Sortie Bandol – Mars 2022

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours, du vendredi 18 au dimanche 20 Mars 2022 en Méditerranée

Participants : David, François, Nadine, Rémy, Yannick, Morgane et Denis.

Conditions météo : les températures de ce début de printemps sont assez douces mais le temps est couvert et surtout un fort vent d’est est annoncé.

Etapes clés : l’objectif est l’aguerrissement des débutants tout en laissant la possibilité de participer aux plus anciens qui le souhaitent dans la mesure des places disponibles. Initialement 9, nous partirons finalement à 7 car des soucis de santé ou de famille retiendrons deux d’entre nous.

Préparatifs : les sorties du week-end précédent sont consacrées à la préparation des kayaks de mer, modèle Prijon, et surtout de la pratique de la dérive inconnue pour certains. Le mercredi précédent nous nous retrouvons au club pour charger la remorque et les premiers bagages dans la camionnette et faire le point sur le matériel à emporter. Enfin le vendredi, jour J, nous nous retrouvons à 6h00 au club pour prendre la route vers de nouvelles aventures sans trop savoir précisément où car le vent assez fort et changeant amène à revoir le plan initial prévu vers Cannes.

Après un trajet sans encombre, nous choisissons sur les conseils avisés de François qui connait parfaitement le secteur et après une dernière consultation de la météo locale, de nous poser au Brusc entre Sanary et Six-Four. Un petit parking bien connu des initiés, adapté à notre attelage assez imposant et juste en bord de mer se révèle parfait pour la mise à l'eau tout en laissant la camionnette et la remorque en sécurité.

Jour n°1 La petite plagette du Brusc, recouverte de posidonies et séparée du parking par un muret propice à étaler nos divers équipements, se prête parfaitement à la première leçon : le chargement des kayaks. En effet tout doit rentrer dans les bateaux car nous ne laisserons rien dans la camionnette et de plus le chargement doit être réparti judicieusement à la fois pour occuper le moindre espace mais aussi pour placer le poids au plus près du pagayeur et délester les pointes.

Le choix de l’emplacement très abrité du vent s’avère judicieux car nous donnons les premiers coup de pagaie sur une mer d’huile propice à une « mise en jambe » progressive. Rapidement nous adoptons une formation en ligne tandis que nous nous éloignons du rivage et que le vent et la houle commencent à se faire ressentir mais sans nous gêner car les deux se conjuguent plutôt pour nous pousser d’abord vers la pointe de la Cride puis vers l’île de Bandor et l’île Rousse. La progression est relativement aisée avec le vent dans le dos et permet d’apprivoiser les premières vagues suffisantes pour requérir un peu de concentration mais sans nous mettre en difficulté. Tout en passant « au large » de Bandol, les conseils avisés des anciens permettent d’améliorer le coup de pagaie, d’adapter la hauteur de pagayage au vent et aussi pour certains de découvrir la pagaie groënlandaise. Celle-ci toute en bois comporte des pales plus étroites mais plus longues et surtout dans le même axe. Au final c’est une surface de pagayage quasiment équivalente sans rotation du manche dans la main gauche, une prise au vent réduite et semble-t-il moins de contraintes dans les épaules. Pour ma part, malgré la nouveauté, ce fut une adaptation immédiate et la naissance d’une motivation pour participer à un futur atelier de fabrication de cette pagaie traditionnelle.

L’approche de la plage du Engraviers est l’occasion d’une démonstration d’abordage de David, un «ancien débutant » dit-il mais qui a du progresser très vite tant il paraît à l’aise. Une rapide collation sur la plage fut l’occasion de se dégourdir les jambes mais aussi de s’initier à la navigation marine en profitant de l’expérience de « vieux loup de mer » de François très à l’aise dans la transmission de ses passions : les cartes marines, les amers, les balises et autres cardinales, calcul et tenue d’un cap.

Sur le trajet nous croisons quelques rochers épars que François ne peut s’empêcher de reconnaître pour évaluer la difficulté de passer entre eux en sécurité non sans avoir revêtu les casques judicieusement prépositionnés sous le filet arrière du cockpit. C’est sans encombre mais quelque peu chahutés par les vagues qu’un par un nous franchissons ces obstacles, les fesses un peu serrées pour certains (je peux en témoigner même si ça ne se voit pas de l’extérieur) et sous les directives de François dont le kayak doit receler quelques dispositifs invisibles de stabilisation car il reste immobile pratiquement sans pagayer.

L’approche de la plage de port d’Alon en fin d’près-midi se prête à l’enseignement de la technique de la récupération après chavirage : avec le secours d’un second pagayeur retournement et vidage du kayak puis les 2 kayaks étant tête-bêche remontée en lançant la jambe dans l’hiloire pour finir par le vidage à la pompe. François et David, dûment protégés dans leur combinaison « dry » payent de leur personne pour exécuter parfaitement cette manœuvre, non sans un esquimautage préalable. Avec son engagement habituel Morgane se dévoue pour répéter l’opération guidée avec pédagogie par François. Enfin nous rééditons la manœuvre d’abordage, chacun dans son style plus ou moins maîtrisé en fonction des vagues et de la profondeur de l’eau au moment de tenter de se lever, non sans avoir préalablement déjupé ! Lors de ce premier jours, compte non tenu des nombreux kilomètres dont nous gratifièrent Nadine et David au volant de la camionnette, nous ne parcourûmes pas seulement 11,38 km mais aussi (et surtout car nous sommes en mer!) 6,14 milles marins. (Le mille marin ou mille nautique vaut 1852m et correspond à la valeur d’un arc de méridien d’une minute d’angle.)

En soirée repas revigorant tiré du sac de chacun car nous avions prévu l’autonomie individuelle pour l’alimentation. Malgré tout l’eau chaude, le chocolat et les petits gâteaux partagés entretiennent la convivialité, tandis que la météo du lendemain suscite une certaine appréhension car il faudra bien revenir ! Le bivouac sous tente, bercé par le vent et une pluie fine intermittente se passe au mieux…

Le lendemain jour 2, le réveil est fixé à 7 heures car il faut environ 2 heures pour plier le bivouac sans laisser la moindre trace de notre passage, déjeuner d’une solide collation pour affronter les éléments quelque peu contraires ce matin-là et charger les kayaks. Après une nouvelle session sur les cartes marines, le cap est fixé au 130 pour rejoindre le Brusc mais avec une route judicieusement choisie pour privilégier les zones abritées (relativement !) du vent qui persiste à nous contrarier.

La progression face au vent et aux vagues est difficile et requiert toute notre concentration, pour ma part je n’arrive même pas à essuyer mes lunettes quelque peu rincées par des embruns soulevés par des vagues insidieuses qui testent l’étanchéité de ma jupe ! Tandis que certains se battent pour préserver un équilibre incertain et luttent pour rester dans la flottille par 4 sur l’échelle de Beaufort (mer belle qu’ils disent les marins !) David et François le regard en coin vers les plus novices d’entre nous semblent se balader (doit y avoir un microclimat autour de leur kayak !!!) et papotent avec les uns et les autres.

L’effort de la ceinture abdominale, enfin mobilisée pour délester des bras et des épaules en surchauffe, fait aussi peser sur les vessies une pression qu’il faut soulager avant la grande et ultime traversée vers l’archipel des Embiez. La brève pause sur la plage de Sanary permet de croiser quelques rares nageurs dépourvus du moindre bout de néoprène et qui n’ont pourtant pas l’air de Norvégiens égarés.

Il nous faudra une heure d’effort pour terminer la dernière traversée vers l’île des Embiez face au vent et aux vagues. Nous longeons l’île par l’est dans une eau enfin calme et peu profonde puis nous faisons le tour de l’îlot du Grand Gaou pour revenir par une petite passe surmontée d’un pont sur lesquels des touristes admirent les hardis kayakistes poussés par la vague qui accélère dans ce passage étroit. Nous rejoignons rapidement la plagette du Brusc toute proche où nous attendent la camionnette et la remorque que nous rechargeons en un temps record, maintenant habitués à ces manœuvres. Face à des conditions météo qui se préparent encore à forcir, nous décidons d’un repli vers un camping tout proche. Après une soirée et une nuit revigorante malgré les ronflements profonds de ceux qui récupèrent des insomnies précédentes, l’état de la mer ne se prête pas à une navigation en sécurité et il est sagement décidé de poursuivre la randonnée mais à pied cette fois.

Le 3ème jour c’est donc des hauteurs du Cap Sicié que nous admirons notre terrain de jeu ainsi que la vue vers Toulon après une ascension par le chemin des Crêtes. A l’arrivé à la Chapelle point culminant de notre périple, nous sommes accueillis par un vent violant qui conforte notre choix d’une rando pédestre ce matin-là. Le retour se fait par un chemin escarpé dominant la mer qui se couvre de risées par force 6/7 ! Après un dernier pique-nique sous les pins à l’abri du vent nous rejoignons la camionnette pour un retour vers Décines. Après un trajet sans encombre tout le matériel est rapidement déchargé avant un rinçage express dans le Grand Large et un rangement dans les différents hangars.

Et c’est ainsi que nous partîmes à sept pour revenir à sept, la tête pleine de souvenirs et les mains d’ampoules. (C’est aux ampoules que l’on reconnaît le débutant qui sollicite trop ses mains et ses bras car le pagayeur aguerri ne les utilise que pour tenir la pagaie, le buste et les genoux fournissant l’essentiel de l’effort.)CompteRendu_Sortie_Bandol_Mars_2022.docOuvrir avecPage 2 sur 4Page 4 sur 4

Sortie rando au barrage de Grangent le dimanche 27 mars 2022

Nous étions 8 présents au club ce dimanche printanier à 8 heures malgré le changement d’horaires.  (David organisateur et sa femme Sylvie, Lionel et Anne, Erika et Nicolas, Max et Pascale)

Après un trajet sans problème, nous arrivons à la base nautique de St Victor sur Loire.

A cette heure là, il est encore facile de se garer à proximité de l’embarquement  du coup, nous sommes à 10 h 30 sur l’eau accompagnés d’un petit vent bien vivifiant mais nous nous réchauffons vite avec une navigation sur la droite de la base nautique, direction le barrage en longeant le joli château féodal de Saint Just st Rambert et sa chapelle,  maintes fois restaurés,  qui semblent  flotter sur l’eau.

Quelques photos du magnifique donjon haut de 18 m de ce château du XIe siècle classé monument historique depuis 1945  qui avant la construction du barrage dominait la Loire de 60 mètres à une époque où les gorges étaient un axe de passage stratégique entre le Forez et le Velay.

Puis en longeant à  nouveau la base nautique , nous partons dans l’autre sens, passons avec difficulté le pont qui marque la sortie de la partie lac. En effet, le niveau d’eau est vraiment très très bas et il faut trouver la bonne brèche pour ne pas rester immergé. Nous remontons le large lit de la Loire, le paysage est sauvage,  rochers parfois escarpés, grandes parties boisées de conifères et de feuillus encore en habit d’hiver, quelques oiseaux, peu d’habitation mais quelques beaux châteaux sur les hauteurs et par ci par là, des parties plages où sont installés des pêcheurs , nous en passons plusieurs d’accès faciles pour finalement opter pour une crique très abritée du vent mais où le débarquement s’avère plus scabreux (on ne peut pas tout avoir !).

Pique nique au soleil avec une température qui permet de se débarrasser des couches néoprènes , découverte de la mangue séchée (très bon d’ailleurs ….) et nous repartons pour 2 kms 500 environ jusqu’au pont qui marquera le retour avec sur le parcours et grâce au niveau très bas la découverte d’un tunnel, des  vestiges d’un pont et d’ une ancienne foie ferrée.

Arrivée vers 16 heures au port, les familles sont là profitant également de cette belle journée sous les prunus en fleurs, les parkings sont pleins.

David avance le camion qui sera chargé rapidement pour un retour plus  silencieux qu’à l’aller (une journée au grand air en pagayant ça calme) Arrivée à  Décines vers 17 h 30 Une navigation bien sympa en somme, sans jet skis, sans embarcations  à moteur, le grand calme quoi ….

Pascale D

Compte rendu sortie Kayak de randonnée dans la baie de St Tropez du 29 au 31 Octobre 2021

Cette sortie en Mer Méditerranée a été organisée sous forme de Camp de base situé à Cogolin dans la baie de St Tropez, avec 9 kayakistes, pour une initiation à la navigation côtière.

Nous sommes donc partis du club le Jeudi soir à 18h, en ayant préalablement chargé les bateaux sur la remorque la veille, pour arriver dans notre maison d’accueil vers 23h30 avec une pause diner en chemin sur une aire d’autoroute.

D’attaque dès le Vendredi matin, nous nous sommes rendus à la Marina de Cogolin, qui jouxte Port Grimaud. En cette saison, le parking fermé par une barrière s’ouvre automatiquement et a suffisamment de place pour garer la remorque et le camion.

Le vent d’Est annoncé force 4, avec des rafales à 5, ne se fait pas sentir lors de nos préparatifs, car nous sommes bien abrités par St Tropez. Après un topo sur le trajet et les conditions qui nous attendent, nous embarquons et filons sur St Tropez en longeant de belles maisons ayant pignon sur mer…

Aux premières découvertes de rochers à fleur d’eau, nous nous entrainons à mettre le casque qui est attaché à l’arrière du kayak et à utiliser le gouvernail.

A l’approche du chenal du port de St Tropez, nous nous regroupons et étudions le meilleur moment pour passer sans risquer de croiser une navette ou autre navire.

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Une fois passé le joli feu bâbord du chenal, nous attaquons la zone la plus exposée aux vents et à la houle annoncée entre 50 et 90 cm. Ce sont de belles conditions pour découvrir la force des éléments que nous affrontons de face, qui exigent concentration et navigation groupée et nous laisse par conséquent moins l’occasion de flâner à découvrir la ville que nous longeons.

Nous bifurquons rapidement le long du cimetière pour entrer dans l’Anse des Canebiers et retrouver une mer calme. 

A la recherche d’un coin pour pique-niquer, nous finissons à côté de la Madrague, la maison de BB, sur un rocher entouré d’une eau claire turquoise. C’est à cette occasion que nous avons le plus profité du soleil du week-end, à l’abri du vent. 

Une fois rassasiés avec l’excellent taboulé préparé par Lionel et Anne, nous continuons notre chemin pour passer le Cap Saint-Pierre, mais nous faisons vite demi-tour pour ne pas prendre de risque à l’approche de la Pointe de la Rabiou qui est très exposée aux conditions météo de cette journée.

Nous rebroussons donc chemin et amorçons notre retour par le même trajet, mais cette fois avec le vent et la houle dans le dos, ce qui effraie certains et ravit d’autres. Dans tous les cas, le gouvernail que nous avions bien vérifié et réglé avant de partir, s’est avéré être un précieux allié pour se diriger dans ces conditions.

Une fois St Tropez passé, la navigation redevient calme et nous rejoignons notre point de départ sans encombre.

Chargement des bateaux sur la remorque, quelques courses alimentaires et Véronique nous prépare un délicieux Rougail saucisses dans la maison où nous logeons et dégustons l’inévitable et excellente Tarte Tropézienne.

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Après une bonne nuit de sommeil, nous partons en direction de la plage de Gigaro dans la Baie de Cavalaire, c’est le point de départ le plus abritée de la baie avec une météo similaires à la veille et des rafales montant jusqu’à force 6 au large. Nous posons le camion et la remorque sur les places le long de la route. La pluie par intermittence nous permet de descendre tranquillement les bateaux sur la plage et de nous préparer pour un embarquement avec un peu plus de houle que la veille : bon exercice !

Une fois tous sur l’eau, la pluie redouble ce qui provoque un paysage magnifique de pointes d’eau à chaque goutte qui martèle la mer.

Nous longeons paisiblement la côte bien à l’abri de ce vent d’Est et croisons un bateau à moteur, signalé par des bouées rouge et noir « danger », coulé jusqu’au toit, ce qui nous rappelle que les forces naturelles sont bien plus puissantes que nous…

Le passage de la Point du Brouis est bien venté avec une bonne houle de face d’au moins 90 cm, mais rapidement, nous nous retrouvons à l’abri sur la plage du Brouis. Le temps de reprendre des forces et nous partons à l’attaque de la Pointe Andati qui se révèle être encore un peu plus exposée aux vents et à la houle. Nous finalisons le passage de la pointe et allons narguer de loin le Cap Lardier… qui sera notre point de retour.

Le passage des 2 pointes précédentes avec la houle dans le dos nous permet de découvrir le surf poussé sur les vagues et là encore le gouvernail est bien utilisé pour redresser sa trajectoire.

De retour à la plage de Gigaro, nous profitons d’une légère accalmie pour débarquer les uns après les autres en gardant à l’esprit de bien sortir du bateau de façon à se retrouver entre la vague et le bateau et ainsi éviter que la vague nous pousse le bateau sur la cheville.

La pluie continue inlassablement et les nuages noircissent, ce qui nous pousse à arrêter et à ne pas entreprendre une navigation de long de belles criques en direction du club de voile de la Douane.

Nous pique-niquons finalement au camp et profitons de ce Samedi après-midi pour nous réchauffer au coin d’un feu de cheminée tout en découvrant de nouveaux jeux de sociétés.

Nous profitons d’une petite accalmie pour visiter le charmant village provençal de Cogolin en fin d’après-midi et finissons en beauté la journée avec une raclette !

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Notre week-end de kayak s’arrêtera là, car le Dimanche, les vents passeront à force 6 de manière discontinue. Dans le voyage du retour à Lyon, nous longerons d’ailleurs la baie du côté de St Maxime et verrons les conditions de non pratique du kayak : vagues qui s’écrasent sur les digues et vents très forts !

Rhôn’Ô Lac 2021 – 25-26 septembre 2021

Après l’annulation de la session de 2020, nous voici partis pour la seconde édition de la Rhôn’Ô Lac. 

Organisée par le CLBCK (Chambéry – Le Bourget – Canoë – Kayak), cette rencontre a lieu le week-end de pleine lune en septembre. Au programme: navigation sur le lac du Bourget, le canal de Savières et le Rhône, navigation nocturne accompagnée d’un groupe de musique et sortie libre ou organisée le dimanche.

Notre équipe se compose de Claude, Nadine, Anne, Lionel, Maxime, Alexandre, Jean-Louis, Peter et Momo. 

Nous nous retrouvons au club pour un départ matinal vers 7h00, le temps de voir le jour se lever. Nous avons le camion du club et la voiture personnelle de Jean-Louis.

Nous arrivons sur le site aux alentours de 8h30, ce qui nous laisse le temps de décharger le camion, de récuperer nos kits de bienvenue et de profiter des boissons chaudes offertes, le temps que Lionel fasse la navette pour déposer la camion à l’arrivée.

Nous chargeons nos huit kayak de mer avec nos affaires de camping, une première pour certains qui réalisent qu’on peut y mettre beaucoup de choses tandis que le wavehopper de Jean-Louis est déjà prêt.

Après un léger retard de la navette dû à un accident, c’est le moment d’embarquer ! Il y a 160 participants sur des kayak, des canoë, des paddle et deux dragon-boat.

Nous voici donc partis pour 18 kilomètres sur une eau calme et un temps ensoleillé, nous laissant contempler le beau paysage qui nous entoure à loisir (petite cascade et grottes).

Midi et demie, nous arrivons à l’abbaye de Hautecombe où nous prenons notre pique-nique avant de la visiter. La visite se fait avec un audio-guide qui nous raconte birèvement l’histoire du lieu qui abbrite les sépultures des comtes de Savoie et des derniers rois et dernières reines d’Italie.

Une petite d’heure de navigation et nous voilà arrivés à la plage de Conjux où certains décident de faire une petite baignade avant de s’installer au camping.

Une fois l’installation faite, nous retournons vers la plage où nous retrouvons tout le monde pour l’apéritif composé entre autres de vin de Savoie et de fromages locaux.

Quelques stands sont présents, notemment Alpine Paddle qui nous présente ses pagaies groënlandaises et qui propose de les essayer pendant la navigation nocturne.

L’heure du repas arrive et au menu : tartiflette! Mention spéciale aux organisateurs qui ont demandé au restaurant d’à côté de préparer un burger végétarien pour les concernés qui ont demander en amont.

La soirée sous les chapiteaux et les lampions colorés commencait bien jusqu’à ce que la pluie viennent s’en méler, occasionnant des coupures de courant. Sans grande surprise, la navigation nocturne est annulée. 

Le groupe de musique swing et folk de Balkans Elastik Circus qui attendait sur l’autre rive est rappatrié vers nous pour nous offrir un concert abrité.

Après une nuit d’orage, le réveil s’avère compliqué pour certains ou plutôt humide. En effet, la tente de la famille Rivet s’est revelée être non étanche, laissant l’eau coulée à travers la toile. Le point positif est que Nadine qui a dormi sous leur tente, a pu tester et approuver son nouveau lit de camp.

Nous nous retrouvons autour du petit-déjeuner, toujours sous la pluie accompagnée de l’orage. Le chapiteau où nous avons diner s’est effondré pendant la nuit sous le poids de la pluie et il n’y a plus de courant, oblgeant les organisateurs à faire des allers-retours au camping pour le thé et le café.

Devant les condtiions climatiques (orage et vent), la navigation de dimanche est annulée.

Nous patientons tranquillement jusqu’au repas du midi composé d’un buffet froid. Certains aident à ramener les dragon boat jusqu’aux remorques, d’autres contemplent le lac sur la plage. Nous disons au

Nous partons donc en début d’après-midi après un arrêt à la fromagerie où il y a des distributeurs de fromages!

Retour au club en fin d’après-midi sous le soleil.

Malgré une petite déception suite aux annulations, le week-end fût fort agréable avec une belle navigation le samedi. Nous attendons avec impatience l’édition prochaine.

Sortie Méditerranée du 26 au 28 Mars 2021, Bandol – Archipel des Embiez

Période : Sortie sur un week-end de 3 jours du Vendredi 26 au Dimanche 28 Mars 2021.
Participants : David, Claude, Max, François, Nadine, Jacques et Pascale.
Conditions météo : Nous sortons de l’hiver et entrons dans le printemps avec des températures en hausse et un soleil de plus en plus présent. Seule crainte le vent va vouloir être de la partie !

Etapes clés :
Cette sortie, dans le contexte sanitaire de la pandémie du Covid-19, est bien le reflet de l’indéfectible désir et de la volonté de ce groupe de 7 personnes à aller naviguer au grand air sur l’eau salée ! Suite aux tests PCR négatifs et à la préparation du matériel la veille du départ, nous décollons du club à 7h30 direction Bandol à 5 dans le camion et 2 dans une voiture.

La mise à l’eau se déroule au parking Deferrari à Bandol, malgré une hauteur limitée à 1m90 à l’entrée du parking gratuit. Nous trouvons de la place dans la rue pour garer le camion et la remorque sur 2 emplacements face à l’île de Bendor.

Nous commençons notre périple en direction de la baie de la Ciotat sous un ciel couvert avec un vent d’Est dans le dos. Nous admirons les falaises de cette partie de la côte en passant l’ile Rousse et en trainant dans la baie de la Moutte avec son rocher géant en forme de Galère ou de sous-marin.

Nous passons la Calanque du port d’Alon, direction la pointe Fauconnière juste avant St Cyr sur mer. Nous rebroussons chemin jusqu’à Calanque du port d’Alon avec le vent de face qui a forci (force 3) et une houle un peu plus marquée qui nous permet de nous préparer à la suite du week-end. Le bivouac au port d’Alon est protégé et nous offre un havre de paix.

La nuit est fraiche et humide car le ciel s’éclaircit pendant la nuit.
Nous partons au petit matin sous un grand soleil propice à des exercices de récupérations.

Nous revenons jusqu’à la plage de Bandol où se trouve notre camion.

Max et Pascale décident de s’arrêter car un vent de force 5 est annoncé pour la traversée de la baie de Sanary. Ils nous permettent ainsi de faire une navette entre Bandol et le Brusc à Six-Fours-Les-Plages. Nous voilà donc parti à 5, direction la pointe de la Cride, entre Bandol et Sanary, puis pour une longue traversée de 6 miles en 1h30 jusqu’à l’Archipel des Embiez avec une belle houle et un vent d’Ouest de travers qui nous a permis de nous entrainer à naviguer de front sur une même ligne afin de garder un œil les uns sur les autres.

L’île du Grand Rouveau devient notre objectif pour faire une halte et reprendre des forces, en visitant son phare, avant d’aller rejoindre le Brusc. L’étape est délicate, car le vent et les vagues nous poussent dans le dos. Mais avec les conseils avisés de François nous passons sans encombre entre les Embiez et l’île du Petit Rouveau.

Arrivée au Brusc, nous retrouvons Max pour aller chercher le camion avec Jacques, pendant que François, Nadine et Claude poursuivent à l’abri du vent sur la lagune, zone autorisée uniquement aux kayaks et paddles. Nous croisons des kayakistes du club de Six-Fours-Les-Plages qui nous conseillent de planter la tente aux « Jardin de la Ferme » situé à moins de 2 kilomètres et qui a le mérite d’être ouvert toute l’année. Nous suivons ce conseil avisé et posons nos affaires sereinement dans ce bel endroit arboré et dans lequel nous sommes chaleureusement accueillis. Nous avons alors le temps de nous promener dans les alentours avant le couvre-feu de 19h. Le lendemain, nous nous levons aux aurores (il fait encore nuit du fait du changement de l’heure d’été) et sommes les premiers à mettre nos bateaux à l’eau. Nous entamons alors le tour de l’Archipel des Embiez par une journée ensoleillée, très calme sans vent et sans houle. C’est une belle occasion de pratiquer des exercices d’esquimautage.

Nous contournons les Embiez, L’île du Grand Rouveau, les Magnons et finissons notre tour de
l’Archipel.

CR : David

Sortie rando au lac de Vouglans le dimanche 25 octobre 2020


Nous avions initialement prévu un week-end de navigation au lac du Salagou mais vu les contraintes dues au couvre feu, nous avons opté pour une rando à la journée sur le lac de Vouglans dans le Jura.
Nous sommes huit à ce rendez-vous : Nadine, Véronique, Arthur, Mélanie, Claude, Pierre, Max et Pascale les yeux bien ouverts malgré le passage à l’heure d’hiver. Il est 8 h, la journée s’annonce ensoleillée, nous partons avec le camion et le Berlingo de Claude pour une heure trente de route jusqu’au port de Mercantine où nous trouvons le lieu idéal juste au bord de l’eau pour décharger le matériel et embarquer aisément. Il fait doux, le lac est magnifique avec ses tons chauds d’automne ; il parait immense et il l’est ! Avec ses 16 km2 et 35 kms de long, c’est le troisième lac artificiel le plus grand en France. Le niveau est bien plus bas qu’en été, le barrage construit en 1968 régule le cours de l’Ain en utilisant l’eau du lac.

Il est 11 heures lorsque nous amorçons la navigation par la rive gauche, avec un vent de face. Après une heure trente de navigation, les estomacs commençant à crier famine, nous débarquons sur une petite plage à proximité d’un spot où les plongeurs chevronnés se retrouvent parfois pour aller profond (à plus de 50 m sous l’eau) admirer le vestiges engloutis de la Chartreuse de Vaucluse , superbe monastère du 12 e siècle).

Max nous propose de monter un peu dans les bois à la recherche d’une église, que nous ne trouvons pas : il faudra se contenter d’une croix de pierre et de quelque constructions en bois.

Le réembarquement est très « rock and roll », le vent souffle maintenant fort par rafales. Tout se passe plutôt bien tant que nous restons dans l’anse protégée mais un peu plus loin, il devient vraiment difficile de naviguer en sécurité : Claude demande au groupe de faire demi-tour et c’est là que nous accostons à nouveau à l’intérieur d’une crique à l’abri du vent. Max à l’aide d’Iphigénie, emmène une partie d’entre nous à la petite église convoitée, le cadre est splendide, le bâtiment superbement entretenue, c’est un bel endroit !

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Profitant de l’accalmie du vent, nous traversons le lac pour revenir par l’autre rive où de nombreuses petites cascades débouchent dans le lac, c’est très sauvage et très joli. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Au dessus de nous, on aperçoit, nichée entre les falaises, la grande passerelle de la via ferrata du Regardoir classée AD que l’on peut facilement faire en famille. Une rencontre inattendue sur ce retour : deux anglaises, la mère et la fille n’hésiteront pas à se baigner dans cette belle eau claire mais plutôt fraîche (moins qu’en Angleterre disent elles !) Le comique c’est le bonnet de laine à pompon et les gants noirs, sans doute indispensables pour nager …..) elles auront la gentillesse de faire une photo du groupe.

De retour au port, le vent étant tombé, nous partons explorer un moment l’autre rive avant de rejoindre l’embarcadère vers 16 h 30.

Nous prenons la route avant la nuit ; une rapide pause pour le coup d’œil au niveau du parking du Regardoir où la vue est splendide bien que le jour commence à décliner. Trajet retour avec beaucoup de monde sur la route compte tenu du « couvre feu ». Nous arriverons bien avant 21h, largement dans les temps !

Une journée bien agréable dans ce site sauvage où l’on peut facilement venir naviguer et bivouaquer deux jours.

CR : Pascale Drevon

Sortie méditerranée 13-15 mars 2020, les 3 caps

Participants : Laurence, Claude, Nadine, Mélanie, Pierre, David, Jacques, François, Fred.

Préface : C’était en Mars 2020, un vent de panique commençait à souffler sur la France, un vent provenant de l’Est, directement de l’Asie en passant par l’Italie, sur fond de Coranavinus.
« Corona quoi ? »
« C’est un virus la bière maintenant ? C’est quoi cette nouvelle invention des Chinois ? »
Le Président l’a annoncé à la télé hier, le vent allait devenir tempête dans les heures à venir. Mais 9 insouciants avaient décidés de braver tous les
dangers pour profiter d’une parenthèse enchantée, histoire
d’avoir des souvenirs à se remémorer lors des sombres journées à venir.

Mercredi 10 mars :
Un week-end d’itinérance en kayak c’est avant tout une organisation et cela commence par un peu de logistique. Donc, en cette soirée de Mercredi, sous le pilotage mailing de Laurence, certains se retrouvent pour charger les kayaks sur la remorque et préparer les éléments communs de sécurité et de cuisine, pendant que d’autres font les courses.
C’est également l’occasion de faire un point sur la météo et définir quel serait le meilleur spot pour naviguer.
Verdict : nous allons attendre de voir comment la situation évolue d’ici ce week-end

Vendredi 13 mars :
Rendez-vous est pris pour 6h au club. Fin de chargement vite exécuté et hop, 6h22 départ immédiat pour le Sud. Nous récupérons au passage David et Nadine sur le parking de la discothèque pour qu’ils puissent commencer leur after !
C’est parti, mais au fait François où allons-nous ? Réponse à Fred, prends l’A7 vers le sud .
En effet, si le soleil rayonnant s’impose sur la totalité du week-end, Eole a décidé de lui tenir compagnie et de bien faire sentir sa présence.
Une longue discussion s’ensuit.
Qui a fait le point sur la météo ? Qu’en pensez-vous ? Les novices restent suspendus aux avis des plus aguerris.
A la croisé des chemins entre la route de Nîmes et celle d’Aix, décision est prise d’aller dans le golfe de Saint Topez faire les 3 caps.
C’est à l’heure du déjeuner que nous garons le camion le long de la plage de Gigaro, dans le golfe de Cavalaire.
Pique nique rapidement englouti et rangement des affaires perso et communes dans les caissons des kayaks, efficacement exécutés, tous le monde se regroupe auprès du maître de cérémonie pour le
traditionnel briefing.


David prendra la carte pour guider ces 9 irréductibles qui ont hâte d’en découdre avec cette magnifique eau turquoise.


Sous une température plus que clémente, le Cap Lardier est vite passé, laissant entrevoir le Cap Taillat et son tombolo. Dans ce sens, nous décidons de passer par le cap, et porterons pour le retour. Puis, le Cap Camarat se profile au loin. Au regard de l’heure, ce sera une longue traversée directe vers la pointe. Avant le passage, une pause s’impose pour remettre une petite laine ou« faire pleurer gracieuse ». C’était bienvenu car la ligne droite, le long de la place de Pampelonne, qui suit pour arriver au bivouac est longue, très longue, voir interminable.
Et enfin, au bout d’un nombre incalculable de coup de pagaie, nous accostons sur une magnifique plage abrité. Quelques courageux se jettent à l’eau pendant que d’autres préparent le festin.
C’est sous un ciel densément étoilée et le ventre repus que les tentes sont montées et les premiers ronronnements brisent le bruit de capot des vagues.

Samedi 14 mars
Levés à l’aube pour démonter le bivouac rapidement, nous prenons un peu plus de temps pour profiter du petit déjeuner et du calme de ce petit coin de paradis.
Les premières lueurs du soleil commencent à nous réchauffer et sécher les affaires de la veille. Et c’est dans la bonne humeur ambiante, que nous écoutons attentivement le briefing démocratique de François.
Nous continuons l’exploration de la baie vers le golfe de Saint Tropez et la baie des Canebiers.
Est-il probable que tombions sur la maison de B.B ?
Le soleil brille intensément et le vent se fait discret en ce début de matinée. De jolies méduses roses entourent nos pagaies et n’invitent pas vraiment à l’esquimau.


Nous révisons les balises indicatrices de danger présentes dans le Golfe, et voyons au loin un vieux gréement au voile carrée sortir du port de Saint Tropez.
Mais il est temps de faire demi tour. Nous retrouvons au passage, les filles qui ont fait une escale technique. C’est à bon rythme que nous repassons devant le cap de Saint Tropez et la plage hôte de notre bivouac, mais désormais occupée par des badeaux venus faire le plein de
vitamine D.
Le déjeuner s’effectue sur la plage de Pampelonne en prenant soin d’éviter les promeneurs, pour conserver notre séjour autarcique loin du tumulte qui se joue à notre insue.
Certains goûtent aux joies de la baignade. Il faut dire qu’une eau à 17°C à la mi mars incite franchement à la brasse.
Durant ce temps, les victuailles s’amoncellent sur le plaid de pique nique pour les plus affamés qui attendront patiemment que les naïades
veuillent bien sortir de l’eau.
Le soleil nous plonge dans une douce torpeur qui emportera quelques valeureux dans les bras de Morphée, le temps d’une micro sieste
réparatrice.
Le vent se lève, la houle commence à se faire sentir, et les embarquements deviennent plus subtils. Les conseils avisés sont pris avec sérieux. La petite troupe reprend son chemin, longeant au plus près des côtes. Certains jouent au rase cailloux pendant que d’autres les observent avec admiration ou les immortalisent. Le cap Camarat est bien vite franchis au plus
prêt et en rangs serrés pour éviter de se faire emporter par une rafale, puis cap vers le Village de l’Escalet. C’est sous les regard intrigué d’un public dense (4 personnes) que nous débarquons sur le tombolo du cap de Taillat.
Une course de portage de kayak s’instaure histoire de se dégourdir les jambes. Un peu de grignotage, le temps de quelques palabres sur le lieu de bivouac du soir et les pagaies reprennent du service vers le cap Lardier.
La houle est désormais formée permettant quelques surf, mais pas de quoi s’affoler et le passage du cap se déroule sans encombre. ll est temps de chercher où poser nos kayaks pour la nuit.
Serait-ce dans le parc ? Mais le prix de la nuit sous la voûte céleste n’est pas vraiment le même qu’en dehors. Le « UN » fait toute la différence et c’est sur un tacite consensus que nous arrivons à 100m du camion ( nous découvrirons le lendemain matin que finalement nous étions du mauvais coté de la limite du parc…). Les vagues commencent à déferler sur la plage et l’accostage commence à être un poil plus technique. François nous guide et Jacques réceptionne les kayaks. Tout le monde s’en sort avec brio.
La traditionnelle baignade du soir est maintenue par quelques grands courageux et l’apéro permet de se réchauffer en attendant la cuisson du dîner. Un cours sur la reconnaissance des phares agrémente la conversation.
Ce n’est qu’à la nuit noire et sous de nombreuses étoiles que les tentes peuvent être montées.

Dimanche 15 mars
C’est the « Eole Day » !!! Ce matin le réveil à l’aube se fait sous un temps encore clément, mais cela ne va pas durer. C’est météo-consult qui le dit, le vent va forcir dès le milieu de matinée et les rafales sont annoncées rouge écarlate !!!!
Le groupe commence à s’étioler. Si certains se réjouissent d’aller travailler la sécurité dans du « gros » d’autres envisagent plutôt la balade le long du littoral. Il est vrai qu’au troisième jour d’un effort continu les organismes commencent à accuser le coup et la proximité du camion n’aide pas à regonfler le moral des troupes.
Nous choisissons d’alléger les kayaks, en rapportant nos affaires au camion et c’est à 8, bien casqués, que nous partons vers le large, juste pour voir ce que c’est de naviguer dans une houle bien formée et avec du vent, en espérant obtenir le graal : de belles vagues de SURF
Au bout d’une petite heure à monter et descendre sur une mer de plus en plus agitée, Jacques tente l’esquimau qui se finit par une récup
de François, assisté de David et de Pierre, les filles jouant les groupies face au vent.
Une fois tout le monde remis dans son kayak et après de précieux conseils, la séance de surf par vague 3/4 arrière, direction Cavalaire, peut débuter. C’est fun mais pas si simple et très intense. Le coup de pagaie pour prendre la vague doit être énergique et efficace, heureusement que les dérives et gouvernail nous aident pour gérer la direction car ça fuse dans tous les sens.
A quelques encablures de la côte nous reprenons un cap face au vent et un objectif terrestre précis afin de se confronter à la dérive due au vent ou au courant. L’orientation de la pointe du kayak est loin de fixer l’objectif choisi. Après un débriefing rapide sur le degrés d’orientation estimé, il est temps de rejoindre le point de départ.
Claude et Laurence travaillent une récupération en eau plus calme avant de débarquer et David réussit son esquimau en combi sèche.
Une dernière baignade, un « étendage » improvisé des affaires le long de la plage, et nous prenons une pause déjeuner bien méritée. Après 3 jours déconnectés de toutes infos, le retour à la réalité est brutal. Il va falloir oublier le verre de fin de séjour, les restaurants et bars doivent fermer et la
Corona ne coulera plus à flot durant un bon moment.
Heureusement David a préféré la Leffe et quelques bouteilles ont été sauvegardées pour finir en beauté.
Chacun remballe ses affaires plus ou moins sèches et pendant que les plus costauds attachent les bateaux sur la remorque, le poids mort sur la flèche organise la session rattrapage d’informations, afin de définir qui ira travailler le lendemain ou restera chez lui. Au retour, David et Nadine ont retrouvé leur boîte de nuit préférée et après un rangement au club vite expédié, chacun est rentré chez lui, de beaux souvenirs plein la besace.

S’il avait été décidé de rincer les kayaks le mercredi suivant, l’allocution du Président, le lundi soir a réfréné toutes initiatives, imposant le CONFINEMENT TOTAL pour une durée de 15 jours reconductibles.
C’est comme ceci que s’achève ce mémorable week-end, le dernier d’une liberté insouciante avant que ne s’étalent devant nous des heures beaucoup moins joyeuses et aérées. Le kayak dans la baignoire c’est quand même beaucoup moins marrant !!!

CR Mélanie

Sortie du 8 mars 2020 Haut Rhône

Nous étions 8 participants : Fred, Jacques, Mélanie, Thomas, Arthur, Nadine David, Claude plus un neuvième dans le Trafic, pour la navette.

Nous n’avons pas pu faire la section Champagneux / Groslée (initialement prévue), car un arbre en travers d’une lône rendait la navigation difficile voire dangereuse.
Nous avons donc opté pour le tronçon Pougny / Bellegarde soit 17 km, parcours un peu plus court mais qui s’est avéré très intéressant également..

Embarquement au pont de Pougny, entre la France et la Suisse, (vu que nous étions rive gauche, c’est bien en Suisse que s’est fait l’embarquement.)
Beaucoup de courant, le débit est plutôt fort (560 m3 / seconde au Pont de Pougny)
Nous longeons une zone marécageuse rive droite, exploration d’une lône qui s’est vire avérée compliquée par un fort courant nous contraignant à faire demi tour.

Plus loin le Rhône se calme et nous avançons plus paisiblement
Passage dans le défilé de Fort l’Ecluse : nous admirons cet ouvrage militaire fortifié datant des 16e et 17e siècles. érigé à flanc de montagne pour contrôler le défilé de l’Écluse passage stratégique entre le Royaume de France et les Savoies. L’architecture et la situation de ce fort sont très impressionnants !

Plus loin, nous nous engoufrrons dans la Tîne de Parnant, minuscule gorge creusée par un petit affluent du Rhône.
Ambiance étrange dans cette petite gorge très froide, très encaissée avec une température de l’eau sûrement très basse (il ne ferait pas bon s’y retourner en kayak.) L’exubérante forêt du sommet forme un couvercle vert lumineux qui rend l’ambiance magique.

Puis arrivée à Bellegarde où certains d’entre nous remontent la Valserine pour y découvrir les ruines de ce qui s’avère être une ancienne usine électrique Louis Dumont (1884).

Nous retrouvons Robert, notre « navettiste », qui nous a bien simplifié cette rando et permis un retour sur Décines vers 18h.
Une très belle randonnée en canoë ou kayak pour découvrir ce Rhône sauvage.

Et cela bien sûr nous donne des idées : descente du Rhône en quatre jours de Pougny au grand Large. Qui relève le défi ?

8 décembre 2019 – Une rivière de lumière en kayak

Ce fut un 8 décembre mémorable pour les quelques 50 kayakistes du CKLOM et du CKDM qui ont eu la chance de participer à la rivière de lumière sur la Saône selon une mise en scène de l’architecte lyonnaise Charlotte Vergély. Descente féérique entre les passerelles Saint-Vincent et Saint-Georges, dans l’esprit des processions qui avaient lieu au Moyen-Âge sur la Saône.

Ce sont quelques 70 embarcations (kayaks, canoés et avirons) toutes équipées de lumignons, astucieusement fixés sur les bateaux et 20 000 petites embarcations chacune porteuse d’un lumignon et pour certaines d’un message qui se sont laissées flotter au fil de l’eau ! Poésie et féérie !

Puis la fête terminée, il a fallu remonter la Saône et récupérer (avec nos bergers et bergères chargés de nous guider depuis le départ) , le plus possible de lumignons afin de limiter une éventuelle pollution.

Puis direction la Confluence et arrivée au club du CKLOM, où un vin chaud, le camembert et le saucisson  nous attendaient !

Ce n’est qu’après minuit (le temps de faire la navette retour et de décharger les bateaux à Décines) que le marchand de sable est passé ! Merci à tous les organisateurs et bravo pour la bonne collaboration entre les différents acteurs de cet évènement.

Super soirée, super ambiance, et des lumières plein les yeux !

Sortie rando lac de Grangent – 17 novembre 2019

Le barrage de Grangent est une retenue d’eau créée artificiellement sur la Loire ; le lac baigne le port de plaisance de Saint-Victor-sur-Loire, et s’étend sur 21 km depuis Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) en amont, jusqu’au barrage en aval. Deux châteaux se situent dans ses environs, tous deux proches du barrage : le château de Grangent sur une île du lac, et le château d’Essalois qui surplombe le lac depuis une colline. La rive droite du lac est protégé par la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne – Gorges de la Loire.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSCF5248-50-1-1030x687.jpg.

Nous étions 6 kayakistes motivés pour cette sortie hivernale, malgré une météo plutôt maussade, et une température aux alentours de 3 degrés. Heureusement tout le monde est bien équipé : combis intégrales, bonnets, manchons et chaussettes néoprènes ! Sans compter les thermos de café et de thé bien chauds !


Départ du club à 9h15, 1h 15 de route et embarquement à 11h15 à la base nautique de St Victor (commune de Saint Etienne) pour une navigation facile, d’une vingtaine de kilomètres. Direction le nord, à la découverte de l’ile de Grangent et de son château, que nous contournons, jusqu’au barrage. Puis, nous remontons la Loire au nord, jusqu’au pont du Pertuiset. Pique nique rive gauche, avec un timide soleil qui nous réchauffe les os. Jolis paysages, légèrement enneigés, couleurs automnales et grand calme… Les yachts et autres scooter attendent les beaux jours pour sortir et cela nous convient bien ! Le niveau d’eau est toutefois très bas (-5m environ) laissant apparaître d’anciens ponts et autres constructions, habituellement immergés.

Dommage que nos amis du CKLOM aient renoncé à cette ballade, nous espérons que d’autres occasions se présenteront pour naviguer ensemble. Retour au club vers 17h30 fourbus, un peu frigorifiés mais contents ! A quand la prochaine nav hivernale, on aime ça !