CR we Bonne-Vénéon du 24-25 Sept 2011

CR du we Bonne / Vénéon du 24-25 Sept 2011

Participants :Jerome, Anja, Sebastian, Christelle, Michel, Christophe, Brigitte, Nicolas R, Bertrand

RDV fut donné à 9h au club ce qui permit à tout le monde d’être à l’heure. Direction La Bonne avec une pose du coté de La Mure, histoire de prendre un café, acheter le journal et jeter un oeil au match All Black/France 19-3.

Samedi 24/09 : La Bonne : Pont du Prêtre à la retenue EDF

~ 6 Km de classe III avec un portage
niveau d’eau : bas

durée : 2h30

En dépit de quelques raclements de pagaie et autres frottements d’épaules, l’étroit du Prêtre fut franchi en tout sérénité par notre joyeuse farandole. Le rapide clés derrière nous, la météo printanière et la clarté de l’eau maintient le groupe dans un état de béatitude avancé en parfaite harmonie avec la nature environnante.

L’harmonie ne dépassa pas le 3ieme rapide. Un anodin petit rouleau scotcha Michel en rive gauche tandis que le reste du groupe s’échappait sur la droite. Rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, confusion entre l’amont et l’aval, rouleau, gîte amont, bain, esquimautage, puis aval. Commentaire à chaud du principal intéressé « Elle est bonne ».

Christelle se présenta battue d’avance au seuil suivant. Un vague coup de pagaie plus tard histoire de dire « j’aurai vraiment tout tenté » et elle se retrouva effectivement battue. 1er joker. Christophe s’en tira par un esquimautage. Le second joker fut grillé sur un obscure rapide que personne ne remarqua. Grosse pression à compter de cet instant. Nicolas lui ayant octroyé 2 jokers en début de we pour avoir le droit de revenir le lendemain. C’était sans compter les commentaires rassurants de Brigitte « je la trouve plus dure qu’avec de l’eau »

Comme à son habitude, l’ex. suscita quelques interrogations…

Le dernier passage nécessita un petit repérage histoire de bien prendre le pleureur d’entré et filer ensuite rive droite pour éviter le drossage en sortie. Presque réussi. Un sournois petit becquet rive gauche rabattait ceux qui lambinaient un peu trop dans le changement d’incidence.

En fin d’après m, on file à la Bérarde où Nicolas nous avait dégotté un sympathique petit gîte pour la nuit. Pas d’équipe, tous/toutes dans le même dortoir. Même Michel …mais qui dormit en apnée de crainte que ses ronflements n’aboutissent à une expédition punitive anonyme.

Tout ce que la vallée produit de sportifs et de sains avait rendez vous ce soir là à la Bérarde. Pour la fête de fin de saison.

Nous ne pouvons pas ne pas y être. Chasseurs du dimanche, buveurs de bière, danseuses de Madison, boulistes, aventureuses d’un soir, d’une vie, guides, kayakistes affutés…. etc etc. La pluie refroidit toutes velléités de nous aventurer plus loin dans la nuit

Dimanche 25/09 : Le Vénéon

La Bérarde – Champhorent

~ 8 Km de III(4) puis IV(5), (6)

niveau d’eau : moyen , bien pour nous

durée : 5h

10h30 en tenue. Tout le monde embarque pour la 1er partie jusqu’au Etage ( ~ 4 km). A l’exception de Brigitte qui préfère se plonger dans l’avenir du Monde que dans les eaux bleutées du Vénéon.

La rivière cavale tout le long, les stops sont courts et fuyant, la visibilité réduite à cause des virages incessants.

2 gros blocs en rive droite nous incitent à débarquer. C’est l’entrée de la longue grille en IV. Un 1er drossage, puis qques rouleaux, puis un bon seuil bien franc, puis d’autres rouleaux, puis on sait plus, puis 2 bras, puis on voit plus. Nicolas ouvre le passage. Il débarque après le « on ne sait plus » et remonte se positionner en sécu au niveau du seuil. J’enchaine avec Christelle …. enfin, pendant 5 mètres. Sa maitrise de l’appel lui fait rater le 1er stop. Celui avant le drossage !!. Elle enchaine en tête, un peu à la façon du gars qui sautant du 20ieme étage se dit devant chaque étage, « jusqu’ici ca va, jusqu’ici ca va ». Au bout de 455 m et de la 25 ième tentative de stop, la 26ieme fut la bonne.

Quelques bateaux flottèrent, cravatèrent, qques pagaies se coincèrent et se décoincèrent 10 minutes plus tards, qques corps flottèrent, débroussaillèrent des branches, qques doigts se courbèrent …. de – Pi/2. Une certaine idée du bonheur en quelque sorte.

La fin de la 1er partie est marquée par le rapide du Photographe. En hommage au photographe qui glissa à l’occasion d’un précédent rassemblement et passa tout le rapide à la nage, le bras en l’air tentant en vain de maintenir son appareil hors de l’eau.

Une bonne glissière limite seuil à prendre à Mach 2, extrême droite, carrément en travers sous peine d’aller se vautrer sur un bon gros bloc central. Globalement maitrisé, si tant est que de se retrouver avec 2 oreilles dans l’eau soit considéré comme maitrisé.

Avec Nicolas et Bertrand, nous enchainons sur la seconde partie.

La route s’éloigne, la rivière s’enfonce. La visibilité est plus réduite, la pente plus importante, les stops plus courts, les grilles plus longues, les appuis plus fréquents, voir même un eskimo pour Nicolas. Que personne n’a vu d’ailleurs, vu qu’on naviguait à vu, selon le concept bien rodé du « jusqu’ici, ca va ».

On va jeter un œil sur 3 rapides qui nous semble un poil plus raide que la moyenne. Ca passe. Hormis le dernier gros, qui se passe, qui s’est passé … mais pas par nous. Un gros chaos en ~ 6, craignos, mal pavé.

Débarquement 500 m plus tard au Pont Romain du XVIII puis ½ h de rando pour remonter les 250 m de dénivelé jusqu’aux bagnoles. C’est bon pour la peau la marche en combi néoprenne sous 30°

sortie Cévennes 29 octobre au 1er novembre 2011

Participants

Lionel, Marc, Aurélie, Denis, Nadia, Clément, Eddy,Annabelle, Alessandra, Nicolas G., Nicolas Ri., Laurent, Julien

Samedi 29 octobre 2011

Rendez-vous au club à 8h30. Au CKTSV, les problèmes de réveil n’ont pas droit de cité – à 9h30 nous étions sur la route. Quatre heures de voyage, avec comme fil rouge la recherche de l’eau – coups de fil, analyse des topos, théories et conjonctures plus ou moins fallacieuses, tous les moyens sont bons. Le Tarn, la Tarnon, la Mimente – il manque toujours quelques centimètres à l’échelle. Nous apprenons par la même occasion que le camping dans lequel nous avons réservé les bungalows pour trois nuits fermera le 31 octobre. Suspense pour la dernière nuit, donc.

Le choix se porte sur le Gardon de St Jean, où quelques m3/s sont au rendez-vous – pas beaucoup plus que le minimum.
Deux autochtones s’arrêtent à notre niveau. Ils sont kayakistes. Ils sont beaux. Ils sont jeunes. Ils tentent de nous appâter avec le parcours dit du Canyon de Soucy. « Il y a quatre rapides c’est l’affaire d’une demie-heure, tout passe sans problème. »

Une petite moitié de notre groupe se laisse embobiner. Ils embarquent.
Premier rapide – ils portent.
Deuxième rapide – ils portent (à l’exception des autochtones qui font preuve d’une grâce de danseuse étoile dans leur trajectoire).
Troisième rapide – ils passent. Alléluia.
Quatrième rapide – ils passent, c’est du classe III+ (le « + » étant là pour éviter tout procès en diffamation). Amen.
Bilan : la demie-heure annoncée a pris ses aises, une rumeur insistante se répand dans les rangs des navette boys’n’girls – « il est trop tard, on va pas embarquer, le soleil se couche tôt en cette saison ma petite dame ». Que nenni. On se change, on se recoiffe, on enfile les casques et tout le groupe s’engage dans les 9 km qui suivent – le Haut Gardon de Saint-Jean. Du plat ponctué de rapides allant de « très sains » à « très scabreux ». Des coups de pagaie nets et précis ; des appels médiocres ; des appuis instables et précipités ; des esquimautages ; des bains et des castors. The Full Monty.

On débarque. Cinq minutes plus tard, la nuit tombe. Dix minutes plus tard, on n’y voit plus rien. Rien d’étonnant à tout cela, le CKTSV est tombé dans une marmite de quartz liquide quand il était petit. On a tout de même du mal à faire taire la seconde rumeur qui parcourt les rangs :
— On l’avait bien dit que le soleil se couchait tôt en cette saison il était moins une je vous le dis…
— Viens plutôt charger les bateaux sur la remorque.
— … n’empêche que si on n’avait eu plus de bains je sais pas comment qu’on aurait fait hein parce que c’est dangereux de finir…
— Tiens-moi cet élastique et tire fort dessus.
— … dans la nuit heureusement que Nicolas il avait sa frontale parce qu’autrement je sais pas si je l’aurais fait…
— Tire plus fort.
— … et imagine si quelqu’un avait cassé sa pagaie surtout qu’on n’avait même pas pris la pagaie de secours alors que justement elle est faite pour ça la pagaie de secours…
— File-moi cet E-LAS-TI-QUE.
— … de toute façon on est parti trop tard ce matin MPFFFFFF MPFFF MPFFFFFFFFFFFF !?!!
— VOILA, C’EST COMME CA QU’ON SERT UN ELASTIQUE ! CAPICCE ?

On se change, on se recoiffe – qu’est-ce que ça peut décoiffer le kayak -, on enfile nos tenues de soirée. Direction la Fête de la Soupe à Florac où nous espérons dénicher un petit bol de liquide végétal en guise d’apéro. Mais les stocks sont épuisés, et les troupes affamées. Annabelle rackette un bol à une petite vieille, qui résiste et lui refourgue un verre en plastique à la place – Annabelle est contente quand même -, Eddy trouve un bol par terre. Ils les lavent en amoureux dans une fontaine. Tout cela nous tirerait presque des larmes si nous n’avions pas l’esprit focalisé sur la garbure de Marc qui nous attend au camping. Eddy finit par se faire servir la seule soupe disponible à cette heure – il s’avère qu’il s’agit de l’eau chaude qui a servi à rincer la marmite, heureusement que les hippies n’utilisent pas de produit-vaisselle-plein-de-produits-chimiques-et-de-conservateurs.

Bungalow. Garbure. Miam miam. Joie. Plénitude. Dodo.

Dimanche 30 octobre 2011

Pas de pluie, pas de miracle, le Tarn est au trente-sixième dessous. Le Dourbie concentre les excitations, la Dourbie alimente les fantasmes.

Ils sont six. Ils partent sous le regard humide de leurs compagnes. Elles agitent leur mouchoir en guise d’au revoir. Elles suivent des yeux la silhouette du trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le brouillard matinal.
Très vite, elles oublient leurs hommes partis au front et se tournent vers les quelques hommes – réformés – qui restent au camp. Ces derniers ne le regretteront pas – connectez-vous sur la section adulte du site web pour plus de détails.

Bref, kayak pour les uns, randonnée pour les autres.
Le soir, nous assistons à un véritable battle entre les deux camps. Et chacun de vanter ses prises de risque, ses exploits et ses conquêtes. A l’applaudimètre, les randonneurs mènent largement la danse. Les kayakistes font l’objet de la risée générale à l’évocation de leurs bains-douches et autres bazars-à-bulles. Sans parler des pagaies cassées et de la plaque du caisson perdue (oubliée ?).
De vraies gonzesses.

Les spaghetti d’Alessandra font taire les derniers relents haineux des dourbiistes – il était temps.
Buona notte.

Lundi 31 octobre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir mis 31 jours au mois d’octobre, sans quoi notre séjour n’aurait duré que trois jours]

Petit-déjeuner, ménage, recherche de gîte pour le soir, analyse des niveaux d’eau sur internet. Direction la vallée de l’Hérault.
Hésitations entre la Vis et l’Hérault.
Les infos glanées à propos de la Vis auprès d’un Docteur ès Vis qui souhaite garder l’anonymat la disqualifient – pas assez d’eau. Ce qui s’avérera faux par la suite, mais ainsi va la vie. (NDLR : songer tout de même à châtier l’apprenti Deep Throat – pour l’exemple).
Hautes eaux pour l’Hérault, nous décidons de faire la partie « touristique » : Aval de Ganges (Le Mazet) => Pont de la D1.
Nous profitons de l’embarquement pour faire agréablement connaissance avec les habitants – fraternité et amour de son prochain.
Nous avions espéré une navigation « volume », des trains de vagues monstrueux et des rouleaux tumultueux. Nous avons rencontré un navigation de classe I à II, quelques vagues et un cadre idyllique pour nous consoler. Un petit air de marathon de l’Ardèche. La rumeur – encore elle – veut que le parcours fasse 25 km. Oh my god.
Après enquête, je suis en mesure d’affirmer que n’avons pas fait plus d’une quinzaine de kilomètres. Seul Nicolas G., habitué aux parcours de plus de quarante kilomètres de par sa pratique du kayak de mer, regrette la brièveté de cette descente et la faiblesse de notre VO2max.

Nuit en gîte. D’une accessibilité exemplaire pour un trafic-neuf-places-rallongé-avec-sa-remorque via la D122. Neuf garçons, quatre filles, treize saucisses à la châtaigne, une purée DIY, une douche, un lavabo, treize lits simples. Assez peu de combinaisons, somme toute.

Mardi 1er novembre 2011

[Nous remercions ici le Seigneur d’avoir créé les Saints, sans quoi il n’y aurait pas de Toussaint, sans quoi notre séjour n’aurait duré que deux jours, car qui aurait posé son lundi si le mardi n’était pas férié ? Je vous le demande.]

Pluie, brouillard et Gorge de Saint Guilhem Le Désert.
Le niveau d’eau tourne autour de 30 m3/s, soit le maximum conseillé sur eauxvives.org (valeur qui ne fait pas l’unanimité sur le forum).
La principale difficulté du parcours se nomme Fer à Cheval – seuls quelques-uns le passent, les autres portent. Le reste de la rivière est magnifique et marmiteux. Entre deux parois siphonnantes, il suffit de rester au centre pour éviter les ennuis.
Nous passons sous un rideau d’eau tiède massant. Un petit peu de bonheur.
Arrivée dans un lac sous une pluie battante – ambiance brumeuse et humide, compromis parfait entre kayak et film noir américain des années 70. Le .357 Magnum de Nico est à l’honneur.

Rentrée à Lyon sous le déluge.
Cette nuit-là, le niveau d’eau monte à 450 m3/s sur l’Hérault. Et deux nuits plus tard, 1600 m3/s.

Randonnée Kayak: Calendrier 2012

Calendrier prévisionnel à la date du 13 novembre 2011:

  • Le dimanche 8 janvier: la galette des randonneurs sur le grand Large
  • Janvier-Mars : entrainement/balade le dimanche matin 10h-12h30 ou sorties (selon météo et dispo Nicolas, Didier, Sébastien ou Fred)
  • Samedi 28 janvier &  4 -11 février: Exercices de sécurité en piscine avec les kayaks des mer (préparation pagaies couleur, indispensable pour être autonome)
  • Le dimanche 25 Mars: Rhône (Jacques + Sébastien et/ou Nicolas)
  • Préparation et évaluation pagaies couleur:
    • Séances de préparation: Le 31 mars, le 14 avril, et le 21 avril (samedi après-midi, 13h30-16h30 ?)
    • Séance d’évaluation: Le 28 avril (avec handisports)
  • Reprise des séances d’entrainement le mercredi soir à partir du mercredi 2 mai sur le grand Large
  • Les 5-8 mai: Lac Léman avec handisport (prévoir de faire le pont le 7 mai)
  • Week-end pentecôte 26-28 mai: Allier en autonomie (sous réserve que Nicolas ou Sébastien soit disponible)
  • Le 3 juin: Marathon du haut-Rhône
  • Les 23-24 juin: Traversée le lac du Bourget
  • Du 30 juin jusqu’au 7 juillet: La Dordogne en autonomie (un minimum de 5 personnes est nécessaire pour l’organisation)
  • Dimanche 5 Août: Lac d’Aiguebelette
  • Les 22-23 septembre: Les gorges de l’Ain (Didier & Claude)
  • Le 29 septembre: Translac (le Bourget) avec handisports
  • Le 30 septembre (?): Traversée de Lyon
  • Octobre ?: Annecy ?
  • 10 novembre: Ardèche ?
  • Novembre-Décembre: Navigation les dimanche matin

Descente de l’Ain – 23 octobre 2011

Départ: pont de Chazey

Arrivée: Anthon (confluence Ain-Rhône)

8 Participants: Bertrand, Claude Be., Didier, Emmanuel C., Jacques, Maryvonne, Nicolas, Sébastien.

Pour cette dernière véritable sortie de la saison, nous avons descendu l’Ain du pont de Chazey jusqu’à Anthon, à la confluence de l’Ain et du Rhône. Les pluies automnales se faisant attendre, le niveau était relativement bas, mais suffisant pour naviguer sans jamais racler les bateaux ou la pagaie au fond de la rivière. En contrepartie la météo était exceptionnellement agréable en cette saison, si l’on oublie la levée du vent en fin de descente, et nous avons pu profiter du soleil pour le pic-nic et en attendant le retour de la navette. Il a même fallu retenir Maryvonne entre deux chansons révolutionnaires pour qu’elle ne rejoigne pas les nudistes qui bronzaient au soleil. Heureusement qu’elle avait pris une pagaie trop courte, cela nous a permis de la rattraper à temps !

Cette sortie étant pour certains une première expérience de navigation en rivière, nous en avons profité pour faire quelques exercices élémentaires (bacs, stops et reprises) dans les quelques petites veines d’eau du parcours. Malgré quelques trajectoires approximatives entre bac et reprise, quelques remontées dans le courant au milieu de la rivière au lieu de rejoindre la rive opposée, et quelques stops involontaires à l’intérieur de virages, tout le monde s’en est sorti honorablement. Le débit relativement faible a permis de descendre la rivière en toute sécurité sans bain involontaire, et chacun a pu à tour de rôle ouvrir la rivière pour apprendre à lire les mouvements d’eau.

En résumé: une sortie conviviale et sportive en pleine nature, une météo ensoleillée, une navigation très agréable, et chacun a pu se perfectionner, idéal !

Pause dans un stop
débarquement pour le pic-nic
L'après-midi
Premier bac

 

CR – Sortie sur La Bonne le 8 octobre 2011

 

D’après le CR de Jérôme:

Le parcours:

La Bonne : Pont du Prêtre à la retenue EDF
~ 6 Km de classe III avec un portage
niveau d’eau : bas
durée : 3h00

 

 

Avant le départ :

Cette sortie commença par un gros malentendu. La rumeur voulut que Nicolas G soit de la sortie. Ce qui entraina Maryvonne dans son sillage. Sébastien émit juste un vague intérêt pour la sortie et se retrouva inscrit d’office. Les deux se retournèrent contre le principal intéressé qui prit alors connaissance de son inscription et ne put qu’acquiescer.

Forcément après un tel lobbying, nous nous retrouvions 11 au départ du CKTSV … ou presque. Un malencontreux oubli de bouffe, puis d’affaire de kayak, puis de confusion de bateau, puis de récupération d’un maître nageur nécessita de repasser par le CKDM.

 

La navigation :

Au final, donc 11 au départ du Pont du Prêtre.

 

Nous n’allons pas tarder à débloquer notre compteur de la journée. Dès le 1er rapide. Non pas l’Étroit du Prêtre, le 1er rapide, celui en amont du pont. Tu embarques, tu fais ta reprise, tu es dedans. En décravatant le bateau de Maryvonne, le décravateur envoya la pointe de celui-ci directement dans Christelle qui passait malencontreusement à ce moment là. Comme aux quilles, sur le toit, un vague « je ne t’avais pas vu » en guise d’excuse. 1[bain] / 0[esquimau].

 

200 m plus bas, 3/0 comptabilisé à la sortie de l’Étroit du Prêtre. Et il en était ainsi tout au long du 1er kilomètre, une petite brasse par ci, un petit esquimautage par là. Chacun son tour.

 

Le pire nous attendait. Sournoisement tapis sous forme d’un petit seuil.  50 cm de haut dirait la science, un véritable trou diront d’autres.

 

De l’amont, on trouvait bien que les bateaux mettaient un certain temps à sortir. Alessandra aurait – elle envie de jouer avec son playboat ? Ah ben Thibo, aussi. Tiens c’est Nico qui s’y colle maintenant. De loin, on ne voyait pas tout. Le bateau en travers, dans un sens dans l’autre, sur la gite… Voyant les premiers mijoter, les derniers mirent un peu plus de conviction dans le franchissement.

 

Tous se regroupèrent dans le petit contre où certains avaient perdu leurs pompes, d’autres leur bateau, d’autres un peu de fierté.

 

Le rapide suivant se présentait sous forme d’une glissière un poil drossante rive gauche et qui se terminait dans une étroiture. Lionel ouvrit, sortit en légère chandelle. Un autre – confiant à la technique précise et au bateau dernier cri – se lança dans une subtile analyse vectorielle de la trajectoire. Tu rentres à gauche, incidence droite pour compenser le drossage, de la vitesse pour compenser le courant, et tu sors dans l’axe tranquille. Démonstration. A gauche, vitesse, incidente droite. Là cela se dérégla un peu. A fond dans le mur de droite, arrêt buffet, v=0, soleil, brasse. Commentaire de Sébastien « Mais il y voit bien !?! ».

 

« On porte » tonna un moniteur les bras en croix sur la berge. « Ah !! non non, moi je porte pas » se firent entendre les voix féminines de Christelle et Anja. « C’est tout droit ». En haut, au milieu, en bas. Bilan, pas un pet de jeu, bateau à plat, le cheveu sec à la sortie (ahr !!!).

 

Maryvonne nous abandonna au viaduc. On la retrouvera 2 h plus tard, en train de faire du footing en combinaison néoprène autour de son rond-point. Juste à temps. Les routiers et autres chasseurs s’étaient donnés le mot. Une file ininterrompue de 38 tonnes convergeait déjà vers le spot.

 

Nicolas nous démontra une fois de plus la validité de la théorie de Haeckel. Il reproduisit en accéléré toute son évolution de kayakiste depuis les origines jusqu’à aujourd’hui. Oubli de ses affaires, reprises tremblotantes dans du I, gite approximative, cravates dans du II…, pour finalement se retrouver en aval du viaduc, serein, gonflé à bloc,  à la limite d’ouvrir tous les passages III de la Bonne.

 

 

Au final, 1.6363….

Ce n’est pas le taux de fécondité du groupe mais celui de renversement  de notre équipée de bras cassés ce samedi 08. 12 / 6, seuls Anja et Lionel n’entrèrent pas dans les stat.

 

Participants (CKDM & CKTSV) :

Nicolas R, Mickael N., Sebastien O., Nicolas G, Christelle, Lionel, Alessandra, Maryvonne, Thibo, Anja, Jérôme « à la technique précise et au bateau dernier cri ».

Les Photos d’Alessandra :

 

 

 

Randonnée Mer en Bretagne: Archipel de Molène – Mer d’Iroise

Semaine du 27 Août – 3 Septembre 2011, Nous sommes partis à deux avec Nicolas pour participer à la dernière étape 2011 du Tour du Finistère en Kayak rganisée par Nautisme en Finistère (NEF).

Objectif: jouer dans les courants autour de Molène, île principale de l’archipel de roches et d’îlots situés dans le finistère, entre la sortie de la rade de Brest, les abers et l’île d’Ouessant. C’est une navigation particulièrement intéressante que nous avons découvert là-bas, combinant technique de rivière et naviguation en mer. En effet, les mouvements d’eau induits par la marée combinés à la présence de nombreux rochers et îlots n’émergeants qu’à marée basse créent en pleine mer d’énormes zones de courants et contre courants, obligeants à faire des bacs de plusieurs centaines de mètres pour passer d’une île à l’autre.

Rouge: Jour 1; Noir: jour 2; Vert (aller-retour): jour 3; Rose: jour 4.

 

En attendant un compte rendu plus détaillé de la naviguation, le début du séjour :

Samedi 27, départ de Lyon, direction Vannes, étape sur notre parcours. Arrivée en soirée, nuit de repos bienvenue.

Dimanche 28, Visite de la réserve Naturelle de Falguérec à Séné dans le Golfe du Morbihan le matin, barbecue « armor et argoat », puis départ pour Lanildut dans le finistère nord. Nuit au Camping municipal.

Lundi 29:

Rdv au camping avec Marc Berson, le BE de NEF, Isabelle et Thomas. Au programme de la journée: juste un petit tour au voisinage de Lannildut, petits exercices de navigation près des rochers, et exercices de sécurité et de récupération en eau profonde. Tout le monde saura se rattrapper en cas de déssalage, donc tout va bien !

Mardi 30:

Le grand départ, levé avant le soleil, petit déjeuner dans le froid et l’humidité du petit matin. On charge les bateaux, on descend au port de Lanildut, petite navette et on embarque alors que la marée a déjà commencé à descendre. Le choix de Marc de partir de Lanildut nous a surpris car en regardant la carte il semblait plus simple de partir du Conquet. Mais la marée descendante va nous aider comme on peut le voir ci-dessous sur la carte des courants au moment de la traversée (source « Previmer », lien ci-dessous). Les courants sont de l’ordre de 2-3 noeuds.

Carte des courants lors de la traversée

 

Les conditions météo sont particulièrement clémentes: pas de vent, peu de vagues. Sortie de l’Aber Ildut et traversée vers Molène en à peu près 2h30 de navigation en prenant soin de vérifier régulièrement notre position et notre cap en se basant sur les amers et les cartes marines. Petite anecdote: nous n’avons jamais trouvé la tourelle du feu des Platresses pourtant notée sur nos cartes, nous avons compris plus tard que cette tourelle s’était effondrée lors de la grande tempête de décembre 2007 en raison du manque d’entretien. C’est ce qui risque d’arriver à bon nombre de phares et tourelles lumineuses par manque d’entretien. En suivant à peu près la trajectoire noire sur la carte, nous sommes arrivés à Molène peu avant l’étale de basse mer. Le cordon de Galets reliant la presqu’île de Ledenez Vraz nous empêchant de contourner Molène par l’est, nous laissons les bateaux au port et allons à pied monter notre campement et manger pour récupérer un peu de la traversée.

Après un petit café en terrasse, nous reprenons les kayaks enmilieu d’après-midi pour contourner l’île par le nord et l’ouest pour rejoindre l’aire de campement, située au sud de Molène. Au passage, nous passons voir le trois mâts « Le bel Espoir » de l’association du Père Jaouen, actuellement en tour de France avec L’émission Thalassa sur France 3. Retour vers le campement, douche et rendez-vous au restaurant pour déguster la saucisse de Molène, particulièrement fumée !

 

A suivre

 

 

Quelques liens utiles :

Vocabulaire (shom)

Le feux des Platresses (Wikipedia)

Prévisions et analyse de données sur les courants (Previmer)

Les oiseaux de l’archipel de Molène

Le Bel Espoir

Tour du lac d’Annecy 10-11 septembre 2011

Tour du lac d’Annecy sur un week-end.

Quatre participants motivés pour profiter d’un des derniers beaux week-end de l’année sur le lac d’Annecy.

Départ du CKDM après chargement de la remorque pour Annecy. Chargement des bateaux pour le bivouac et départ du club de kayak d’Annecy en début d’après-midi. Cap au sud pour la traversée du lac sur toute sa longueur jusqu’au bout du lac. Température estivale. Petites baignades (volontaires) au milieu du lac, puis au « Bout du Lac » afin de faire baisser la température corporelle. Arrivée en fin d’après-midi au « camping du lac » à Talloires, montage des tentes, douche, une ou deux petite(s) bière(s) et un fantastique diner préparé par Véronique.

Nuit un peu difficile pour cause de voisinage bruyant.

Réveil matinal, petit déjeuner tranquille, séchage de tentes et chargement des bateaux. Remontée à Annecy en longeant la côte est. Levée du vent, formation de petites vagues bien agréables. Petit tour dans les canaux et retour au club d’Annecy juste avant la pluie.

Au final, une navigation agréable, avec un bon rythme de petit groupe homogène.

 

Sortie Eau-Vive 24-25/09/2011 – Bonne & Vénéon

Descriptif de la sortie:

Samedi 24/09

  • L’incontournable en automne   » La Bonne ».  Magnifique rivière du dauphiné au lit creusé dans la roche avec des passages étroits, voir très étroits(<2m) Classe III IV. Débit d’étiage à cette période de l’année
  • Embarquement: pont du prêtre
  • Débarquement: pont haut N85
  • Temps de la descente: 1h30 environ
  • Trajet aller:1h45
  • Prévoir: casse croute pour samedi midi
  • Matos:bateau avec gonfles; bonne combi car il fait froid au fond de la gorge; coudières & mentonnière si vous avez.

Dimanche 25/09

  • Un extra pour les plus aguerris  » Le Véneon »: Classe IV-V. Parcours à définir selon les connaisseurs…
  • Prévoir: casse croute pour dimanche midi
  • Moyen de transport : voiture perso avec galerie
  • Rendez-vous au CKTSV à 9h00

Réponse souhaitée pour le mercredi 21/09 en particulier pour ceux qui viendraient sur le Vénéon(kayak ou balade) afin de réserver un endroit pour dormir.

Contact :

Si vous avez des questions n’hésitez pas.

Nicolas RICHARD (CKTSV)

richardnicovx@yahoo.fr

06 82 83 88 66

Forum des association 2011

Bonjour à tous !!

Le Samedi 17 Juillet aura lieu le « Forum des associations » des villes de Décines et de Meyzieu.

Le club de Canoë Kayak Décines Meyzieu (CKDM) aura donc deux stands de 9h30 à 18h, un au gymnase de la Berthaudière – 63 avenue Edouard Herriot à Décines, et l’autre espace Jean Poperen – 135 rue de la République à Meyzieu

Mais en plus, des Baptêmes de kayak seront organisés au Centre nautique de Décines – 110 rue Emile Zola de 12h30 à 15h30

Venez nombreux découvrir notre activité qui allie sport, détente, nature, et bonne entente et même adrénaline pour les plus courageux grâce aux diverses disciplines pratiquées : slalom, randonnée, kayak polo et eau vive.

Notre activité est ouverte aux jeunes de 8 à 88 ans, et les premières séances se déroulent en piscine ou en eau calme pour une initiation en toute sérénité.

Je vous laisse explorer le site pour découvrir plus avant notre club magnifique 🙂

Championnats de France de slalom, des bons résultats pour le CKDM !

Des membres du CKDM aux championnats de France !!?? Et Oui ! Et avec 3 participants en plus ! Ils se sont déroulés à Metz du 28 au 31 juillet, sans soleil mais dans une très bonne ambiance !

Andy PAJANI a participé à la dernière manche des championnats de France N1, et Alexandre BORDAS et Damien FERRAUD ont concourru avec lui pour les championnats de France par équipe de club !

 

Andy aux championnats de France 2011 à Metz

Pour ce qui est des résultats, ils ont été très bons !

Le jeudi, en individuel, Andy se classe 25ème des qualifications après une belle 12ème place en première manche, ce qui le qualifie pour les demi-finales le dimanche avec 64 autres concurrents (sur tous les kayak hommes sélectionnés aux chpts de France)

Le samedi, l’équipe du CKDM s’élance pour la course en patrouilles ! Ils réalisent une première manche sans manquer de portes, avec quelques grosses erreurs mais ils arrivent ensemble jusqu’à la ligne d’arrivée ! Bel esprit d’équipe ! Ils se motivent pour envoyer une deuxième manche de folie mais l’engagement est tel que leurs bateaux se croisent et se superposent, pour le plaisir du public, (mais moins du dos de Damien)… Ils finiront quand même courageusement la manche tous ensemble !

Arrive enfin le dimanche, et les courses de demi-finale et de finales.

Seuls les 33 premiers kayak hommes (K1H) de la demi-finale participeront à la finale. On n’a donc pas le droit à l’erreur, et pourtant le parcours tracé est très difficile ! Andy arrive en bas sans pénalités et un bon temps qui le classe 11ème. Il est donc qualifié pour la finale !

 

Sous pression pour la course de finale, il parvient quand même à ne pas toucher de portes mais réalise un parcours légèrement moins rapide qu’en demi-finale, ce qui le classe à la 16ème place, sa meilleure performance aux championnats de France !

 

Cette belle saison 2011 se termine bien, grâce à ces beaux championnats, Andy est 16ème du classement général de la coupe de France.