au débarquement (de là à penser que ce n’était pas volontaire, nous n’oserons pas le dire…). Nous dépassons l’île des vieilles pour aller pique-niquer sur une plage dans une belle crique, même si la vue est un peu gâchée par les voiliers qui viennent mouiller en plein milieu, zut !
Retour tranquille au club, il n’est pas tard et certains ont encore des forces pour pagayer (ceux qui n’en avaient plus essayent de l’oublier et de suivre malgré tout). La troupe part donc valeureusement explorer la fougueuse rivière d’Agay (bon, en réalité, du classe 1 sans autre danger que les bateaux de plongeurs rentrant aux clubs…). Changement de décor complet mais les rives ont leur charme, c’est paisible et très vert, belle balade pour conclure cette seconde journée.
Retour au camping. La voisine américaine qui a entendu François jouer vient le rejoindre pour un bœuf guitare-mandoline, c’est assez original mais très sympathique. Popote, vaisselle, discussions puis au lit !

3ème jour : Miramar- Théoule
Afin de changer un peu d’horizons (navigation vers l’ouest et vers l’est d’Agay déjà effectuées), nous prenons le camion pour aller un peu plus loin, direction Miramar et son parking tout indiqué pour y déposer le camion et la remorque. Nous partons à la recherche de l’arche et de la grotte promises par François. Nous passerons bien sous l’arche, pas contre la grotte n’est guère accessible à cause de la houle et des vagues qui rendraient les tentatives de visite un peu trop périlleuses. Le soleil est toujours au rendez-vous, les naturistes fidèles au poste sur leur plage également, nous pousserons donc jusqu’à la plage suivante pour notre pause repas. Les deux malheureux baigneurs qui pensaient être tranquilles se sont vite rendus compte de leur méprise…
Plage bien ventée, il fait presque frais malgré le soleil. Nous réembarquons pour explorer un peu la baie, slalomant entre les luxueux yachts et distinguant au loin les gros paquebots de croisière amarrés à Cannes pour le festival… Peu importe, pas de jalousie, nous sommes trop bien dans nos kayaks à explorer les coins et recoins, jouer dans les passes à cailloux, et repasser sous l’arche qui ne nous fait même plus peur au retour. Nous observons au passage les étranges constructions sur les collines (une villa digne des barbapapa est particulièrement remarquée). Retour sans encombres jusqu’au camion, puis jusqu’à notre lieu de villégiature. La plus jeune de la troupe essaie en vain de convaincre les autres de se laisser tenter par des jeux de carte, et finira par négocier une partie contre un récital à la guitare… Bref, soirée ordinaire pour cette dernière nuit à Agay avant de migrer au petit matin.

4ème jour : Ramatuelle- Cap Camarat
Nous avions la veille laissé les kayaks chargés sur la remorque pour pouvoir repartir sans tarder en direction de St-Tropez. Ce n’est pas encore l’été mais nous n’échapperons pas à un énorme bouchon qui nous fera perdre deux bonnes heures… Enfin arrivés à Ramatuelle, nous découvrons ébahis le camping 3 étoiles (au moins), digne du club med, avec ses palmiers, hibiscus, huttes façon Koh Lanta et j’en passe. Nous faisons un peu tâche avec notre camion et remorque, mais qu’importe ! Repas rapide avant de prendre la mer.
Nous faisons cap vers les 3 caps, dépassons le premier – Cap Camarat- sans affoler les gardiens du phare. Il faut dire qu’après trois jours de navigations, nous sommes presque des kayakistes de mer expérimentés… (enfin, c’est ce que l’on se dit). L’eau est bleu turquoise, les roches de la côte magnifiques, le sculpteur a bien travaillé ! Nous faisons des détours dans les petites calanques et autour des rochers que nous croisons jusqu’à apercevoir le cap Taillat.
Demi-tour pour repartir vers notre camping de luxe. Au passage, nous faisons une pause dans une zone de jolies petites vagues bien formées pour faire une séance d’initiation au surf. Le capitaine explique et fait la démonstration, les autres suivent timidement au début. Quelques dessalages de kayakistes surpris par les vagues et ne maitrisant pas encore bien la gîte refroidiront quelques-uns des participants. Une pagayeuse en redemande encore et encore, mais il est l’heure de rentrer. Tiens, une autre vague encore plus jolie, il serait bête de rater ça ! Le capitaine y va, la pagayeuse suit, surfe, tourne, et se fait retourner comme un crêpe… sans rancune, et sans surprise, c’est ça de s’aventurer dans la cour des grands !
Nous connaitrons quelques difficultés inattendues au retour… la plage est tellement longue et les campings tellement nombreux que nous avons du mal à retrouver le nôtre ; mal orientés par un badaud, nous irons trop loin avant de faire demi-tour et de demander une nouvelle fois notre route à une charmante locale qui nous dit de reprendre la route en arrière… à non madame, nous c’est sur la mer qu’on se déplace ! Nous finirons par reconnaître les grands palmiers qui marquent notre camping- mais si, là, les 2 grands qui dépassent ! Ouf, retour à bon port, bien fatigués mais contents de cette belle expédition, ça valait le coup d’affronter les bouchons de St Trop !
Dernière épreuve de la journée : monter la tente dans les graviers presque aussi dur que du béton – et oui, c’est un camping de luxe pour camping-cars, par pour les pouilleux qui dorment sous tente !Lla seule pagayeuse qui reste (après le départ de Claude et Pierre qui retournent profiter du calme d’Agay) a bien du mal à planter ses sardines sous les regards narquois des autres pagayeurs (enfin, sauf celui qui finira carrément par jeter l’éponge pour dormir dans le camion).

5ème jour : l’Escalet – Cap Taillat
Nous profitons encore de quelques heures de navigations avant le retour sur Lyon, cette fois depuis la plage de l’Escalet. L’eau turquoise est toujours aussi limpide, la côte aux rochers découpés aussi belle, c’est une magnifique balade pour conclure le séjour. Nous contournons le cap Taillat puis débarquons pour admirer le paysage. Rencontre fortuite avec des randonneurs qui sont aussi kayakistes, le monde est petit ! Portage miniature puis nous réembarquons pour rentrer, déjà… ces 5 jours sont passés bien vite ! Une dernière pause sur la plage face à St Trop pour le casse-croute, et c’est reparti pour des heures d’autoroute ; plus on remonte au nord et moins il y a de soleil… Quelques bouchons sur la rocade pour nous ramener à la réalité, et un orage en arrivant au club pour couronner le tout ! Dur retour à la réalité décidément, on serait bien restés plus longtemps dans le sud…
Ce fut un bien beau séjour, la découverte du kayak en mer fut un plaisir pour ceux qui n’avaient encore jamais testé, et les autres ont bien profité du soleil, de la petite houle et de la bonne ambiance du groupe. Peu de bains involontaires, l’essentiel des récupérations étaient voulues (et plus ou moins efficaces, mais celles dans les vagues furent d’une efficacité fulgurante !) Les moins expérimentés ont pu goûter aux balades prolongées, chercher leur rythme et style de pagayage, et profiter des conseils des plus expérimentés. C’est à refaire, d’ailleurs tous les nouveaux ont déjà réservé leur place pour le séjour mer de l’an prochain

l’album photo :

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Randonnée Décines – Confluence – le 12 mars 2016

Randonnée Décines – Confluence – le 12 mars 2016

Participants : Stéphane, Cyril, Pierre, Spooky, Anne-Lise

Quatre novices du club ont décidé de se lancer dans la traditionnelle descente du Rhône de Décines jusqu’à Confluence cette année, encadrés par un valeureux randonneur expérimenté auquel ils ne laisseront pas de répit en lui donnant bien du fil à retordre par de nombreux tests de ses compétences d’encadrant tout au long de la navigation.
L’embarquement se fait au club; navigation sans encombres sous les ponts de Décines et Vaulx-en-Velin pour arriver jusqu’au premier obstacle que constitue le barrage de Cusset. Les débutants goutent donc aux joies du portage, en partie facilité par les chariots. Jusques là tout va bien…

Une fois les kayaks transportés, les débutants observent avec appréhension les remous qui se forment en aval du barrage et prennent peur à l’idée de faire un bac ! Tentative de reprise de courant sans le bac, donc, sans écouter les suggestions du chef de troupe. Mal nous en a pris… Deux débutants s’en sortent et partent attendre quelques mètres en contrebas. Les deux autres, quant à eux, se sont entre temps coincés dans des arbres sur la berge. Première tentative de s’en sortir… une pagaie part dans le courant, ce qui nous permettra de vérifier la capacité de notre encadrant à la récupérer et la ramener à son propriétaire (1ère compétence validée). Succès à la deuxième tentative de se dégager pour ce premier pagayeur qui va rejoindre ses camarades en contrebas.

Pendant ce temps, la dernière novice (pas de chance, la seule pagayeuse du jour donc qui sera forcément identifiée !) se cramponne aux branches. Tentative suivante de se désemmêler des branches ; malheureusement pour moi, celle-ci sera infructueuse, et c’est donc bien à contrecœur que je testerai la température du Rhône en mars (pour ceux qui se posent la question ; elle est froide!!!). Le seul avantage de baigner à l’embarquement est que la berge est proche ; je me réfugie donc sur le bord et constate que notre encadrant sait aussi dégager deux kayaks coincés dans les arbres. (2ème compétence validée)

Cette fois-ci, embarquement pointe vers l’amont (j’ai compris la leçon), nous récupérons enfin au passage les autres pagayeurs qui devaient commencer à se demander si nous étions partis rejoindre les camarades qui arrivaient à la séance de piscine du samedi. Nous poursuivons jusqu’à la Feyssine, en ayant au passage la surprise de voir courir quelques sangliers sur la berge opposée. Arrivée l’heure du pique-nique, nous hésitons entre l’île et le parc pour nous arrêter ; ce dernier l’emportera, pour un débarquement non sans quelques déboires dus à la boue qui recouvre tout le bord et nous complique bien les choses !

Nouveau portage puis pause bien méritée pour nous restaurer. Pas de chance, le soleil s’est caché, il fait froid pour moi qui suis trempée ! Au moment de repartir, surprise : une pagaie manque à l’appel… décidément, ces débutants auront vraiment tout fait pour pousser à bout le capitaine ! Un aller-retour à l’endroit de départ du portage permettra heureusement de récupérer l’objet en question.
Nous réembarquons en profitant du calme de l’écluse, pendant ce temps le seul pagayeur expérimenté va tâter les vagues d’« Hawaii sur Rhône ». Toujours vigilants pour ne pas se faire piéger par les tourbillons et contre-courants, nous repartons en direction de Confluence et côtoyons diverses péniches pendant la dernière étape de notre sortie. RAS pour celle-ci, au grand soulagement de tous ; le nouveau pont et musée se profilent au loin, ouf ! Débarquement, chargement de la remorque, et retour au club.

Ce fut une sortie plus mouvementée que prévue, mais il faut croire que les débutants n’ont pas été traumatisés par cette aventure puisqu’ils ont signé pour de nouvelles sorties printanières ! Félicitations au passage au seul débutant qui n’a pas fait de bêtises, et bien sûr à Stéphane qui a su gérer tout ça avec calme et sang-froid pour 0% de pertes humaines et matérielles au final !

Texte original : Anne-Lise

Séjour en autonomie – kayak de mer en Corse : Ajaccio-Scandola – octobre 2015

Séjour kayak de mer en Corse : Ajaccio-Scandola.

Du 17 au 26 octobre 2015.

Participants : Christelle et Maéva dont c’est la première randonnée en mer.
Claude, Laurence, Fred, Nicolas, Stéphane, François, les vieux de la vieille.
Remarquez la parité respectée !

1er jour : Ajaccio Îles Sanguinaires 13 km

Arrivée à Ajaccio en début de matinée par le ferry ; petite pause café sur une terrasse.
Remplissage des kayaks avec les affaires perso, le matos de camping et de cuisine, répartition de la bouffe pour 8 jours de navigation, plus 24 l de flotte !
Et toujours ce même questionnement comment faire rentrer dans nos caissons 8 jours de vivres et d’effets personnel. Certains par peur de manquer ont récupéré la totalité des boites de conserves soit leur propre poids en vivre. erreur fatale ressentie lors des premiers coups de pagaies.
Départ pour les Sanguinaires en fin de matinée, collation sur une plage déserte et petite immersion pour une exploration sous-marine des lieux.
Visite des Sanguinaires et de son phare.
La nuit est douce et silencieuse sous un beau ciel étoilé. Seuls les goélands nous feront ch… dès l’aube. Malheur à celui qui n’a pas de boules Quiès.
De toute façon, l’expression « grasse mat » ne veut rien dire aux yeux du navigateur. La mer est à celui qui se lève tôt !

 

2ème jour : Îles Sanguinaires ? Golfe de Lava – Anse de Figuera 17 km

Visite des îles Sanguinaires par la mer puis cap sur le Golfe de Lava. Pause dans l’anse de Fica et bain, exploration sous-marine, toilette à l’eau de mer. Le rêve !
L’après-midi est laborieuse pour deux d’entre nous : fatigue, envie de pisser mais pas de spot permettant l’accostage, mal de mer…
Difficile de trouver un endroit sympa pour dormir, les plages sont rares, étroites. Nous nous réfugions dans l’anse de Figuera au milieu des posidonies.

3ème jour : Golfe de Lava ? Anse de Chiuni 30 km !!

La mer ne s’annonçant pas très belle pour le surlendemain, on grille une étape.
Levés avec le soleil et arrivés à la tombée de la nuit dans l’Anse de Chiuni ; une pause déjeuner à l’ouest de Sagone à la pointe Albelu.
Passage de pointes en chanson : les chants de marins encouragent les galériens, Hisséo Santiano !
Ravitaillement en eau au port de Cargèse.
Les Corses que nous avons rencontrés ont fait preuve de beaucoup de respects. ils commençaient à nous parler en corse car ils pensaient que nous étions des leurs. Un vieux marin à la barbe plus récente que la notre nous a donné des conseils de navigation et nous a fait jouer à un quiz pour connaitre notre connaissance maritime. Avec François et Laurence nos 2 jokers nous avons passé l’épreuve sans problème.

A Chiuni, les moustiques trépignent à notre arrivée. Un bain de mer (dans une eau à 21/22 °C) permet de les éloigner et de soigner nos blessures physiques et psychiques. Pour les novices, ampoules, mal au dos et aux bras… Améliorer son coup de pagaie devient indispensable pour tenir jusqu’au bout.
La plage est splendide, on est seul au monde et Laurence nous avait prévu un bon repas.

4ème jour : Anse de Chiuni ? Porto 23 km !!

La mer est agitée au niveau des pointes : houle, ressac de houle. Les vagues sont grosses et désordonnées, on se fait chahuter. Surtout pagayer pour sortir au plus vite de ces zones déstabilisantes. Comment esquimauter avec un paquebot chargé à ras-bord ?
Nous passons devant de belles falaises de granite sculptées par la mer et le vent. L’érosion a travaillé la roche de manière tellement étrange que nous sommes venus à douter qu’il s’agisse vraiment de granite, or c’en est bien, tous les guides sont formels là-dessus … rien à voir décidément, avec le granite rose qu’on peut voir en Bretagne.
La beauté des rochers aux couleurs marrons, bleues, grises est bluffante. Leurs poussées vers le ciel et les nombreuses grottes donnent un air de Sagrada Familia aux dimensions incommensurables.
C’était notre petit royaume de liberté où chacun partait seul découvrir le coin magique en jouant avec les reflets des rayons du soleil dans la mer.
les grottes avec le bruit amplifié du ressac de l’eau offraient une ambiance mystérieuse.

Pause déjeuner à la Marina di e Calanche. Pour ceux qui n’ont pas souhaité uriner en pleine mer position grand écart, cette petite plage sera salvatrice.
Nuit à côté du port de Porto dans un bosquet d’eucalyptus infesté de moustiques, ce qui nous a fait apprécier la venue de Maeva qui s’est sacrifiée pour nous éviter une peau de varan de komodo. C’est le jour de la grande toilette : certains utilisent le tuyau d’arrosage d’une résidence de vacances, d’autres préfèrent l’eau douce de la rivière débouchant dans le port, une autre choisit de se taper 50 mn A/R pour une douche glacée dans un camping.
Nous passons une belle soirée dans un resto corse très classe et nous nous régalons.

5ème jour : Porto – Plage de e Gradelle à côté de la pointe Di Latone 6 km Cool !!

La météo marine annonçant une mer agitée pour la matinée, François et Stéphane font la navette ; ils prennent le bus de Porto à Ajaccio. Pendant ce temps, le reste du groupe joue les prolongations et en profite pour répertorier la bouffe, revoir les menus pour les jours restants et se répartir la charge.

Nous débutons la navigation en début d’après-midi. Plus on s’éloigne de Porto, plus les conditions en mer se dégradent. Vent de force 5, très difficile de tenir son cap. Le programme est revu à la baisse, changement de cap. Seulement 1h40 de navigation !
La navigation est différente de celle des jours précédents, on se bat avec le vent et les vagues. C’est chouette ! C’est très joueur. J’adore !!! Du stress mais juste ce qu’il faut pour bien naviguer.
Nous devons nous mettre en binômes et rester proches du reste du groupe (à portée de voix).
Les impressions à chaud de mes coéquipiers après accostage :
Claude : « Navigation un peu chaude, mais plus c’est dur, plus on aime. »
Maéva : « Enfin arrivée sur la plage de la victoire ! J’étais au bout de ma vie. »
Fred : « Bel esprit de groupe. Une belle chevauchée finale. »
Stéphane : « C’était un peu court ! »
François : « Après 4 h de route, un bon décrassage. »
Laurence : « C’était marrant, c’était bien. »
Nico : « C’était juste une petite mer de rien du tout. Mets pas ça ! J’exagère. Bonne correction de l’objectif. Le vent a forci plus tôt que prévu. »

Magnifique vue sur les falaises de Porto. Nuit à la belle étoile pour certains, lovés dans un lit de posidonie ; terrassement obligatoire pour quelques-uns … On en redemande ! Ces moments en totale harmonie avec la nature ne sont pas si fréquents. On oublie tout !

6ème jour : Plage de i Gradelle  Scandola – Anse de Focolara 19 km L’apocalypse !!!!
Départ 9h10 – Arrivée 15h20

6h de navigation, ce qui nous donne en moyenne 3 km/h !

Nous avons eu une houle de 1m à 1,5 m en arrivant sur la pointe de Scandola, le vent était non significatif, il ne s ‘est levé qu’après la plage à débarquement aléatoire, dans la passe de Gargalu .
Nous nous regroupons de façon à rester à portée de voix et nous formons des binômes.
Pendant les 4 1ères heures, nous avançons malgré tout assez bien. Pas de plage pour manger, trop de vagues. Nous ne pensons pas à manger en mer.
Les vrais ennuis commencent après la passe du Gargalou. Plus de 2 h à lutter contre le vent et des vagues énormes qui commencent à déferler. Maéva est remorquée par Stéphane. Nous n’avançons pas. Je suis épuisée. On se prend des seaux d’eau dans la tronche. Je vois la plage au loin. Mais elle est très loin et nous, nous sommes toujours scotchés près de ces pu… de falaises. Ne plus se lamenter, ne penser qu’à son coup de pagaie, à ce qu’on m’a enseigné afin de tenter d’être le plus efficace possible. De loin, les vagues semblent se briser violemment sur la plage. Allons-nous pouvoir accoster ? Surtout ne pas se réjouir trop tôt, la déception pourrait être grande !

En fait, ce que nous voyions de loin ne reflétait pas la réalité. L’accostage est easy. On est sauvé !

Les impressions recueillies une fois échoués sur la plage :

Cap’taine François : « Il fait beau, il ne faut pas le nier. »
Claude : « Rétamée. J’ai eu très froid. Trop de vent sur la fin. C’était trop ! »
Fred : « S’il n’y avait pas eu la pause pipi , on n’aurait pas eu le vent. »
Stéph : « On m’a brimé, on m’a enchaîné. Je n’ai pas pu jouer dans les passes à cailloux 😉  Sinon c’était bien. »
Maéva : « Contente d’arriver à terre. Merci à Stéph pour le remorquage. »
Laurence : “ De bon petits bateaux ces kayaks de mer”.
Nico : Tout s’est bien passé au final mais pour moi trois quarts d’heure de doute avant de retrouver un coup de pagaie normal. Content d’être arrivé.

La plus grosse navig du club. Fière d’en avoir fait partie mais pas trop envie de la revivre !
Je croise les doigts pour une météo plus favorable pour demain car nous sommes censés reprendre le même chemin. Nous serions alors dans le sens de vagues, ce qui signifie surf dans ces monstres. « Un retour encore plus acrobatique » d’après le capitaine.
J’ai pas envie, j’ai peur de ne pas arriver à maîtriser mon cargo au milieu de cette énorme masse d’eau déchaînée ! En fait la météo prévoit pour le lendemain vent faible et mer belle.

Commentaires de François :

Quelques explications sur la stratégie de navigation qui nous a permis durant 2 heures d’aller tâter des conditions engagées en toute sécurité.

– Prévision météo :

Vent faible le matin, puis Nord Est à Nord, force 4, localement 5, faiblissant en soirée. Mer du vent 90 cm.
Houle d’Ouest le matin 1,20 m, s’amortissant l’après-midi, 50 cm.
Visibilité : excellente.
Température de l’air : 20°, de l’eau : 20°.

– La première partie du parcours, depuis la plage de la Gradelle dans le golfe de Porto, jusqu’à l’île Gargalu, est abritée du vent N à NE prévu. Par contre elle est exposée à la houle modérée d’ouest qui limite les possibilités de pratiquer le rase cailloux. La navigation reste pour autant facile.

Au nord de l’île Gargalu , les conditions changent du tout au tout : Encore abrités dans la passe entre l’île et la terre on visualise très bien le vent et l’état de la mer sur la suite du parcours, vent de force 5 et mer du vent (c.à. d. que les vagues ont atteint leur maximum pour cette force de vent, 1,50 à 2m, petits déferlements).

Atteindre la plage de Focolara sur laquelle est prévu le bivouac nous expose donc à 3 milles de navigation dans des conditions engagées, mais maniables.

La base de la sécurité c’est d’avoir plusieurs solutions et des réchappes, elles ne manquaient pas :

1-Revenir sur nos pas et rejoindre Girolata, parcours totalement abrité du vent et de la mer, tranquille.

2-Rejoindre la plage d’Elbo, plus proche que Focolara, parcours exposé mais assez court. Le secteur du vent et l’amortissement de la houle permettant un débarquement sur la partie nord de la plage (abritée par un ilot).

3-Viser Focolara avec 2 réchappes possibles : Elbo ou le demi tour pour s’abriter à Gargalu, débarquements possibles sur cette zone mais bivouac interdit (contrainte qui devient secondaire quand la sécurité entre en jeu).

– Je prends la décision de tenter de rejoindre Focolara, le débarquement y sera aisé, et le groupe rodé par 5 jours de rando me paraît capable d’affronter les conditions présentes. La navigation se fera essentiellement face au vent et aux vagues, ce qui est plus facile. De plus le profil de la côte nous mettra progressivement à l’abri du vent et de la mer avant l’arrivée à la plage.

Bien évidemment lorsque le parcours fait passer au vent de dangers, une marge de sécurité respectable est prise : on doit pouvoir gérer une récup avant que la dérive due au vent et aux vagues ne nous place en situation difficile près des récifs. Le rase cailloux sera pour un autre jour.

Il est 13h20 quand nous engageons la traversée nous avons donc du temps devant nous avant la fin de l’après midi ( La nuit tombe tôt en octobre).

Très important : la tendance pour la suite était à l’affaiblissement du vent et de la mer dès la fin d’après midi ( et même début d’après-midi en ce qui concerne la houle ) : cela signifie qu’en cas de difficulté ou de retard sur le parcours nous ne risquions pas d’être piégés dans une dégradation des conditions météo.

Bilan :

2h de navigation pour 3 milles parcourus, chiffres qui indiquent clairement que la nav’ a été combative. La qualité du coup de pagaie prend toute son importance dans ce type de navigation, sinon on fatigue vite, les entraînements toute l’année sur le lac ont du sens !

Nécessité d’un remorquage, engagé dès le début de la traversée, ce qui a permis à la remorquée de conserver l’énergie nécessaire pour contribuer efficacement à la progression. Remorquer quelqu’un qui n’aide pas du tout car trop fatigué devient rapidement épuisant pour le ou les remorqueurs, d’où nécessité d’anticiper.

Je remercie au passage Stéphane qui a assuré cette remorque pendant 2 heures, me permettant de conserver ma liberté pour surveiller le groupe et suivre la nav’ (contrôle de la progression et de la dérive par alignements). Dans ces conditions il est largement préférable que le chef de groupe puisse se décharger du remorquage pour se consacrer à la sécurité d’ensemble.

A noter que tout le monde a bien tenu son bateau malgré le vent et la mer. Les gouvernails ont été bien utiles pour faciliter la tâche.

Pour plusieurs c’était une première rencontre avec des conditions de mer et de vent un peu sérieuses, et cela peut être impressionnant au début, même pour ceux qui ont l’habitude d’affronter des rivières de classe 4 ou 5 ! Il est évident que le taux d’encadrement dans le groupe doit être suffisant pour permettre aux débutants de vivre cette découverte en toute sécurité.(j’aurais bien écrit « sérénité », mais c’est peut-être excessif).

En conclusion :

Il n’y a jamais deux situations identiques et les décisions de navigation doivent être prises en analysant un ensemble de facteurs :

Prévision météo : Force du vent et de la mer, évolution. Température (pas la même chose s’il fait 22° ou 12° en terme de résistance et d’endurance). Visibilité.

Profil de la côte : navigation abritée ou exposée. Passages difficiles (pointes, raz).
Marée. Courant (un force 4 maniable peut devenir dangereux au moment de la renverse de marée)
Réchappes : possibilités de débarquement, orientation des plages (shorebreak), accessibilité (récifs).
Composition du groupe. Taux d’encadrement, habitude de naviguer ensemble.

Spécificité de la météo en Corse : Le relief élevé produit des effets très importants sur la direction et la force du vent, qui sont souvent mal pris en compte dans les bulletins.

Ex : Vent de Nord force 5 dans une baie, et quelques milles plus loin vent Sud force 5. Il s’agit en fait d’un flux général d’est, canalisé par le relief dans des directions opposées (contournement d’un massif montagneux par les deux versants)

On parle « d’effet de site « (Si on veut se la péter on peut même dire : « réponse du site au flux synoptique ».

Donc la prise du bulletin ne suffit pas. Il faut analyser, d’une part pour ne pas se placer en situation difficile, mais aussi pour ne pas se priver de naviguer quand il y a la possibilité d’une belle sortie à l’abri au ras des falaises alors que le force 6 souffle un mille plus au large.


7ème jour : Anse de Focolara – Girolata Traversée de la réserve de Scandola 13 km

Retour sur nos pas. Mer d’huile !

Navigation touristique le long des falaises de la réserve : formations volcaniques oxydées (orgues, bombes agglomérées avec de nombreuses cavités et fissures). Découverte de grottes, chants de marins dans une cathédrale de roches, exploration sous-marine dans la réserve. Quelques nids de balbuzards surplombent la mer. Sirotage de bières à Girolata avec un petit bilan de la semaine et déjà les projets fleurissent sur les prochaines navigations : « Ajaccio ? Bonifacio, désert des Agriates, et pourquoi pas la baie d’Halong terrestre… »


8ème jour : Girolata ? Porto 13km

Beau lever de soleil sur Girolata avec une légère brume et toujours une mer d’huile pour notre dernière navigation. On peut sentir un peu de nostalgie dans le groupe.

Bilan de la semaine :
Maéva : «Excellent séjour en Corse, beaucoup de coups de pagaie, des matins ou après-midis parfois un peu plus durs que d’autres, mais des images de paysages plein la tête, une baignade dans la réserve de Scandola, des douches dans la mer un peu fraîche mais on s’y fait plutôt bien. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de piqûres de moustiques, un peu trop d’ailleurs. Moi je n’ai jamais autant dormi et en plus, 1ère nuit à la belle étoile avec Claude qui m’a fait un peu de place dans sa grotte. Séjour riche en émotions que je referais sans problème.»
Claude : « Très belle randonnée. Partante pour une autre belle aventure l’année prochaine. »
Stéph : «De grands espaces (et de plus petits), la vie au grand air, des paysages magnifiques, de la houle, des passes à cailloux et un groupe sympa… »
François : « Super, bon fonctionnement du groupe sur l’eau et à terre. Beaucoup de plaisir à cette rando. »
Fred : « Super séjour avec un plus dans la zone de Porto. Beaucoup de plaisir à naviguer au milieu des rochers aux formes surprenantes. Paysages très minéraux. Mon regret : très peu d’oiseaux et de poissons. Le coucher de soleil aux Sanguinaires reste un moment agréable. Très bel esprit de groupe dans les moments agréables et de difficultés. »
Laurence : « Séjour favorisé par un temps superbe et parfois versatile histoire de tester nos capacités. Le groupe a bien fonctionné, espérons avoir montré aux riviéreux et poloïstes le fonctionnement du groupe rando sous un bon jour ! »
Christelle : « Beaucoup d’efforts mais une récompense d’autant plus grande : l’immersion dans la réserve de Scandola ! Et puis naviguer dans les vagues, se baigner et bivouaquer sur des plages désertes, c’est trop cool ! »
Nicolas : « Si je ne dois retenir qu’une chose de ce fantastique voyage, c’est bien la côte volcanique de Porto à Scandola qui a été une surprise complète pour moi et, assurément, la plus forte impression éprouvée devant un paysage depuis six ans de randonnées en mer. En second, j’élirai le bivouac sur la Grande Sanguinaire avec le faucon pèlerin sur la tour génoise au bout de l’île au sud-ouest ».

Christelle, la riviéreuse avec l’aide de Fred et Nicolas

Distance parcourue en 8 jours dont 3 demi-journées : 134 km sans les détours des passes à cailloux
Coût du séjour 150 € pour la nourriture, restaurant, trajet camion et environ 150 € pour le ferry

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Dimanche 6 Novembre 2011 : Grand Large – « Gros Bras et petits gâteaux »

Quatre Participants pour un entraînement express ce dimanche: Fred, Nicolas, Jacques, Sébastien. Une fois à l’eau, Fred s’improvise meneur de la séance et part comme une fusée en guise d’échauffement, nous laissant sur place. Après une dérive au milieu du lac pour cause de papotage inattentif, nous le rejoignons sur le rivage et essayons de ne pas nous faire trop distancer. Petit portage et remontée du canal jusqu’au barrage où Jacques nous offre une sympathique pause « cookies maison » histoire de reprendre des forces avant une descente « express » (tout en discutant des valeurs de la république, de la révolution française et de la crise financière internationale bien sûr). Les barrages en amont  et en aval du Grand Large retenant l’eau pour limiter les inondations suite aux fortes précipitations, en descendant nous avons pour la première fois pû traverser au-dessus de la digue séparant le canal du lac. Retour au club à 12h30.

Dimanche 16 octobre 2011 : Balade au Grand Large

Petit compte rendu de balade le dimanche 16/10/11

Nous étions 5 ce matin-là (Christina, Jacques, Emmanuel, Bertrand, Sébastien) . Rdv 9h30, départ vers 10h. Un temps magnifique, une lumière douce de matin d’automne. Le niveau d’eau sur le canal était plus haut que d’habitude. Il y avait une dizaine de cormorans sur la digue qui se séchaient les ailes. Tout en se promenant en remontant le canal nous avons discuté de points techniques en préparation de la sortie prévue sur l’Ain la semaine suivante (gîte, bac, reprise). Fin de la balade et départ du club vers 12h30 ce qui a permis aux participants de déjeuner en famille. Une très belle balade matinale. Prochaine date: le 30 octobre.