24 – 25 juin 2017 – EDP adultes dans les Hautes Alpes

Une double proposition pour ce beau week-end

– un petit groupe de 4 personnes (Fred, Samuel, Maud, Pascale) avec Blaise pour de la   navigation en classe 3

– un deuxième groupe pour du plus gros bouillon avec Jérôme (Christelle, Anna, Nicolas R, un autre Nicolas, Raphael)

Comme les deux groupes n’ont pas les mêmes ambitions, il a été convenu qu’on se retrouverait sur un bivouac le samedi soir pour manger ensemble.

Pour le groupe de Blaise, départ du CKDM un peu plus tard que prévu initialement (le camion est plein à craquer car il y a le vélo de Blaise pour les navettes et même le transat de Maud. Oui ce n’est pas interdit d’aimer un peu de confort !

Résignés, alors qu’on s’apprêtait à planter tant bien que mal les tentes dans la nuit à l’arrivée, Blaise nous annonce que nous sommes attendus chez une copine vers Embrun pour y loger la nuit (il en a partout, c’est formidable !)

Super copine. On est quand même arrivé tard aux alentours des 23 h 30 et là, nous sommes accueillis chaleureusement avec le sourire, une bière fraiche pour certains, une tisane pour d’autres) logés au calme dans un quartier tranquille de Baratier qui domine le joli lac d’Embrun.

Le lendemain matin, petit déjeuner sur la terrasse avec un excellent café et des croissants)

Merci encore Mélanie, tu es prête pour avoir un gite sans aucun doute !

Du coup on a pu démarrer la journée de navigation assez tôt par un premier départ légèrement au dessus de la vague du Rabioux (qui a bien changé et perdu un peu de son côté mythique) jusqu’à Embrun, parfait pour se mettre en bras, un peu Walibi (personnellement j’aime bien) puis l’après-midi, un parcours sur le Guil d’Aiguille à Château Queyras, quelques passages « sportifs » en tous cas bien assez pour Fred et moi.

Heureusement, de temps en temps, un stop est possible pour permette d’admirer cette très belle rivière.

Le soir comme prévu, réunion des 2 groupes autour d’un bon plat de pâtes reconstituant préparé par Anna et Samuel (arrosé bien entendu) puis soirée sous les étoiles, un groupe au tarot et Maud a la guitare.

On avait juste oublié que l’orage n’était pas loin, pendant la nuit un vrai feu d’artifice, il a fallu sortir en hâte ranger quelques affaires.

Le lendemain séparation des troupes, l’équipe de Jérôme part sur du niveau 4/5, le soleil est de retour.

Nous, on retourne sur le Guil pour une autre partie où Alexandra nous rejoins, Fred n’est pas chaud pour rebaigner, il préfère s’abstenir, Pascale démarre mais s’arrête rapidement, pas en forme du tout.  Les autres continuent, les filles s’arrêteront à la mini grille. Samuël et Blaise continueront jusqu’au lac. Fred, grand responsable des navettes assure sans problème.

Petit pique-nique puis direction la Haute Durance où Blaise, Maud et Samuel se lancent sur cette belle aventure musclée sur le parcours des Gorges de Presles. Fred et Pascale démarreront juste à la sortie des gorges pour terminer tous ensemble et sans baigner (même dans le bassin ou ça poussait fort) jusqu’à la Roche de Rame.

Inutile de préciser que nous sommes repartis tard avec un petit arrêt casse-croute en face des splendides sommets du Devoluy.

C’était un week-end vraiment très sympa où chacun a pu se faire plaisir grâce à un encadrement de qualité et une équipe de choc.

Kajakwochenende in der Haute Savoie 20 -21 Mai 2017 – International CKDM

Le weekend du 20 et 21 mai 2017, l’école de pagaie adulte se rend en Haute Savoie pour 2 journées riches en navigation. Au programme, le Fier, le Giffre et le Chéran. Sur cette dernière, nous serons rejoints par autre groupe du club dans le cadre de la journée club. C’est à 25 personnes que nous descendrons le Chéran! Nous remercions Thérésa pour ce contre rendu du weekend en Allemand! 

Tag 1, Samstag

8 Uhr 30 und ein ganzes Wochenende voller Kajakabenteuer steht vor uns! Die Autos werden geladen, noch schnell fehlendes Material aus den Vereinshallen ergänzt, bevor es mit dem Bus und insgesamt 12 Personen auf die Autobahn diesmal in Richtung Savoie geht. Das erste Ziel ist die Fier, ein Fluss der Voralpen. Ich bin schon ein bisschen nervös, schließlich sitze ich zum ersten Mal alleine in einem Kajak. Trotz anfänglicher Skepsis verliefen erst einmal alle Passagen ohne Stürze, weder bei mir noch bei den Anderen. Leider fehlt der Fier ein bisschen Wasser, weshalb zumindest mein Kajak an einigen Steinen hängen bleibt. Zu langsam das Kajak gesteuert und plumps, ich kippe ins Wasser. Dank meiner tollen Mitfahrer, die mein Kajak und mich gleich mit auffangen, ist es aber auch mal, muss ich sagen, eine schöne Erfahrung die Passage im Wasser zu erleben. Zu kalt ist das Wasser zum Glück nicht. Wir erreichen unseren Ankunftspunkt, eine super, 8 Kilometer lange Kajakstrecke liegt hinter uns, zu empfehlen gerade für Anfänger! Während die Kajakprofis schon die nächsten Pläne für die Strecke am Abend schmieden, beiße ich erstmal in meine Butterstulle, ich weiß, das ist typisch deutsch… Auf jeden Fall geht es mit unserem kleinen Bus weiter zum zweiten Tagesziel: Die Giffre. Für mich erst einmal ein unbekannter Fleck. Ein paar von uns wagen sich noch am späten Abend auf den Fluss. Mit Pascal zusammen breche ich auf, um einen nahegelegenen Stelle zum Campen zu suchen, an der wir unser Lage aufbauen können. Lecker ist das Essen auf jeden Fall! Pascal hat noch am Vortag Huhn mit Reis vorbereitet, das nur noch aufgewärmt werden muss.

Tag 2, Sonntag

sehr früh am Morgen. Nach einer doch kalten Nacht krieche ich aus meinen Zelt und muss feststellen, dass schon Baguette geholt und das Geschirr des Vorabends gewaschen ist. Hammerstark! Bei einem Marmeladenbrot und einer Tasse instant Kaffee erfahre ich, dass wir neben der eigentlich für den Vereinstag geplanten Schlucht, der Cheran, doch noch einmal 5 Kilometer auf der Giffre unterwegs sein werden. Blaise und JS starten schon 1 Kilometer vorher. Ich vertraue bei dieser Einschätzung vollends auf die Anderen. Resultat: Super tolle Natur zum Bestaunen, ich bin drei Mal ins Wasser gekippt, aber wir hatten viel Spaß. Das ist das Wichtigste.

Heute ist Vereinstag! Das heißt, alle Kajakfahrer aus allen Disziplinen kommen für einen gemeinsamen Paddelausflug zusammen.  Wie geplant geht es für uns nach der Giffre weiter zu den Schluchten der Cheran, wo wir auf die restlichen Kajakfahrer treffen. Alle waren mit dabei Kinder und Erwachsene. Auf der 8 Kilometer langen Strecke werden Wasserfälle bestaunt und rasante Abfahrten genossen. Dabei stehlen vor allem die Kinder den Erwachsenen die Show: Mutig und selbstsicher nehmen sie jede Passage in Angriff. Am späten Nachmittag sind wir aber auch mit dieser Strecke fertig. Gemeinsam werden Kajaks verstaut und zurück geht es zur Vereinsbasis nach Décines.

Ein tolles und ereignisreiches Wochenende geht zu Ende. Ein großes Dankeschön an alle Beteiligten, die mit ihrer Lebensfreude und ihrer Erfahrung dieses Kajakwochenende positiv bereichert haben.

Un grand merci à tous les participants qui ont enrichit ce weekend de kayak avec leur enthousiasme pour ce sport et leur expérience. Merci pour cette expérience.

Ecole de pagaie pour les adultes

NOUVEAUTÉ 2017 !!

En partenariat avec le Club de Villeurbanne, le CKTSV, nous proposons une école de pagaie pour les adultes! Encadré par un moniteur, nous accompagnons les débutants souhaitant progresser en eau vive en proposant des acheterdufrance.com séances régulières en bassin et des sorties adaptées. Retrouvez les dates de ces séances sur notre calendrier 2017 ou en visitant la page de l’école de pagaie adulte. 

Les beaux jours sont là et notre école de pagaie est lancée! Débutant ou initié, poloïste ou randonneur, nous vous invitons à participer à des séances en bassin artificiel et rivière naturelle le weekend et à découvrir ou vous perfectionner dans d’autres supports le mardi soir et quelques mercredi soir. Au programme, de l’initiation et du perfectionnement à Saint Pierre de Boeuf, des rivières écoles dans les Alpes et Bourgogne, du bateau de descente sur le Grand Large, et ses alentours, de l’initiation au slalom et au freestyle en eau calme, 2 séances d’esquimautage et un atelier sécurité. Pour y participer, c’est simple, inscription sur le doodle pour les adhérents du club.

Pour toute information complémentaire, contactez Blaise au 06 29 22 64 90

 

 

Stage de kayak de mer à Giens, 6-9 Mai 2017

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Participants : Claude, Anne-Lise, Pascale, François, Max, Patrick, Pierre S., Pierre M., Brice

Samedi 6 mai: Cigales et Carbonade

Départ du club à 8:00 pétantes par un temps maussade. Plus nous descendons vers le sud, plus le ciel s’assombrit. Arrivée au camping La Tour Fondue à 13:00 sous une bonne pluie. Nous réquisitionnons l’abri d’un bungalow pour déjeuner au sec. Et très vite le temps se calme. Le temps de repérer les lieux et de mettre les kayaks à l’eau, c’est le grand beau temps.

Balade autour du petit, puis du grand Ribaud. Première sortie en mer pour Pierre M. qui s’habitue rapidement à la houle. Traversée ensuite vers le petit Port du Niel, un des plus beaux endroits de la Presqu’île à mon goût. Puis retour vers le camping pour monter le camp au sec, juste avant l’apéro : Ricard, tapenade et pain aux noix. Pour le repas de ce soir, Patrick nous a mijoté une Carbonade flamande et son accompagnement de petites pommes de terre mousseline. Pour accompagner ce plat délicieux, un Montagne Saint Emilion et un rosé local, le Domaine de Terrebonne…. extra !

Dimanche 7 mai: Navigation aléatoire . . .

Ce matin, nous nous levons avec le soleil mais le vent d’ouest souffle fort. Nous décidons d’aller longer les côtes à l’est de la Presqu’île, en direction du Cap de l’Esterel. L’embarquement sur la plage orientale de la Tour Fondue est très calme, mais dès que nous nous retrouvons en mer, le vent forcit et la houle est déjà bien formée. Le contournement du Cap de l’Esterel est un peu impressionnant. Nous longeons les rochers, mais Anne-Lise et Claude qui sont à quelques dizaines de mètres un peu plus au large ne parviennent pas à rejoindre la côte. François quitte le groupe pour un remorquage, pendant que nous nous mettons à l’abri dans une petite anse abritée. Le temps de débarquer, nous perdons de vue nos trois comparses. Avec Pierre S., nous remontons vite sur le sentier du littoral pour essayer de les apercevoir. Au bout de longues minutes, nous pensons apercevoir des kayakistes très au large entre la Presqu’île et Porquerolles. Nous avons une grande confiance dans l’expérience de François, il a sa radio, mais l’attente est longue et nous n’avons pas pris de portable. Nous appelons finalement le CROSS (n°196) après avoir emprunté le téléphone d’un touriste mais quelques minutes après Pierre S. réussit à joindre Claude. Ouf, tout va bien, plutôt que de batailler contre le vent François a décider de mettre le cap sur l’île de Porquerolles. Sans un sou, ils réussissent à embarquer sur la navette avec les kayaks. Retour au camping et débriefing. Le vent était fort pour le niveau du groupe, mais la rade d’Hyères  est un site bien adapté et sûr pour se tester sur des conditions engagées grâce aux plages de Porquerolles qui offrent des « réchap » confortables.

Dans la soirée nous nous remettons de nos émotions intenses avec quelques goulées de breuvage alcoolisé et le répertoire étonnant de chants marins de François.

Lundi 8 mai: Porquerolles

Après une bonne nuit, lever avec le soleil, le vent s’est calmé pendant la nuit et nous allons pouvoir traverser vers Porquerolles. Après un bon petit déjeuner, embarquement sur la plage ouest de la Tour Fondue, cap sur le Grand Ribaud pour s’éloigner de la route des navettes. Puis tout droit vers la plage des Langoustiers, la houle commence à grossir et ça déferle toujours fortement sur l’ouest de Porquerolles. Nous infléchissons vers l’est, je ne suis pas vraiment serein dans cette houle, je regarde les bateaux devant moi qui s’élèvent puis disparaissent derrière les vagues … nouvelle expérience. Finalement, nous arrivons tranquillement sur la plage d’Argent dont la couleur de l’eau rappelle les plages du Pacifique. Après une bonne pause, nous reprenons la mer en direction de la plage de La Courtade où nous prenons le déjeuner. Après un petit somme au soleil, cap sur la Pointe du Lequin, puis le Cap des Mèdes et les Deux Frères, avant un retour direct vers la Tour Fondue. Super randonnée ! Soirée en chansons.

Mardi 9 mai: Les Grottes de la Presqu’île de Giens

Ce matin, c’est le grand beau temps, pas de vent et une mer calme. Conditions idéales pour aller visiter les grottes à l’ouest de la Presqu’ile, dans la Calanque de Blé. Nous longeons les côtes sud jusqu’à la plage de l’Arboussière où nous laissons Pascale un peu fatiguée de la traversée de la veille vers Porquerolles. Puis nous reprenons le cap, direction Pointe du Rabat, Pointe Escampobariou et la Calanque de Blé. Une faille sur la falaise marque l’entrée de la Grotte dont la largeur fait tout juste celle d’un kayak ! A l’intérieur on ne voit rien, mais c’est superbe ! Retour vers la Tour Fondue, nous récupérons Pascale à l’Arboussière et profitons pleinement des derniers coups de pagaies le long de ces paysages exceptionnels. Nous plions le camp sous le soleil et reprenons la route vers 15h. Arrivée au club à 20h.

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sortie mer Cavalaire St Tropez AR du 10 au 12 mars 2017

          Compte rendu Sortie mer du 10 au 12 mars 2017 :
Jeudi :
Jacques, François et Max se sont retrouvés au CKDM pour préparer remorque et camion,
On passe chez François et Laurence poser une voiture et charger leurs bateaux.Cyril et Laurence  nous rejoignent alors. Départ vers 20h direction Salon de Provence ou nous dormons à l hôtel.
Vendredi, le lendemain, nous levons l’ancre vers 8h pour Cavalaire. Arrivée vers 10h30. Premier coup de pagaie avant midi.
Soleil pas de vent . On contourne le cap Lardier et le cap Taillat. Les pins parasol font ressembler les collines à des jardins japonais.On s’arrête sur l’isthme du cap Taillat puis on le contourne direction cap Camarat pour trouver notre premier bivouac cotation palace, 5 étoiles. Tentative de baignade pour certain puis repas chaud et délicieux, on retarde l’heure du coucher : avant 20h ce n’est pas raisonnable….


Samedi notre 2ème jour: direction la ville avec notre p’tit kayak. On tente des surfs en face de chez Brigitte dans l anse des Canoubiers par une ambiance maritime: un peu de vague 50 à 80 cm et de vent. Nous osons débarquer au fond du port de St Tropez, pas loin de chez Sénéquier.Arrivée bien colorée après avoir passé le cimetière et le fort.

 


On déjeune au soleil, petite visite puis on remet nos jupes pour retourner sur nos pas.
Petite séance de surf à Pampelone sous le regard admiratif des touristes. Un eskimo impromptu pour François et c’est reparti à la recherche du bivouac idéal. Celui-ci est du genre perché mais au soleil!
Encore une courte nuit de 11 heures et nous attaquons notre dernière journée.
Dimanche mitigé pour le soleil. Nous passons devant le petit port de l’Escalet d’où nous étions partis l’année passée. Le cap Taillat est toujours plein de roches blanches, oranges, vertes puis noires . Une boite de pastels n y suffirait pas!


Grand concours de passes à cailloux puis traversée de la baie pour retrouver le point d embarquement. La pluie nous persuade que le week-end est terminé!
Promis nous reviendrons ces 3 caps sont bien préservés de l’urbanisation et vraiment magnifiques. La diversité des reliefs et l’alternance des plages et des roches en font une randonnée dépaysante.

 

Yapluka Pédaler & Pagayer Volume 2 autour du Mont Blanc

Et c’est reparti ! L’équipe Yapluka Pédaler & Pagayer repart sur les routes pour l’été 2017! Cette fois, nous irons du côté du Mont Blanc, naviguer en France, Suisse et Italie!

Nous partirons de Lyon en train pour un transfert à Thonon les bains, point de départ de notre expédition. D’ici au bord du lac Léman, nous ferons une grand boucle qui nous amenera dans le pays des Dranses, du Grand Paradis, du Mont Blanc et de la Vanoise!  Retour en train, pour promouvoir la mobilité douce et répondre à notre slogan : 0CO2!

Il n’est pas trop tard pour faire partie de notre équipe car 4 postes sont à pourvoir ! Si vous voulez  rejoindre le projet, que le vélo ne vous effraie pas et que vous n’êtes pas allergiques aux ascensions, et évidemment que vous êtes un kayakiste passionné, alors contactez nous rapidement !!

 

Sortie Rando – 27 au 29 janvier 2017 : lac du Bourget Kayak et Raclette

Le club des 5 : Claude Berne, Sylvette Dagot, Patrick Feryn, Max Berthon, Brice Anselme

Vendredi 27 janvier 2017

Rdv fixé à 17:30 au club pour la sortie week-end ‘entre navigation et gastronomie Kayak et Raclette’ sur le canal de Savières et le lac du Bourget. A 17:28 Max et Patrick ont déjà arrimé tous les kayaks sur la remorque.

Départ pour Chanaz un peu avant 18:00, l’autoroute est bien encombrée jusqu’au péage de St Quentin Fallavier. La route se poursuit sans encombre et un peu moins de deux heures plus tard, nous arrivons aux ilots de Chanaz où nous sommes accueillis très chaleureusement par Eliane et un jeune homme. Nous avions peur de passer pour des brindezingues furieux en remorquant des kayaks plutôt que des skis, mais nous ne sommes pas les seuls, le CKLOM est venu en nombre à Chanaz.

Les chalets sur pilotis sont superbes ; la marina permet un accès direct au canal, mais en cette saison, elle est prise par les glaces !  Installation rapide dans les chambres avant l’apéro pour se réchauffer … les gérants du camping ont oublié de mettre le chauffage et la montre de Max indique 13,4°C !

Peu importe, couvert d’un « chullo » (bonnet péruvien en laine d’alpaga) et après quelques verres d’excellents breuvages, même si la température peine à monter, on ne ressent plus vraiment le froid.

Pour le dîner, Patrick a mijoté des Joues de porc et carottes en cocotte, excellent. Tarte aux pommes et cannelés viennent achever le repas. La journée se termine, chacun rejoint ses quartiers. La douche chaude avant une bonne nuit de sommeil, ça ne sera pas pour ce soir, les siphons sont gelés et il faut éponger la fuite dans la salle de bain.

Max est inquiet, il a entendu dehors la bête du lac qui glousse non loin du chalet.

Dans la nuit, nous entendons l’eau s’évacuer d’un coup dans les canalisations. Les siphons ont du dégeler avec le chauffage.

 

Samedi 28 janvier 2017 – les danseuses du lac

Bourget du lac – Aix les Bains (circuit 15 km)

Une bonne douche bien chaude pour commencer la journée !

Départ du club nautique d’avirons au Bourget-du-Lac sur la rive ouest du lac, où l’embarcadère est très pratique pour la mise à l’eau (remarque pratique : ne pas demander à utiliser les toilettes du club, ils refuseront poliment. Des toilettes publiques se situent 200 m plus au nord à la capitainerie, mais attention fermeture hors saison).

Une fois équipés, nous prenons la direction de l’extrémité sud du lac. Nombreux oiseaux (foulques, colverts, cormorans) et paysages étonnants des rives glacées du lac et des alignements de danseuses dans leur tutu de verre, face à la phragmitaie des Mottets.

 

 

 

 

 

Nous poursuivons vers la plage de Viviers-du-lac, puis remontons la côte orientale du lac, jusqu’au port d’Aix-les-Bains pour la pause déjeuner.

 

 

 

 

 

 

 

 

De là, traversée du lac pour rejoindre la rive ouest, puis retour vers le point de départ. Le rivage de ce côté-ci est bien plus abrupt. Nous passons au pied du château de Bourdeau, devant le petit port totalement désert en cette saison (la grotte de Lamartine se situe juste à droite du port). Sur les berges sont édifiées quelques très belles villas.

 

 

 

 

 

Après cette agréable ballade, retour au chalet, douche chaude et détente avant la fameuse raclette ! Fromage, charcuterie et boissons à profusion. De quoi reprendre aisément les 3000 calories brûlées dans la journée. Ce soir la bête glousse encore.

Dimanche 29 janvier 2017 – le chant du canal

Canal de Savières – Abbaye d’Hautecombe (22 km)

“… nous voguions en silence,
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux”

Ce matin, l’air froid et humide est vivifiant. Nous embarquons vers 10:30 au départ du canal de Savières. La navigation dans les méandres du canal est très reposante. L’eau est immobile et le silence assourdissant. Seul raisonne le bruit sec du bec pointu d’un pic vert qui martèle avec une obstination têtue l’écorce d’un arbre. Plus en aval, une fine couche de glace fige l’eau du canal en surface. Au passage de nos embarcations, elle ondule et se met à chanter. Un chuintement très fort, puis le son métallique des plaques qui cèdent. La sortie du canal au milieu des roselières offre une vue extraordinaire sur le lac.

Nous poursuivons notre navigation jusqu’à l’Abbaye d’Hautecombe, dont l’imposante façade tranche avec les eaux translucides et vert émeraude du lac. La pause midi se fait au pied du mur d’enceinte, des bancs-palettes ont été spécialement aménagés. Après s’être bien requinqué, nous reprenons le chemin du retour, entrecoupé par des vols de canards et la poursuite d’un ragondin.

 

 

 

 

 

 

Départ des Ilots de Chanaz à 16:30 et arrivée au club à 18:00.

Merci à Claude et Patrick pour l’organisation de cette belle randonnée, à Max et Claude pour les superbes photos et à Brice pour cette jolie prose !

Petite nav hivernale au grand Large !

Dimanche 22 janvier 2017, température à-5 au réveil, 6 kayakiste motivés au grand Large : Max, Grand Fred, Jacques, Sébastien et Claude.  Il faut être https://www.viagrasansordonnancefr.com/viagra-en-ligne/ bien équipés : combinaisons néoprène, manchons pour éviter l’onglée, bonnets…

 

 

 

 

 

 

 

Jolie brume, soleil pâle, glace sur le grand large … impossible de naviguer sur le plan d’eau à cause des plaques de glace, on remonte le canal jusqu’au barrage. Belle séance  d’entrainement… A 12h30 nous sommes de retour au club, contents de retrouver des habits chauds et secs !

 

 

Avis aux amateurs le 5 février prochain !

Le CKDM s’invite dans le magazine « CARNET D’AVENTURES »

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Pas moins de 6 pages du magazine trimestriel  « Carnets d’Aventures » sorti en  janvier reviennent sur le périple « kayak-vélo » de l’été dernier.

Cette aventure lancée par Blaise en juillet 2016 a permis 4 comparses: Blaise, Nicolas (CKDM), Jean-Sylvain (CKTSV) et Olivier (Vaires sur Marne), de faire le tour des Ecrins en vélo en 9 jours (avec remorque +kayak+tente+nourriture+affaires, soit environ 50Kg) .
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Au programme des cols mythiques: le Lautaret, Vars et plein d’autres!

Col de Vars
Des kayaks au Lautaret!

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Et entre deux cols, des rivières également mythiques:

Romanche, Guisane, Gyronde (deux fois!), Guil(l’intégrale), l’Ubaye et la Séveraisse puis encore Romanche.

Jean-Sylvain dans la triple chute du Guil
Blaise VS Ubaye
Olivier VS Guil

Au final, une expérience humaine formidable, des rencontres (Eric le berger, Serge et Edwin, kayakistes, Mathilde et la coloc de Guillestre, des gens intrigués!), des décors magnifiques, et presque pas d’émission de CO2!
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En reco pour la Gyronde
dernier bivouac sur du plat.
Les panneaux qui nous dépriment…

Et oui, le chef qui nous chronomètre!
Olivier en freestyle sous le Guil

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Cliquer ici pour ajouter votre propre texte
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rassemblement kayakistes à Crozon et randonnée à Molène

Rassemblement des 10 ans du forum kayakdemer.eu sur la presqu’île de Crozon du 15 au 20 août puis randonnée vers l’archipel de Molène la semaine suivante.                                         rédactrice Laurence grâce aux notes de Jacques
Départ de Jacques, François, Laurence et Josselin leur fils le vendredi 12 août vers 9h, le kayak de
Laurence ayant reçu sa dernière couche d’époxy la veille à 22h…
Nous arrivons à St Pol de Léon vers 19h30 , dans la maison familiale de François ou nous passerons
le week end.
Jacques et Laurence partent naviguer samedi après midi au nord de la baie de Morlaix vers le
plareau rocheux du Paradis ou ils verront un phoque. François et Josselin les ont précédés en
dériveur.Ils font le tour de l’île Callot (prononcez Callote svp) par l’est , apercoivent au loin le
château du Taureau puis rentrent par la passe aux moutons qui relie l’ile à Carantec à marée basse. Il
reste 20 cm d’eau donc pas encore de piétons ni de vélos !!
Le temps est ensoleillé, les plages de Callot toujours aussi blanches et sauvages. Retour vers St Pol.
Dimanche 14 aout: il y a du vent de Nord, force 4.
Josselin et François vont tater de la vague en dériveur, Jacques et Laurence décident d’aller dans la
Penzé, rivière du fond de la baie, séparant Carantec de St Pol. Le départ se fait après le déjeuner pris
dehors, et oui il fait beau !, vers l’île blanche, un gros ilot abritant des oiseaux, nous verrons des
courlis cendrés et des huitriers pies.Ensuite nous passons à proximité de l’île verte avant d’arriver
dans les lignes de coffres avant le pont de la corde (il y avait jadis un bac à corde avant la
construction du pont).
Nous passons dessous et découvrons la partie champêtre de la Penzé entre les champs de mais, le
moulin désaffecté et les rives arborées.
Nous arrivons à un autre pont, SNCF cette fois et explorons en rive gauche une petite anse dont l’un
des versants est couvert de pins maritimes. Au fond, une petite rivière alimente un étang.
C’est l’heure du retour qui sera sportif : le vent s’est levé, nous rasons la côte pour arriver au plus
vite mais la marée descend, il faut être vigilant !
Lundi 15 août, nous partons pour le rassemblement des 10 ans du forum

rassemblement
Sébastien y est déjà. Il fait 30 °C ! , si, si, si, le vent est inexistant, nous plantons donc rapidement
nos tentes au milieu de 100 participants et partons naviguer. Le camping du Trez rouz n’est séparé
de la plage que par une petite route, c’est bien pratique !
Direction la pointe du Toulinguet et les Tas de Pois. Michel un kayakiste des côtes d’Armor se joint
à nous 4.Nous découvrons les failles, les falaises et les cormorans des tas de Pois. Quelle autoroute
ce passage : des vedettes, des zodiacs, des SOT de location, vite fuyons à la rencontre d’autres
groupes. Nous retrouvons Elodie brestoise en exil un temps à Lyon que Sébastien avait conviée à
une navigation hivernale, Agnès de planète kayak et Françoise avec qui François avait navigué lors
d’un stage.Nous rentrons et faisons la connaissance de Patrick originaire de Chambéry avec lequel
nous naviguerons de nouveau dans la semaine.
Vous l’avez compris, naviguer c’est d’abord faire des rencontres : phoques, dauphins, kayakistes
etc… Nous poursuivons ce melting pot par l’apéro des régions : chacun apporte une spécialité de son
coin, de l’Espagne à la Corée, des Alpes à la Bretagne.
Mardi 16 : il fait toujours beau, pas de vent, pas de houle
nous en profitons avec Françoise et Agnès pour aller visiter les grottes de Morgat. La balade
commence par la partie nord puis nous continuons vers le cap de la chèvre. Les falaises sont
couvertes de bruyères en fleur, d’ajonc, de pins maritimes, c’est magnifique avec un petit coté « on
dirait le sud ».
Les passes à cailloux alternent avec les grottes et les failles. La mer est idéale pour cette
découverte.Nous pique-niquons sur une plage de galets juste avant le cap de la chèvre puis
continuons. Nous avions initialement prévu de faire demi tour mais décidons de rentrer directement
au camping , nous irons chercher les voitures le soir.
Cap donc sur le « chateau », une pointe rocheuse majestueuse au bout de l ‘anse de Dinan. Cette
pointe ressemble à s’y méprendre à une construction humaine avec une arche simulant un pont levis
et un couloir traversant la falaise sur 70 mètres . Il y a de l’eau, nous l’empruntons donc en kayak.
Laurence décide, après concertation, d’un plan B : elle s’arrête alors, échange son kayak avec celui
de Sébastien, nous la prendrons en voiture à la plage du Goulien plus tard. Elle en profite vraiment
car les grottes de l’anse de Dinan sont stupéfiantes : elle navigue de salle en salle et se croit dans
une église romane.
Le soir est organisé la brocante du kayakiste, chacun échange ou vend son surplus

tunnel-du-chateaugrottes-morgat

Mercredi 17:enfin du temps breton
nous allons au cap Sizun avec le groupe de Trappes et de la Marne accompagné par la brestoise
Jacqueline. Patrick les rejoint. Nous allons d’abord à la plage de Théolin mais la houle nous fait
renoncer à la navette Théolin -Tréboul. Nous embarquons donc de porz Lenvers pour faire un aller
retour au cap Sizun. Peu d’oiseaux, de la houle, pas de replis, une zone de navigation à réserver à du
temps calme. Au retour le débarquement est un peu technique mais personne ne baigne !
Jeudi 18 : pluie et grasse matinée                                                                                                              bienvenue après la soirée de la veille : nous avons dégusté le plov d’Andreï,
spécialité ukrainienne réalisée pour 100 convives…prenez du mouton de l’Azerbaidjan, remplacé ici
par de l’échine de porc breton, des oignons, des carottes, des têtes d’ail en chemise, des piments, du
riz, tout cela cuit dans un gigantesque wok au feu de bois, c’est délicieux, bravo Andreï, ambiance
garantie !!

plov
Laurence part faire ses emplettes à Brest chez bekayak. C’est beaucoup plus long en voiture qu’en
kayak, il faut faire le tour de la rade de Brest !
A son retour elle retrouve le groupe à la plage du Goulien ou la houle permet une séance surf mais
elle doit terminer son bateau : une après midi à passer des lignes de vie……..;-((
Vendredi 19: navigation dans le goulet de Brest
Nous partons pour y être à l’étale de pleine mer, nous traversons après la pointe des capucins pour
aller faire un stop derrière la balise de danger isolé Mengam. Ensuite direction la Cormorandière,
perche blanche à coté de la pointe des Espagnols ou le courant est généralement fort. Nous jouons
sur quelques vaguelettes stationnaires.
Et voilà une belle cueillette de moules sur un wharf désaffecté, elles sont énormes ! Nous
rejoignons alors la plage avant Roscanvel pour le pique-nique, nous faisons connaissance avec un
autre groupe de kayakistes.
Nous contournons ensuite l’île des morts, cimetière de l’île Trébéron qui fut un lazaret pour les
navires en quarantaine au XVII siècle. Les trois batiments imposants (45 par 12 m) que nous
apercevons sont en fait des poudrières reconverties en sanatorium au début du XX ème.Désaffectée
en 1960, l’île est interdite d’accès ( périmètre de l’île Longue, bercail des sous marins lanceurs
d’engin français, que cela est poétique…), c’est aujourd’hui un refuge pour les oiseaux.
Le retour se fait par le goulet tandis que Laurence nous gratifie d’un deuxième plan B avec encore
des échanges de kayak….
Le soir nous cuisons un apéro moules à la bière avant de nous régaler d’une rougail concoctée par
Andreï !
Samedi 20 : du vent 25 à 30 noeuds
Sébastien part ce matin, François part jouer à la cormorandière avec les caïds tandis que Jacques,
Laurence, Françoise, Anne et Ushi, kayakiste allemande, décident de naviguer sur l’Aulne pour être
plus au calme. Michel , du premier jour nous rejoint.
En fait, le vent est au RDV là-bas aussi. Ils décident de traverser l’Aulne pour manger en face et
affronte un force 6 au retour, bravo à Anne qui a esquimauté en situation réelle et c’était facile
d’après elle !!
Nous allons visiter le cimetière à bateaux de la marine nationale. Seuls 2 gros bateaux sont
désarmés : le Dugay Trouin et l’Aconit.

20160820_150940
Au retour, nous coupons les pointes et admirons l’abbaye. Le temps est gris, les bateaux sont gris of
course, nous essuyons des grains mais le moral est bon : un petit pot, accompagné de gateau breton,
à la librairie café de Landevennec nous réchauffe !Le soir nous régalons nos GO d’une
grillade/ratatouille à la piérade accompagnée du gateau d’anniversaire de François.
Dimanche 21: break
Relache pour François et Laurence qui partent à Camaret par le sentier cotier, c’est fort mignon !
Jacques , toujours acharné, navigue avec Françoise vers la pointe du Toulinguet et le rocher du lion,
une belle houle les y accueille.
En conclusion, ce séjour nous a permis de discuter de points techniques, de rencontrer de nombreux
kayakistes, de gouter les saveurs d’autres pays ( ah le whisky tourbé écossais..) et surtout de visiter
la presqu’île de Crozon dans des conditions idéales. Pour les plus sportifs, le petit coup de vent a
permis des séances de surfs.
Nous enchainons par 5 jours de randonnée à 3 : Jacques, François et Laurence.
Les coéfficients de marée diminuent mais la houle ne nous permet cependant pas de faire le tour
d’Ouessant.
Lundi 22, bientôt en route pour Molène
nous attendons la fenêtre météo en visitant, en kayak évidemment, l’aber Ildut et la côte du chenal
du four.Des phoques sont encore au RDV.
Le lendemain mardi, nous partons du Conquet , de la plage des blancs sablons vers Molène.Nous
« levons l’ancre » vers midi, direction le nord pour pique-niquer vers la pointe Corsen ( ou nous
voyons les installations du CROSS CORSEN).Nous partons 1h30 avant l’étale de basse mer pour
bénéficier d’encore un peu de courant sens nord-sud dans le chenal du Four ; il faut noter l’absence
de vent, ce qui nous arrange bien car le vent contre le courant soulève très vite une mer désagréable
voire dangereuse dans ce chenal.
Après une heure de navigation, nous arrivons au nord de l’île Quéménes ou vivent un couple
d’agriculteurs et ses enfants depuis quelques années. Nous apercevons de nombreux phoques sur
leurs reposoirs, certains sont vraiment de belles bêtes (2 mètres et 230 kg pour les mâles, les
femelles sont plus légères 1,8 m et 155 kg). Ils sont assez sauvages et plongent quand nous
approchons.Nous continuons vers l’île Trielen ou nous débarquons pour une visite.Nous essayons
d’imaginer la vie des 25 goémoniers du début du siècle, brulant dans les fours à soude 60 kg
d’algues pour en retirer 3 kg de soude. La fumée se voyait de loin ! Nous rejoignons Molène via l’île
aux chrétiens et la chaussée de rochespermettant par basse mer de gros coéfficient de rejoindre à
pied la cale Charcot ou nous débarquons.
Nous campons sur l’aire naturelle juste à coté du hanger de l’ancien canot de sauvetage.
Nous visitons l’île, son bourg, son port, son sémaphore désaffecté en 1983, son impluvium et son
cimetière ou reposent 26 victimes du naufrage du paquebot le Drummond Castle le 17 juin 1896.
Sur 141 passagers et 103 membres d’équipage il n’y eu que 3 survivants!Le navire s ‘éventra sur les
Pierres Vertes, récif non loin de Molène par temps de brouillard. La reine Victoria remercia les
iliens en faisant construire « la citerne des Anglais » dans le bourg : c’est un impluvium qui
récupère l’eau de pluie, l’eau douce étant un problème sur les îles. La reine offrit également une
horloge pour le clocher et l’archevèque de Canterbury un ciboire en or pour le recteur.
Au retour par le sentier cotier nous apercevons un cadavre de phoque bien désséché.

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Le lendemain mercredi 24 août, départ pour les iles nord: Balanec et Banec
Ce sont des réserves d’oiseaux à débarquement réglementé, pour Banec on est limité à l’estran et
pour Balanec on peut visiter après le 15 juillet.
Nous faisons donc un bac vers Balanec dans un courant fort et nous arretons pour manger. Le tour
de l’île nous permet de voir les rochers autour, de comprendre pourquoi on a des trains de vagues,
de découvrir de nombreux cadavres de lapins et oiseaux de mer, des ruines, un four à soude, un
étang… Nos pieds s’enfoncent dans l’herbe accueillante , nous y ferons une bonne sieste sous les
ponchos, il faut bien attendre que le courant diminue….
Nous partons ensuite en bac pour Banec. Laurence attendra sur l’estran, le temps pour Jacques et
François d’aller faire un stop au phare de Kéréon dans un flot encore assez fort.
Le vent de nord se lève lors du retour vers Molène et nous décidons de passer par le sud en longeant
au plus près Molène pour attendre la renverse.
Le soir nous mangeons à l Archipel, restaurant traditionnel de Molène ou la soupe de poissons est
mémorable.

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Le lendemain, jeudi 25, nous devons rentrer sur le continent et oh surprise, une brume épaisse s’est
établie au petit matin. Les iliens nous affirment que ça va se lever mais la marée est haute à 11h et il
nous faut partir à 9h.
Nous proposons à notre voisin, jeune kayakiste solitaire de se joindre à nous pour la traversée.
Celui-ci en est bien heureux !Nous partons donc dans la brume avec une visibilité de 50 à 100 m, en
estimant notre vitesse, notre dérive, en suivant un cap au 120 calculé par François, le téléphone de
Laurence avait rendu l’âme dans sa pochette étanche donc pas de GPS. La visibilité est si mauvaise
que notre élément féminin pose son kayak sur un cailloux !Après quelques coups de pagaie, tout
repère disparaît et après 20 mn de bac, la balise Men Vrien apparaît tel un spectre, venant confirmer
la précision de notre navigation OUF !
Le prochain bac fut encore plus long dans la passe de la Chimère ou le courant est plus fort, les
vagues nous confirment que nous y sommes bien !
Quéménes apparaît enfin prenant des airs de falaise dans la brume alors qu’elle culmine à quelques
mètres! Nous la contournons par le nord et passons à proximité des iles Litiry, Morgol et Béniguet.
LA BRUME SE LEVE ENFIN.
Nous apercevons des phoques et laissons notre jeune kayakiste à la balise Roche Nord de Béniguet.
Il rejoindra seul la pointe st Mathieu.
Nous traversons donc le chenal du Four avec une visibilité normale, ce qui permet d’admirer le
passage d’un britany ferry….( si le brouillard ne s’était pas levé, nous aurions sagement attendu sur
Béniguet pour nous engager dans le Four!)
La traversée se passe sans soucis mais il est temps d’arriver car le courant se renforce rapidement ,
nous avons dépasser l’étale, il doit être midi et le passage de la pointe de Kermorvan demande
quelques efforts, bien récompensés par nos amis les dauphins qui nous accueillent devant porz
Illien.

navigations-a-crozon-aout-2016
Retour à St Pol ou le lendemain vendredi 26, Laurence termine ses emplettes bretonnes, solides et liquides. Jacques et François, font le tour de l’île de Batz, en sens antihoraire pour changer, ils se font
interpeller par un zodiac de la capitainerie de Bloscon qui vient en fait admirer le kayak de
François…
La houle est bien présente au trou du serpent, ils prennent le chenal et rentrent directement à
Pempoul puis nous rinçons le matériel dans le jardin.
Le retour sur Lyon se fera samedi , avec quelques ralentissements sur Rennes….mais qui donc a
parlé de canicule????

https://www.flickr.com/photos/clubckdm/albums/72157672437096250