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Randonnée Agay – 14 au 18 mai 2016

Participants : François, Jacques, Cyril, Max, Patrick, Spooky, Claude, Pierre, et Anne-Lise

1er jour : Agay – le Dramont

Rendez-vous au CKDM de bonne heure (7h du matin !), le camion ayant déjà été chargé la veille ; nous avons failli partir sans un retardataire, finalement nous serons bien 7 pour l’aller jusqu’à Agay. Petit détour touristique par les routes de campagne de St Raphaël, la faute au GPS, c’est joli mais un peu juste pour croiser des véhicules avec notre grosse remorque !
Arrivée à Agay et installation rapide des tentes, pique-nique tiré des sacs, puis c’est parti pour la 1ère expérience en mer pour plusieurs d’entre nous, direction le Dramont. Un peu de houle, pas beaucoup mais ça impressionne quand même au début. Tour de l’île d’or, nous cherchons Tintin sur l’île noire mais personne. Retour tranquille, pas impressionnés, nous sommes même en forme pour quelques récupérations pour s’entraîner dans la baie. C’est un peu moins froid qu’au Grand large, mais pas de beaucoup (entre 17 et 19° selon les estimations à la main ou au thermomètre pour le bain de bébé).
Ciel orageux et petite averse, le tarpaulin est monté en vitesse, ouf les tentes étaient déjà montées ! La pluie cesse, nous commençons à cuisiner. Claude et Pierre nous rejoignent avec leur petite caravane après un périple hors autoroute par les Alpes. Chacun sort ses spécialités, le whiskey de Jura (l’île en Ecosse, et non pas du Jura, le département) aura beaucoup de succès et ne survivra pas à la soirée ; même sort pour les cannelés.
Le repas est suivi par un concert du capitaine à la guitare, les autres chantent (enfin, ceux qui étaient déjà nés quand les chansons en question étaient populaires) ou demandent des bis. (Les voisins peut-être pas, mais on ne leur a pas demandé leur avis, et puis nous sommes de toute façon le groupe le plus nombreux du camping !) Retour au calme tout de même pour respecter le sommeil des autres et nous reposer nous aussi pour être en forme le lendemain.

2ème jour : Agay –cap Roux
Embarquement matinal cette fois vers l’est pour admirer le massif de l’Estérel depuis les flots. Premières traversées de passes à cailloux, le casque bien rivé sur la tête au cas où, mais il n’y aura pas de dessalage heureusement. Il fait beau, il fait chaud, certains se rafraichissent donc en baignant à l’embarquement ou au débarquement (de là à penser que ce n’était pas volontaire, nous n’oserons pas le dire…). Nous dépassons l’île des vieilles pour aller pique-niquer sur une plage dans une belle crique, même si la vue est un peu gâchée par les voiliers qui viennent mouiller en plein milieu, zut !
Retour tranquille au club, il n’est pas tard et certains ont encore des forces pour pagayer (ceux qui n’en avaient plus essayent de l’oublier et de suivre malgré tout). La troupe part donc valeureusement explorer la fougueuse rivière d’Agay (bon, en réalité, du classe 1 sans autre danger que les bateaux de plongeurs rentrant aux clubs…). Changement de décor complet mais les rives ont leur charme, c’est paisible et très vert, belle balade pour conclure cette seconde journée.
Retour au camping. La voisine américaine qui a entendu François jouer vient le rejoindre pour un bœuf guitare-mandoline, c’est assez original mais très sympathique. Popote, vaisselle, discussions puis au lit !

3ème jour : Miramar- Théoule
Afin de changer un peu d’horizons (navigation vers l’ouest et vers l’est d’Agay déjà effectuées), nous prenons le camion pour aller un peu plus loin, direction Miramar et son parking tout indiqué pour y déposer le camion et la remorque. Nous partons à la recherche de l’arche et de la grotte promises par François. Nous passerons bien sous l’arche, pas contre la grotte n’est guère accessible à cause de la houle et des vagues qui rendraient les tentatives de visite un peu trop périlleuses. Le soleil est toujours au rendez-vous, les naturistes fidèles au poste sur leur plage également, nous pousserons donc jusqu’à la plage suivante pour notre pause repas. Les deux malheureux baigneurs qui pensaient être tranquilles se sont vite rendus compte de leur méprise…
Plage bien ventée, il fait presque frais malgré le soleil. Nous réembarquons pour explorer un peu la baie, slalomant entre les luxueux yachts et distinguant au loin les gros paquebots de croisière amarrés à Cannes pour le festival… Peu importe, pas de jalousie, nous sommes trop bien dans nos kayaks à explorer les coins et recoins, jouer dans les passes à cailloux, et repasser sous l’arche qui ne nous fait même plus peur au retour. Nous observons au passage les étranges constructions sur les collines (une villa digne des barbapapa est particulièrement remarquée). Retour sans encombres jusqu’au camion, puis jusqu’à notre lieu de villégiature. La plus jeune de la troupe essaie en vain de convaincre les autres de se laisser tenter par des jeux de carte, et finira par négocier une partie contre un récital à la guitare… Bref, soirée ordinaire pour cette dernière nuit à Agay avant de migrer au petit matin.

4ème jour : Ramatuelle- Cap Camarat
Nous avions la veille laissé les kayaks chargés sur la remorque pour pouvoir repartir sans tarder en direction de St-Tropez. Ce n’est pas encore l’été mais nous n’échapperons pas à un énorme bouchon qui nous fera perdre deux bonnes heures… Enfin arrivés à Ramatuelle, nous découvrons ébahis le camping 3 étoiles (au moins), digne du club med, avec ses palmiers, hibiscus, huttes façon Koh Lanta et j’en passe. Nous faisons un peu tâche avec notre camion et remorque, mais qu’importe ! Repas rapide avant de prendre la mer.
Nous faisons cap vers les 3 caps, dépassons le premier – Cap Camarat- sans affoler les gardiens du phare. Il faut dire qu’après trois jours de navigations, nous sommes presque des kayakistes de mer expérimentés… (enfin, c’est ce que l’on se dit). L’eau est bleu turquoise, les roches de la côte magnifiques, le sculpteur a bien travaillé ! Nous faisons des détours dans les petites calanques et autour des rochers que nous croisons jusqu’à apercevoir le cap Taillat.
Demi-tour pour repartir vers notre camping de luxe. Au passage, nous faisons une pause dans une zone de jolies petites vagues bien formées pour faire une séance d’initiation au surf. Le capitaine explique et fait la démonstration, les autres suivent timidement au début. Quelques dessalages de kayakistes surpris par les vagues et ne maitrisant pas encore bien la gîte refroidiront quelques-uns des participants. Une pagayeuse en redemande encore et encore, mais il est l’heure de rentrer. Tiens, une autre vague encore plus jolie, il serait bête de rater ça ! Le capitaine y va, la pagayeuse suit, surfe, tourne, et se fait retourner comme un crêpe… sans rancune, et sans surprise, c’est ça de s’aventurer dans la cour des grands !
Nous connaitrons quelques difficultés inattendues au retour… la plage est tellement longue et les campings tellement nombreux que nous avons du mal à retrouver le nôtre ; mal orientés par un badaud, nous irons trop loin avant de faire demi-tour et de demander une nouvelle fois notre route à une charmante locale qui nous dit de reprendre la route en arrière… à non madame, nous c’est sur la mer qu’on se déplace ! Nous finirons par reconnaître les grands palmiers qui marquent notre camping- mais si, là, les 2 grands qui dépassent ! Ouf, retour à bon port, bien fatigués mais contents de cette belle expédition, ça valait le coup d’affronter les bouchons de St Trop !
Dernière épreuve de la journée : monter la tente dans les graviers presque aussi dur que du béton – et oui, c’est un camping de luxe pour camping-cars, par pour les pouilleux qui dorment sous tente !Lla seule pagayeuse qui reste (après le départ de Claude et Pierre qui retournent profiter du calme d’Agay) a bien du mal à planter ses sardines sous les regards narquois des autres pagayeurs (enfin, sauf celui qui finira carrément par jeter l’éponge pour dormir dans le camion).

5ème jour : l’Escalet – Cap Taillat
Nous profitons encore de quelques heures de navigations avant le retour sur Lyon, cette fois depuis la plage de l’Escalet. L’eau turquoise est toujours aussi limpide, la côte aux rochers découpés aussi belle, c’est une magnifique balade pour conclure le séjour. Nous contournons le cap Taillat puis débarquons pour admirer le paysage. Rencontre fortuite avec des randonneurs qui sont aussi kayakistes, le monde est petit ! Portage miniature puis nous réembarquons pour rentrer, déjà… ces 5 jours sont passés bien vite ! Une dernière pause sur la plage face à St Trop pour le casse-croute, et c’est reparti pour des heures d’autoroute ; plus on remonte au nord et moins il y a de soleil… Quelques bouchons sur la rocade pour nous ramener à la réalité, et un orage en arrivant au club pour couronner le tout ! Dur retour à la réalité décidément, on serait bien restés plus longtemps dans le sud…
Ce fut un bien beau séjour, la découverte du kayak en mer fut un plaisir pour ceux qui n’avaient encore jamais testé, et les autres ont bien profité du soleil, de la petite houle et de la bonne ambiance du groupe. Peu de bains involontaires, l’essentiel des récupérations étaient voulues (et plus ou moins efficaces, mais celles dans les vagues furent d’une efficacité fulgurante !) Les moins expérimentés ont pu goûter aux balades prolongées, chercher leur rythme et style de pagayage, et profiter des conseils des plus expérimentés. C’est à refaire, d’ailleurs tous les nouveaux ont déjà réservé leur place pour le séjour mer de l’an prochain

l’album photo :

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CR randonnée kayak – gorges de l’Ardèche 2-3 avril 2016

WE gorges de l’Ardèche 2-3 avril 2016

Participants : Moran, Blaise + 2 amis, Cyril, Gery, Monica, Jean Sylvain, Lucile, Max, Roland, Spooky, et Anne-Lise (rédactrice du CR après désistement général)

C’est une troupe hétéroclite mais enjouée qui se retrouve au CKDM de bon matin pour cette excursion : rivièreux et randonneurs, novices et experts sont au rendez-vous. Une fois le Old Town (superbe canoë canadien), le kayak double et les kayaks de mer chargés sur la remorque, l’équipage prend la route pour Saint-Martin-d’Ardèche, afin d’y laisser une voiture pour faire la navette et d’y retrouver deux amis de Blaise qui aideront à encadrer les débutants. Le camion plein à ras bord, nous prenons la jolie route touristique qui surplombe les gorges de l’Ardèche que nous allons explorer depuis les flots.
Nous pique-niquons tout en regardant les céistes descendre la glissière sous le pont qui surplombe la rivière. Le chargement des k-mers terminé (mais comment tout faire tenir ? il en faut des affaires pour un week-end, et des sacs étanches pour tout faire tenir en prévision d’éventuels bains !), tout le monde embarque sans encombres. C’est parti pour la 1ère moitié de la descente jusqu’au bivouac !

Il y a plus d’eau qu’en été (heureusement !), ce qui lisse certaines difficultés mais en cache d’autres. Les débutants sont un peu impressionnés au début par les remous de la rivière, les experts semblant eux trouver tout ceci bien facile. La première difficulté potentielle approche avec le rapide du Charlemagne ; malheureusement pour Max, un choc frontal avec un rocher fera un beau trou (découvert quelques heures plus tard) à l’avant de son kayak… C’est décidé, le rapide du Charlemagne a donc un nouveau nom : le Charlemax 😉 ! Anne-Lise qui le suivait finira échouée sur ledit rocher avant d’être remise à l’eau par Blaise.
Sans plus tarder, nous arrivons à l’arche, tant attendue par Moran – qui pouvait rentrer chez lui maintenant qu’il l’avait enfin vue, mais qui finira la descente avec nous tout de même. La navigation se poursuit, le temps est un peu gris mais nous échappons à la pluie. Tous sont surpris par le nombre de débarcadères pour les touristes – on imagine l’autoroute que c’est en été ! Nous profitons d’être seuls sur l’eau pour admirer la beauté des paysages, qui défilent bien vite – nous voilà déjà arrivés au bivouac du Gournier !
Il semblerait que Moran avait réservé le bivouac complet pour nous – pas un chat à la ronde ! Tant mieux, nous pouvons dormir dans les marabouts qui viennent d’être montés en prévision de la saison, et donc échapper au montage de tente sous la pluie. En attendant l’heure du repas, Blaise organise une partie de Mölkky. Roland bat tout le monde à plates coutures ! Les filles quant à elles sont en compétition pour le score le plus médiocre (l’essentiel c’est de participer, n’est-ce pas ?).
Les gars construisent un feu de camp, mais sur le barbecue – allez comprendre ! Nous nous régalons d’un délicieux plat de saucisses lentilles préparées par le chef cuistot à l’avance. Certains se réchauffent près du feu, tandis que d’autres jouent à un jeu bizarre (Bazar bizarre, plus précisément), puis tentent de prendre leur revanche face à Roland au tarot : peine perdue, il écrase encore plus la concurrence ! Les campeurs se répartissent dans les différents marabouts pour une nuit plus ou moins longue et confortable selon le confort du couchage amené.
Le temps est toujours bien gris le lendemain au réveil. Le temps de tout remettre dans le kayak, et nous voilà repartis pour la 2ème portion de la descente. Malheureusement pour elles, deux pagayeuses se feront avoir par un drossage dans un des premiers rapides après le bivouac… bains dans l’eau qui reste fraîche, et surtout sans le soleil pour se réchauffer après. Blaise et J-S sont apparemment jaloux et se mettent volontairement à l’eau en sautant d’un surplomb… ils sont fous ces rivièreux !
La descente se poursuit dans une ambiance beaucoup plus humide, la pluie ayant commencé à tomber… Accompagnée d’un vent de face, elle rend la progression dans la dernière ligne droite plus pénible, et aura raison des dernières forces d’une des pagayeuses trempée et frigorifiée, remorquée sur la fin par l’aimable organisateur du week-end.
Blaise qui aime vraiment l’eau froide y retourne en testant trop fortement les limites de la gîte d’un K2… Pas découragé, il tente avec J-S un esquimautage en K2 en fin de parcours, vainement même si la motivation y était. L’arrivée est déjà là (ou plutôt « enfin » pour certains !). Le petit groupe parti en éclaireur est déjà en train de faire la navette, tandis que le reste de la troupe se change à l’abri. Les habits secs sont bien appréciés ! Les kayaks sont rechargés sur la remorque, pour le retour au CKDM où nous retrouvons le groupe de kayakistes qui étaient pour leur part sur le Chéran et n’ont pas eu droit à la pluie battante de face, eux ! Descendre l’Ardèche hors saison a un prix, mais la bonne ambiance aura permis à tous de bien profiter de cette sortie.

l’album photo :

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Rando: descente de l’Ain de Pont de Chazey à Anthon (30 avril 2016)

Sortie sans difficulté sur un parcours bien connu même si on ne le fait pas très souvent. Météo pas trop pluvieuse, température un peu fraiche, notamment au pique-nique à mi parcours, eau bien fraiche également. On est parti à 5 (Claude, Cyril, Jacques, Nicolas G et moi-même). Après avoir envisagé une descente plus longue depuis Pont-d’Ain, c’est finalement un parcours assez court qui a été choisi, parce que la météo n’était pas fameuse, et parce que l’on souhaitait rentrer avant 18h, afin de ne pas tomber dans les difficultés de circulation en raison d’un match de foot de l’OL au stade de Décines. On s’est donné rdv au ckdm à 8h30, on a posé une voiture à Anthon, puis on a continuer avec le camion jusqu’à Pont-de-Chazey. Embarquement à Pont de Chazey en fin de matinée sous le pont de la D1084. NB: Prévoir un peu de temps à Pont-de-Chazey car on pose les kayaks au niveau de l’accès aux secours de l’A42, mais il y a un petit portage à pied pour revoir la rive et le camion est à garer de l’autre côté du pont (voir mini Topo ci-dessous).

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Le débit consulté en début de matinée vers 7h indiquait une augmentation non prévue du débit, mais finalement le débit a baissé de 120 à 90 m3/s pendant la descente (lien pour le débit à la station de Chazey: http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=6). Nous avons eu la rivière pour nous seuls, pas un kayak de location sur l’eau, on a juste aperçu de loin 3-4 pêcheurs. Nous avons observé plusieurs oiseaux, et notamment quelques uns que l’on voit rarement au Grand Large: des harles bievres , des hérons pourpres et une aigrette garzette. Concernant la navigation, c’était encore plus plus simple que d’habitude car avec un débit de 100 m2/s la rivière était lissée, l’eau recouvrant les quelques modestes petits rapides et drossages habituels.  Rares étaient les vaguelettes et petites veines d’eau pour jouer et s’entrainer aux bacs, stops et reprises en kayak de mer. La rivière était très « propre », sans amas de branches. A noter cependant que l’arbre qui barre la rivière est toujours présent quelques dizaines de mètres avant  la confluence avec le Rhône après le dernier virage. Avec le débit du jour il suffisait de passer tranquillement à droite et de rester dynamique pour choisir sa veine d’eau juste après. Passer à gauche (extérieur du virage) ramène sans doute sur l’arbre. Arrivée à Anthon, nous avons fait quelques bacs dans les vaguelettes avant la confluence , puis avons débarqué à Anthon. Navette: aller-retour de Anthon à Pont de Chazey pour récupérer la remorque, puis retour au club avant 18h ce qui nous a permis d’éviter la fermeture de l’accès au Grand Large pour cause de match au stade de l’OL.

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N3 Slalom à Yenne

Alors que le plus long week-end de l’année s’achevait, on aurait pu croire que l’information sportive essentielle resterait la 2e place de la ligue 1 décrochée par l’OL dans son tout nouveau stade de Décines.

Mais que nenni, car le lendemain, les trois plus fidèles slalomeurs de la divison N3, pensionnaires du CKDM se rendaient à Yenne (Savoie) afin de confronter leur science de l’eau-vive à celle des autres pagayeurs de la région.

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Victorien et Alexandre retrouvaient donc Thomas en ayant à cœur de bien représenter leur ami Rémi, qui manquait le rendez-vous, malgré toute sa détermination, pour cause de blessure (gastro-entérite).

« On espère que Rémi pourra très vite revenir de sa maladie, car c’est un gars hors-norme » affirme Victorien, le regard fixé sur le parcours ;  » on va faire la course avec un peu de lui dans nos cœurs  » poursuit Thomas, le savoyard, qui courrait du coup dans son jardin.

L’arbitre de porte officiel du club, Alexandre, tout fraîchement diplômé (avec ses camarades Rémi et Thomas, ils avaient réussi avec brio l’examen très sélectif de juge la semaine précédente à Chambéry, ndlr.) a pu bénéficier d’un geste gracieux de la fédération, le laissant participer à la compétition malgré tout :   » ce qui m’arrive là, c’est merveilleux. Je n’avais pas prévu de faire la course, donc franchement c’est que du bonus, et puis ça nous remet un peu du baume au coeur, parce que c’est vrai qu’avec l’absence de Rémi… » nous expliqua-t-il avant de fondre en larmes.

Nos trois représentants s’élançaient donc dans l’ordre suivant : Victorien (62) Thomas (82) puis Alexandre (86) négociant une descente 1 chicane 2, un décalé 3 4 5, une porte 6 sur la gauche du premier rouleau, avant de se jeter dans le stop de la 7, puis reprise dans un rouleau et descente 8 puis 9 à gauche, stop 10 à gauche dans un fort contre-courant etc… Un parcours fluide et intéressant dans une course N3 qui pour une fois s’apparentait à du slalom.

Et au final : bonne nouvelle, deux de nos trois engagés Décinois accédaient à la finale A. Un brin déçu, Victorien admettait « j’ai fait trop d’erreurs, dont une à la porte 7 où j’arrive trop bas dans le contre… Ce sont les aléas de ce sport, et j’ai tout donné aujourd’hui donc je n’ai rien à regretter ! ». Ah ! Une sacré leçon de vie que nous enseigne ce poète de Victorien !

Thomas qui -une fois n’est pas coutume-prenait part ) la finale A, y réalisa un bon parcours, malheureusement marqué par 3 pénalités de touche (2 secondes par touche) :  » j’étais bien dans les vagues, mais bon, j’ai pris des trajectoires trop tendues qui m’ont amené à frôler les piquets, l’essentiel c’est de répondre présent le jour J !  » un supporteur avisé aura tout de suite compris que l’athlète faisait référence à sa 2e place sur la finale N3 d’Ancerville en 2015. Alors, Thomas a-t-il prévu de nous refaire le même coup cette année ? Nous rappelons que la finale aura lieu à Vinon-sur-Verdon, dans le sud, sur un bassin que l’intéressé affectionne particulièrement :  » oui , c’est vrai, Vinon, c’est un bassin qui me correspond, mais je n’ai encore jamais fait de course là-bas, pour le moment je me contente de bien naviguer puis on verra bien ce que sa donnera ! ».

Des paroles qui ont de quoi nous laissés rêveurs quant aux chances de médailles du Villazois.

 

Pour conclure cette journée, sous le soleil radieux ce dimanche 8 mai, Alexandre dévalait le parcours dans un navire qui n’était pas le sien, effleurant au passage un piquet, qui lui fit perdre quelques places au classement : « comme je le disais c’est vraiment que du bonus de toutes façons. L’important,c’est de participer ! « , résuma le natif de Villeurbanne  à nos micros.

Là-dessus nos trois pensionnaires du CKDM regagnèrent leurs domiciles respectifs, tout heureux de la journée ensoleillée qu’ils venaient de partager.

Les résultats :

Qualifications

Finales

 

Semaine d’eau vive dans les Alpes du sud

Il était une fois une idée partagée par un groupe d’intrépides kayakistes. Représentant les clubs lyonnais (SVVV, CKTSV, CKDM, CKLOM), ils partirent faire un trip kayak dans les alpes du Sud.  Ils ont bravé la météo et le froid glacial des nuits du haut Verdon, les eaux tumultueuses de la Vésubie et des cols de montagne comme le Turini, véritable rallye avec le minibus…

Ces kayakistes sont : Jérôme / Christelle / Flore / Sara / Samuel / PY / Cyril / Max / Guillaume / Mikael / Nicolas / Stéphane / Sébastien/ Blaise

La semaine ne fut pas de tout repos: au programme, 2 à 3 parcours par jours de la classe 2 à la classe 4 (5) , de l’itinérance et des bivouacs tous les soirs dans les différentes vallées sud Alpines, des tournois interminables de KUBB et de MOLKY … Dans le bon ordre, nous avons navigué sur les rivières du Bachelard, de l’Ubaye, du Verdon, du Var, de la Vésubie, et de la Roya. Malgré des différences de niveau dans le groupe, tout le monde a pu navigué à sa guise avec des parcours tantôt faciles, tantôt techniques, mais avec en commun des paysages grandioses! Bon tout le monde n’a pas forcément le temps de bien profiter de ces paysages …

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Ci joint un COMPTE RENDU, bien plus précis de notre séjour! Merci à l’ensemble des participants pour cette excellente semaine, aussi bien au niveau de la navigation que de l’ambiance.

Bonne lecture 🙂 Laventure2016-alpesdusud-CR

l’album photo :
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L’itinérance vélo kayak 2016 se prépare ….

Des passionnés d’eau vive au départ d’une aventure sans carbone début juillet. Avec quelques adhérents des clubs de kayak rhodaniens de Décines Meyzieu et de Villeurbanne, nous avons l’objectif de pratiquer notre sport, le canoë kayak, dans un territoire d’exception pour l’eau vive, les Hautes-Alpes. Jusque-là, rien d’exceptionnel, nombreux sont les clubs français et étrangers qui migrent dans cette région entre les mois de mai et d’août pour profiter des bonnes conditions de navigation que nous offre ce territoire. La particularité de notre voyage : nous n’utiliserons pas de véhicules pour nous déplacer de rivières en rivières.

Nous serons donc en vélo durant neuf jours et nous naviguerons chaque journée sur une rivière différente. Les Hautes-Alpes sont un lieu unique en France pour pratiquer l’eau vive : on y retrouve des torrents des classes II à V glaces à profil alpin et parfois même à profil cévenol, alimentés principalement par la fonte des neiges et des glaces. En vélo, nous franchirons quelques cols mythiques des Hautes-Alpes comme le Lautaret, le col de Vars, le col de Manse, le col de Parquetout et le col d’Ornon pour rejoindre notre point de départ. Une fois les rivières descendues, nous remonterons autant que possible à pied pour récupérer nos vélos.

D’où a émergé cette idée farfelue ? Il y a un an et demi, avec un ami, nous nous sommes lancés dans une aventure similaire en traversant les Alpes du Sud en étant préoccupé par un constat : si l’image d’Épinal du kayakiste est celle d’un sportif qui se fond dans l’environnement, il reste très dépendant de la voiture pour accéder aux cours d’eau et faire la navette entre le point de départ et le point d’arrivée. C’est une des raisons qui nous ont poussés à remplacer la voiture par le vélo.

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Aujourd’hui, je souhaite élargir cette pratique qui nous permet d’imaginer les activités de montagne autrement. Et c’est avec l’association sportive du CKDM, pour laquelle je travaille, que je souhaite porter ce projet. Sans que cette pratique attire les foules, il s’agit d’une pratique qui interroge les gens que nous rencontrons sur notre route. Nous serons donc cette année un grand convoi de six pratiquants qui traverseront les routes hauts-alpines. Deux d’entre nous partirons trois jours avant depuis notre club en banlieue Lyonnaise pour rejoindre le point de départ de notre boucle autour des Ecrins. Bien qu’il n’y ait pas de rivières d’eau vive à naviguer entre Lyon et les premiers contreforts des Ecrins, il nous semble intéressant et symbolique de faire un départ à vélo depuis notre club. Les cinq autres kayakistes nous rejoindrons à Bourg-d’Oisans, départ de notre boucle, longue de 400km.

Concernant le matériel, nous utilisons nos vélos et kayaks personnels. La difficulté est de trouver des remorques à un prix abordable pour transporter les kayaks et tout le matériel nécessaire au voyage (bivouac, affaires de kayak, quelques vêtements …) Nous recherchons toujours des partenaires pour nous aider à subventionner ce coût. Récemment, nous avons contacté une association lyonnaise de réparation de vélos : le chat perché. Intéressée par notre projet, elle propose de nous fabriquer les remorques qu’il nous manque à coût réduit. En échange, nous souhaiterions leur proposer des séances d’initiation pour découvrir notre sport, le canoë kayak.

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Affaire à suivre …

Course N3 à Oyonnax

Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce weekend avait lieu la légendaire course N3 d’Oyonnax, plus connu sous le nom de Lavancia-Epercy pour les connaisseurs.

 

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C’est donc pour cette raison que nous nous retrouvâmes non loin de la cité du plastique, bien résignés à laisser exprimer notre talent sur les eaux-vives et chargées de la Bienne.

La Bienne qui pour l’occasion avait décidé d’être en crue, noyant ainsi complètement le bassin : c’est bien dommage, les organisateurs durent adapter le parcours en conséquence…

Crue ou pas crue, les téméraires que nous sommes se sont engagés, enchaînant les portes vertes à descendre et les rouges à remonter (enfin, sauf Thomas qui a préféré en sauter une, histoire de gagner du temps!).

Et c’est au passage une grande première pour deux adhérents : tout d’abord, la première N3 de Lise, la petite cadette qui a la lourde tâche de rétablir la parité à elle toute seule (?) puis pour Loïc, le poloïste (et futur slalomeur ?) qui pour la première fois d’une longue série a participé à l’organisation de la course.

Lise s’est donc élancée la première, franchissant toutes les portes et dans le bon sens, en n’en touchant que 2.

Ensuite Victorien a porté bien haut les couleurs du CKDM en accédant à la finale A, assez vite accompagné par Alexandre. Pendant que ce dernier franchissait la ligne d’arrivé, le concurrent suivant, Thomas, était déjà en train de faire des bêtises, qui l’ont conduit encore une fois en finale B (bouhhhh).

Après un petit épisode neigeux, la deuxième manche (celle de finale donc) recommençait. Et donc, pour faire court, car vous fatiguez déjà, les résultats furent les suivants : résultats.

Puis nous sommes rentrés, laissant derrière nous des souvenirs impérissables d’un weekend qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.

 

 

 

 

 

 

4 jours à Millau avec l’école de pagaie …

Pour les vacances de printemps, 15 jeunes des écoles de pagaie rhodaniennes ont profité d’un stage 4 jours rivière et bassin aux alentours de Millau, encadré par Flore, Abel et Blaise. Au programme: le bassin de Millau en long, en large et en travers, ainsi que la découverte d’une très belle rivière, la Dourbie. Le soleil et les niveaux d’eau étaient au rendez vous, ce qui a permis aux plus grands de descendre également la fin des fameuses grandes gorges de la Dourbie.  Côté hébergement, nous étions dans un très beau gîte sur un plateau surplombant les vallées de la Dourbie et du Tarn.

Le Gîte

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Je vous laisse découvrir le compte rendu très complet, écrit par Flore, encadrante et organisatrice de ce stage.

ARTICLE STAGE JEUNES KAYAK MILLAU

Compte rendu – sortie rivière Le Chéran du 03.04.16

Participants : CF, AA, JG, FG, RJ, FM et LM, NH, BV, ED, GB et enfin NG.

Première sortie de l’année et embarquement aux aurores (07h30, pour respecter le timing serré sous l’œil vigilant du grand Fred G), avec un groupe d’une dizaine de kayakistes disciplinés.
Première sortie également en eaux-vives pour Laurence M, qui abandonne (définitivement ?) la pratique du kayak en eau salée !
Pas trop de retard pour la route malgré la récupération d’un stoppeur kayakiste, les retrouvailles du groupe arrivé par ses propres moyens, l’achat de denrées alimentaires pour les moins prévoyants. Fred G, heureux de respecter le timing, nous offre, reconnaissant, un pain au chocolat pour débuter l’aventure.
La météo est douce (environ 12°), le ciel est couvert et sans précipitations et le restera. (Toujours mieux que la pluie se déversant au même moment dans la vallée du Rhône).
Première navigation de la journée :
Bas Chéran, Difficulté: II (3), E1, Longueur 10 km, Débit : 11 m3/s
L’embarquement se situe sous un seuil un peu chaotique dans les gorges qui fera bien sûr l’objet d’un franchissement par les plus audacieux, permettant une belle démonstration de maitrise, de technique et même d’esquimautage pour un aventuriers (dans un drossage) !
Le groupe embarque ensuite et débute sa descente dans des gorges imposantes, dignes d’un paysage de légende arthurienne.
Nicolas G débute son safari photo (environ 3000 clichés) probablement destinés à l’exportation car personne n’en a vu un seul !
Premier passage délicat et premier bain qui ne compte pas (réembarquement à moins d’1m du chavirage), ce qui ne sera pas le cas du bain du deuxième passage, homologué celui-là !
Cependant, l’anonymat de la personne concernée sera conservé car, comme le mentionne Raphael G : « c’est ce que l’on appellera le droit de Véto ».
Le reste du parcours se déroule sans soucis, les gorges sont majestueuses, bref, c’est très beau.
Pause repas en bas du parcours pendant que certains se sacrifient pour la navette.
Au retour de la navette, le constat est clair : nous avons perdu Jérôme G, ou plutôt Jérôme G s’est perdu (il a manqué le sixième chemin à gauche de la 5ieme route communale à droite après l’autoroute)!

Après-midi :
les Gorges sous Alby
Difficulté
III, E2 (les gorges) puis II, E1 ,Longueur 9 km ??

Embarquement au lieu-dit « le pont » à Lescheraines jusqu’à un barrage avec un siphon débitant 5 m3/s, nous avons préféré débarquer avant et conseillons vivement de suivre l’exemple…
Le parcours en très beau mais très court, loin des 9 Km annoncés.
La bonne nouvelle : cela nous permet de rentrer raisonnablement tôt sur Lyon avec deux navigations en poche !
L’avis de Raphel G :
« La fonte ayant bien été enclenchée dans la semaine, Les niveaux d’eau ont compensés un léger manque de soleil, et les températures étaient très clémentes 12°C. En outre le bas Chéran reste un des plus beaux parcours de Rhones-Alpes accessible à tous. Le parcours nouveauté pour tous du haut était très court (40 minutes), simple (2/3), mais à la différence des gorges d’Alby ou l’on embarque au font des gorges, celui-ci donne vraiment l’occasion et cette sensation de s’enfoncer dans des gorges que l’on voit arriver inexorablement. Et ça, ça n’a pas de prix. Notons que l’objectif de 2 navigs a été rempli, ce qui est quasiment un événement en soi ! »

La saison va être difficile pour l’équipe N3

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Samedi 9 et dimanche 10 avril au Grand Large avait lieu2016-04-09 polo N3
la 3ème journée du championnat de France
de kayak polo Nationale 3.

Les conditions météo ont été très agréable en ce début de printemps. Les nombreux passants ont pu profiter du spectacle.

L’équipe locale, privée de son gardien de but blessé s’est inclinée pour ses 4 matches malgré des phases de jeu intéressantes.
Chacun a pris ses responsabilités dans le jeu offensif puisque tous les joueurs ont réussi à marquer.
Malheureusement les décinois ont rendu trop de ballons à leurs adversaires pour réussir à faire basculer les matches en leur faveur.

Il va falloir augmenter l’intensité physique pour réussir une deuxième partie de saison positive.
classement

Prochain rendez-vous le WE du 14-15 mai à St Yrieix (Angoulème).

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